Au cœur de la nuit, j’suis parti de chez mes parents. Oubliez- moi le fugitif, la bombe humaine, le vas-y-guitare, l’Ex-Rat Terrestre.

Je ne veux pas vous faire mal, mais telle est ma vie, je pars pour le grand saut, vers mon alter ego, j’ai rêvé d’elle, ma petite poupée.

Donnez-moi une raison de changer d’avis. Je crois en tout, je ne crois en rien, mais l’essentiel, c’est l’amour.
Tant pis pour tout, je n’ai pas le temps, je ne veux plus attendre. Tel est l’amour qui n’est pas juste une illusion.

Ailleurs dans l’univers, dans un autre monde, où l’on vit d’amour, le jour se lève encore. A ceux qui passent, je dis : « glissons vers un idéal standard où d’un commun accord l’on peut s’aimer à cœur ouvert ».

Parle-moi, ma Cendrillon, surtout pas à travers un hygiaphone, mais jamais ne crache ton venin. Abandonne-toi, tombe de haut, donne-moi le meilleur de toi-même.

Sous la pluie ou à la bonne étoile, même lorsque le vent viendra, entends-moi, regarde-moi, fais-moi oublier mes 2 000 nuits de solitude, d’amour interdit, ma vie de chien.

Dans un océan de milliers, millions, milliards de petits riens, sans toi ou longtemps un peu trop loin de toi, je ne sais pas quoi faire. Tu comptes beaucoup pour moi dans cette vie.
De Stockholm à la Maison Blanche, en passant par les plages de la Baltic, encore une étrange idée, ça c’est vraiment toi, fais ton voyage, puis rendez- vous là-haut, à l’heure bleue, où le jour s’est levé.

Voilà, juste pour aujourd’hui, le point final à cette romance.