Gnac of the day
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Le 11/09/2007 à 22h40 (86.218.***.***)
Nebo -
Jude-9" Mais Michel l'archange, quand, discutant avec le diable, il contestait touchant le corps de Moïse, n'osa pas proférer de jugement injurieux contre [lui]; mais il dit: Que le *Seigneur te censure!"

La Bible précise que Satan est Prince de ce monde et qu'il faut, de ce fait, lui rendre le respect dû à un Prince, même si, croyant confirmé, on ne s'occupe pas de son Buziness. Il est fortement déconseillé d'injurier le Malin.
Si on insulte Dieu, il nous jugera au jour du Jugement Dernier quand la masse des réssuscités se présentera devant son créateur... mais nous avons aussi le reste de notre vie, après l'insulte, pour changer et nous repentir des mots proférés à son encontre... comme il est AMOUR il sait pardonner. Par contre si on insulte Satan, il risque de nous faire payer l'ardoise tout de suite... car il n'est que HAINE et RESSENTIMENTS... et lui ne pardonne rien .

Théologie de base.

Le 11/09/2007 à 22h28 (213.36.***.**)
ox -
(Et si le Grand Portnawàk avait un bon fond, finalement ?
Si, à l'Ere New-Age, un joueur avait lancé sa piece, retombée ni côté pile, ni côté face, mais sur la tranche ?)

Le 11/09/2007 à 22h21 (213.36.***.***)
- Fox -
@ Omeg :
"Menm Akanj Michèl, lè li t'ap plede ak dyab la pou kadav Moyiz, li pa t' penmèt li jije dyab la yon jan pou l' te manke l' dega. Men, li annik di li: Mèt la va regle avè ou."*

En passant, Jude raconte que Michel l'Archange, s'est quasiment fait l'avocat du diable, au sujet de ces divergences chez les anges ... Il servit d'intermédiaire en évitant les injures, mais ne rallia pas les déchus ...

* Jude-9" Mais Michel l'archange, quand, discutant avec le diable, il contestait touchant le corps de Moïse, n'osa pas proférer de jugement injurieux contre [lui]; mais il dit: Que le *Seigneur te censure!"

~~~~~~~~~~~

"Michèle, ma belle, sont des mots qui vont très bien ensemble ..."


A l'heure du téléchargement holographique 5.1, c'est normal que l'on revienne à la monophonie : car l'inconvévient de la stéréo c'était de, quelque part, prendre en compte qu'il puisse exister un espace vacant, au feedback imprévisible, quelque chose entre les deux oreilles de l'auditeur, un cerveau par exemple (contrairement aux 2 yeux, qui sont assez rapprochés, et dont on tolère la vision en relief ...)

Le 11/09/2007 à 15h59 (213.36.***.***)
- fox -
y'a un bout de l'incantation qui a disparu sans l'hyper-espace :

"">"And anytime you feel the pain
Hey Jude, refrain "

Le 11/09/2007 à 15h38 (213.36.***.***)
- Pr Fox -
On fait le point.
Point.

L'industrie du disque a trouvé un nouveau truc pour faire du neuf avec du vieux : ils ressortent les disques EN MONO (et en stéréo, dans le même coffret à un prix assez vertigineux - comme celui du Floyd ...) ... J'en n'ai même pas rêvé, et Sony l'a fait ...
Mais je vous conseille d'attendre l'année prochaine : le bruit court qu'il sera disponible en 78 tours ...
Anyway il y a une touche mono sur ma chaîne : je vais pouvoir écouter l'intégrale de ma discothèque sans la stéréo, (c'est vrai que ça perturbe un peu l'écoute, cette séparation entre les 2 oreilles), et sans avoir à racheter mes skeuds.
(Ce sont des enregistrements qui sont la preuve indubitable d'une époque où les groupes essayaient de faire de la musique, bien avant l'apogée du Clone-âge. Parce qu'il faut quand même savoir, je dis ça pour ceux qui sont nés à la fin du 20e siècle et qui n'ont jamais connu que le hip-hop *, qu'entre "la Grande Musique" et la variétoche, il y eut longtemps une pratique de la musique qui ne devait pas grand chose aux modèles standards, dont l'apothéose a eu lieu entre 1967 et 1974).

Jean-François Bizot était de ces rares journalistes à savoir que le monde avait basculé dans autre chose, que les humains entendaient penser et vivre tout autrement : "the times there are a-changin'" avait signalé Dylan, qui n'avait pas ses yeux dans sa poche.
Ce process de l'impermanence cahotique, prenait un nouveau départ qualitatif, puis quantitatif, insufflé par des précurseurs courageux, des "porteurs de feu" marginaux, en se propageant au plus grand nombre.
Cela bien sûr en passant par les étapes de la répression, de la censure, puis de la "récupération", et enfin du clonage d'ersatz, instigués par l'adversité, c'est-à-dire le pouvoir en place, toujours hostile au changement, ou par ses affiliés "réactionnaires", comme on disait avant ...
Il va sans dire que ce "changement de mentalité" (en fait, un brusque élargissement de la conscience, comme un canot pneumatique de secours qui se déploierait une fois jeté à l'improviste) dépassait très largement le cadre politique (manifesté emblématiquement par Mai 68, en France seulement) ou uniquement spirituel (incarné de façon ostentatoire, un peu tardivement, avec tout le folklore de Carnaby Street).
Le terme "freak" a du mal à être contenu dans le qualificatif "hippie", ou "gauchiste". Comme j'ai eu l'occasion de le dire, l'explosion culturelle de la Beat Generation a explosé avec le baby-boom post-war, et ses retombées n'ont pas fini de creuser des cratères luxuriant sur notre pauvre planète engourdie ...

Mais la conscience a des facultés élastiques qui permettent parfois à la croyance, après un sursaut collectif, de sembler reprendre sa forme originelle ... Comme si rien ne s'était passé ... En apparence. Le "réel" reprend ses droits, usurpés ... Il biberonne ses enfants au copié/collé ...

C'est ainsi que ce "Grand Reporter", ce directeur de presse authentique, ce découvreur de talent radiophonique, ce pygmalion producteur, ce battant de la contre-culture, n'a eu droit hier (date de son reboot), de la part de ses collègues journalistes qu'à une brève dans le JT de France3 et rien du tout dans celui du soir de France2 ...
C'est comme ça. L'underground reste l'underground.

En anglais, le mot "refrain" signifie s'abstenir ... Relativité : D'un côté de la manche on peut radoter toujours le même refrain, et de l'autre s'abstenir de tout commentaire ... (Mais en l'occurrence, cela aurait pu être le contraire, compte tenu de la nationalité de J-F Bizot et de la francophonie du fantastique journal Actuel ...)

"Hey Jude, refrain
Don't carry the world on your shoulder
For well you know that it is a fool
Who plays it cool
By making his world a little colder"

Ce morceau des Beatles, en apparence une chanson pour le Top Ten, est en fait une incantation (écoutez jusqu'au bout "làlàlà là"). C'est lors de la grande mutation de l'humanité, que cet hymne au progrès avéré, fut entonné de part le monde. (De la banlieue de Châlons, au centre de Tokyo, des campagnes hindoues où a vécu Maharishi Mahesh Yogi, aux trottoirs de Porto Bello arpentée par Conchita, à tue-tête sur le pont de quelque bateau mouillant à Porto Rico, comme secrètement dans le métro de Moscou ... Sans parler de la cuisine équipée de Louis ado ... )


* Le clonage c'est par exemple quand on répète la même ligne mélodique (ou son absence), et/ou le même pattern rythmique (techno). Par exemple, puisqu'il était question du rap : voici le récapitulatif des événements.
Tout d'abord le précurseur Gaston Ouvrard (cf. Je Ne Suis Pas Bien Portant).
Ensuite, dans le 70's, l'australien résident en France : David Allen (cf. les premiers disques de Gong) imite Cab Calloway mais en plus allumé ...
Puis Syd Barett (cf. Astronomy Domine) calme le jeu (sur une seule note), le Pink Floyd relayant le Warlus des Beatles, encore plus au ralenti ...
Et finalement les jamaïcains comme Dillinger ou Tapper Zukie vont être les premiers a osé sortir des disques avec le même flow sur le même ridim pendant tout un album (au départ des 45t pour sound system, avec seules les paroles qui diffèrent, bien sûr) ...
Les anglais de UB40 contribueront grandement à mettre sur orbite ce toasting, et à sa popularité ... en le dosant intelligemment avec du reggae.
(Et non pas les américains de Chicago - qui croient toujours être les inventeurs de tout : du Chicago Blues (ça je l'admet, mais je n'oublie pas la Louisiane), de la Techno (alors que la house est née dans la cave d'un prof belge), et du rap, comme le croient les suiveurs/novateurs français ... Mais comme les citizens de Chicago n'oublient jamais de citer leurs pairs en interview, les journalistes recopient cette intox, et l'opinion le croit ... L'underground restera l'underground ...)

Le 11/09/2007 à 01h36 (213.103.***.**)
jc @ lionel -
Salut pote! J'ai un peu de retard pour repondre, mais c'est jamais trop tard pour bien faire

Je l'ai bien aimée ta contribution sur la SF. Elle apporte un super complement a ce que j'ai pu ecrire, qui etait manifestement insuffisant en "densité" (en meme temps, c'etait un "complement"). Je pense avoir bien compris ta position vis-a-vis de la science, en relation avec une certaine idée de ce qu'est l'homme et avec l'evolution des "croyances" au sens large. Elle est tout a fait respectable et meme creative, si en se fie a tout ce que ça t'inspire (c'est-a-dire, au fond, a peu pres l'ensemble de tes messages qui revetent une dimension "generale". Tu vois ce que je veux dire?). Et c'est deja pas rien non ? Tu dis des choses justes dans l'ensemble de tes remarques. Et surtout, le point ou c'est le mieux, c'est bien sur celui qui est le plus critique a mon egard (toutes proportions gardées, ça va sans dire ): c'est-a-dire que tu releves bien le risque de manicheisme (que je denonçais par ailleurs dans ma contrib, meme si il visait autre chose) dans ce que j'avance ; "tu fais scandale et la réflexion est close dès qu'elle a débuté". C'est tout a fait juste, et je suis bien conscient que ce risque est present dans chaque intervention un peu tranchée. Mais voila, il faut bien avancer! Une position ne signifie pas forcement un campement, et tout cela est une affaire de "metier", d'experience, et je sais bien que je manque forcement de tout ça . Ce sont des questions qui me preoccupent relativement, comme le l'ecrivais, donc c'est un peu une matiere en mouvement : la progression suggere bien sur quelques "claques". La reflexion, comme le reste (notamment la musique pas vrai ?) s'etend selon des stades de progression : j'ai l'impression que ça ne fonctionne pas en continu, mais plutot par paliers successifs. Mais ça me gene pas ces claques, evidemment (Nebo aussi l'aura compris j'espere). Sinon faudra arreter tout de suite pas vrai ?

Je pige bien ce que tu veux dire par le risque de "tabou" concernant l'homme lui-meme. C'est effectivement pas forcement rejouissant comme perspective ; surtout si on se targue de vouloir faire avancer les choses. Pour autant, je ne suis pas persuadé que des mises en garde soient forcement synonymes de sterilisation de la pensée : c'est avant tout un besoin de clarté qui motivent ces propos que tu estimes "sacralisants" vis-a-vis de la nature humaine. Ce n'est bien sur pas le but que de creer de nouveaux totems Tu sais, signifier des limites ne sous-entend pas forcement poser des interdits absolus, contrairement a ce qu'on pourrait peut etre croire. Cela correspond a ce que je voulais dire en parlant du besoin d'equilibre entre limite et transgression. Je vais poursuivre ce point, puisque c'est celui qui t'interesse a juste (parce qu'il concerne beaucoup de choses). Jean-Claude Guillebaud est sur ce point eclairant, lui-meme etant "redevenu chretien" malgré tout (pourquoi, j'en sais rien)

Encore une fois, il faut rappeller qu'il serait idiot de tenir une position reactionnaire en s'en tenant purement et simplement a des regles strictes et droites, en se referant a une autorité souveraine, fut-elle une simple idée ( => la nature humaine par exemple. Apres tout, ce n'est qu'une prologations des idées judeo chretiennes si j'ose dire). Bien sur qu'en magnifiant l'idée de limite on escamote une partie aussi essentielle de la realité (de toute façon, quand on aime le rock et le jazz, on peut pas en rester la hein ?). Guillebaud exprime cela de cette façon, a la fois claire et facile a retenir (je m'appuierai sur ses analyses) : "C'est la limite qui me fait homme, mais c'est la transgression qui me fait individu". Cela revient a conceder qu'on ne peut de toute façon se passer d'aucune des deux pour etre pleinement humain. Mais le debut de cette humanité, c'est la limite : c'est l'exemple du petit enfant, mais c'est aussi la regle qui determine la civilité elle-meme, concernant la cohabitation pacifique entre les hommes. Ca, c'est le point de depart, qui n'en n'est pas moins essentiel.

Ensuite, vient la transgression (qui repond au besoin d'autonomie dont tu parles), appellée par la limite elle-meme. Les deux sont consubstantielles. La transgression a souvent été facteur de progres, c'est sur : sciences, artistes, mythe d'Antigone, sexe/erotisme etc. Nombreux sont les exemples feconds qui conduisent a ne pas devaloriser sa portée. Le heros est souvent celui qui desobeit pas vrai? Bien sur elle comporte une part de risque, et c'est pour ça qu'elle peut susciter une levée de boucliers plus ou moins legitime selon les cas. Mais, en dehors des debats ponctuels, il faut reconnaitre sa centralité pour les hommes. Y compris chez... les chretiens : Jesus lui-meme ne transgresse-t-il pas les rigueurs de la Loi (celles du sabbat) lors de son "epopée" prophetique, effarant ainsi les pharisiens? Les Commandements eux-memes suscitent la possibilité, en creux, d'une entorse a ces derniers : tu ne tueras point signifie certes qu'il ne faut pas tuer, mais promet aussi a l'homme qu'il en sera capable.

Tout le travail humain se situe dans cette tension toujours presente. Elle explique en partie nos debats actuels (pour aller vite, tu pretends que je valorise trop la limite, tandis que je pourrais toujours retorquer que tu te livres peut etre a l'exces inverse et ainsi de suite). Mais dans la vie, ne sommes-nous pas toujours en train de nous demander "dois-je conceder? / Dois-je affirmer?". Obeir ou desavouer? L'ethique, a laquelle tu te referes souvent, tient bien sur une place centrale dans ces questions. Mais elle n'a pas pas toujours l'influence qui devrait lui revenir.

Le 11/09/2007 à 01h10 (88.147.**.**)
Omeg à Lionel - bk379122@skynet.be
J'ai beaucoup apprécié la lecture d'ACTUEL, dont les journalistes nous amenaient à des endroits ignorés de la presse habituelle.

ACTUEL, ce n'était pas une revue pour concierges.

Je suis aussi un amateur de chichon, mais uniquement les jours fériés. (Bon, si un jour j'ai à faire de la composition musicale, je ferai une exception, parce que j'ai remarqué qu'avec le chichon, ce que j'entends devient un sapin de Noël dont je dissèque et goûte toutes les branches, un jeu de lego dont les briques sont disponibles pour toutes nouvelles compositions. Super-intéressant. Dans le domaine musical et littéraire seulement.

Devant un pc, il vaut mieux oublier, sinon c'es qKJM?§?<§ GLOUPS MOMrjgMJ ARRRRggg tIENS ! iL Y AUNE SOURIS QUI ME REGARDE. Ah non, c'est mon mouchoir que j'avais oufg:gjlié sur lG MON CLAV%KHRGK IER.

Le 10/09/2007 à 22h44 (87.231.***.***)
Lionel @ Rêves -
Sympa, ce petit mot pour Jean-François Bizot, qui a été la grande figure de l'"underground" français. Moi, je l'ai croisé plusieurs fois depuis les années 70 et la dernière fois, il y a 4-5 ans, j'ai partagé un verre avec lui, dans ses studios de Radio Nova, après avoir participé à une émission sur le chichon. J'espérais qu'on irait dîner ensemble, avec lui et Rémi Kolpa Kopoul, qui était encore au studio à 20h un dimanche soir. Il en a été question et puis non, ça ne s'est pas fait. Dommage, depuis plus de 30 ans, j'avais envie de discuter en profondeur avec lui. J'ai été un fidèle d'Actuel de 1970 à 1974 et de 1979 à 82-83, c'était vraiment quelque chose de fort. Ça fait un choc qu'il soit parti si tôt. M'enfin, en voilà un dont le "jugement dernier" perso a dû être largement positif s'il a eu lieu !

Le 10/09/2007 à 01h07 (83.157.***.***)
Rêves -
Un grand bonsoir au Jean-François alors...Jamais croisé mais j'aimais son côté "cash",bonne vie de bonne curiosité,mauvais hommage sans doute..Ou pas,si c'est pour dire qu'on aime bien le personnage,j'aurais bien aimé partagé un verre avec lui.Vous ai pas lu aujourd'hui,mais carrément passionnant (vrai ) ces derniers jours ici

Le 09/09/2007 à 23h29 (81.249.***.**)
Nebo -
http://incarnation.blogspirit.com/archive/2007/09/09/saint-exupery-citadelle.html">=--=Réflexion sur la Culture par Antoine de Saint-Éxupéry=--=

Le 09/09/2007 à 23h23 (88.147.**.**)
Omeg ALABAB - L'explication - bk379122@skynet.be

Admettons que je suis Dieu. Admettons seulement. Mettez-vous à sa place seulement quelques minutes.

Et le monde est très vieux.

Et je crée un monde pour me tenir compagnie.

D'abord par des particules qui ne contiennent que des informations.

Quand je claque du doigt, ces informations sont lues et exécutées.

Puis je présente ma dernière création à ceux qui ont été créés.

Et je convoque ces premiers créés.

"Ceci est mon chef-d'oeuvre. Vous aurez à vous prosterner (signe d'allégance, de promesse de secours féodal) devant cette créature.

Il s'étonnent: "Quoi, cette chose, qui chie, qui pisse, qui fait l'amour comme les bêtes?"

"Oui, et je choisirais parmi eux un vicaire (une fonction) avec une liste de noms."

- "??? - En choisira-tu parmi eux un qui répandra le désordre et fera couler le sang, pendant que nous sommes là, à t'adorer ???"

"En vérité, je sais ce que vous ne savez pas"

"Au premier homme, je vais communiquer la liste de ces noms...Interrrogez-le, si vous vous croyez aussi malins."

- "En vérité, nous n'avons de savoir ce que tu nous as appris".

Et les anges se prosternèrent, sauf un qui s'enflat d'orgeuil, et fut le premier de tous les infidèles...

Et qui demanda:

- "Donnes-moi la permission de mettre ta dernière création à l'épreuve, laisse-moi la permission de lui souffler de mauvaises pensées, et, tu verras, ta dernière création ne vaut rien."

- "Accordé, pour un temps."

Voilà pourquoi vous avez des hommes obnubilés seulement par l'argent, des terroristes, etc...

A vous de mettre un terme à ces folies, à cela.

Cela ne dépend que de vous, et de vous seuls.

Unis, rien ne vous résistera.


Ceci est le début du CORAN, incompris par beaucoup de ceux qui s'agenouillent dans les mosquées, et surtout par Ben Laden, qui est un ignare.

Le 09/09/2007 à 19h19 (87.231.***.***)
Lionel @ Fox -
Cher camarade de débats, merci de faire sérieux cas de mes efforts et de valider leur "cohérence assidue". Je ne prétends en effet pas à grand chose d'autre chose qu'à ça, à élaborer assidument des synthèses en faisant preuve de cohérence.

Pourquoi ? Tu en proposes la justification plus loin dans ta contrib : parce que c'est ce qui "fait sens" de nos jours. Et cette démarche vise à produire du sens pour deux buts liés : servir la communauté en tentant de rendre intelligible ce qui paraît complexe voire incompréhensible voire absurde ; et, ce faisant, donner un sens, une utilité à mon existence.

Un peu comme dans ma réinterprétation "moderne" et individuelle du Jugement dernier, j'en suis arrivé à la conclusion qu'il n'y pas de "sens de la vie" générique, global, une espèce de formule qui s'appliquerait à tout le monde.

Chaque vie peut avoir plus ou moins de sens et il incombe à l'individu lui-même de forger le sens qu'aura la sienne.

Et dans ta fort pertinente contribution, Fox, tu veux donc bien aussi me suivre sur la nécessité pour chaque individu de se saisir d'un "rôle [qui lui] incombe" (désormais) : " 'Assurer', 'assumer', 's'investir', 'offrir', quitter le rang des éternels badauds que l'on nous pousse à devenir", merci.

oOo

Concernant tes remarques et questions sur l'aspect éventuellement "inachevé" de mon décryptage laïque du Jugement dernier, il m'est évidemment difficile de me prononcer. J'ai du respect pour tous les types de foi, parce qu'en ayant une attitude de foi (de type religieuse ou de type humaniste athée comme c'est le cas de la mienne) le sujet engage beaucoup de choses, prend des risques et fait un choix qui l'engage et le fait travailler. De mon côté, après avoir réfléchi pas mal sur la psychologie de l'individu, la croyance dans un au-delà de la vie physique qui préserve une part de l'existence du sujet me semble relever du "wishful thinking", du désir naturel de ne pas cesser d'être, sans que je voie aucune indication probante de la réalité.

S'il s'avérait que cet au-delà existait bien, j'en serai personnellement très heureux et je serai content de m'être trompé, mais pour l'instant, l'exigence de rigueur intellectuelle me met dans la position que je viens de résumer. Donc, à tes questions, je ne peux répondre qu'en précisant ma pensée à ce sujet :

Tes questions révèlent une approche plutôt utilitaire de cette hypothèse du Jugement Dernier de la conscience de l'individu -- tu demandes "à quoi servirait le 'reboot' [en l'absence d'un au-delà] ?" -- alors que je lui vois une justification morale. Comme visiblement tu en pinces un peu pour l'hypothèse de l'au-delà et/ou de la réincarnation, tu es tenté de voir dans cet épisode un "reboot", un nouveau départ ; mais cette hypothèse, je la formule clairement dans le contexte d'une vie/existence finie, dont cet épisode est la FIN.

Quelle est la nature de cet épisode de fin et quelle est sa fonction ? Le Livre nous dit que ce qui distingue l'homme de l'animal, c'est qu'il a une âme. Là encore, croyant ce que je crois, je cherche à mettre à jour (=moderniser) une telle parabole. Il a été tentant pendant des siècles et il est encore tentant de prendre cette proposition littéralement, de penser qu'un souffle spécial (anima) anime l'homme et que ce souffle est une entité qui perdurera au-delà de la mort de son support physique. Il est plus réaliste de comprendre que ce qui anime l'homme et pas les animaux, c'est une conscience de soi et de ses actes, ce qui engendre un sens moral ; et c'est aussi une propension à produire du récit, c'est-à-dire à exprimer du sens sous forme d'histoires qui ont un début, une fin et des personnages.

La nature du JD hypothétique de chacun de nous, c'est donc de clore le grand récit de notre vie personnelle, c'est-à-dire le récit le plus important pour chacun de nous, d'en être le mot FIN.

Et sa fonction, c'est de tirer la morale ultime de la vie de l'individu, par lui-même (et nul autre), pour lui-même, à titre de dernier geste d'une "âme". Pour cela, tous les faux-semblants tombent et le sujet accepte enfin la Vérité, qui est de s'exposer à la pleine lumière de sa vérité. Même si cela ne dure que quelques secondes, cela peut "racheter" tous les jeux de cache-cache que le sujet peut avoir joué avec lui-même le restant de sa vie. Mais si le sujet à trop joué à se mentir, le sursaut de vérité ultime peut être aussi amer.

[PS : Bien sûr, bon nombre d'entre nous mourons en dormant, ou en étant malade et inconscient, ou de façon violente qui ne se prête pas à l'introspection ultime, etc. Mes hypothèses portent sur le cas de ceux qui ont conscience de leur mort.]

Bon, voilà ce que je pouvais rajouter sur cette idée là. À part ça, ton propos sur les deux voies menant à l'Éveil m'a paru fort sensé, et je pense emprunter moi-même la seconde voie, celle de la "déconcentration".

Quant à "garder l'eau du bain" (c'est à dire les anciennes manières de croire, la croyance dans l'au-delà, etc.) avec le bébé (de l'homme spirituel moderne et harmonieux), allez, pourquoi pas. Comme je l'ai écrit, je pense de toute façon, qu'on n'apportera pas de nouvel éclairage utile en argumentant contre des milliards de croyants.

Le 08/09/2007 à 18h18 (87.231.***.***)
Lionel @ jc et al. - (chatouilleux sur la SF !)
jc: Mais peut-il simplement s'agir de "rouages" pour une chose aussi difficilement definissable et comprehensible que la vie ? C'est pour ça qu'il faut garder une capacité d'emerveillement.

Oui, la vie et la conscience peuvent naître de simple "rouages", et c'est même l'hypothèse que je privilégie et que je ne suis pas le seul à privilégier, tant que nulle autre hypothèse n'est étayée. Cette hypothèse "par défaut" postule que c'est la quantité (de "rouages", comme tu dis) qui finit par avoir un effet de masse produisant un saut qualitatif. Pour ce qui concerne le saut qualitatif de l'apparition de la conscience de soi, par exemple, on peut postuler que c'est le très grand nombre des cellules et connexions neuronales qui finit par provoquer son apparition.

[Pour l'anecdote, je commence à observer un tel phénomène d'effet de masse provoquant un saut qualitatif dans mon jeu de guitare et ma pratique musicale ! ]

L'erreur serait de confondre fondements rationnels de la vie et approche entièrement mécaniste de l'humain. Par ailleurs, personnellement, je ne cantonne pas cette capacité d'émerveillement dont nous parlions avec Rose uniquement à ce qui serait inexplicable, si c'est ça que tu veux dire. Je peux être émerveillé de choses que je ne peux pas pour l'instant expliquer et qui pourtant, existent ; et je peux être émerveillé de choses dont l'explication est claire mais qui n'en restent pas moins "bluffantes".

oOo

jc: le cyberneticien Wiener est beaucoup plus concret lorsqu'il veut penser l'homme comme se reduisant a une simple somme d'informations qui forme la matiere car cela implique directement une certaine conception du vivant : une conception dans laquelle il est entierement manipulable...

Attention à ne pas négliger l'importantissime distinction entre une chose physiquement possible et une chose éthiquement envisageable.

...Et c'est une conception repandue aujourd'hui, sans forcement qu'on prenne la mesure de ce que cela peut impliquer.

Eh bien, précisément, la science-fiction est le "lieu" privilégié de questionnement de ces implications et comme tu en as traité de façon un peu caricaturale, je vais en dire un peu plus là-dessus. Tu as justement perçu et écrit que la SF "dit sur le réel ce qui ne se dit pas ailleurs". Mais ce n'est pas uniquement sur le réel qu'elle parle, c'est aussi, largement, sur de possibles futurs. Elle peut "nous éclairer sur les forces qui travaillent le présent", mais elle contribue surtout à faire travailler explicitement sur les questions et pulsions humaines qui sont d'actualité.

Tu as tort, en revanche, de croire que ce n'est là qu'une qualité minoritaire, de raccroc ("Il arrive à la science-fiction [...]") ; c'est en réalité sa caractéristique principale. Ensuite, la SF n'est pas plus "fautive envers le réalisme" que toute autre type de fiction et elle a même le mérite de se présenter pour ce qu'elle est, tandis que les oeuvres de fiction réalistes, livre ou film, sont constamment bien plus susceptibles de nous faire prendre des vessies pour des lanternes et le fabriqué (très ressemblant) pour du réel. Son expression n'est pas spécifiquement "naïve" ; comme dans tout genre littéraire, il y a différents registres. Les "romans de gare", moins exigeants pour le lecteur, offrant moins de substance et de recul, existent dans différents genres. Ce n'est pas de ce registre-là qu'il faut parler en priorité quand on veut discourir sur le genre. Enfin -- pour clore cette série de petites réfutations --, elle ne vise pas plus qu'un autre genre à satisfaire les fantasmes des lecteurs.

Il est vrai que le genre est né au XIXe siècle dans un contexte rationaliste et positiviste. Mais d'une part, il s'est toujours décliné selon des visions variées, allant de l'optimisme sans frein au pessimisme noir. Sans parler de Jules Verne, les romans de Herbert Georges Wells, par exemple, sont assez tourmentés dès le passage XIXe-XXe. D'autre part, la SF a été sensible à l'évolution de l'opinion générale, et à partir du moment où la science a été sérieusement critiquée pour son manque de conscience, dans les années 70, la SF a produit bien des romans dystopiques et sonnant l'alerte.

oOo

Pour revenir à mon propos de départ, la SF dispose, de par son objet même, d'une "licence to imagine" ; elle est autorisée à imaginer tous les possibles sans qu'on lui en tienne rigueur. C'est ce qui fait donc son intérêt pour explorer tout un tas de thèmes qui peuvent être controversés dans le champ du discours public normal. Et évidemment, en tout premier lieu, le thème autour duquel tu tournes, jc : quand les possibilités techno-scientifiques tournent à la "démiurgie", qu'advient-il de la nature humaine ? C'est un des principaux propos de la SF d'aujourd'hui. Et en effet, si tu te risques à évoquer dans un discours normal la perspective d'un futur où, par exemple, le clonage reproductif existerait, tu fais scandale et la réflexion est close dès qu'elle a débuté. En revanche, si tu es auteur de SF, tu peux sans problème commencer ton récit dans le contexte d'un futur où ce clonage est pratiqué et tu as 200 ou 300 pages pour développer la réflexion sur ce que ça fait à la nature humaine.

"La Mouche", sur lequel tu as proposé un commentaire d'un tiers, était à l'origine une nouvelle de 20-30 pages dans un recueil de l'auteur belge Georges Langelaan que je me souviens avoir lu avec plaisir dans les années 60. Il est symptomatique que notre époque, assez traumatisée par les dangers du progrès scientifique, ait fait de cette petite nouvelle un grand film emblématique. J'aime beaucoup les talents de cinéastes de Cronenberg, mais le message est ici assez simpliste puisqu'il consiste à suggérer un interdit absolu.

Ce n'est pas un message isolé, et toi-même, jc, tu relaies cette préoccupation. La perte de substance progressive du sacré religieux semble avoir opéré un appel d'air qui fait qu'on essaye de reproduire du sacré dans le champ même de l'humain. Or le sacré, au sens fort du terme et assorti de tels interdits absolus, n'existe que dans le contexte d'une croyance dans le surnaturel. Ce sont des objets, des lieux, exceptionnellement des hommes (l'empereur du Japon jusqu'à il y a quelques décennies, par exemple) qui font lien entre l'au-delà et l'ici-bas. On peut concevoir, dans une version moderne, laïque et symbolique du sacré, que l'Art en devienne un substitut, comme le propose Marcel Gauchet dans "La Revue de la Cité de la Musique" de ce mois. Mais il ne me semble pas cohérent ni tenable de sanctuariser ainsi la nature humaine.

[En tenant ces propos, je me rends compte qu'après avoir apprécié, il y a 10 ans, l'essai de Luc Ferry intitulé "L'homme-Dieu ou le Sens de la vie", qui traitait précisément d'un double mouvement "de divinisation de l'humain et d'humanisation du divin", j'ai largement rejoint Gauchet dans ses analyses beaucoup plus amples et dans sa critique de la position "romantique" de Ferry. Ce fort intéressant débat sur le divin et le sacré a été édité sous forme de dialogue par Grasset, sous le titre "Le religieux après la religion" (2004)]

D'ailleurs, on peut se demander s'il n'y a pas dans cette attitude de sanctuarisation de l'humain un contre-sens, un paradoxe analogue à celui "du proche et du lointain" proposé par Bruno Latour (et apprécié par l'ami Fox) : les partisans les plus convaincus de la sanctuarisation de l'humain sont persuadés de travailler à repousser le spectre de l'homme-démiurge, de l'homme prétentieux se prenant pour plus qu'il n'est. Mais on pourrait penser que cette sacralisation de la nature humaine (qui, au passage, prétend figer cette dernière) est le comble de l'hubris.

On voit bien que dans une période d'interrogations fortes et de possibilités techno-scientifique pouvant donner le vertige, il y a une demande de "limites", comme vous disiez avec Nebo. Mais l'avenir de l'homme autonome, il me semble que c'est d'une certaine manière le contraire de cette réinstauration de règles de type "tabous" et de cette "muséification" de l'humain.

Il est normal que nos préoccupations actuelles portent sur les dommages que nous pourrions désormais nous causer à nous-mêmes. Mais ces préoccupations ne devraient pas nous conduire à adopter des positions trop simplistes et binaires. Il y a 20 ans, après avoir eu l'occasion de jouer pendant 20 minutes avec un vrai pistolet automatique, je me suis rendu compte de la fascination de puissance que cela suscitait en moi et j'ai décidé de me tenir résolument à l'écart de ce type de tentation, conscient du danger que cette mienne pulsion représentait. Ce n'est pas tant une règle externe, un interdit ou encore une vision naïvement optimiste sur ma nature fondamentalement "bonne" qui m'ont permis d'écarter ce risque, mais une pensée réflexive et une conscience des devoirs de l'éthique.

Bon, allez, je n'ai pas été aussi clair et efficace que je le souhaitais en réfléchissant à cette réponse, mais il faut savoir clore un propos (commencé hier en fin d'après-midi ; ça va, là !).

Le 08/09/2007 à 16h54 (81.80.***.***)
- Fox - (luminaire en service)
@Nebo : j'ai bien apprécié l'expression qui trouvait à redire sur sur le collatéral des religions ...

@ l'inconnu de plus : "pas de conflit" = idéal. ça mérite d'être entrepris, ce genre de chantier.

Et maintenant que j'ai bien déliré ("bien", c'est sans doute un peu vite dit) il est temps que je rebondisse sur les (trop rares) propos de Lionel, qui sont remarquables par leur cohérence assidue, par la somme de synthèse (sous-jacente) ainsi apportée au moulin d'une conversation pétrie de raison.

"L'Emerveillement" est effectivement une denrée qui ne souffre pas de rabais, qui se satisfait mal du second choix, et qui dépasse de loin la "satisfaction" si consumériste ... L'enchantement survient par surprise, il n'y a pas de plan individuel pré-conçu (à moins que cela ne survienne dans un partage impromptu, une soudaine "mise en phase", lorsque la perception se calque sur un plan possiblement universel et manifestement pré-établi détail par détail ? - comme pendant l'éclipse ...)

@ Lionel : Ta grille de lecture, inspirée de B.Latour, mérite un énorme basculement des valeurs, et finalement je crois aussi que c'est là que ça se passe. Dans le relationnel, un rôle incombe à chacun ... "Assurer", "assumer", "s'investir", "offrir", quitter le rang des éternels badauds que l'on nous pousse à devenir ...
Mais, il y a un côté inachevé à ta théorie, un goût de reviens-y ... Si le Jugement Dernier se joue au cas par cas, (interface individuelle, comme une défragmentation de disque dur, un rapport d'activité gravé dans l'eprom de la conscience et mis à jour à la dernière heure) quel en serait l'usage si la lampe s'éteignait juste après. Autrement dit : à quoi servirait le reboot, s'il n'y a plus de batterie ? Les Ecrits Sacrés ne sont que des tickets d'entrée, des flyers ... L'au-delà est trop grave pour que quiconque puisse nous l'expliquer, comme ça, comme à une vulgaire borne wi-fi ... (Surtout si on y mêle la science, la politique, l'éducation, etc. rien que du déjà-vu finalement). Contrairement à la Religion, la Foi est difficile à conserver dans des musées, elle part en flamèches impériales, en éclaboussures somptueusement irisées ...

Il y a 2 façons d'arriver au même résultat : Certains arrivent à l'Eveil par la méditation, (par la concentration de la conscience, leur raison aux aguets, donc un peu sur la touche), d'autres arrivent à la Foi par le décloisonnement de leur convictions intimes, par le "déréglement de tous les sens" rimbaldien (et toutes ces Illuminations à la limite de la déraison). Une "déconcentration" comme un dérapage calculé.
"L'eau du bain" n'est pas forcément stagnante (penses aux accouchement en mer, avec des dauphins ... :-) )... De fait, mieux vaut tout garder, en bloc : l'eau qui compose 70% du bébé, comme celle, dehors "en vrac" (qui supporte nos pollutions - parenthèse qui a son importance) ... d'ici à ce qu'on retrouve un backup ancien, plus vraisemblable que le dogme en cours ...

Ce qui "fait sens" de nos jours ? (Interrogation autrement formulée par "Mais qu'est-ce qu'ils fabriquent, bordel ?!")
Il en est du cohérent comme de l'amour : "grin diseux, tcho faiseux !"
(Que ces mots interpellent du cul celui qui ment ! Ou qu'ils leur bottent dedans !)

Chers Portnàwak Venerators, en vérité je vous le dit, la récréation est terminée. Il suffit !
Je suis content de voir que ne s'incruste pas pas parmi vous l'ignorance de l'influence du subconscient, et même (moins évident) celle du flux supra-réaliste.
Alors, c'est à chacun de vous qu'il convient maintenant de sortir du troupeau des sidérés, et de proposer de rectifier ce qui n'est pas d'équerre chez votre voisin(e), de comprendre que ce qui tourne en rond chez lui (avant d'aller se coucher) ce n'est parfois que son animal préféré ...
Ou bien de l'aider à se débarrasser de son armure démodée, de sa carapace de dogmes chiffrés, de l'émuler pour tordre les véhémences trop carrées ...
La besogne est trop importante pour être centralisée, c'est une affaire de proximité. Un travail de fourmis.
A chacun son chemin de croix, son pèlerinage, modeste mais irremplaçable. A chacun son cheminement insaisissable. Recouvrer la liberté de commencer, quand on ne connaît que trop bien la ligne d'arrivée.

Notre attention mérite notre attention (comme aurait pu dire Le Lay, ou un grand manitou de la télé-vision). Vision autonome : la "contemplation" ne supporte pas le zapping : on y est, ou on n'y est pas. En quelque sorte, ne soyons plus concierges les uns des autres, mais véritablement hôte(sse)s d'accueil dans la raison partagée, mais non exclusive. Solidaires dans l'usufruit optimalisé d'un champ magnétique sans début ni fin, gardes-fous dans la pénombre mitoyenne.

(si ça ne s'appelle pas faire "des belles phrases, au lieu d'agir" - sans prononcer, alors que je sois changé en un décapsuleur soufflé dans le cristal d'Arc).

Le 08/09/2007 à 15h55 (81.249.***.***)
---je fais pareil---j'manonymise--- - -
Et voilà comment un caniche débarque en aboyant prétextant la douceur des caniches... et finit par noyer le poisson qui nageait si bien dans l'eau.

Le 07/09/2007 à 22h08 (195.93.***.**)
nono -
allez le bleu...allez le bleu...!

Le 07/09/2007 à 19h10 (83.196.***.**)
-
Pas de quoi s'exciter. Je change de trottoir.

Le 07/09/2007 à 18h37 (86.203.***.**)
Nebo -
Quant à moi... je dis... Soyons réalistes et concernés... et ayons l'air de quelque chose.

Il est vrai, par contre, que je n'ai pas du tout abordé le principe de la Loi du Talion que je ne fais pas mien... et je voudrais savoir pourquoi l'anonyme s'adresse à moi avec cette attitude d'anguille sous roche... dans le genre "je vous emmerde". Grande classe et grand courage, une fois de plus.

Le 07/09/2007 à 17h56 (86.203.***.**)
---je fais pareil---j'manonymise--- -
Ce que tu racontes, l'anonyme aux états d'âme douceâtre, c'est un langage de collabo. En 1940, voyant arriver les allemands tu aurais juste changé de trottoir. C'est vrai, "soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien" gueulait l'autre qu'a fini en prison après avoir tabassé sa belle jusqu'à la tuer, lui qui se disait tellement "idéaliste", un peu comme toi. C'est vrai, au final, il suffit de baisser les yeux et de changer de trottoir. Mais c'est un comportement de serf, ça ! Non ? Un comportement de soumis. Comment ils disent les barbus déjà ? Un comportement de "Dhimmis". Voilà.

Le 07/09/2007 à 16h32 (83.196.***.**)
-
L'idéal serait "pas de combats du tout". J'ai bien dit "l'idéal". Répondre au viol par un viol et au crime par un crime, c'est de la surenchère. Et tenir la comptabilité précise des saloperies relève du même réflexe. Pour éviter de se faire aggresser il suffit parfois de changer de trottoir.

Le 07/09/2007 à 15h59 (86.212.**.***)
Ed @ l'inconnu du TER -
Je ne pensais pas avoir une révélation aussi précise et précieuse en parcourant ce matin ce délicieux forum bleu.

Tout avait commencé avec le café/croissant = Nebo/Jc, onctueux, épaix et savoureux..

En allumant la première cancerette de la journée, la lumière fut...

Comment une femme peut se faire violer dans un train de banlieue en pleine heure de pointe ?

Comment des génocides se perpétuent chaque jours aux 4 coins de la planète ?

Comment quelques débiles cagoulés font flamber tous les jours des voitures d'"ouvriers"?

Comment quelques débiles outrepassent les lois de la République?

Allez... je vais stopper, les exemples sont par milliers...

Mais maintenant je sais pourquoi... et je le sais grace à l'inconnu du TER de 11h08 :

"il est parfois préférable de faire "comme si on n'avait rien vu" et de passer à autre chose."

Et c'est quoi l'autre chose??

Ta remise en question?

Ou simplement des combats plus tendances?

Le 07/09/2007 à 11h18 (194.206.***.*)
ivanovitch à l'anonyme -
nebo il a pas parlé de la loi du talion et il signe ses contributions

Le 07/09/2007 à 11h09 (83.196.***.**)
-
entre 4 yeux (à moins qu'il s'agisse de la rencontre de deux cyclopes...)

Le 07/09/2007 à 11h08 (83.196.***.**)
-
Le problème, Nebo, avec le principe "oeil pour oeil, dent pour dent" on débouche automatiquement, tant au niveau privé, quand on est entre deux yeux et à plus forte raison à un niveau collectif et public (où aucune personne sensée n'a envie d'être prise "pour un nain" ou d'être rabaissée d'une quelconque manière) sur une surenchère qui risque à tout moment de faire péter la marmite. Donc ouais, il est parfois préférable de faire "comme si on n'avait rien vu" et de passer à autre chose.

Le 06/09/2007 à 22h37 (90.33.*.***)
folo57 -
Salut, y'a un proverbe chinois qui dit "la seule chose qui ne changera jamais, c'est que tout change toujours..." j'adore cette idée, formulée si simplement, et tellement profonde...


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