Gnac of the day
Aujourd'hui, cette page a été vue 144 fois.
Ecrire un message | Recherche
Le 25/10/2012 à 11h42 (86.202.**.***)
El Tio -
Nebo pour plus d'information 
cherche " bataille de la berre" et là tu vas voir ce que tu vas voir !
j'y vis  à coté 

Le 24/10/2012 à 23h59 (88.189.**.***)
Nebo - Les livres scolaires de mon enfance
https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/579507_273089509461404_1129585447_n.jpg" style="width: 514px; height: 717px; ">https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/945_273089532794735_1619300956_n.jpg" style="width: 514px; height: 715px; ">

Le 20/10/2012 à 18h58 (88.189.**.***)
Nebo -

Dans le chapitre "Les racines socialistes du nazisme" de son livre de 1944 : La Route de la Servitude, Friedrich A. Hayek rappelle le contexte qui a permis le triomphe du nazisme en Allemagne et du fascisme en Italie. Peu de gens sont prêts à reconnaître, dit-il, que l’ascension du nazisme et du fascisme a été non pas une réaction contre les tendances socialistes de la période antérieures mais un résultat inévitable de ces tendances. Les socialistes allemands et italiens n’ont fait que préparer la voie au nazisme en mettant en place des partis politiques qui dirigeaient toutes les activités de l’individu, de sa naissance à sa mort, qui lui dictaient ses opinions sur chaque chose. Ce ne sont pas les fascistes mais les socialistes qui ont commencé à enrégimenter les enfants dans des organisations politiques, à contrôler leur vie privée et leur pensée. Les nazis n’ont fait que récupérer le discours étatiste, dirigiste et interventionniste déjà popularisé par les marxistes. De nombreux dirigeants fascistes, comme Mussolini en Italie, Laval en France et Oswald Mosley en Grande-Bretagne, avaient commencé leur carrière politique en tant que militants de gauche avant de se convertir au fascisme ou à l’hitlérisme, par proximité idéologique. "



Le 20/10/2012 à 17h36 (88.189.**.***)
Flambymania -
https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/61145_470635186315287_810077930_n.jpg">

Le 15/10/2012 à 22h33 (88.189.**.***)
Nebo -
L'est jolie l'Esstrême Gôche... l'est belle comme tout...

Le 15/10/2012 à 21h55 (88.189.**.***)
Nebo -
https://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/466402_10151095205822686_1497052419_o.jpg">

Le 15/10/2012 à 19h00 (88.189.**.***)
Nebo -
Ah mais moi, je suis un libéral... cela veut dire que chacun fait ce qu'il veut avec son cul et sa santé. Et avec son fric.

Donc je suis pour la légalisation depuis longtemps bien, qu'au début, j'avais des hésitations. Mais j'ai mûri le problème, si j'puis dire.

Et puis je ne suis plus concerné... vu que je ne suis pas consommateur. Mais bon !

Le 15/10/2012 à 17h09 (82.245.***.***)
Stéphane -

Vincent Peillon a créé un petit psychodrame en parlant de la dépènalisation du hachich, sachant très bien qu'elle n'aura jamais lieu car ce ne sera jamais dans la culture française de prendre une telle décision.C'est bien, ça agite les politiques...

Nebo, quand même, toi qui est concerné par ton lieu de vie (que je n'ai quitté, moi, il n'y a que quatre ans ) et ces halls remplis de dealers, tu ne penses pas que pour avoir un peu plus de paix sociale ça serait peut-être LA solution...?

Le 14/10/2012 à 15h42 (88.189.**.***)
Nebo -

"L'ensemble des caractères communs imposés par le milieu et l'hérédité à tous les individus d'un peuple constitue l'âme de ce peuple. Ces caractères étant d'origine ancestrale, sont très stables. Mais lorsque, sous des influences diverses, un certain nombre d'hommes se trouvent momentanément rassemblés, l'observation démontre qu'à leurs caractères ancestraux s'ajoutent une série de caractères nouveaux fort différents parfois de ceux de la race.

Leur ensemble constitue une âme collective puissante mais momentanée. Leurs foules ont toujours joué dans l'histoire un rôle important, jamais cependant aussi considérable qu'aujourd'hui. L'action inconsciente des foules, substituée a l'activité consciente des individus, représente une des caractéristiques de l'age actuel."

Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895)

Le 14/10/2012 à 15h05 (88.189.**.***)
Nebo -
ça n'est pas l'antisémitisme qui est un problème dans ce cas présent, mais le principe du "bouc émissaire" qui revêt, dans le cas d'Hitler, les habits de l'antisémitisme. 

Le 14/10/2012 à 13h06 (78.239.**.***)
wam@nebo -
Yes Nebo salut et merci pour ce détour sémantique... J'avoue que mon intervention -un peu trop rapide- évite le questionnement et du coup va un peu trop vers l'affirmation pure et dure et non constructive...En fait tout en "connaissant " les théories du détour historique que tu nous proposes je continue de m'interroger. Cette affirmation je la tiens d'une rencontre professionnelle  avec un psychiatre, qui par principe de défense des intérêts personnels, remettait (il nous a quitté ce brave homme en 2009 je crois) en question justement ces principes de l'universalité de la pulsion...non pas sur leurs existences mais sur ce qui déclenche au niveau personnelle la pulsion...le scénario pulsionnel en fait, intrinsèque et propre car relatif à sa propre trajectoire, histoire familiale, sa petite enfance etc...Pour ce qui est des masses et des phénomènes de masse, je ne sais toujours pas s'il s'agit  d'inconscient collectif ou s'il s'agit de manipulation de masse  sur les thèmes propres à ces manipulations, argent, travail, vivre ensemble etcetc... D'ailleurs en parlant et citant l'exemple d'Hitler, on peut se poser la question si l'antisémitisme fait des partie de cet "inconscient collectif"...j'en sais rien en fait!!!Voilà je suis venu avec une affirmation je repars avec le doute...merci hein!!! (allez plus le temps de réfléchir je file sur le pré rdv dominical avec les premiers de la poule...chez nous! Allez le Rugby Club Corbelin ) Tchô

Le 13/10/2012 à 18h55 (88.189.**.***)
Nebo -
https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/132197_270683439702011_513853025_o.jpg" width="1214" height="859">

Le 13/10/2012 à 07h50 (178.167.**.***)
dmsotnews - dmsotnews.ru@mail.ru

Le 12/10/2012 à 08h47 (88.189.**.***)
Nebo -
Hmmm... Wam... je ne suis pas si sûr. En tout cas le grand Carl Gustav Jung (et ses travaux qui le firent rompre avec Freud) ne serait pas du tout d'accord avec toi. Si nous sommes entièrement, totalement, singuliers individuellement, il n'empêche que nous sommes tous interconnectés les uns par rapport aux autres sur le plan des valeurs, de la culture et lorsque ça n'est sur ce plan-là, sur le plan de l'espèce, assurément. Le simple fait que des mythes en apparence différents mais, dans le fond, provenant de ce que certains appellent la "Tradition Primordiale", peuplent l'imaginaire des différents peuples ici-bas, tend à indiquer que nous partageons des pulsions esthétiques, métaphysiques, etc...

Jung pensait même que la disparition de cet "inconscient collectif" serait une catastrophe pour le "Moi" individuel dans la mesure où il le ferait sombrer où dans l'anéantissement où dans une exaltation totalitaire du "Moi" par rapport aux autres.

D'une certaine façon, "l'inconscient collectif" participe à notre nécessaire mise en abîme. 

Celui qui connaît les tenants et les aboutissants de l'inconscient collectif peut mener les foules, si ce n'est les subjuguer entièrement, du moins les manipuler et les orienter. Lors des campagnes politiques nos dirigeants ne se gênent pas. Et Hitler qui était membre de la Société Secrète Thulé à orientation magique, païenne et pan-germanique, pour ne donner que cet exemple, savait de quoi il s'agissait, n'est-ce pas. L'Histoire non officielle suggère que Hitler n'était qu'une marionnette utilisé pour ses dons médiumnique et hypnotique. Je ne sais quoi en penser si ce n'est qu'il n'y a pas de fumée sans feu. 

En tout cas, les figures d'archétypes existent bel et bien... et elles proviennent bien d'un fond commun que nous partageons tous par cercle concentrique. Des peuples individuellement, puis par élargissement vers les types ou ethnies ou races communes jusqu'à l'écartèlement de l'étrangeté lorsque l'on parvient à trouver des résonances même avec des groupes humains lointains aux cultures radicalement différentes des nôtres, européennes, etc... 

Le 12/10/2012 à 08h05 (78.239.**.***)
wam@scalp -
Juste pr chipoter et vite fait (désolé) car je file au taf...Il n'y a pas d'INCONSCIENT COLLECTIF...une mémoire collective oui pourquoi pas, mais l'inconscient reste par essence intrinsèquement personnel...(pas de trace de grottes de lascaux quoi...)

Le 11/10/2012 à 22h52 (88.189.**.***)
Nebo -
Il n'empêche, Scalp, les décisions sociétales (mariage gay, par exemple) ou les taxations fiscales c'est dans la droite lignée.

En vérité, même la droite s'est gauchisée car la gauche a gagné la guerre idéologique à défaut d'avoir gagné la guerre politique (effondrement du mur de Berlin) et ce au moins depuis la fin de la seconde guerre mondiale avec Sartre et ses potes.

Si tu crois que Sarkozy a fait une authentique politique libérale, tu te plantes.

Hollande, en attendant, s'attaque bien à la finance, même par de menues décisions, mais suffisamment pour qu'un grand nombre de décisionnaires et d'entrepreneurs se cassent ailleurs pour voir si ils y sont.

L'autre jour, au travail, un étudiant embauché en intérim me laissait entendre que de ses études il n'attendait pas grand chose. Plus jeune il visait haut, à présent il souhaite juste finir fonctionnaire. Ce pays ne pousse pas sa jeunesse à s'enrichir... c'est tabou... c'est même démoniaque !

Quel pays de merde ! 

Le 11/10/2012 à 14h08 (92.90.**.*)
scalp -
Il semble bien que le Socialisme en France aujourd'hui ne soit pas un Socialisme économique dans les faits.

«La gauche a été au gouvernement pendant quinze ans, nous avons libéralisé l'économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n'y a donc pas de craintes à avoir».
 François Hollande pour «The Guardian» le 14 février 2012.

C'est un Socialisme économique en paroles uniquement pour gagner les voix de la gauche anticapitaliste. Voir le discours du bourget en Janvier 2012 ou Hollande désignait la finance comme son ennemi.

Hollande fait comme Sarkozy, il déclare ce que l'auditoire en face de lui veut entendre pas ce qu'il va faire rééllement.

Le 11/10/2012 à 09h34 (88.189.**.***)
Nebo -
Je pense, pour ma part, qu'il n'existe qu'une seule sorte de socialisme, mais qu'il prend le visage qui lui convient selon la culture qu'il désire conquérir. Et il utilise les outils qu'il a sous la main selon les endroits où il veut faire son nid.

D'ailleurs Mao, Lénine ou Pol Pot ont tous lu Marx, mais ça n'est pas pour rien que l'on parlait, par exemple, de Maoïsme ou de Léninisme. Et chose curieuse, n'est-ce pas, les Russes et les Chinois se sont fait la gueule. Les Chinois et les Vietnamiens aussi. Alors que tous ces pays ont été communistes au moment de leurs divers affrontements. Et ce sont les Communistes Vietnamiens qui ont chassé les Khmers Rouges Cambodgiens du pouvoir lorsqu'ils ont vu que la situation au Cambodge dégénérait sérieusement. 

Hitler a créé son Parti, le NSDAP (Parti National SOCIALISTE des Travailleurs Allemands -- c'est-t-y pas un nom qui en jette ça ???) sur le socle d'un parti radical et groupusculaire, mais avec de l'antisémitisme bien alerte en son sein qui prenait les juifs comme les responsables du règne de la finance. Comme il s'est fondé sur l'immense sentiment de défaite post-Première Guerre Mondiale, le pangermanisme et le nationalisme en furent des composantes essentielles. 
Je n'ai pas le temps d'aller chercher, mais je sais que dans son programme politique en 25 points, les nationalisations des conglomérats, la mise sous tutelle des Grosses Surfaces de Ventes par les mairies locales étaient des points importants. De même que l'engagement totale de l'Etat de subvenir aux besoins essentiels de ses concitoyens allemands. Bref, du SOCIALISME pur souche. Economiquement, une CATASTROPHE. Hitler ne serait pas entré en guerre avec l'Europe, son système n'aurait pas tenu bien longtemps. Le niveau de vie des travailleurs allemands n'a pu être ce qu'il était jusqu'à, grosso modo, 1943, que parce que l'Allemagne faisait rentrer des richesses des pays conquis et que des travailleurs étrangers venaient remplacer les hommes sur le Front gratuitement (comme par le "Service de Travail Obligatoire" pour la France). De mon côté j'ai un défunt grand oncle (frère de mon grand-père maternel), serbe, qui a été prisonnier durant toute la guerre en Allemagne et mis au service d'une famille gratuitement, juste contre le gîte et le couvert. Un peu comme Fernandel dans "La Vache et le Prisonnier". Il m'a dit que tu fermait ta gueule et tu exécutais les tâches que l'on t'ordonnait, mais la famille sur laquelle il était tombé était correcte et il n'en n'a pas trop souffert. 

Le 10/10/2012 à 18h14 (178.167.*.***)
dmturnews - dmturnews.ru@mail.ru

Le 10/10/2012 à 10h10 (92.90.**.*)
scalp -
En effet, belle démonstration.

Dans la mesure ou le nazisme représente dans notre inconscient collectif le mal absolu du 20ème siècle, il est
intellectuellement difficile d'admettre l'association des termes Socialisme et Nazisme.

On peut s'en sortir en disant qu'il existe beaucoup de natures différentes du Socialisme et que le Nazisme en était
une mutation particulièrement maléfique.

Comme le dit Malbranque dans son premier chapitre avec une jolie formule :
"La vérité est un éléphant dans le magasin de porcelaine du conformisme"

Le 09/10/2012 à 23h42 (88.189.**.***)
Nebo -
En fait, il s'agit d'une proximité mentale... nous en avons déjà parlé maintes fois il me semble. Le comportement des uns par rapport aux autres procède d'une même logique. Sauf qu'à chaque fois c'est transposé selon un imaginaire légèrement différent mais visant des buts qui se ressemblent. 

Le Califat = L'Internationale = Le Reich

Le Calife = Le Petit Père des peuples = Le führer

La Oumma = Le Prolétariat = Les aryens

Tout ce qui sort de ces visions réduites et machiniques (sortez votre petit heidegger illustré) n'est pas de l'ordre de l'humanité pour les tenants de ces idéologies. D'où l'admiration des nazis pour les djihadistes (qui d'ailleurs ont combattu à leurs côtés) ou la conversion de communistes à l'Islam (Garaudy -- négationniste également --, ou le terroriste gauchiste Carlos), ou le passage à l'Islam de pas mal de dignitaires nazis qui n'avaient pas pu fuir en Amérique Latine. 

Une Organisation, un Ordre, des rites machiniques et ordonnés, le Juridique mis en exergue = la Sharia.

Hitler, ce Mahomet du Tyrol. L'Islam, ce communisme du Désert. D'ailleurs Hitler était national-SOCIALISTE.

CQFD

Le 09/10/2012 à 11h24 (92.90.**.*)
scalp -
En effet Nebo, comme tu le disais le parti Nazi était Socialiste dans l'utilisation des moyens ou des
réformes économiques mais il ne l'était pas dans la finalité.
L'épuration raciale de la société, la conquête militaire de terres étrangères pour aggrandir l'espace vital d'un pays
et l'asservissement des peuples voisins ne sont pas à ce que je sache constitutifs d'un projet socialiste.
C'est en cela qu'il diffère.

Donc selon moi, le parti Nazi était un Socialisme "Canada-Dry", il en avait certains aspects, mais dans le fond ce n'était pas
un Socialisme car son projet n'était pas la suppression des différentes classe sociales en une seule classe dite du prolétariat
solidaire ou chacun reçoit selon ses besoins. Les Nazis voulaient que toutes les classes sociales existantes des plus modestes
aux plus favorisées partagent le même objectif de suprématie de la race et de la nation Allemande sur le monde.

Ensuite on peut dire que le projet Socialiste est voué à l'échec, mais c'est à mon avis un autre débat qui peut s'appuyer
sur d'autres exemples de socialisme que celui du parti national socialiste Allemand non ?
J'essaierai de lire ce bouquin de Benoit Malbranque pour me cultiver un peu sur la nature socialiste du NSDAP.

Les premiers déportés Allemands en 1933 vers les camps de concentration étaient des membres du parti communiste Allemand (KPD),
du parti social-démocrate (SPD), et de tous les opposants au nazisme.
L'antisémitisme d'AH était inspiré par le maire de Vienne Karl Lueger lui même admirateur du Français Edouard Drumont (que l'on peut
qualifier sauf erreur de ma part de nationaliste d'extrême droite) plus que par un antisémitisme de gauche.

Le 09/10/2012 à 00h21 (88.189.**.***)
Nebo -
Eh ! Absolument pas, Scalp, ici tu te trompes grandement. Parcours le livre et les argument. Il est téléchargeable gratuitement. Un autre livre va sortir d'ici à quelques jours chez "Les Belles Lettres" qui abonde parfaitement dans ce sens. "Le Salaire de la Destruction".

Le Nazisme était bel et bien un Socialisme Nationaliste et énormément de membres du parti communiste allemand sont rapidement passés au parti National-Socialiste car les réformes en faveur des travailleurs étaient réelles et elles ont été appliquées, des vacances collectives pour tous aux wolkswagen abordables pour le prolo.  Et tout cela a tenu tant bien que mal par la mise en esclavage de toute l'Europe et par la contribution soumise des pays conquis. C'est ce que "Le Salaire de la Destruction" démontre. Le Socialisme comme système ne peut tenir nulle part... ou alors toujours pour un très court laps de temps.

La seule "originalité" du socialisme nazi était qu'il était racial... mais économiquement, socialement C'ETAIT UN SOCIALISME.

Il faut lire aussi les déclarations de Hitler à propos des communistes. Il laissait entendre sans cesse que les communistes et la gauche se joindraient à eux. Et cela a en effet eu lieu. La plus grosse partie de la résistance intérieure en Allemagne était celle de la Droite Conservatrice et catholique. Je dis bien "la plus grosse partie"... et ça c'est indéniable.

Le 08/10/2012 à 16h56 (92.90.**.*)
scalp -
Nebo, je ne suis pas d'accord avec cette présentation des choses et l'association faite entre Nazisme et Socialisme.

La doctrine centrale d'AH était basée sur la supériorité raciale du peuple Allemand et le nécessaire
sacrifice de chaque Allemand pour sa patrie. Il avait la haine des communistes et des Juifs qui étaient
selon lui responsables de l'écroulement Allemand de 1918.

Il a nommé son mouvement avec le mot Socialiste pour siphonner les partisans des partis de gauche Allemands qu'il détestait.
Il a réussi en associant la propagande et les réunions politiques basées sur de longs discours enflammés
sur la grandeur du peuple Allemand dans le but de fasciner la foule des ses opposants communistes et les faire adhérer à son parti .

Il a profité du fait de la grande dépression économique du début des années 30 pour faire venir vers lui
toute la masse des mécontents et exalter en eux le sentiment ultra-nationaliste.

Le fait que l'Etat Nazi intervienne totalement dans le monde de l'économie du pays n'en fait pas pour autant un Etat Socialiste.
Le fait que l'antisémitisme ne soit pas une exclusive des gens d'extrême droite ne fait pas du parti Nazi un parti Socialiste.

On peut être en désaccord complet avec le projet Socialiste et son utopie sans pour autant verser dans ce type d'analogie à mon avis limite "godwinesque"

Le 06/10/2012 à 13h58 (88.189.**.***)
Nebo -

Il ne faut pas oublier que le NAZISME était un SOCIALISME ! 

https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/548818_268829566554065_1258096637_n.jpg" target="_blank" data-mce-href="https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/548818_268829566554065_1258096637_n.jpg">https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/548818_268829566554065_1258096637_n.jpg" alt="" width="375" data-mce-src="https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/548818_268829566554065_1258096637_n.jpg" style="border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; ">

Georges Kaplan : Benoît Malbranque, vous publiez Le Socialisme en Chemise Brune, un « essai sur les dimensions socialistes du national-socialisme hitlérien ». Bénéficiez-vous d’une protection policière ?

Benoît Malbranque : Vous pensez que je devrais ? (Rires). Non, d’ailleurs le livre relève de l’analyse historique et pas de l’essai polémique. Son objet n’est pas de dire que le socialisme est une forme de nazisme. Ce serait prendre les choses à l’envers. Mon objectif est d’apporter des réponses à une question en apparence assez banale, à savoir : Pourquoi Hitler intitula-t-il son mouvement National-Socialisme (Nationalsozialismus).

La plupart des historiens n’ont pas voulu prendre l’idéologie nazie au sérieux et ont prétendu, sans même le prouver, que le nazisme n’avait rien à voir avec le socialisme. Pourtant, Hitler se disait lui-même socialiste, Joseph Goebbels qualifiait son idéologie de « socialisme national », l’ancien numéro deux du parti, Gregor Strasser, disait travailler à une « révolution socialiste », et dans ses mémoires, Adolf Eichmann expliqua même que sa « sensibilité politique était à gauche ». Ce sont des éléments troublants, et cela pose question.

GK : Mais en quoi, précisément, les Nazis étaient-ils socialistes ?

BM : Cela tient d’abord à l’histoire du mouvement. Quand il entra en politique, Hitler rejoignit le Parti Ouvrier Allemand, un groupuscule qui inquiétait l’armée par ses tendances communistes et révolutionnaires. Le programme politique de ce parti fut repris à l’identique quand, sous l’impulsion d’Hitler, il changea de nom pour devenir le Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands.

Le NSDAP se présentait comme un parti socialiste, opposé au capitalisme, à la haute finance, aux spéculateurs et aux grands patrons. Il promettait des nationalisations, l’interdiction du prêt à intérêt, l’éducation gratuite, et la mise en place d’un véritable État-Providence. Les Nazis critiquaient les sociaux démocrates au pouvoir en disant que leur soi-disant « socialisme » avait abouti à un capitalisme encore plus prédateur et esclavagiste.

GK : Oui mais ça ce sont les promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent – c’est un peu comme quand le PS se dit socialiste : les nazis n’ont pas nationalisé toute l’industrie allemande que je sache ?

BM : Pour Hitler, ces questions étaient inessentielles. Le régime de propriété n’importait pas. La conservation de la propriété privée n’empêchait pas l’intervention massive de l’État dans l’économie.

Et celle-ci fut effectivement massive. L’État indiquait ce qu’il fallait produire, en quelle quantité, et à quel prix. Il imposait aussi les sources d’approvisionnement et les circonstances de vente. Dès 1933, les industriels et commerçants récalcitrants furent envoyés à Dachau. L’inflation réglementaire toucha aussi le marché du travail. L’économie allemande était devenue dépendante du pouvoir centralisé de l’État nazi, qui la dirigeait par des plans quadriennaux. C’est ce que les nazis appelaient la Zwangswirtschaft, l’économie dirigée.

Enfin, Les plans de relance massifs tant promis furent mis en place par le régime. Les politiques sociales incluaient des aides aux plus démunis, des allocations par dizaine, et des réductions d’impôts pour les plus pauvres et la classe moyenne. Surtout, les Nazis ont institué un système d’État-Providence que de nombreux historiens ont comparé au Welfare State inspiré par William Beveridge.

Dans Mein Kampf, Hitler avait longuement salué la nécessité d’un mouvement syndical puissant et influent. Pour en finir avec l’exploitation capitaliste, il créa ainsi un syndicat géant, le Front du Travail, et ce dès 1933. Les douze années du Troisième Reich le prouvent : le socialisme d’Hitler n’était pas un argument électoral. Comme disent les anglais, he meant it.

GK : Pourtant, ils n’entretenaient pas précisément de bonnes relations avec les partis de la gauche marxiste : au-delà de la propriété des moyens de production, ils devaient bien avoir quelques désaccords, non ?

BM : Les relations entre Nazis et communistes étaient ambigües. Les Nazis étaient antibolchéviques parce qu’ils observaient que c’était un désastre et que les dirigeants russes étaient presque tous juifs. Mais en même temps ils reconnaissaient qu’au fond leur idéologie politique était juste. Goebbels disait que le bolchevisme était « sain dans son principe » et Hitler expliquera qu’entre nazisme et bolchevisme il y avait plus de points communs que de divergences.

Dans les deux partis ont reconnaissait de profondes similarités dans les programmes politiques. De fait, les années 1920 furent marquées par des allers-retours massifs d’électeurs entre le parti nazi et le parti communiste. Les différences concernaient principalement l’internationalisme, encore que Staline développa en URSS un « socialisme dans un seul pays ».

N’oublions pas non plus que les plus grands adversaires des marxistes étaient les sociaux démocrates. La lutte entre les différents partis du courant socialiste a toujours été très vive. Les antibolcheviques les plus acharnés d’Europe étaient les communistes Karl Kautsky et Rosa Luxembourg, et les socialistes comme Léon Blum.

Les communistes, les Nazis et les sociaux démocrates se combattaient les uns les autres parce qu’ils étaient concurrents. Les tentatives de rapprochement des uns vers les autres n’aboutirent jamais, au grand dam des Nazis. Goebbels travailla ardemment pour collaborer avec les leaders communistes et les socialistes. Dans une lettre ouverte destinée à récupérer l’électorat marxiste, il les appela même « mes amis de la gauche ».

GK : On a souvent souligné le soutien que les milieux d’affaires ont apporté aux Nazis ; ce n’est pas très cohérent avec un parti qui se réclame du socialisme…

BM : C’est une très vieille rengaine. Ce sont les soviétiques qui ont accusé en premier les Nazis d’être les agents du Grand Capital, et cette thèse a été utilisée abondamment par les historiens de l’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui, elle est entièrement rejetée par l’historiographie du nazisme. On peut toujours citer les quelques cas individuels comme Fritz Thyssen, c’est vrai. Mais dans son ensemble, le Grand Capital resta loin d’Hitler, et appela même longtemps à lui barrer la route. Les grands industriels soutenaient en masse les partis de la droite conservatrice. Surtout depuis les travaux de l’historien américain Turner, les historiens du nazisme se sont détachés nettement de ce vieux mythe très utilisé dans les années de la Guerre froide.

GK : Vous faites un lien direct entre les politiques économiques hitlériennes et la nécessité de construire le Lebensraum, l’espace vital allemand : en quoi est-ce lié et n’y avait-il pas d’autres raisons ?

BM : Le racisme d’Hitler ne permet pas à lui seul d’expliquer correctement l’expansionnisme militaire et la construction du Lebensraum. J’ai donc essayé de déceler d’autres causes complémentaires plus significatives.

D’abord, l’ « espace vital » était un objectif de politique économique. Les Nazis essayèrent de développer l’autarcie économique par un protectionnisme massif, pour « échapper » au commerce international. C’est ce qu’expliquait déjà le philosophe socialiste Fichte, qui parlait d’ « État commercial fermé ». Il fallait étendre les frontières du Reich jusqu’à ce qu’il permette ce que Keynes appelait l’ « autosuffisance nationale ».

Entre l’expansion militaire et les politiques économiques, le lien est assez direct. La politique économique d’Hitler fut d’abord une réponse à la crise des années 1930. Le régime national-socialiste mit en place plusieurs plans de relance massifs, une politique de grands travaux issue des principes keynésiens. En parallèle, l’Allemagne se coupa du monde par un protectionnisme agressif. L’échec de ces deux politiques se traduisit par des déficits abyssaux.

À partir de 1938, Hitler expliqua que la guerre était inévitable parce que les finances du Reich étaient dans une situation trop catastrophique. L’expansion militaire fut une réponse rapidement trouvée, surtout qu’elle faisait échos aux considérations raciales du mouvement. Elle permettrait de maintenir en vie l’État national-socialiste. L’Allemagne ferait aussi un pas vers l’autarcie en constituant son « espace vital ».

Au-delà des considérations purement économiques, il est vrai également que les succès militaires pouvaient permettre de faire oublier la détérioration sensible du niveau de vie des Allemands.

GK : On a souvent tendance à réduire le nazisme à l’antisémitisme ; vous soutenez que la haine pathologique des Nazis pour les juifs trouve aussi ses racines dans leurs convictions socialistes… N’est-ce pas un peu tiré par les cheveux ?

BM : D’abord, on a toujours tort de réduire le nazisme à l’antisémitisme, bien que ce raccourci soit toujours fondé sur des sentiments très nobles de compassion vis-à-vis de l’horreur que constitue la Shoah. C’est humain, c’est compréhensible, mais cela revient à falsifier l’histoire. De nombreux Nazis ont affirmé qu’ils n’étaient pas antisémites. C’est le cas de Göring, de Ribbentrop, d’Hans Frank, de von Papen, et de bien d’autres. On l’oublie souvent.

Je suis parti d’une observation : les socialistes du XIXe siècle ont été les plus grands promoteurs de l’antisémitisme, et ce de l’aveu même des historiens. Nous trouvons de l’antisémitisme chez MarxProudhonFourrierLerouxToussenel : les noms se pressent. Même Jean Jaurès tomba dans ce piège. Furieux contre cette tendance, Auguste Bebel, le grand leader des socialistes allemands, qualifiera l’antisémitisme de « socialisme des imbéciles ».

Là encore, c’est un constat qui pose question. Pour ces socialistes, le Juif était le représentant ultime du grand capitalisme et de la haute finance. Chez Hitler aussi, l’antisémitisme fut lié à l’anticapitalisme. Selon lui, ils dominaient les grandes entreprises, les grandes banques, et la presse. Le capitalisme était leur « création géniale » comme il le dira une fois, l’arme avec laquelle ils asservissaient le peuple allemand.

GK : Autre idée très répandue : Hitler était-il fou ?

BM : Nous aimerions tous que ce soit le cas. Les choses seraient tellement plus simples. Malheureusement, Hitler fut loin d’être un malade décérébré. Il était cultivé, maniéré, et souvent charmant. Selon les dires de son entourage, il lisait toujours au moins un livre par soir. Les témoignages dont nous disposons montrent qu’en plus d’un talent d’orateur, Hitler possédait une intelligence certaine. Ses biographes se refusent désormais à parler de folie. Hitler était un homme rationnel prisonnier dans une idéologie politique destructrice.

Les Nazis, d’une manière générale, n’étaient pas fous non plus. Le docteur Gilbert, psychologue lors du procès de Nuremberg, fit passer aux dignitaires nazis un test de QI. Ils eurent presque tous largement au-dessus de la moyenne. Selon le témoignage de Goldensohn, le psychiatre du procès, les Nazis étaient tout sauf des malades mentaux.

GK : La question qui tue : le Front National est-il national-socialiste ?

BM : Lisez le livre, et vous verrez par vous-même. Mais répondre à ce genre de questions n’est pas mon rôle. La comparaison entre le nazisme et une formation politique d’aujourd’hui, de gauche ou de droite, n’a pas sa place dans un livre d’histoire. Pour de telles questions, c’est au lecteur de se forger sa propre opinion.

Le principal problème que je soulève dans l’épilogue du livre est surtout la tendance générale de notre époque, et non le positionnement politique de telle ou telle formation politique. Mais vous avez raison, l’étude de l’histoire amène à se poser ces questions dérangeantes.

—----------------

http://www.ndf.fr/poing-de-vue/06-10-2012/le-socialisme-en-chemise-brune" target="_blank" data-mce-href="http://www.ndf.fr/poing-de-vue/06-10-2012/le-socialisme-en-chemise-brune">SOURCE : ICI

—----------------

Le socialisme en chemise brune de Benoît Malbranque est téléchargeable gratuitement http://ben.lp.free.fr/lesocialismeenchemisebrune/Benoit%20Malbranque%20-%20Le%20Socialisme%20en%20Chemise%20Brune.pdf" target="_blank" data-mce-href="http://ben.lp.free.fr/lesocialismeenchemisebrune/Benoit%20Malbranque%20-%20Le%20Socialisme%20en%20Chemise%20Brune.pdf">ici ou sur le http://lesocialismeenchemisebrune.blogspot.fr/" target="_blank" data-mce-href="http://lesocialismeenchemisebrune.blogspot.fr/">blog éponyme.



Premi�re pagePage pr�c�dente 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 Page suivanteDerni�re page

La reproduction ou l'utilisation de tout ou partie des propos ?crits sur ce forum est interdite sans autorisation ?crite de leurs auteurs.