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>Pieno76 et Louis

Eh, les mecs ! mais qu'est-ce que vous avez donc à courir comme ça après le grisbi ? pendant que les industriels relayés par certains politiques et artistes accusent les internautes de vous mettre petit à petit à mort - alors que nous ne demandons qu'à vous faire vivre, que l'on cesse d'assimiler notre comportement à celui de nuisibles, voire d'assassins (cf le site blog lestelechargements.com avec son film "les sauterelles" et l'intervention de Thomas Fersen - qui a été bien mal inspiré de s'exprimer sur la question, il a dû se créer une foule de solides inimitiés), vous, doux rêveurs, pensez à des solutions qu'Einstein aurait eu du mal à démêler - bon, j'exagère un peu, mais à vue de nez on est plus de ce côté-là que de la solution miraculeuse et limpide.

Pourtant les choses sont claires : quelqu'un se fait du pognon grâce à votre création : il vous doit quelque chose si vous en avez décidé ainsi via votre type de licence ; quelqu'un la partage sans engranger d'argent : il doit pouvoir la distribuer comme bon lui semble.
Ensuite, à vous de vous faire du beurre sur les concerts, objets (produits dérivés, l'objet disque à terme pouvant être considéré comme un produit dérivé - plus proche de l'essence de votre création qu'un briquet avec votre tronche dessus, mais produit dérivé quand même), des parties payantes de sites (avec du téléchargement de qualité, attractif, des bonus...), les droits des diffusions radio, télés, boîtes de nuit, bars, reprises... (bref, comme "avant" mais avec plus de monde pouvant vous écouter : que ceux qui se font de l'argent avec votre création vous en reverse une part, mais que ceux à qui vous apportez du plaisir puissent le recevoir gracieusement, à moins qu'il y ait un véritable service ou objet apporté en plus de la "chansonnette" : j'y reviens : quelque chose de concret, type disque, concert, téléchargement de qualité...), enfin, la vente de fruits et légumes sur les marchés plus deux trois cours de solfège au neveu de la voisine pour les fins de mois difficiles : les solutions ne manquent pas pour faire chauffer la marmite.

Le reste, c'est de la crispation : vouloir à tout prix estimer combien il y a d'échanges en p2p et faire cracher au bassinet à partir de ces mesures me paraît bien inutile - un peu comme s'il avait fallu fliquer au cas par cas les gens qui faisaient des copies sur cassettes.

Désolé pour l'expression un peu cahotante, les redites, trucs pas trop à leur place, formulés bizarre, beaucoup manquent (intéropérabilité, logiciels...), mais là faut dormir.
En tout cas bravo et merci d'être de ceux (d'après ce que j'ai cru saisir) qui tiennent un discours plutôt généreux et en accord avec cette ère qui a les moyens d'être et de rester de communication et d'échange.