Finalement, le problème, c'est que les gens ne savent pas lire, et comptent trop sur ceux qui ont cette capacité, qui en profitent (pour leur dire ce qu'il faut faire) ...
Non seulement on subit une déculturation rampante (heureusement que la télévision passive est en train d'être supplantée par internet), mais en plus on voit monopoliser les Sciences sur des biseaux de productivité.
(Mais les femmes sont en train de changer ça, all over the world. Humanisme pratique, microscopique, mais triomphant).

Tout comme la "coopération" avec les pays émergents, c'est biaisé. Tant qu'on ne prêtera pas attention (à l'intention) ...

Pathétique : On a, sur le globe, d'un côté un manque abyssale de gens qui sauraient lire et écrire (donc positionnés délibérément dans l'inapte, avec ou sans leur consentement), et représentés par des individus (louches, forcément) overmédiatisés (gurus à l'éthique conditionnée et conditionnante).
Et de l'autre, un nombre croissants d'obscurs particuliers, groupés en réseaux qui font de la spéculation sans rendre de compte à personne (d'autre que leur banquier) et sans morale (- ne parlons pas d'idéologie, sans penser à une morale, pas souci d'exactitude).

Voilà tout le problème dans le monde aujourd'hui. C'est en résolvant cela que l'arborescence prophylactique aura la moindre chance de croissance ... en son environnement naturel.

(Et rien qu'en France rappelons qu'un foyer fiscal sur 2 ne paie pas d'impôts : soit trop pauvre, soit trop riche ... Pas besoin d'aller sous les tropiques pour constater la "chosification" de l'existence des populations ! Soit aliénées, soit virtualisées, ce qui revient au même ...)
"pas d'esclavage ==> pas de Rock 'n' Roll" ;-)

Quitte à régresser (@ ivanovitch) : "Le culte des ancêtres", ça commencerait par le respect des anciens. Et ça ne serait pas un mal ... Un Conseil des Sages sous l'Arbre à Palabres.

Pourquoi parle-t-on toujours du colon-exploiteur, et pas des gars qui avaient réussi leur intégration dans les colonies avec leur famille (ou des marginaux, nombreux, qui représentent aussi les européens ailleurs ... comme les personnages du "Salaire de la Peur ...)

C'est toujours pareil : on ne retient des pays que les actes des Etats (dates des guerres, pics de répressions, vagues d'aliénation etc.) au lieu de prendre en compte les agissements, au quotidien, des millions de personnes qui sont réellement sur le terrain !

jc modulait une nuance sur les limites du matérialisme factuel. La colonisation c'est avant tout un dépaysement, et une hospitalité. Comme l'a fait remarquer Louis fort à propos.
Un vécu, pacifiste (n'en déplaise à certains - la mort n'est pas le seul prisme capteur d'attention), pendant des jours, des semaines, des mois, des années, par une foule de gens de toutes sortes. Vivants.

@ Nebo : (avec un peu de retard). Je n'ai pas du tout les mêmes centres d'intérêts que ceux que tu exposes, et mes préoccupations sont d'un autre ordre (avec des dangers plus scientifiquement annoncés). Mais ça ne serait pas gênant si je ne lisais quelques incohérences par ci par là ...
yin & yang = 2 principes complémentaires dans un même ensemble (ça fait 3 donc, en comptant les 2 moyeux inversés + la roue, englobante, du Tao), et non pas deux antinomies opposées (et, par là, hâtivement manichéennes, un peu de façon occulte) dans le vide. Pas une alternative (binaire) mais une synergie (unitaire).

C'est fatiguant de n'entendre parler du "bien" que comme si il avait une casserole en permanence accrochée à l'essieu : "le mal".(comme un accord mineur systématique, en fin de couplet, dans un morceau pourtant en majeur. Dans le meilleur des cas, si ce n'est cacophonique) Les manichéens terminaient sur le bûcher, jugés hérétiques par les catholiques ... Et pourtant, on entend :

"[dans la transmission des valeurs] et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé"

Là Ghaino se plante (et plante sarko avec) : Il n'est nul besoin de transmission, puisque c'est "génétique" (comme on dit maintenant). Puisque, à ma connaissance, nous sommes tous des descendants d'Eve & d'Adam, qui ont fait l'expérience (comme dirait Jimi) indélébile, d'avoir goûté au fruit de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal.
On est catholique, ou on ne l'est pas ! (présentement dans le discours ? Pas "d'Origine Catholique" ... mais chrétiens maintenant - ou autre ... (Je ne saurais que reconseiller la lecture des Upanishads etc.)

Sinon, pour l‘Ontologie, c'est le créneau de Bouddha, ça ! (Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes SVP ... ) (j'déconne passk c'est que des chiffons tout ça)
C'est comme ce point d'honneur à nommer des gens de couleurs : au Fast-Food aussi, et sans en faire un patacaisse ...
(Seulement si t'es trop mauvais t'es viré ... Y'a pas de discrimination positive ...). Au fait ? Y'a des mulsulmans au gouvernement ? J'étais pas au courant !

Qui a parlé de sevrage du servage ? Pas co®véable ? ... Un consommateu® p®ésc®iptible à merci ... prescriptable à loisir, oui !

Les "écarts" seraient dans "la nature humaine" ? Tu ne confonds pas avec les lémuriens ? (ceux qui ne se déplacent quasiment qu'en faisant comme des sauts de joie, un peu latéraux ...) Ou avec les crabes , peut être ? (ou peut ne pas être).

Autrement, tu fais bien de dire "christianisé" plutôt que "évangelisé". En effet, souvent, les missionnaires ont trouvé des peuples déjà au courant de la Nouvelle Alliance (en Ethiopie par exemple) et peut être plus "christianisés" qu'eux-même ...
Normal : c'est par là que ça se passait, dès le début, et puis, le bouche à oreille aidant, les croyants s'organisaient tout seuls ... (Pas par volonté de Pouvoir, pas par instinct de domination, pas par des visées d'import/export, non, rien que par goût de la poésie !)

"valeurs de respect et de courtoisie qui se devraient de prévaloir dans un pays civilisé" : "de la roupie de sansonnet".
(c'était pour la rime ... Mais anyway je trouve ça faiblard comme valeurs à l'heure du post-punk, de l'after-tsunami, et du Darfour ... Ces valeurs, ce ne sont que des applications {"des routines" fonctionnelles}, pas le lociciel ... anti-barbarie. C'est encore confondre civilité et civilisation ...)

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SACRÉ

" L'individualisme est contre-nature, contre contre l'instinct grégaire : il n'y a que lorsque l'on est blessé que l'on cherche à s'isoler (chez les animaux)" (tiens, Nyto, celle-là est de moi, cache ta joie ! ;-) ) Ce qui rejoint, en rhétorique, quand le but recherché est de ne plus avoir d'opposition ( >< ) ou de concurrence ( // ) : quand, au lieu de (dé)valider des idées, on préfère (dé)gommer leurs énonciateurs, ou friser l'anathème.
(en passant, je trouve qu'il n'y a pas de quoi être fier que le blasphème soit autorisé dans notre nation : il y a sûrement mieux à faire, pour être fier ...)

Par exemple, la logique ultralibérale (ou colonialiste, pour rester dans le sujet, ou fondamentaliste, tendance fasciste) : "Le malheur des uns fait le bonheur des autres" qui est devenu, en économie, (puisque c'est ça le culte suprême*), comme la devise d'un capitalisme ivre de pouvoir, dévoyé de ses aspirations mercantiles originelles (et politisées par Venise, soit dit en passant - à la godille, bien sûr)

* Comme d'hab, j'argumente :
qu'est-ce donc que le "sacré" ?
C'est ce pour quoi on serait prêt à se sacrifier
(Ex: la femelle bonobo en défendant sa progéniture ... Mais aussi le petit bonobo, parfois, lorsqu'il est orphelin, il construit un nid de branchage loin de sa tribu, et se laisse mourir ...)
-> Alors, indéniablement, sur un plan collectif, le Dollar ou l'Euro sont sacrés, à l'aune des récents événements ... (On sacrifie le travail - occupation pourtant dictée par Jah, au sortir du Jardin d'Eden- ou encore, les ressources : la biodiversité, ce qui n'est pas rien. Sans parler de la banquise, qui ne dit rien à personne.)

Il faudra un jour que quelqu'un m'explique comment des types placés à la tête des plus grandes entreprises française, les plantent lamentablement jettant à la rue des pauvres types qui avaient rien demandé et qui leur faisaient confiance
accullent à la faillitte, par leur imcompetence, des entreprises sainent avant leur arrivé et qui à la finale se barre avec des indemnités et des paquets d'actions d'un montant insolant et se retrouvent ensuite dans des conseils d'administration au lieu d'etre a la rue ou en prison???
Et après, faut travailler plus pour 3 francs 6 sous en plus à la fin du mois???

Par rapport à la vérité (dans ton précédent post à Folo57), pour moi il n'y a pas UNE vérité, universelle mais PLUSIEURS vérités. Chaque religion par exemple impose sa vérité à ses croyants et souvent elles sont contradictoires. Le but est donc, au niveau national comme international de faire cohabiter ses vérités et donc les populations. C'est là principalement que réside le conflit israelo-palestinien. Avant la création de l'Etat d'Israel en 1947, ce territoire était occupé par les palestiniens donc en majorité par des musulmans. Avec la volonté de l'ONU de créer un Etat pour les juifs, il a fallu que les palestiniens s'y adaptent et l'acceptent (ce que d'ailleurs ils n'ont pas fait cf guerre du Kippour en 73 par exemple.) Le but de la création d'un Etat palestinien aujourd'hui est bien de faire cohabiter (vivre à côté mais dans un Etat différent) ces deux populations, ces deux populations, ces deux vérités.
On a aussi aujourd'hui de plus en plus de vérités imposées par les gouvernements, par l'intermédiaire des médias. Quand un polyticien assure au journal télévisé que le nuage de Tchernobyl s'est arreté à la frontière, c'est avant tout une volonté des hommes politiques de ne pas créer (ou de stopper) une psychose. Il est beaucoup plus facile aujourd'hui pour un gouvernement de faire croire ses vérités à travers les médias (principalement télévision et radio). Il faut donc garder un esprit critque et se demander si chaque information donnée est vraiment "vraie". Internet pourrait peut etre contrebalancer ce "quatrième pouvoir" mais ça c'est un autre débat.

Concernant l'aide au développement des pays du "Tiers Monde" (expression d'Alfred Sauvy en 1952), les pays développés comme le notre s'étaient engagés à Rio en 1992 à y consacrer 0,7% de leur PIB, aujourd'hui cette part est d'environ 0,35%. Et le commerce équitable, créé par Max Havelaar en 1986, et dont le café est arrivé en France en 1993, reste encore trop peu développé alors que pour moi c'est vraiment une des meilleurs façons d'aider ces pays.