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Le 16/07/2014 à 18h23 (82.231.**.**) |
10 -
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Le 16/07/2014 à 18h08 (82.231.**.**) |
10 -
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Le 16/07/2014 à 18h03 (82.231.**.**) |
10 -
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Le 16/07/2014 à 14h23 (130.79.**.**) |
10 -
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Youps, mauvais lien ci dessous..
Voila
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Le 10/07/2014 à 23h40 (92.157.***.**) |
Marc -
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Le 29/06/2014 à 09h50 (82.231.**.**) |
Alain(Gnac10) -
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Aux veinards qui sont dans le coin 
 http://photostrio.free.fr/gallery/14040281842258Capture.jpg" width="491">
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Le 23/06/2014 à 18h36 (82.231.**.**) |
Alain(Gnac10) -
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Le 22/06/2014 à 20h40 (82.231.**.**) |
Alain(Gnac10) -
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Si, c'est bien Louis...En mode je dors/ je suis réveillé
 http://photostrio.free.fr/gallery/14034624027927Capture.jpg" style="background-color: initial;" width="491">
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Le 17/06/2014 à 11h52 (130.79.**.**) |
Alain(gnac10) -
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info http://www.lejsl.com/"> http://www.lejsl.com/files/fr/images/filiale/logo_JSL_small.png">
Connu par les plus jeunes comme juré de The Voice et par les plus anciens comme guitariste du mythique Téléphone, Louis Bertignac a répondu au JSL.chemas-microsoft-com ffice ffice" />
Louis Bertignac, on vous connaît sous différentes facettes, ex-juré de l’émission The Voice, Pygmalion de chanteuses comme Carla Bruni ou Joyce Jonathan, et surtout ex-Téléphone…
Pas que cela : aussi ex-Higelin, ex-Shakin’Street, ex-Téléphone, et aussi artiste solo…
Comment vous définiriez vous en 2014 ?
Solo, toujours, avec un disque qui arrive bientôt. Cet été je fais quelques concerts, quelques festivals, et en septembre le disque sort, donc je vais me taper un peu de promo, ce qui n’est pas mon activité favorite… Et plus une tournée à partir de janvier. Et là, je me définis entre deux : le disque est fini, donc c’est génial, j’ai plus à y penser, et d’un autre côté je me sens un peu oisif, parce que pendant deux ans, je ne faisais qu’y penser, entre deux concerts, j’enregistrais des pistes, et là c’est fini.
Concernant The Voice, pourquoi avez-vous arrêté ?
Justement parce que j’avais d’autres chats à fouetter. Je voulais absolument faire cet album, beaucoup de concerts aussi. Je m’éclatais bien dans The Voice, mais ça me prenait tout le printemps, les vendredis, les samedis, les mercredis… Et ce sont les jours où je vois mes filles. Donc pendant deux ans, elles m’ont bien regardé à la télé, mais moi je les ai loupées, trop… Donc cette année je leur ai dit que j’arrêtais, je reste avec vous. Depuis je vis une année géniale parce qu’elles ont grandi et elles sont extraordinaires.
Vos fans ont été surpris par votre participation à The Voice, une émission qui ne colle pas tout à fait à votre image…
Je ne comprends pas qu’ils m’aient demandé de venir, mais je ne regrette pas finalement. C’est vrai que mes fans m’alertaient un peu sur mon site et sur Facebook en me disant : qu’est ce que tu vas faire là-dedans, tu vas devenir TF1. Je leur répondais : Plutôt que l’émission me « Téhèfunise », je vais essayer de rockiser l’émission. J’ai réussi à faire des lives, des Stones, des Beatles, du Bertignac, et voilà, je ne regrette pas, parce quand on arrive à jouer des choses comme ça devant 10 millions de spectateurs, c’est bien, je ne pouvais pas rater cette occasion. Et puis j’adore ce qui change, je ne veux pas faire toujours la même chose, c’est comme produire Carla (Bruni, Ndlr) ou Joyce (Jonathan, Ndlr), je deviens ingénieur du son, réalisateur, Et aller faire The Voice, ça me plaisait aussi, J’ai toujours été mal à l’aise avec les caméras, je me suis dit ça va me faire un bon médicament. Maintenant, les caméras ne me font plus peur. C’est une réussite, je suis content de tout ça.
Quel regard portez-vous sur cette jeune génération de chanteurs, qui est peut-être plus dans le star-system que vous ne l’étiez ?
Certainement que certains la jouent comme ça, mais moi aussi je voulais être une star quand j’ai commencé, c’était un but quand même… Mais c’est sûr que je n’ai pas commencé par passer à la télé, j’ai commencé par ce qui me paraissait le plus logique, c’est-à-dire faire des concerts et devenir meilleur sur scène, à écrire de nouveaux morceaux, à essayer d’en faire d’aussi bons que ceux qui m’éclataient, ceux des Stones, des Beatles et des Who. Je ne me sentais pas d’aller dans des shows télé, je voulais la jouer plus rock que ça.
Maintenant que vous êtes en solo, la notion de groupe, c’est terminé pour vous, ou cela pourrait être une autre aventure ? On parle toujours de la recomposition du groupe Téléphone…
Ce ne serait pas une autre aventure, mais une vieille aventure qui recommencerait, donc ce serait moins excitant… J’ai fini par admettre que le vrai groupe, on le fait à 15 – 20 ans, on ne refait pas un groupe à 60 ans. Ou alors on refait un vieux truc qu’on a déjà fait.
Justement, ce vieux truc qui a déjà été fait (la reformation de Téléphone), ça ne vous ennuie pas qu’on vous pose toujours la question ?
Non ça ne m’ennuie pas, mais franchement j’ignore la réponse. Ça dépend de pas mal de choses, pas tellement de moi. Je sais que Jean-Louis (Aubert) et Corine (Marienneau) ne s’entendent pas vraiment bien et que Jean-Louis n’a pas envie de faire un truc avec Corine, donc déjà c’est un problème. S’il change d’avis et qu’il me dit ça y’est, avec Corine ça se passe très bien, maintenant est-ce que tu veux, alors là je dirais oui.
Et un Téléphone à trois, ce serait envisageable ?
Pour Corine, non. Mais bon, plein de choses peuvent être envisageables, mais on ne pourrait pas l’appeler Téléphone, on était quatre. On n’est pas les Stones. On a toujours dit : Téléphone, ce sont ces quatre-là, on ne va pas changer d’avis et dire maintenant Téléphone c’est les trois. Non, on appellerait ça Aubertignakolinka (*).
(*) L’ex-batteur de Téléphone s’appelle Richard Kolinka.
Voir l’interview en vidéo sur www.lejsl.com
Des semaines que l’on négociait avec l’attachée de presse des Francos pour l’interviewer. Mais voilà, approcher un tel artiste se mérite et se marchande jusqu’au dernier moment, c’est sans aucune assurance de succès. Le nom du JSL figure pourtant en bonne place sur le paper-board de la salle de presse : 20 h 15. Ouf. Mais sur le coup de 18 h 30, le rendez-vous est finalement dans 20 minutes « pour 5 minutes ». On en grignotera 3 de plus. Le JSL est le premier à poser micro et caméra devant l’artiste, détendu, souriant et sympathique. Nous sommes trois à l’œuvre : deux face caméra et un troisième chargé de la prise de vue. Faut ce qui faut !
Derrière, les autres médias rongent leurs freins et claquent quelques images. Les questions s’enchaînent et il prend le temps de répondre longuement, sincèrement, a-t-on envie de dire… On se prend au jeu. Cinq minutes c’est peu. Grands gestes de l’attaché de presse… Bertignac continue. Un petit coup dans le tibia du collègue emporté dans son élan et tout ému de cette proximité avec son idole. Nouvelle pichenette, on finit par laisser la place ! « Il a la simplicité des grands ». Il est temps d’écrire le papier.

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Le 15/06/2014 à 22h59 (82.231.**.**) |
Alain(Gnac10) -
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Le 14/06/2014 à 23h21 (82.231.**.**) |
Alain(Gnac10) -
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Mode Cannes 80
 http://photostrio.free.fr/gallery/140278089744362.jpg" width="491">
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Le 14/06/2014 à 22h44 (82.231.**.**) |
Alain(Gnac10) -
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Hello  Comme tout est bien calme en ce moment, un œil dans le rétroviseur . 1978, nuit Suisse, de la lecture, pas de vidéo pour une fois. Posté ici il y a qq temps (extrait d'un Rock and Folk)
Bonne lecture ....
Nuit
Suisse
Concert
Phaté Marconi, vendredi 3 novembre (197 a Genève-
Tressaillement?
Effroi ?-
Reprenons:
trois groupes français rock a Genève : Starshooter, Téléphone,
Higelin , dans l'ordre-
Celui
de l'ancienneté ? Allez savoir------
Bonne
occase quand même, et puis on dit tant de chose sur le calme public
suisse----------
C'est
une patinoire/gymnase, le lieu : vous savez ces terrains de hockey
avec des rambardes en bois de toutes parts comme a la corrida- Du
solide, pourront pousser, les kids -Une scène ! Immense- Les
kids, donc, les voilà qui arrivent filtrés par une paire de flics
débonnaires et des organisateurs genre show biz bien installé- on a
déjà vu ca quelque part -------------
Et
ca afflue a petites doses – C'est le carnaval- Punks ébouriffés,
badges et épingles toutes pointes dressées, puis jeunes gens très
clean , on se croirait a Londres il y a un an et demi- Mais ils
fument des joints ceux la, pfuitt !
Alors quand ils veulent décapsuler une boite de bière, ca leur
gicle sur les nippes- La gaffe-
Punks donc, pais patients- Ca laisse le temps d'observer le reste de
la horde et surprise! Pas mal de 40 ans dans les gradins- En couples,
air curieux/amusé/sévère-Sortie du soir-Ou la petite qu'on est
venu accompagner – Parce que la, des jeunes il y en a, qui trainent
leurs douze-treize ans en petites bandes -
Robert Palmer a la sono, normal-------
Lumières, Maestro !
-Vous aimez le rock ?( repeat three times), hurle incongrument le
manager de Starshooter ,ouais répond la patinoire- Of
course, on est venu pour ca-
Entrée sur scene des pieds nickelés, au pas de course- Du jus de
fruit et jamais de vodka- Ca
demarre en trombe, comme toujours ,comme toujours ca continue aussi
vite, et comme toujours Kent Hutchinson provoquera le public- La
partie est belle, on est en Suisse- Ça nous voudra un numéro bien
compliqué à saisir, mêlant l'insulte xénophobe et bien française
à l'invite salace très appuyée et lourdingue- l'esprit est au ras
du sol , l'humour s'est perdu dans les loges- Starshooter , c'est
Starshooter – Enfin ! Je ne peux m'empêcher de me dire qu'a ce
train la, rock et revue a l'Alcazar feront bientôt bon
ménage----- En bas de la scène c'est une autre paire de
manche-Y'a une camera plantée la, suu ses trois pieds, avec son
opérateur- Pas de barrière , alors il faut bosser dans la foule,
folie-Les premiers rangs, ca saute toujours!Heureusement y'a un
service d'ordre (nombreux) qui viendra protéger le matériel et
l'homme tout en repoussant fermement les danseurs -Ceux ci disent
leur mot? Karaté et allez y' avait longtemps qu'on avait pas vu
ca------------Déplorable manque d'organisation, déplorable présence
de Monsieur Muscle, si étranger au phonème musical- Mais
Starshooter continue avec une imperturbable bonne conscience , son
boulot, sous le jet des boites de bière et les crachats pas même
pestifères d'une colonie qui a du lire dans les journaux que ca se
faisait de cracher sur les groupes qu'on adule- C'est très punk- Fin
du set et pas de rappel – Rancuniers les Suisses ? François
susurre : Téléphone, et voilà les enfants chéris de Paris
province- Démarrent vite, trop au goût du sonorisateur qui oublie
la voix de Jean Louis dans la balance- Il se rattrape d'ailleurs
- Une évidence, ils soignent l'apparence, Jean Louis
surtout, très mickey avec ses baskets ultra montantes, son cuir
très (très) moulant et son blouson ouvert- Flash ! Cheveux propres
et flous- Louis, gueule d'excavé sur maillot de foot immuable, et
une grâce naturelle -Ils ont la classe innée, pas comme ces
besogneuses chanteuses disco qui trainent dorénavant partout- La
camera du coin ne se sent plus sur sur ses courtes janbes qui
ondulent – Jamais je n'ai entendu Téléphone aussi fort et aussi
bien, alors que pourtant ils ne semblent pas tenir une très grande
forme- De plus, ils doivent survire a ce public lanceur de boites de
bière et de crachats- Ça les poussent autant que ca les emmerde –
Jean Louis la gueule ensanglantée par une canette, finira par
décrocher un coup de tatane bien senti a un morgailleux trop
acharné- Mais les choses tournent bien – Louis particulièrement
sublime guitariste, aura ce soir hurlé gueulé comme pas souvent- La
hargne ils ont la hargne- Et malgré tout ce l'on peut dire,
Téléphone fait toujours la même chose, ils n'ont pas fait Anna, ni
la majorité des reprises- Et oui, leurs morceaux peuvent être
méconnaissables d'un concert a l'autre- Ecoutez le Vaudou ce soir,
et Flipper, et ,et mais je n'emballe ----------- Ils sont en tout cas
particulièrement a l'aise sur des rythmes funky - Et deux nouveaux
morceaux aussi, Donne moi et , L'Histoire de-----------Vous Verrez
Bien------Téléphone se fout des sarcasmes, et ca la presse lui
pardonne peu- Mais la presse ne peut plus qu'être derrière
Téléphone, c'est a présent évident- Rappel,
Hygiaphone, Hutchinson se joint a la bande- Corine craque la première
et se barre ,Puis ils vont se coucher, les enfants chéris- Bonne
nuit----------- Parce qu'Higelin nous prend maintenant -Le
grand escogriffe ondule dico, dans son cuir et sa chaine argentée-
Son souple ample et bien brulant au départ, puis chierie bien trop
souvent- A se demander pourquoi ca cloche- Pourquoi la machine tourne
a vide, alors que le répertoire est puisé dans ce qu'il y a de plus
fort dans ses albums- Faudrait peut être dire alors que les
deux guitares de derrière semblent sortir tout droit d'un
congélateur pour ce qui est de leur aptitude a faire passer leur
virtuosité- La vie qui était sur scène avec Téléphone l'a
quittée et ca fait flop flop- Jacques essaye en vain de raccrocher
l'intérêt du public dont une partie se casse en plein concert,
l'idée géniale venant de son guitariste américain qui reprend ,
Satisfaction, Chierie, disais je- C'est le balloche ici, mais ca
marche pour les kids et la quarantaine , qui enfin reconnaît quelque
chose dans cette soirée - Accessoirement les boites de
bière continuent de tomber sur scène , notre héros les renvoyant
énergiquement- C'est dur Jacquot ? Il nous fera un rappel en
bâclant, Paris New York, les lumières étant allumées depuis
longtemps----- Les francais repassent la frontiere tard dans
la nuit, les Suisses restent en ville- Fin d'un concert a 22 balles
suisse- Trois, quatre mille entées-Le franc suisse pese ses trois
francs francais- Pathé Marconi c'est a Paris-Tout le monde est
content-
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Le 13/06/2014 à 09h06 (192.54.***.***) |
Alain (08) @ Alain (Gnac 10) -
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Salut Alain !
Oui, j'espère que nous aurons prochainement l'occasion de nous retrouver au pied de la scène, car ça fait bien longtemps que je n'ai pas vu Louis ... vivement les retrouvailles avec le Boss et les Gnacs ! Bon week-end.
Rock and roooooll !!
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Le 12/06/2014 à 09h24 (130.79.**.**) |
Alain(Gnac10) -
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@Alain(0
Youps je t'ai oublié mon zami, Merci de ton intervention, et a trés vite j'espére 
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Le 11/06/2014 à 20h14 (82.231.**.**) |
Alain(Gnac10) -
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Bien sympa vos réactions suite a la mise on line de la vidéo de Rory... C'est bien cool. @nono, et moi une franche accolade , putain j'ai fais une accolade a dieu .. @thieriff, comme toi ---SUIS MOI--- @Lomax2 pareil des frisons, pratique quand il fait chaud. Ils sont rare les zicos qui me font cet effet. @olivier, perso en 69/70 j'avais les boules de ne pas avoir qq années de plus, j'ai loupé Woodstock, Whigt, Monterey, etc...mes potes de l'époque (les grands) me racontaient leurs aventures, chez nous en France les concert de rock ressemblaient a ça.......
D'abord,
ça pue- Il y a de la crasse partout- Un après midi entier nous fut
nécessaire pour transformer une salle de cinéma porno en salle de
concert- Ça sentait plus le poisson pourri que le pop-corn-
L'endroit
était également infesté de puces-ah , ces petites bêtes qui
grimpent sous votre jupe baba cool, quel plaisir!-
Si
l'organisateur du concert n'avait pas jugé bon de faire nettoyer les
toilettes avant le spectacle , il restait en suspens dans l'air mêlés
a une odeur de vieux sperme séché , des relents d'urine qui
allaient en s'accentuant a mesure que la soirée avançait et que des
légions de jeunes complètement pétés migraient vers les chiottes
pour faire leurs besoins en pissant partout sauf la ou il faut -
Arrive
le moment ou vous ne pouvez plus tirer la chasse, a cause de panne
technique et humaine, ce qui bouche les toilettes et ajoute de
l 'arôme ambiant bien des richesses supplémentaires-
Il
y a bien sur d'autres odeurs fétides qui viennent amplifier la
puanteur générale-Peut être celle de l'encens,encore qu'en 1970 ce
fut déjà une pratique ringarde – L'herbe et le haschisch brûlent dans des joints et dans des pipes de toute forme, de toute taille et
dans tout les matériaux- Sans parler des cigarettes – Et tout le
monde ou presque (surtout en Grade Bretagne) a terriblement besoin de
se laver- L’ère psychédélique voulait, en gros que la nouvelle
transpiration recouvre la vieille sous des fringues hippies portées
longtemps sans jamais être lavées- Rappelez vous s'il vous plait,
que, dans certains milieux a cette époque la l'odeur de
transpiration était un must -
Bref,
vous voyez le genre- Peut être votre mémoire olfactive vous ramène
t'elle quelques années en arrière maintenant que je viens d’évoquer
ces quelques détails-
Vous
vous sentez alors un peu mal a l'aise, comme moi qui m'étais sentie
si mal dans les salles de concert de cette époque la-
N'oublions
pas enfin les sols gluants, ces traces de marron noirâtre, ces
textures croûteuses que vous touchiez dans l'obscurité de la pointe
de vos pieds------et que vous assumiez l'ensemble de la situation
dans un épais brouillard, résultat de toute cette drogue-
Dieu
soit loué, on se fendait la gueule, bien sur, mais c'était vraiment
crasseux- Et je ne parle pas simplement des salles de concert-Les
spectacles eux-mêmes manquaient, disons de cohésion- Sur scène,
les gens erraient de droite a gauche, les roadies se cognaient conte
les batteurs, les bassistes trébuchaient sur les câbles, le bière
et le vin se renversaient sur les amplis branchés, personne ne
savait jamais quel micro il fallait utiliser, les spots
s 'éteignaient ou s' allumaient subitement, la sono marmonnait
comme un crocodile visant un caniche ou encore explosait comme si la
fin du monde arrivait chaque fois qu'un guitariste défoncé
branchait sa Fender dans la mauvaise prise-Tout cela ,c'était la
routine- souvent, la foule devait patienter une bonne demi-heure, au
milieu de ce genre de tâtonnement,avant même que le groupe n'en
vienne a accorder ses instruments- Ce qui pouvait donner lieu a un
sorte de marathon surréaliste , surtout si les musiciens
arrivaient sur scène un par un, selon leurs propres emplois du
temps-Vous connaissez le trip rituel de ses musiciens avant le
concert : d'abord , un dîner au riz complet avec une dose
d'acide, suivi par quelque tranquillisants, arrosés de téquila pour
faire passer le tout- Puis on se faisait faire une petite gâterie
par une professionnelle avant d'accorder une interview a la presse
marginale- On accueillait ensuite les privilégiés dans les loges,
et on se refaisait faire d'autres petites gâteries, mais cette fois
par des amateurs zélés-
Enfin,
on ramassait les munitions nécessaires pour aller sur scène
(bouteilles et quelques doses de tout)-Tout le monde est prêt ?
Il est comment le Karma?Vite, un rail de coke dans le nez avant le
concert ( mais seulement,t si vous étiez hip et américain, car en
1970 la coke n'était pas très répandue)- Et hop ! Montons sur
scène ! Branchons la guitare et accordons la tandis que les
autres gars errent ça et la, reprennent un peu de shit, arrangent un
peu leur cheveux, se glissent derrière les amplis pour une dernière
petite gâterie ou quelque bouchée encore de ce délicieux sandwich
beurre de cacahuète engrais organique et non pasteurisé, étalé
sur du pain de son, saupoudré de germe de blé avec, en plus, un peu
de confiture de mures agrémenté de mescaline qu'une adoratrice du
groupe a rapportée de Monterey, Californie, ou de Manchester, c'est
selon- quel chambardement pour la tête en tout cas----
Dés
que la première notes de musique retentissait, la durée de
l'attente, aussi pénible fut elle , était oubliée d'un coup, comme
par magie- Vous étiez parti, et je veux dire , pour de bon (parti),
dans un voyage choisi par le groupe ce soir la- Mais pourquoi les
choses devaient elles se passer ainsi ?
Dans
la bible du rock'n'roll ou était écrit qu'un groupe devait être
totalement désorganisé en tout, sauf dans sa musique ?
Pourquoi devaient ils tourner le dos aux spectateurs ?
S'habiller comme s'ils avaient rendez vous avec une fosse septique
débordante ? Présenter chaque morceau (tout en accordant leurs
instrument, bien sur) en marmonnant, < Nous----euh---on a écrit
cette chanson à-----euh -----ah, ouais----mmmmmm----au Nouveau
Mexique > ????
Pourquoi
croyaient ils que les pannes techniques (au moins une par concert,
souvent plus) étaient des phénomènes prédestinés ?
Je
sais, je sais- Un spectacle bien rodé était du domaine d'un type
comme Elvis et, l'efficacité, c'était pour plaire a un public de
coincés- mecs dans les affaires, soldats, flics,et mères de
famille-
Les
merdes, pannes, incidents et autres survenaient comme ça, sans que
personne sache très bien pourquoi, car les musiciens n'étaient
finalement que des types comme toi et moi (seulement plus riches) et
puis les machines avaient leur rythme a elles-
Quant
au temps il était circulaire-
Tout
baignait- Cool - C'était cool-
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Le 03/06/2014 à 13h55 (88.138.**.*) |
nono -
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Ce gars, (Rory) avait une âme quand il jouait, tout comme Louis.
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Le 30/05/2014 à 10h30 (83.205.**.***) |
thieriff -
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En parlant de Saint-Rory moi je vote pour "suis-moi" juste pour cette raison
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