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Le 28/04/2008 à 12h48 (77.204.**.***) |
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Le 28/04/2008 à 08h18 (86.212.***.***) |
@ louis -
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la preparation que dis-je la potion qu il te donne a boire avant, c 'est degeu ... bon courage !
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Le 27/04/2008 à 16h15 (83.200.***.**) |
lulu@Lionel -
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avant une sieste bien agréable dans la bagnole qui me ramenait de paris la radio crachait que mai 68 n'aurai jamais eu lieu sans mai 58 sur ton explication ça va je crois avoir tout saisi (peut etre que c'est pas mauvais la mache cuite?) par contre Morphé ne m'a pas laisser entendre l'explication....
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Le 27/04/2008 à 15h40 (87.231.***.***) |
Lionel -
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@ Rose : Merci pour "l'update" et je compatis à tes petites difficultés passagères. Termine ta relecture, il n'y a pas d'urgence et je te lirai ensuite avec intérêt ! 
@ Fox : Mmmmm... La généalogie d'Internet, c'est tout de même nettement plus l'armée américaine et le souci de construire un réseau de communication pouvant résister à des attaques éventuellement nucléaires que Mai 68. Mais d'un autre côté, je suis aussi à moitié d'accord avec toi : la manière dont, une fois que le réseau a été ouvert au public en 1993, il a été investi et utilisé a à voir avec l'esprit de Mai. Autre point où je suis plus nettement en désaccord avec toi : Mai 68 n'est pas un événement principalement politique, c'est un événement, un processus, un moment culturel, social, touchant aux moeurs. À la limite, on peut même dire qu'il marque la vraie fin de la politique à l'ancienne, et entre autres qu'il enterre la "lutte des classes".
@ Catho : Ah, tiens, moi je restais sur l'impression qu'il nous arrivait encore de discuter, notamment ici, et que ça restait intéressant et amical. Est-ce que ces considérations un peu acariâtres reflètent ton état d'esprit général sur notre relation -- auquel cas je mettrai à jour ma version du truc, merci de l'update --, ou est-ce juste parce qu'il s'avère ces derniers temps que je dîne avec Rose et que j'ai de grandes discussions avec elle, ou que je fais quelques compliments à Lulu que tu te prends une poussée momentanée d'irritation ? Cela dit, merci pour le compliment final sur la forme.
@ Lulu : C'est classe d'être citée en exemple, hein ? Et qu'on te complimente sur tes capacités d'expression, c'est bien aussi, non ? Or ces appréciations positives ne sont pas dues au hasard mais à des efforts que tu as fait, des talents que tu as développés. Et en faisant d'autres efforts -- par exemple manger de la mâche, sans craindre les éventuels grains de sable --, tu peux favoriser le retour d'autres appréciations positives ! Si le sujet de Mai 68 et l'éducation des enfants t'intéresse, lis ma contrib, et dès qu'il y a quelque chose de pas assez bien expliqué, dis-moi ce qui coince et j'essayerai de te répondre au mieux. Le forum, c'est fait pour ça. 
@ Nyto : C'est fou comme on dirait que tu me cherches, toi ! Voilà la réponse courte que je peux faire à ta question :
Les années 60 en général et Mai 68 en particulier sont une période de basculement de nos sociétés dans une nouvelle phase de la modernité. Il est dans l'ordre des choses des affaires humaines que l'on ait besoin de bien analyser ce qui s'est passé lors de cette période décisive. Or, 1) il est quasi impossible d'analyser quelque chose quand on est en plein dedans, quand on a le nez dessus ; 2) le phénomène lui-même est "piégeux" ; Mai 68 s'est donné à voir par de nombreux symboles comme un mouvement politique, alors que ce n'est pas de ça qu'il s'agit.
Il est donc dans l'ordre des choses que l'on y revienne et que l'on y revienne, jusqu'à ce qu'on ait fait largement le clair là-dessus. Ainsi, il y a eu commémoration et débats au 10e anniversaire, en 1978, au 20e, en 1988, au 30e, en 1998 et aujourd'hui au 40e anniversaire. Cette série de commémorations successives fait en elle-même l'objet d'analyses, c'est dire ! Dans la revue "Le Débat", de Marcel Gauchet, dont le numéro en cours est consacré à Mai 1968, un article est en effet intitulé "Quarante ans de commémoration" et cherche à distinguer quelle a été l'évolution du discours sur Mai 68 à travers les décennies. Apparemment, le point majeur, c'est en effet que plus on avance dans le temps et la réflexion, plus le discours porte sur les retombées socio-culturelles de Mai 68 et non politiques.
Je ne peux que deviner l'état d'esprit des autres gens de ma génération, mais personnellement, il est clair dans mon esprit qu'arriver à dire ce qui s'est passé en Mai 68 et en quoi nos sociétés en ont été changées est un des grands axes de mes réflexions. Et il est assez clair pour moi depuis longtemps qu'il faudrait une bonne partie de vie pour y parvenir. Intuitivement, je pense que les choses seront encore plus claires au 50e anniversaire, dans dix ans ; je suis aussi assez convaincu que j'aurai moi-même d'ici là à peu près bien élucidé le truc.
D'ici là, je te tiendrai au courant, mais si c'est trop pour tes 200 neurones qui n'ont pas l'air de se multiplier, au contraire, tu me dis, hein ? 
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Le 27/04/2008 à 14h03 (213.151.***.***) |
- fox -
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@ Nono : à la relecture, j'ai compris que je prenais pour moi ce qui était des généralités. Tu t'es levé tôt, et moi, à cause de la TV, je m'étais couché tard : forcément on a du mal à être sur la bonne longeur d'onde et peut y avoir maldonne. Pour rebondir, à mon tour de prendre un temps de reflexion ...@ Nyto : à propos de la TV (pour l'anecdote, redif de Thalassa : je voulais capter les baleines) voilà une méditation (sous la douche - en chantant Stand by Me, façon ... hum ... je préfère pas dire ... c'est intime après tout, pas trop de détails) "Une bougie permet d'en allumer plein d'autres sans y perdre sa flamme" disait Coluche.
Quand on donne le La, celui ou celle qui le prend ne prive personne (au contraire, ça évite les couacs).
Alors je ne suis pas convaincu par la crainte, qu'on a souvent dans notre société, des "parasites" forcenés ...
On focalise sur un insecte de 5mm (qui ne pèse pas lourd) accroché à une baleine de 20m (30 tonnes). En fait ce sont des traits d'union, des prétextes à communication (la mère les passe au baleineau, puis les adultes se les passent dans les rares occasions où ils se touchent. Pareil lorsque des humains vont "à dos de baleine" ... (cf. l''émission dont je parlais) c'est encore cet insecte qui crée l'occaz. Et puis aussi avec les poissons (puisque ces mammifères équipés de radar sont finalement minoritaires dans les océans ; malheureusement de plus en plus), et comptent sur les remoras pour 1/ nettoyer leur peau des "passagers clandestins" (?) 2/ les guider éventuellement (mais c'est plus souvent pour les requins, ça, parce qu'ils ont une mauvaise vue et pas de radar). La Nature est bien organisée dans l'ensemble (d'ailleurs le remora a un ventouse sur la tête, pour pouvoir se coller et driver le géant).
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Le 27/04/2008 à 12h19 (82.126.***.***) |
Catho à Rose -
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"je ne t'ai jamais considéré comme un soixante-huitard" - Marrant... moi, je ne vois quasiment QUE ça dans la version électronique du Lionel : le soixante-huitard idéaliste qui, en maintes occasions (pas toujours), a une vision qui me semble "surfaite" ou certainement juste différente de la mienne (heureusement). La réciproque est parfaitement valable aussi. Du coup, aujourd'hui, on a arrêté de confronter nos visions des choses et nous n'avons plus rien du tout à nous dire - si c'est pour s'énerver, c'est pas la peine non plus -... Même là, quand je relis son message, il y a ces détails du soixante-huitard qui me sautent à la figure (et notamment un élément qui m'aurait fait protester avec une sacrée véhémence s'il m'avait été adressé). Je vois ces détails d'une façon assez nette, ils ressemblent au petit grain de sable que tu te prends soudain sous les dents en dégustant une excellente salade de mâche - il se trouve que si t'apprécie la mâche, ça doit forcément arriver de temps en temps - et si ça t'arrive trois fois de suite, à la troisième fois, t'en arrive à cracher ta bouchée et à rayer la salade de mâche du menu jusqu'à ce que ça te reprenne. L'expérience aidant, je m'abstiens de commenter ces détails (trop craignos). Je me contente de penser (et de dire - pour une fois), que dans l'ensemble il a pondu une belle démonstration (bonne salade de mâche ), doublée d'une belle tranche de vie (dont il n'a certainement pas à rougir) et agréable à lire. Et puis point.
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