Ensuite Binocles a trouvé un bon exemple et Nyto a de bonnes suggestions. C'est bien de ça qu'il s'agit : de reformer au lieu de réformer (l'accent fait toute la différence).
Alors que le bon sens voudrait que l'on déforme, en catalysant, et que l'on programme, dans la synergie.

Cette façon de se cantonner à un dualisme (même avec un centre pris en compte) est un raccourci très réducteur qui empêche de mettre sur la table les vraies données. Il me semble qu'il ne s'agit pas de conspuer "les riches" (qui l'a fait ici d'ailleurs ? personne je crois), ou de prêcher la charité avec les pauvres (la charité, c'est pire que l'esclavage : c'est nier la dignité de l'Autre, pourtant inaliénable. L'esclave, lui, a une fonction).
Et prendre un cap, sans se planter, dans la transparence et l'inventivité.

Quelques pistes de réflexions :
- Est-ce vraiment si nécessaire de "réformer" ? (Terme employé en 68, pour tenter de pallier à un raz-le-bol social, à un malaise des moeurs arrivé à son paroxyxme, m'a-t-on dit ; et aujourd'hui utiliser habilement pour, à l'inverse, prétendre "serrer la vis" (argument toujours "porteur" et qui ne mange pas de pain ...) ; et, surtout, pour "faire des économies", (argument systématique : à croire que l'Etat de notre chère Nation est devenu une super-PME ... Comme si ses autres fonctions étaient dévalidées. Comme si, par exemple, l'essor de la langue française - à l'étranger particulièrement- n'aurait pas de retombées économiques tôt ou tard ... Etc.)

- à l'armée, une fois que c'est fait, être "réformé" = être dispensé, out, (voire même "fou")

- Autrement le verbe "re-former" me semble ré-actionnaire par définition = > conservateur plutôt qu'innovant. C'est le "re" qui me gêne : pourquoi changerait-on une équipe qui perd, par une autre qui va en faire de même ? (cf. la Crise des Crises etc.)

En tout cas, merci pour tes réflexions pertinentes sur gauche et droite, la position de l'arbitre-président, la géométrie de l'assemblée nationale, les emprunts/oppositions d'un bord à l'autre, etc.

Donc, en gros, gauche-droite, cela ne veut strictement rien dire...
Si les ancêtres de l'UMP et du PS avaient interverti, aujourd'hui on parlerait de gauche pour UMP et droite pour PS...si j'ai bien compris

Et pour finir sur l'ennui, ma vision personelle de la chose...

Nous sommes évidemment très largement d'accord et enquêtons parallèlement. Toi, tu le dis toi-même, tu t'appuies un peu plus sur la jambe droite et moi un peu plus sur la jambe gauche, de la même manière que chacun de nous a un oeil légèrement plus ouvert que l'autre, ou saute avec telle ou telle jambe d'appui, sans qu'il l'ait réellement choisi dans un cas comme dans l'autre.

Moi, je suis bien orienté de base vers l'avant, le progrès, ce-qu'on-va-pouvoir-faire pour améliorer les choses et résoudre les problèmes qui se posent. Mais sur cette base, pour imaginer des solutions d'avenir, impossible de couper à l'étude du passé, de l'histoire humaine, la découverte et la compréhension de ce qui s'est déjà dit, fait, des corrélations qui, à travers l'histoire, les récits, les mythes, renforcent le sens de tel ou tel enseignement...

Merci donc, Nebo, pour cette excellente synthèse dont je souscris à la plupart des points et qui m'informe. Continue comme ça et tu vas finir par me convaincre de ton credo sur la Vérité avec un grand V, la démarche ésotériste qui s'attache à la retrouver, etc. !