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Le 14/12/2007 à 23h04 (213.151.***.***) |
- Foxy -
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DignitéParenthèse
: Même si je suis en phase avec la motivation de Lionel pour
prévenir Lulu des risques liés à la
servitude (je ne m'aventurerai pas au sujet de
"l'aliénation", qui prend en compte beaucoup d'autres
paramètres que le travail) je me dois de faire une
rectification d'ordre sémantique. C'est le respect qui
s'acquiert. La dignité est offerte. (Elle est
pré-natale.)
(Et
toute déconsidération, à des
degrés divers, de la dignité d'un
récepteur vivant ou ayant existé, rend indigne
suivant la même échelle, son émetteur,
comme son entourage. C'est un principe actif dans l'espace-temps passif
- Cela dans une dimension où n'ont cours que des valeurs
inestimables. Comme la Dignité : qui ne s'achète
ni ne se vend. Ni ne se dévalue avec le temps, bien au
contraire. Le charme opère dès lors que l'on y
prête la moindre attention, comme une musique, fournie
à discrétion, mais sans paroles).
La Dignité est respectée ou ne l'est pas. (On
l'ignore, parfois). Mais elle est inentamable, et
intrinsèque.
Invariablement, c'est un étalon en platinium
irridié. "Sauf vot' respect !"
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Le 14/12/2007 à 22h58 (213.151.***.***) |
- Fox @ Ed -
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Comme le disait Edmund Burke, homme politique et philosophe irlandais : « la seule chose nécessaire au triomphe du mal, est l’inaction des gens de bien ».
J'ajouterais : la fascination réciproque. Les 2 antagonistes-siamois scotchés au manichéisme d'airain. (Que l'on se rassure : le ruban adhésif résiste mal aux intempéries ...)
Au risque de me répéter : la Paix c'est bien plus que l'absence de guerre. L'amour, davantage que l'absence de haine. (cf. "Home sweet home" : tout un poème !)
L'action ? ça serait par exemple que les pays les mieux pourvus par la nature pour l'exploitation de l'énergie solaire, cessent de loucher sur le nucléaire !
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Le 14/12/2007 à 22h54 (213.151.***.***) |
- Fox @ Lionel -
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> "tout ce qui ne va pas dans ce
monde et que je ne vais pas m'embêter à
détailler". (propos illustrant
une attitude qui m'est temporairement attribuée)
Le Portna-appelons le comme ça encore un peu si tu veux
bien-wak n'est s'est jamais porté aussi bien (dixit une
"fashion victim" ... Une qui lit la nouvelle presse "rock",
par ex. au sujet de Led Zep, comme je l'évoquais
précédemment point par point).
Il n'est jamais allé aussi loin (dans son élan,
qui doit beaucoup à la force d'inertie).
Il me semblait que c'est lorsque je commençais à
détailler que ça t'embêtait. C'est ce
que je croyais.
De toute
façon, c'est curieux mais j'arrive de moins en moins
à faire abstraction pendant les exposés de ce qui
se passe en fond ... Je regarde tout autour des écrans,
pendant que l'on discute dedans. Et pas moyen d'oublier l'armada de
satellites qui mitraillent à cet instant, les effets de l'inconsidéré.
Photos sans trucage. On a des mesures chiffrées du Portnawak
maintenant. Les "carottes" tirées des banquises
nord et sud l'attestent. Et ça remonte à loin :
Dans le H2O du congélo, y'a des bulles de l'air que
respiraient les précurseurs des ancêtres, de nos
ancêtres. Tout autant que l'air de
l'été dernier (qui a eu lieu en mars je vous le
rapelle) ... Et ça c'est précieux : ça
n'est pas n'importe quoi.
Et puis
il me semble que c'est juste depuis que j'ai entrepris de creuser
autour du qu'en-dira-t-on concernant le Che que l'on me bat un peu
froid sur ce forum ci... Trop détaillé ? Mais
comment se contenter de l'instantané d'un humain, le
récit de toute sa vie, sous la forme d'un porte-clef
à tête-de-mort... après le T-Shirt
angélique pré-imprimé ? La saga est
forcément plus nuancée, historiquement
à mettre en perspective ... Ou alors on se contente, comme
à la foire, d'un jeu de massacre
expédié en 2mn30. "Au suivant !"
"Le
politiquement correct" courre trop vite pour moi, d'un bout
à l'autre du terrain comme un ramasseur de balles de tennis
... Comme je n'arrive plus à suivre ce qui serait
résolument incorrect, (ex-correct) je
préfère me concentrer sur
l'énoncé du problème, plutôt
que de lire les prétendues solutions (impraticables de
toutes façons) ... Aller aux champignons, plutôt
que de prêter attention au pensum
prédigéré ... A la pêche,
plutôt que de rester dans le nexus titanium des
"bien-mal-pensants" (et des "mal-bien-pensants").
Ex: Dans
les années 70 on parlait des "freaks", c'est à
dire des enfants de beatnicks ; dans les 80 on disait (en France
seulement) "babas cool", puis dans les 90 "altermondialistes" je crois
... et maintenant qu'on a un soixante-huitard de droite au pouvoir,
c'est marrant de voir que le mot "gauchiste" refait son come-back dans
la presse (ici, il l'avait déjà fait
avant : ce forum est toujours à l'avant-garde, c'est bien
connu )
>"Et
allez donc, empilons ça n'importe comment !" (propos illustrant une attitude qui m'est
gracieusement prêtée)
Précisément, s'il est un sujet qui ne supporte
pas le "n'importe comment" (comprendre : l'approximatif, la
vulgarisation excessive) c'est bien le Portnawak, tel que je l'entend
(avec sa métrique poétique). N'importe comment
signifierait sporadiquement, à contre-courant
même. Or nos antennes le signale omniprésent.
D'ailleurs rares sont ceux qui ne le pratiquent pas, sans
même le savoir ... (écho d'une
pièce de Molière, où il est question
de parler en prose )
La
collection de pseudo-repentis, le palmares anecdotique de soit-disant
dissidents qui s'étale depuis peu me laisse de marbre. Si
j'ai besoin d'explication sur la droite, je ne vais pas aller chercher
des clefs chez Proudhon, ou chez Val. Et je n'attendais pas
après Minc pour m'expliquer le marxisme ... Ce n'est pas en
organisant un safari chez les brebis galeuses que l'on va affaiblir
l'impression de portnawak *... Ce n'est pas en fouillant les poubelles
de l'Histoire que l'on revalidera ce qui est passé
à la postérité (ou qu'on le
dévalidera, si c'est le but escompté .
Ce culte de la personnalité si en vogue, utilisé
à rebours, ne pourra oblitérer que ce ne sont pas
des noms propres mais des idées qui ont servi de
repères. Ce n'est pas en affaçant les jalons que
l'on se donnera raison.
Si on va par là, pour les futures
générations, on ne retiendra de Dylan que ses
propos provocateurs, (pas ses chansons), ou que son achat d'actions
dans des fabriques d'armement (alors que c'est précisemment
pour que les medias lui foutent la paix, qu'il a cassé
à un moment donné sa statue de
"prophète contestataire". Exprès ...) La
médiacratie fait mal au coeur.
Ce n'est
pas en considérant ce qui fut jusqu'àlors
inconsidéré (parce qu'inconsidérable,
toute proportion et raison gardées), que l'on va se
prémunir contre les menaces. La sidération est
à double tranchant. (Ed a mis dans le mille - pour une fois ! : ça
serait plutôt avec des "démonstrations de
la force de nos valeurs" ... Et il n'est jamais trop tard
pour bien faire ... Tout sauf la guerre.)
On ne dit plus "donnez moi de l'ordinaire". Alors donnez moi du super,
donc. (@ Guitouzsch : moi aussi je décortique les
chansons de Telef' )
*
(Alors si je résume "Papon, le Che, même combat ?"
c'est ça ? -- je veux mon point Golden Godwin )
> Débloque un peu,
ne me tente pas davantage !
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Le 14/12/2007 à 11h46 (80.13.***.**) |
jeanne - hive415sled199
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:bonjour louis bertignac voilà ce que je te disais c'était que ma nièce est de guadeloupe et du portugual et que je suis de guadeloupeD
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Le 13/12/2007 à 16h47 (80.13.***.**) |
JEANNE - HIVE 415 SLED 199
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BONJOUR LOUIS C4EST JEANNE EST6CE QUE TU TE RAPPELLES? TU M4AVAIS CENSUR2E JE QUE TU N4AVAIS RIEN COMPRIS 0 CEQUE JE T4AVAIS DIT POURTANT TOUT CE QUE JE VOULAIS TE DIRE C42TAIT QUE JE FAIIT DE LA MUSIQUE ET QU'à l'école ils avaient dit que les portuguais pululaient certains èleves et que la police avait dit que je m'appelait Bamboula.
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Le 13/12/2007 à 15h25 (87.231.***.***) |
Lionel - défend les chiens
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Bon, là, en y repensant pendant mon tour à vélo quotidien, il m’est apparu que nos propos du jour et de la veille peuvent prêter à confusion en ne peignant du chien qu’un caractère regrettable. Personnellement, j'adore les chiens et mon fils aîné me dit régulièrement que c’est mon totem, c'est-à-dire que ma nature se rapproche bien des caractères reconnus au chien. (J'ai pas trouvé d'icône de chien ou plus adéquate que ça !)
Donc soyons clairs : ce contre quoi j'essayais de prévenir, ce sur quoi La Fontaine nous invitait à méditer, ce que Jean-Louis Aubert et Téléphone raillaient de façon pédagogique comme le rappelait Guitouche, ce n'est pas la servitude en tant que telle, c'est la servitude non assumée. C’est la servitude acceptée par crainte (ou ignorance, est-ce possible ?) de l’alternative, des efforts à faire pour conquérir sa liberté et teintée de tension, de mal-être.
Le chien vit sa servitude et le rapport à son maître humain comme un accomplissement. Bien loin de "haïr ce qu’il est", comme celui qui subit la servitude sans l'assumer ni sans s'en libérer, cette condition l'enthousiasme.
[Vous avez sans doute tous vu passer cette blague Internet hilarante qui oppose le dialogue intérieur d’un chat domestique – compliqué, conflictuel, en grande tension entre servitude et indépendance, ourdissant un complot contre ses maîtres ! – et un chien domestique – très simple, 4 grands moments dans la journée, recevoir à manger du maître, jouer avec le maître, etc. vécus dans le plus grand enthousiasme sans réserves -- c'est tout à fait savoureux et vraisemblable ! ]
Bref, les grandes valeurs incarnées par notre meilleur ami le chien sont la fidélité quasi absolue, la volonté de servir et l’enthousiasme dans l’accomplissement des tâches et de la vie en général.
Ce sont des valeurs nobles et exemplaires, et quand nous nous servons de l’image du chien pour dénoncer la servitude mal vécue, n’oublions pas que c’est un défaut typiquement humain que nous relevons.
Ouaf ouaf !
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Le 13/12/2007 à 12h45 (87.231.***.***) |
Lionel @ Guitouche -
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Bien vu, l'Guitouche ! "tu es ce que tu hais", ça décrit bien le problème et le dilemme ,et "la laisse" est une image bien parlante. Avec en plus les sifflets sarcastiques, pfuit, pfuit, allez, rentre à la niche puisque c'est le choix que tu as fait !
Bien fort, en effet, comme souvent les chansons de Téléphone, et bien dans l'inspiration du "Loup et du Chien" en plus caustique, oui.
Sinon, dans la forme, Ivanov n'a pas tort, même s'il pourrait le dire plus courtoisement : les suffixes pleins de "z" et de "sch" à la Magyarorszag, c'était sympa surtout au début et tu pourrais faire un effort dans la graphie pour faciliter la lecture par tes lecteurs.
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Le 12/12/2007 à 22h56 (83.112.**.***) |
Sceptique -
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"mon message n’avait pas pour ambition la moindre démonstration historique ou politico casse-couilles (je n’ai pas ce loisir)"
==>"Si tu restes Statique/Si tu ne t'occupes pas de Politique/La Politique s'occupe de Toi..."
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Le 12/12/2007 à 22h45 (77.201.***.***) |
LA - @Lionel
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Ne soit pas jaloux, mon message n’avait pas pour ambition la moindre démonstration historique ou politico casse-couilles (je n’ai pas ce loisir) mais juste d’illustrer succinctement cette pièce de théâtre.
THE END.
(Merci louis de ton geste écologique en créant cet espace car l’Amazonie ne comporte plus assez d’arbres pour poser sur le papier toutes ces réflexions dont les Sujets se foutent Royalement (sans jeu de mot)).
Bonne soirée
et bon bleu (d’Auvergne naturellement)
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Le 12/12/2007 à 20h01 (86.218.**.***) |
lulu@Lionel -
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merci à toi c'est une situation qui peut durer au maximum un an mais quand on a 25 ans ça parait tres long ... voila bonne route a toi
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Le 12/12/2007 à 19h39 (86.218.**.***) |
lulu@Lionel -
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tout à fait d'accord mais je ne vis pas d'amour et d'eau fraiche j'ai besoin de bouffer donc pas le choix de la fermer j'ai pas fait d'etudes pour faire autres choses et meme pour faire caissiere on ne veut pas de moi je coute trop cher donc je prends la facilite et tant pis pour mon epanouissement personnel mais j'ai une paye de misere et de la bouffe dans l'assiette je prefere cette solution pitoyable dirons certains mais c'est mon choix
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Le 12/12/2007 à 19h37 (87.231.***.***) |
Lionel -
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@ Nebo : Tu m'as mal compris, sans doute. Je faisais simplement remarquer qu'on ne peut pas juger que l'utilisation des nazis, de Hitler, etc. dans la discussion est à proscrire quand ça nous arrange et légitime quand ça nous arrange aussi. Je suis tout à fait préoccupé par le très net danger actuel que fait courir au monde le fanatisme islamique, les absurdes charia et autres versets guerriers pris au pied de la lettre. L'assujetissement des femmes prôné par cette religion est une insulte à l'humanisme et à tous ceux qui ont oeuvré pour le progrès, n'en doute pas. À part ça, je suis plutôt d'accord avec ta dernière courte répartie à Denis sur le conflit Israël/Palestine.
@ Denis : Chic, dis donc, on arrive à causer de façon constructive ! Merci d'avoir accordé toute ton attention à ce "rebond" dont nous convenons ensemble de la qualité. Je trouve tes remarques sur les passages que tu en as extraits tout à fait sensées et fort recevables et je pourrais les "cosigner". Les affaires des hommes et du monde sont toujours délicates et la politique ("l'art de gérer, donc, ce quasi ingérable" !) présente le plus souvent des cas de conscience difficiles à trancher. Souvent, je ne cherche pas à dire autre chose.
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Le 12/12/2007 à 19h21 (87.231.***.***) |
Lionel @ lulu -
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Tu peux être fière, tu as essayé de faire bouger les choses, apparemment dans le bon sens. Et voilà qu'en retour, la grosse bureaucratie tâtillonne te fait un sort bien cruel ; on comprend que tu puisses être aisément blessée par de l'ironie sur ces questions.
Pour autant, il n'est pas impossible que la conclusion que tu en tires soit potentiellement nuisible à la fois pour toi et pour la communauté (ne connaissant pas bien la situation, je ne fais que des hypothèses). Rester dans la place, accepter de conserver cet emploi dans ces conditions assez détestables en se résolvant à ne plus chercher à avoir de l'initiative, c'est (peut-être) 1) ne plus mettre tes capacités pleines au service de la communauté ; 2) te mettre toi-même "en veilleuse" et risquer d'en être insatisfaite.
Je sais bien que le monde du travail d'aujourd'hui n'est pas jojo et je ne peux que respecter les choix de chacun pour ménager ses intérêts dans ce contexte. Mais je veux une fois de plus suggérer que la liberté et la dignité de chacun de nous se joue dans ces choix.
Il faut relire une fois encore si on n'en a pas perçu la justesse l'édifiante fable de ce cher La Fontaine http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Loup_et_le_Chien">Le Loup et le Chien. Dans celle-ci, un chien rencontre un loup affamé et lui raconte combien il a tort de vivre par ses propres moyens ; il lui dit qu'il devrait venir avec lui à la cour du seigneur du coin, car on y mange à sa fin, qu'on y a chaud et qu'on n'a pas à s'inquiéter de précarité ; il s'avère toutefois que cette sécurité à un prix élevé : un collier le plus souvent autour du cou et l'obligation d'être bien gentil avec le maître, bref une liberté proche de zéro ; le loup s'en va dès qu'il comprend la situation, attachant bien plus de prix à sa liberté qu'à la sécurité de l'emploi et du manger.
Comme le souligne un http://www.bacdefrancais.net/loup.php">site pédagogique consacré à cette fable, "Le chien est attaché et dépendant du maître pour sa nourriture et son affection. Il appartient au monde des domestiques, de la servitude".
Briser des chaînes, reconquérir sa dignité, se donner -- peut-être, rien n'est garanti ! -- les moyens d'exprimer toute la créativité que nous avons en nous, ça a un prix, bien sûr. Quand il y a lieu de dire "Merde ! (tu ne me mérites pas / ne me respectes pas)" à un fâcheux, fût-il son employeur, il faut faire attention à ne pas laisser passer trop d'occasions de le faire pour ne pas risquer l'aliénation définitive. La liberté et la dignité ne sont pas données gratuitement, elles se conquièrent.
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Le 12/12/2007 à 19h14 (83.112.**.***) |
Nebo -
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"Et à mes yeux aucune des administrations politiques de ces 2 pays anciennement ennemis "héréditaires" ne mérite une quelconque respectabilité en regard du formidable merdier qu' ils ont mis en place."Et alors pour cette raison on ne fait rien... on se gratte les couilles et on laisse venir ?
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Le 12/12/2007 à 19h01 (86.217.***.**) |
Denis -
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@ Lionel : Tu as bien vu. Concernant le monde diplomatique, j' ai en grande partie découvert cette revue à la fac. Et je dois écrire que j' adhère au concept. Celui qui permet de découvrir des écrivains de toutes tendances politiques, sociales, économiques et surtout étrangères.
Libération effectue depuis peu une partie de ce travail et c' est tout à son honneur, en essayant d' aller au delà de la facade, au delà de la "vulgarisation" propre à l' information (qui plus est depuis quelques mois).
L' article que tu soumets en lien, en est un bel exemple (qui ne dépareillerait pas dans le monde diplomatique). C' est trés bien écrit, excellemment tourné de la part d' un intellectuel. Mais il demeure une question : comment une telle aisance intellectuelle a t' elle pu se fourvoyer dans un ministère de l' information propre à une dictature ?
De même : "Oui, ce qui se joue actuellement dans mon pays c’est une pérestroïka et une glasnost à la libyenne. C’est ce que nos détracteurs ne veulent ni voir ni croire." De quelle pérestroïka parle t' on, celle de Gorbatchev ou bien celle de Poutine ? Je veux bien saluer la première, mais pas respecter la deuxième (à l' inverse d' une personnalité marquante de notre pays).
"Autrefois, on critiquait et on condamnait la Libye pour «terrorisme», pour «agissement contre l’Occident», pour «atteintes aux droits de l’homme»… Aujourd’hui que la Libye a tout fait en profondeur pour tourner définitivement la page du passé, on continue à la stigmatiser pour les mêmes raisons." A voir l' état psychologique des infirmières retenues en otage et libérée diplomatiquement quelques mois plus tard, je me pose des questions quant à la page du passé définitivement tournée. Certainement vit-il virtuellement le discours qu' il tient, mais malheureusement les faits récemment passés lui sont encore contradictoires. Comment peut-on torturer du personnel médical étranger qui plus est féminin ?
Mais je veux bien avoir la naïveté de croire dans un discours authentique et non pas hypocrite ... avec méfiance.
PS : Avis perso et sans vouloir me méler de ce qui ne me regarde pas, attention à ne pas confondre haine et colère ...
$$$$$
@ Ed : Je ne te caches pas que je n' adhères pas à ton discours guerrier. La dernière guerre de religion qui s' est déroulée prés de chez nous a eu lieu en Irlande. Combien de morts innocents (sunday bloody sunday) jusqu' à ce que les protagonistes parviennent à faire la paix autour d' une table ? Longtemps, l' orient était (presque) calme, il ne connaissait pas encore le régime de la terreur et de la guerre (sauf du coté d' Israel et de la Palestine). Ed, qui donc a mis le feu à la poudre en soutenant le renversement du pouvoir en Iran en 1980 ? Qui donc a financé les exactions, armés, entrainé les talibans pour combattre l' envahisseur Russe (occupé comme plus tard en ex yougoslavie et en tchétchénie à combattre l' islam en bordure de ses frontières) ? Faut pas jouer avec le feu, Ed, parce qu' on finit toujours par se bruler, et beaucoup plus grave, bruler des innocents. Et à mes yeux aucune des administrations politiques de ces 2 pays anciennement ennemis "héréditaires" ne mérite une quelconque respectabilité en regard du formidable merdier qu' ils ont mis en place.
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Le 12/12/2007 à 18h55 (83.112.**.***) |
Nebo -
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C'est pas pour prendre la sempiternelle défense des "mal-pensants", Lionel... ... mais ce que dit Ed n'est pas si con que ça et ne fait pas référence aux SS dans le seul but de sortir le point Godwin que nous connaissons bien. Il y a quelque chose de larvé dans la progression de ce qu'on appelle l' "Islamisme", et de l'Islam en général. Les groupuscules pacifistes, les "indigènes de la république", l'UOIF, le MRAP, la déclaration de Sarkozy comme quoi il allait combattre l'islamophobie (comme pour nous faire passer le message suivant : ne pas aimer cette religion c'est comme si on était raciste... ce qui est ridicule, car ce n'est qu'une religion et on peut être blanc de peau et s'appeler Jean-Marie Bigard et se convertir à l'Islam), bref... tout un tas de faits qui tendent à préparer le terrain... et, par la même occasion, à préparer le terreau de l'Islam en général pour des incursions idéologiques plus radicales. Tranquillement, la nébuleuse islamiste/islamique étend ses tentacules aux yeux et aux nez de tous, et absolument personne, si ce n'est quelques rares observateurs, ne percute. Tout le monde est bercé par la société de consommation, le désir de "s'éclater" et de s'amuser (Blaise Pascal se retourne dans sa tombe), croyant naïvement que tout ne pourra qu'aller au mieux. Procéder à une critique, même mesurée et constructive, nous fait systématiquement assimiler à un fasciste en puissance (là le "Point Godwin" est sorti réellement... à l'encontre de la grande gueule ! ) Le problème est qu'à cause de Le Pen et de la nébuleuse de laquelle lui provient, on ne peut plus critiquer l'immigration et le choc culturel qui en résulte et qui est authentique. Ce qui manque en France, ou ailleurs, c'est un mouvement politique sans haine, qui soit Républicain et sans aucune accointance avec d'anciens Waffen SS, mais qui soit musclé, tout en étant humain, dans sa manière d'aborder les problèmes que tout le monde connaît mais que personne n'ose nommer.
Voilà ce que dit le consultant Daniel Pipes, dont j'ai déjà mis un article en ligne concernant http://fr.danielpipes.org/article/4395">les 3 scénarios pour l'Europe... dans un autre article qui rentre en résonance avec ce que raconte Ed.
Pourquoi l’Occident pourrait échouer
Par *Daniel Pipes* publié le mercredi 10 octobre 2007-New York Sun
Version originale anglaise : How the West Could Lose
Adaptation française : Alain Jean-Mairet
*Après avoir vaincu les fascistes et les communistes, l’Occident va-t-il maintenant parvenir à vaincre les islamistes ?*
À première vue, sa supériorité militaire semble rendre sa victoire inévitable. Même si Téhéran se dote de l’arme nucléaire, les Islamistes ne disposeront d’aucun appareil militaire comparable à celui de pendant la Deuxième Guerre mondiale ou à celui de l’Union soviétique pendant la guerre froide. En quoi les islamistes peuvent-ils être mesurés à la Wehr-macht ou à l’Armée rouge ? Aux SS ou aux Spetznaz ? À la Gestapo ou au GKB ? Ou encore à Auschwitz ou au Goulag ?
*Pourtant, un certain nombre d’analystes, dont votre serviteur, craignent que les choses ne soient pas si simples. Les islamistes (définis comme étant les gens qui exigent de vivre selon la loi sacrée de l’Islam, la charia) pourraient en effet obtenir de bien meilleurs résultats que les autres totalitaristes. Il se pourrait même qu’ils l’emportent. Car l’Occident, malgré toute la puissance de son matériel, présente des bogues logiciels qui pourraient lui être fatals. Trois d’entre eux – le pacifisme, la haine de soi et l’autosatisfaction – mérite une attention particulière.*
Pacifisme. Dans les milieux instruits, on nourrit aujourd’hui volontiers la conviction selon laquelle « il n’existe pas de solution militaire » aux problèmes actuels, un mantra appliqué au Liban, à l’Irak, à l’Iran, à l’Afghanistan, aux Kurdes, au terrorisme et au conflit israélo-arabe. Mais ce pacifisme pragmatique veut ignorer que l’histoire moderne fournit de nombreux exemples de solutions militaires. Que furent donc les défaites de l’Axe, des États-Unis au Vietnam ou de l’Union soviétique en Afghanistan sinon des solutions militaires ?
Haine de soi. Des éléments non négligeables de plusieurs pays occidentaux – notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne et Israël – croient que leur gouvernement est le dépositaire du mal et considèrent le terrorisme actuel comme le châtiment de péchés antérieurs. Cette attitude du « Nous avons vu l’ennemi : c’est nous » conduit à remplacer une réplique adéquate par le seul apaisement, accompagné d’une disposition à renoncer à ses traditions et à ses accomplissements. Ainsi, Oussama Ben Laden honore nommément des gauchistes tels que Robert Fisk et William Blum. Les partisans occidentaux de la haine de soi revêtent une importance exagérée en raison de leur rôle de faiseurs d’opinion dans les universités, les médias, les institutions religieuses et les arts. Ils servent aux islamistes de moudjahiddines auxiliaires.
[J'en profite pour rappeler qu'en France, le dialogue José Bové/Tariq Ramadan a déjà eu lieu, et des intellectuels comme Emmanuel Todd contribuent à ces postures idéologiques.]
Autosatisfaction. L’absence de présence militaire islamiste importante inspire un sentiment de dédain à de nombreux Occidentaux, surtout à gauche de l’arène politique. La guerre conventionnelle, avec ses hommes en uniformes, ses vaisseaux et son aviation, ses batailles sanglantes à la conquête de terres et de ressources, est aisée à comprendre, mais la guerre asymétrique contre l’Islam radical est élusive. L’emploi de cutters et de ceintures d’explosifs entrave la perception d’un tel ennemi comme un adversaire digne de ce nom. Ainsi, nombreux sont ceux qui, comme John Kerry, veulent traiter le terrorisme comme une simple « nuisance ».
[Kerry est à la rammasse sur ce coup-là, car la très grande majorité des spécialistes de la question parlent d'une guerre qui peut durer au minimum 20 ans ! Certains avancent, au moins une centaine d'années, sachant que les racines de l'Islam, et la population qu'elles drainent ne peuvent nécessiter qu'une très longue bataille éclatée en multiples points. L'ONU a inscrit ce problème en tant que problème n°: 1 à régler dans les 20 prochaines années.]
*Mais les islamistes déploient en fait des moyens redoutables dépassant largement le cadre du terrorisme local :*
Un accès potentiel à des armes de destruction massive capables d’anéantir la vie occidentale.
Un attrait religieux qui possède des racines plus profondes et exerce une influence plus durable que les idéologies artificielles du fascisme ou du communisme.
Un appareil institutionnel élaboré, financé et organisé de manière impressionnante, en mesure de conquérir sa crédibilité, de susciter les bonnes volontés et de mener au succès électoral.
[Demain, un Islamiste français peut être élu à Roubaix !]
Une idéologie capable d’attirer les Musulmans de toutes sortes, du lumpenprolétariat aux privilégiés, des analphabètes aux universitaires chevronnés, des gens parfaitement intégrés aux derniers des psychopathes, des Yéménites aux Canadiens. Le mouvement échappe presque à toute définition sociologique.
Une démarche non violente – ce que j’appelle « l’islamisme légal » – qui concrétise l’islamisation par des moyens tant éducationnels que politiques et religieux, sans recourir à l’illégalité ou au terrorisme.
L’islamisme légal s’impose avec succès tant dans des pays à majorité musulmane, comme l’Algérie, que dans des pays où l’Islam est minoritaire, comme au Royaume-Uni.
Un nombre formidable d’activistes engagés. Si les islamistes constituent 10 à 15% de la population musulmane mondiale, leur effectif représente 125 à 200 millions de personnes, soit un nombre beaucoup plus élevé que la totalité des fascistes et des communistes ayant jamais vécu.
*Le pacifisme, la haine de soi et l’autosatisfaction prolongent la guerre contre l’Islam radical et causent des victimes inutiles. Il semble fort probable que les Occidentaux de gauche ne pourront surmonter cette triple infirmité et affronter l’ampleur réelle de la menace qu’après avoir subi des pertes humaines et matérielles catastrophiques. Le monde civilisé devrait s’imposer tout de même, mais tardivement et en payant un prix exagéré.*
Et si les islamistes se montrent habiles, évitent les destructions massives, se concentrent sur l’action légale, politique, non violente, et que leur mouvement reste dynamique, il est difficile de voir ce qui pourrait les arrêter."
À considérer avec attention.
Source : http://www.armees.com/Pourquoi-l-Occident-pourrait-echouer,13479.html">ICI, sur un blog consacré à l'armée. L'article doit être disponible, aussi, sur le site de Daniel Pipes, mais je ne l'ai pas cherché.
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Le 12/12/2007 à 18h24 (86.218.**.***) |
lulu@Lionel -
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"Pause-Café, dit le fonctionnaire , montre-nous tes talents."
Le chien se lève, mange les biscuits, boit le lait, efface tous les fichiers de l’ordinateur, déchire la feuille du chien de l’ingénieur, prétend s’être blessé au dos en le faisant, remplit un rapport pour les accidents du travail, le poste et prend un congé de maladie payé de six mois !" .........quand l'humour devoile la verité c'est une bonne vision de la plupart des fonctionnaires et j'ai utiliser aussi cette methode et j'en suis fiere
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Le 12/12/2007 à 18h20 (86.218.**.***) |
lulu@Lionel -
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bah voila mon cher Lionel je suis fonctionnaire dans un hosto depuis 7 ans et là je me fais tirer dans les pattes pour de la maltraitance morale apparement donc j'etais censer passer en conseil de discipline et on me reproche d'avoir voulu changer les choses aussi au paravant dans les services dans lesquels je suis passer j'ai dit que c'etait ridicule de copier les trucs en trois exemplaires alors que deux exemplaires ne sont jamais lu et que ça fait du boulot pour rien .....dire a un fonctionnaire qu'il ne bosse pour rien c'est se repeter mais bon j'ai essayer.... voila le sens de la deconnade de la blague et de ta reflexion a mon gout j'adore mon taf je n'en changerai pour rien au monde mais je ne m'y impliquerai plus jamais passer huit heures de son temps par jour pour beneficier d'une retraite on en demande pas plus donc pas en faire plus telle est la devise du fonctionnaire je crois
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