La fourmi fait son travail de fourmi
Le chat quoi qu'on dise n'en fait qu'à sa tête de chat
Le merle observe tout ça avec à l'esprit des histoires de merle
La taupe ne voit rien mais connaît le chemin des taupes
Presque en dessous de l'acacia qui vit sa vie d'acacia
Pendant que les rosiers s'épanouissent en roses, yeah!
L'homme est là. Il pense au CAC 40 et aux taux d'intérêts ...
(Il n'a aucun alibi.)

C'est marrant, l'idée là, maintenant, c'est l'inverse de http://rimage.org/Fairline2/linuxuser/RimageStory/RnR_Attitude.html">celle que j'avais commencée à mettre sur pied à propos des "illustres inconnus", dans plein de domaines, qui ont la "R'n'R attitude" ...
"Un héros peut en cacher un autre" était le slogan (réutilisable).
Mais le plateau talk-show, c'est le degré 0, dans la création audiovisuelle. Ce qui compte n'est pas la tête du bénéficiaire, c'est l'entame effective dans la misère (et l'autre, si on le voit, a le droit de dire "fuck" - ça s'imposerait, même, ce genre de droit de réponse punk ). En revanche, le donateur peut être traité comme un héros international, un bon 1/4 d'h durant. Soit !
"La télé, c'est un métier". (Ce sont des métiers - pas que journalistes/animateurs, loin de là : des vidéastes, des musiciens - "en cas d'urgence : y en-a-t'y un dans la salle ?" , des auteurs, des graphistes, des éclairagistes, des monteurs, des maquilleurs, des cascadeurs, des acteurs (même, à la rigueur ...) et des archivistes, etc.)

Mais vous serez sûrement d'accord pour dire que les Saints sont exceptionnels, que les bienfaiteurs de l'humanité ne courent pas les rues. Pourtant on peut envisager que, mécaniquement, le "progrès" redevienne une montée en puissance. Et qu'enfin l'humanité sorte de ce bric à brac virtuel, qu'elle n'a même pas vraiment organisé ; de cette "société de merde", planétaire, que personne n'a désiré, ni même imaginé ... Sans pour autant que le monde entier ne devienne sanctuarisé.

Juste un retour à la normale.
L'épanouissement souhaité.
Ni gavé, ni gâché.
Que le process organique d'une vie interdépendante entre les communs des mortels, s'affine en arborescence.

C'était le propos dans notre aparté, avec Lulu et Marylo : l'anche de la clarinette est solidaire de l'instrument. Tout ce qui la touche, le touche, et réciproquement. Et même au delà (selon son souffle, la bouche de l'instrumentiste est solidaire de la anche ; donc ce qui le constitue aussi ... et au final, son public inter-réagit dans la même solidarité ... Sinon autant rester à la maison.)

Vous êtes trop jeunes pour vous en souvenir, mais avant il y avait des mécènes (Lily a mis le point sur le I) : les Nobles en étaient, et le Clergé aussi. Puis des grands bourgeois se firent une obligation de rentrer dans le club des instruits/instructeurs, et enfin des industrielles ("snob" = sans noblesse : être mécène était une compensation, un pis-aller).
Mais cela concernait les Arts (et les Sciences : avec Léonard de Vinci (le vrai) on ne savait jamais faire la différence ...) Parce que, pour ce qui était de manger, de respirer, de se loger, il n'y avait jamais eu de problème majeur (la Noblesse connaissait, dans sa grande majorité, ses Obligations ; et le Clergé pourvoyait aux lacunes si besoin était ...)
(Je me souviens de cette remarque lorsqu'on a dit à la Reine que le peuple n'avait plus de pain : "qu'on leur donne des brioches !")

Les temps ont changé ... Les mécènes se sont mis, comme tout le monde obnubilé, à spéculer ... On a tellement laver les cerveaux que les Arts sont apparus d'une grande inutilité, et les Sciences un luxe guère rentable ... Le but du jeu "Le Moment Voulu", c'est de rendre un soupçon de dignité aux mécènes, qui sont des gens normaux, ni des saints, ni des artistes, ni des savants - mais qui ont le droit d'exister.

Tout comme les vitriers, les pêcheurs, les infirmiers ou les profs ...
Parce que le don, c'est bien joli, mais le président d'un pays africain le rappelait hier au Congrès : on en a un peu marre de la charité ! Le cliché répandu : une minorité "extra-terrestre", et un ramassis de "mendiants", largement majoritaires. ("Image de marque" des "ressources humaines" en souffrance ...) C'est tellement autocomplaisant cette logique d'assistanat (que l'on peut retourner contre le bénéficiaire à tout bout de champ - et le champ n'est pas grand !)

Ce qui est véritablement nécessaire, c'est que le forgeron puisse forger (puisque, normalement, c'est en forgeron que l'on devient forgeant ...) ; que le paysan puisse planter ; que le chamelier revende son 4x4 ; et que les poissons reviennent dans la mer (avant que de finir dans notre assiette, et sans http://fr.wikipedia.org/wiki/Polychloro-biph%C3%A9nyle">PCB !) Et ça serait que les gens soient éduqués, capabilisés ; que les soignants soient là où on en a besoin, revalidants.
Et que les moines puissent méditer, spirituellement, en bons pros, sans avoir à gérer la survie matérielle de ceux qui sont sensés leurs faire des dons.
(... ça me rappelle comment j'avais du faire changer le compteur électrique, en lousdé, pour pouvoir continuer de travailler chez un employeur, en payant donc de quoi faire tourner les ordis, une fois que ma rallonge de 10 m de fil avait été repérée. Faute de quoi, je retournais sur la http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_%C3%A0_%C3%A9crire">Remington du rez-de-chaussée ...)

Mais, il n'y a que les artistes pour rendre compte de ce qui est banal sans être chiant, pour faire de la somme des actes quotidiens, une geste héroïque !
... Pour être plus pragmatique et suggérer de rendre le sponsoring plus attractif, et surtout plus utile. Et que ça se sache. Que ça fasse boule de neige.

Sexy Sadie what have you done.
You made a fool of everyone.
You made a fool of everyone.
Sexy Sadie ooh what have you done.
Sexy Sadie you broke the rules.
You layed it down for all to see.
You layed it down for all to see.
Sexy Sadie oooh you broke the rules.
One sunny day the world was waiting for a lover.
She came along to turn on everyone.
Sexy Sadie is the greatest of them all.
Sexy Sadie how did you know.
The world was waiting just for you.

(musique possible du générique... lecture à plusieurs tiroirs ... 1er degré ou son contraire)

http://www.nyto-one.com/Drole_d_HIVER.mp3">Drole_d_HIVER.mp3

...que des bonshommes viennent sur un plateau ,"Oui , bon,voila, je donne tant à telle assoc', tant à tel gugusse ..." , je ne sais pas, je me demande si ça n'aurait pas l'effet contraire à celui escompté ,si le fait de VOIR un mec donner un peu de ses sous,un peu de lui, n'attiserait pas la haine rentrée que certains peuvent avoir pour ceux qui réussissent...

Je ne sais pas...

Louis, tu parlais de la 'mini-gloire-télévisuelle"' que pouvaient rechercher certains , mais je me demande :

Quelle "ambiance" ressortirait de ce genre d'émission? Devant not' téloche, qu'est-ce qu'on 'attendrait' ? quels commentaires,quelles réactions on aurait à zieuter ce genre de pestacle?

... et ceux qui recevraient la thune, quelle attitude?

... tellement surréaliste ,comme concept ,que ça ferait certainement péter l'audimat ! ça déstabiliserait ,c'est certain

... mais ,encore une fois, ceux qui "exposeraient leur générosité" n'en sortiraient pas, à mon bête avis, tellement 'gratifiés' , pas sûr que la reconnaissance soit au rendez-vous...