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Le 30/01/2011 à 12h59 (109.210.***.***) |
stephanie -
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ça me laissait du temps pour danser comme un perdu sans témoin autre que mon Matou, je le soupçonnai d'en écrire en cachette dans sa vie de chat,des bouquins sur ma folie à couper au couteau...comme quand j'étais jeune ça me prenait de sauter dans ma voiture le samedi soir, de rouler pendant une heure en direction d'un complexe monstrueux, dans une toute petite salle grande comme mon salon où il ne passait que du rock, je me plantai là au milieu de la foule,et fermant les yeux pour ne croiser aucun regard, je laissai la musique infiltrer ma peau trés fine puis circuler via mon réseau veineux pendant cinq heures non-stop.Rien ni personne ne pouvait me détourner de mon entreprise, pas même ma conso gratuite que je déposai avec la discrétion d'un tueur à gage sur la première table innocupée.J'en ressortai trempée de sueur, mon ardoise effacée de je ne sais quoi j'étais heureux...je me tortillai tel un ver coupé quand tout d'un coup, j'eue une envie de silence à faire crever les plantes à dix bornes à la ronde, je m'assis par terre et tendis l'oreille, le carrelage saumon était bien en place et mes palpitations d'avoir dansé allaient bien finir par se calmer, mais les appareils en veille de la baraque prendraient le relais,je le savais, le disque du compteur était un bandit fini...en quête d'une qualité de silence supérieure,j'eue l'idée d'un bain brûlant, en apnée totalement immergé sans comprimés effervescents dedans, les bruits du dehors m'y parviendraient à plus grande vitesse, mauvaise idée...et partir à la montagne dans une station de ski de trés haute altitude? j'emprunterai la dernière remontée mécanique de la journée vers le plus haut sommet,puis j'attendrai que les derniers férus dévallent la pente, que les derniers vins chauds du chalet soient liquidés,et je goûterai le silence de l'univers tout entier jusqu'à complète satiété... j'y étais, ma combine en sarcophage j'attendai j'attendai...la neige tourbillonnait esthétique quand un minuscule point noir focalisa mes yeux à la verticale, un flocon endeuillé qui s'épaississait à vue d'oeil.Il prit forme animale progressivement et un albatros à l'envergure impressionnante atterrit tout prés, s'approchant prudemment sur la neige glacée il me fixa d'un regard chaud et familier "alors tu viens?" me dit-il. Devant mon silence prostré, il développa ses ailes pour m'inviter puis me prit dans ses bras à l'insu de mon plein gré et m'offrit un baiser " papa, le café est prés"
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Le 30/01/2011 à 09h42 (92.161.**.**) |
phil@tous -
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c'est l'anniversaire d 'alain ( gnac 10 ), bon anniversaire mon frero.
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Le 30/01/2011 à 01h25 (82.245.***.***) |
Stéphane -
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sur un sujet de société,pour changer
tocs
Elle a bien gagné trois mètres naturelle jusqu'au téléphone
Une bonne fée peut-être pour qu'elle s'abandonne
Mais reprend le jeu sans fin,un drôle de monde,nul ne saurait
C'est une machine à se laver les mains,elle sert à refaire cent fois ses lacets
Toquée,obsédée
Quelque peu déglinguée
Je ne peux rien pour elle
Qui a quitté ses ailes
Elle est riche de ses gestes
Répétés pour remplir sa vie
Ainsi elle se fout du reste
Le monde ne fait pas de bruit
Il lui vient parfois des sanglots en essuyant cent fois ses verres
des souvenirs de ce qui était beau,enfant,loin de ce petit enfer
Quand je passe je suis toujours pressé,de voir son impasse,affligé
Elle est digne en maniant sa tasse de café,même si je vois des larmes couler
Toquée,obsédée
quelque peu déglinguée
Je ne peux rien pour elle
Qui a perdu ses ailes
Elle est morte de ses gestes
Répétés ainsi à l'infini
Elle se fout de tout et du reste
Mais qu'aurait-elle fait de sa vie ?
Elle croit savoir ce qui l'a emprisonnée
On parlait d'elle hier à la télé
Qu'il fallait éteindre et rallumer
Eteindre et rallumer
Eteindre et rallumer...
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Le 29/01/2011 à 22h17 (79.95.**.***) |
DavidC Ã Chrisccc -
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Mince... la selection automatique a adressé mon précédent message à Louis... il était bien destiné à Chrisccc
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Le 29/01/2011 à 22h16 (79.95.**.***) |
DavidC Ã louis -
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Je rêve de faire la même chose sur ma SG depuis des années... (cela me rassure donc car je ne suis pas si dingue que cela !) j'en ai parlé à Louis avant hier car je souhaitais la prendre avec moi. Cela n'a pas été possible car le concert était déjà sold out !!! Je voulais juste savoir comment tu avais fait pendant le concert ? avais tu ton bébé dans ta voiture ou avais tu réussi à la mettre à l'abris dans la salle... D'autre part, est ce une version faded ? il me semble qu'elle n'est pas vernie... comment comptes tu t'y prendre pour le vernis... tes conseils me seront précieux...
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Le 29/01/2011 à 21h06 (86.211.***.**) |
Chrisccc -
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le nouveau booster de Louis
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Le 29/01/2011 à 16h48 (82.245.***.***) |
Stéphane -
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Il connait par coeur ses chaussures
Et le Nu Bleu de Matisse sur le mur
Tous ces mots qui rassurent
Et cette porte qui ne s'ouvre pas
La valse des arbres lentement
Lui souffle d'effacer doucement
Ses propres réponses qui dansent
Toute une armada
Sauvage bien au-delà de tout
Sur le parcours
Sans plus rien d'arrangeant
Que la vie tout autour
Comment aurait-il peur maintenant
De tant d'amour
Il connait par coeur ses chaussures
Elles le mènent parfois à des blessures
Mais pas au malheur,c'est sûr
Mais au prochain amour
Fidèle à l'oeuvre du vent
Ces arbres qui dansent lentement
Par la fenêtre l'enfance
Où l'on gagne toujours
Sauvage au-delà de tout
Oh depuis toujours
Qu'importe le discours
Qui se voudra rassurant
C'est ici,maintenant
Pas eu,pas pris
Encore quelques tours
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