Chacun devrait pouvoir choisir et organiser son emploi du temps, certes. Maintenant, le danger est de légiférer sur le travail du dimanche car inutile de vous expliquer qu'autant celui-ci peut arranger un étudiant pour conjuguer travail d'appoint et études, autant la personne qui refuse de travailler le dimanche une fois la loi votée se verra sanctionnée. Quant à la personne postulant dans cette boite, elle se verra refuser le job si lors de son entretien d'embauche, elle précise qu'elle est contre le travail le dimanche.

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Scénario de rêve pour certains : I have a dream

Et si...on revenait aux 39 heures ?

Et si...on acceptait de rogner sur nos congés payés et autres RTT ? Car après tout chacun devrait avoir le choix de bosser toute l'année si tel est notre souhait, non ?

Et si... on était ok pour la suppression du code du travail (devenu obsolète face à la modernité de notre société) ainsi que la suppression des différentes primes avec préavis pour licenciement. Il y aurait juste un courrier simple annonçant notre licenciement le vendredi et le lundi le poste serait remplacé...

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Moi je suis pour la plus large Liberté possible en matière de création de richesses. Mais ça doit être au Volontariat, c'est tout.

Je vous le répète, j'ai personnellement bossé pendant 4 ans le samedi et le dimanche. De 9h30 à 19h30 le samedi et de 10h00 à 19h00 le dimanche. A Conforama. Mes jours de repos c'était le lundi et le mardi, jours durant lesquels je bossais ailleurs. J'en ai déjà parlé. Et le mercredi soir, le samedi soir et le dimanche soir, j'étais projectionniste au centre culturel du coin. Je cumulais 3 emplois, et c'était nécessaire car pendant presque un an il n'y avait que mes salaires à la maison. C'était un choix, personnel, que j'ai assumé. J'ai organisé ma vie comme j'ai pu en fonction de mes obligations. J'étais heureux d'être indépendant et de vivre avec la femme que j'aimais et que j'aime toujours plus de 20 ans après. J'étais jeune et large d'épaule... ...et le taffe ne me faisait pas peur, même si la bêtise de la mentalité des vendeurs que je fréquentais m'insupportait au possible. J'étais jeune et il me fallait apprendre à conjuguer avec les humeurs et les états d'âmes des autres. Voilà. Et que s'est-il passé quand j'en ai vraiment eu marre ? Et bien je me suis cassé. Voilà. En prenant mes responsabilités et en allant bosser ailleurs. Et un autre jeune est venu à ma place. Ou un plus vieux pour qui le travail du Samedi et du Dimanche n'a pas vraiment d'importance.

Ce qui me fout hors de moi, c'est de tomber sur des personnes qui voudraient que tout le monde vive de la même manière, avec le même nombre d'heures de boulot, etc... Qu'il y ait des gardes-fous, je suis OK. Mais que chacun bosse comme il veut et peut et qu'on arrête de chier dans la colle. C'est comme ces syndicalistes qui viennent m'emmerder parce que j'accepte de bosser certains samedis et dimanches, à la FNAC, durant la haute saison. Alors que c'est un deal entre moi et mon Boss. Il propose un revenu et moi j'accepte ou je refuse. C'est simple. En quoi ça les regarde que j'accepte le deal que mon Cadre me propose.

Je déteste la collectivisation qui veut que le gars plein de bonne volonté qui veut bosser le week-end si ça lui va et bien on va le lui interdire au nom de je ne sais quelle "solidarité prolétarienne". Mon mode de vie ne regarde que moi et mon épouse. C'est nous qui décidons de ce que nous avons à prendre comme responsabilité. Et je n'ai pas à en référer à je ne sais quelle instance susceptible de protéger mon cul de la bite indélicate du vilain patron.

Vous croyez que quelqu'un comme Lionel compte ses heures de travail par tranches de 35h00 par semaine ? Quand on est travailleur indépendant comme lui, j'imagine que le boulot quand il tombe... et bien il tombe et il faut l'assumer. Même le samedi et le dimanche. Les instants de relâche et de détente... c'est parfois pour plus tard. Sinon on a une mentalité de fonctionnaire et c'est bien triste.

Ceux qui gueulent à tout prix contre le travail le samedi et le dimanche, quelles qu'en soient les conditions, ils ont une mentalité de bourgeois qui s'ignorent. Ils veulent leur petit confort, un salaire conséquent et se reposer en famille chaque week-end. C'est bien. Mais parfois, pour avoir certaines choses, il faut s'organiser différemment. C'est tout ce que je veux dire. Personnellement, je le répète, je ne veux pas travailler le week-end. Mais je ne vais sûrement pas empêcher ceux que ça arrange. Et si demain, parce que les circonstances l'exigent, je suis obligé de m'adapter... et bien je m'adapterai. Parce que c'est la vie.

Ed, bien eu tes messages

Louis, when you want pour le "bidule"???

1 - Que les gens se révoltent un peu pour les horaires en semaines sans cesse repoussés à des heures indécentes...avec l'excuse bidon de la compétitivité...
C'est sure que rentrer du boulot à 20-21h, ça laisse peu de temps pour aller acheter un bout de barbaque au Prisu du coin (même si eux aussi ferme maintenant très tard en semaine)...
Ca laisse aussi peu de temps à consacrer à la famille et diner ensemble...

2 - C'est pas sur que les gens qui travailleront le dimanche seront rétribués comme il faut (majoration heure week-end ou prime), déja certains magasins font planer des sanctions ou voir même licenciement pour les employés qui refuseraient de travailler ce jour-là...

3 - Plutot que d'aller s'enfermer chez Ikéa ou dans une grande surface, que les gens sortent en famille en forêt, aller visiter les amis ou la famille, rester à glander, aller au parc s'amuser avec les gosses qu'on voit à peine en semaine...

La frénésie consummatrice ne résoudra en rien les maux de têtes liés à une trop faible utilisation du cerveau...que les gnous soit prévenus

Bon, maintenant, je ne peux que constater que je m'attarde un peu ici après y être venu pour une pige ponctuelle, donc... reste en ligne, on ne sait jamais !

oOo

@ Rose : Hé hé, merci de ta réponse sur 2 points, camarade, elle est intéressante et révélatrice ! Je reproduis tes propos pour mieux te répondre à mon tour :

"--Oui, je vois bien ce que tu veux dire , mais on a aussi chacun un fond plus politique, avec de vraies différences d'appréciation, et ça n'a pas d'intérêt d'aplanir tout ça non plus, par pour la beauté de la lutte mais parce que sinon nos éventuels consensus seraient en carton."

D'abord, je pense que tu as tort de t'inquiéter, les différences entre toi et Nebo, on en a très bien distingué certaines ces jours-ci et ce n'est probablement pas le fait que je relève une convergence entre vous qui va brouiller sur ce plan la perception. Cela dit, il est vrai qu'il y avait un aspect symbolique assez fort à vous répondre à tous deux par un même paragraphe. Sur le moment, je l'ai fait principalement parce que vos 2 contributions m'avaient plu à peu près de la même manière, mais secondairement, c'était de ma part une symbolisation que je pensais un petit peu provocante d'accoler vos deux noms, "@ Nebo et Rose", et de vous trouver un thème de convergence.

Ce faisant, et sur le fond de mes interventions de cadrage pour "huiler" les débats et faire reculer les animosités, je voulais dire en quelque sorte, "Nous rebondissons plus volontiers sur les points de désaccords, mais il est aussi utile de constater les points de convergence". Je vais même plus loin : un point de consensus avec quelqu'un avec qui tu as l'impression de n'avoir que très peu en commun (avec quelqu'un dont, dès qu'on te présente un point de rapprochement, ton premier souci est de surtout mettre en avant la distance avec lui), c'est un point d'entrée potentiel pour dépasser les préventions habituelles à l'égard d'une personne et instaurer avec elle un rapport plus humain, moins objectifié.

Dans ce contexte et à la relecture, peut-être te rendras-tu mieux compte de ce qui s'est passé, de "ce qui parlait" quand tu m'as répondu le paragraphe ci-dessus. Comme tu l'as reproduit toi-même, je n'ai évoqué que "un assez net point de convergence", un seul. Il n'était d'ailleurs pas issu de mon imagination, puisque tu "[voyais] bien ce que [je voulais] dire". Donc, dans une lecture au 1er degré, on a un peu de mal à percevoir en quoi mon commentaire ponctuel "[aplanit] tout ça".

Dernier commentaire sur ce 1er point : tu opposes "un fond plus politique avec de vraies différences" au point de convergence que j'ai noté. Or il me semble difficile de soutenir que défendre avec éloquence et conviction la responsabilité individuelle ne soit pas un acte politique. Et d'ailleurs, en passant, c'est une valeur plutôt de droite, ce qui accrédite un peu plus ma thèse de la nécessaire conjugaison à l'heure actuelle des meilleures valeurs de gauche et de droite.

"--Quand tu déplores à juste titre les "tous pourris" à l'emporte-pièces, es-tu d'accord pour y inclure "tout le monde défend le Fatah, le Hamas et le Hezbollah" ?
Pour moi c'est exactement du même ordre, ça relève du même procédé simpliste et démagogique. "

Attention, tu tombes toi-même un peu dans le travers d'exagération que tu relèves à juste titre ! Je suis d'accord pour regretter que Nebo, qui est tout de même plus rigoureux qu'il y a quelques années, ne corrige pas une telle exagération manifestement abusive à la relecture. Personnellement, je me relis le nombre de fois qu'il faut, mais je ne laisse pas traîner de tels dérapages qui ne pourraient qu'affaiblir mon propos. Mais quand tu dis "exactement du même ordre", c'est toi qui aurait pu corriger à la relecture.

Dans les deux citations que tu compares, le point "exactement" commun, c'est l'exagération totalisante ; mais ce sur quoi elle porte est tout de même assez différent par nature. "Pourris" ne peut être que péjoratif, personne ne peut s'enorgueillir sérieusement d'être pourri. En revanche, "[défendre] le Fatah, le Hamas et le Hezbollah" n'est pas nécessairement péjoratif, ce peut même être considéré comme un engagement noble par certains. En soi, ce n'est donc pas une insulte, mais une opinion, une attitude sur laquelle Nebo fait porter son exagération. C'est donc moins grave que l'autre cas cité, dans lequel outre l'exagération démagogique, il y a un jugement absolument négatif fondé sur une défiance totale et qui ne peut que générer, par contamination, du désenchantement.

Bref, merci, (sparring) partenaire, de me donner l'occasion de couper les cheveux éthiques et linguistiques en quatre comme j'aime. Bon, et ce dîner, ça te paraît possible à quel horizon, sinon ?

oOo

@ Nebo : Bien vues, les définitions de Patriotisme et de Nationalisme. Ce que je regrette un peu, de manière générale, c'est que la valeur péjorative de Nationalisme fasse un peu d'ombre au beau mot dont il est issu, celui de Nation (Grand Robert : "Groupe humain, généralement assez vaste, qui se caractérise par la conscience de son unité et la volonté de vivre en commun"). Au-delà de la définition stricte du dictionnaire, gravitent nécessairement autour du concept de nation les moyens par lesquels la nation "a conscience de son unité" : valeurs, symboles, coutumes, culture, devises, etc.

À l'époque de la mondialisation, d'une certaine universalisation en marche, il ne s'agit pas de se crisper autour du concept de Nation, ni autour des nations existantes, mais il ne faut pas pour autant oublier que c'est ce que recouvre le concept qui est la glue de nos sociétés, qui les fait tenir. Il me semble avoir noté, ici ou ailleurs, des commentaires reflétant l'air du temps et traitant le concept de nation par-dessus la jambe de façon, me semblait-il, bien légère.

oOo

Le Nationalisme consiste à pousser l'amour de son pays à un tel Paroxysme, que le nationaliste lambda estimera qu'il n'y a rien au-dessus de son Pays, que les autres sont inférieurs ou négligeables. Bref, le Nationaliste, à mon sens, se doigte le nombril.

On en revient à ma citation d'Alain Peyrefitte, évoquant une discussion avec le Général de Gaulle.

"AP. — Certains éditorialistes ont regretté que vous ayez exalté le nationalisme allemand.
GdG. — Ça doit être des MRP, ou des socialistes. Ils ne voient pas les réalités. Leurs internationalisme les aveugle.
AP. — Vous ne craignez pas qu’on vous taxe vous-même de nationalisme ?
GdG. — Mais non ! Ce que nous faisons n’a rien à voir avec le nationalisme. Le sentiment national est naturel à toutes les nations, à tous les pays. Il est aussi naturel que l’amour filial ou que l’affection familiale. Il est souhaitable qu’une nation veuille vivre, se défendre et se perpétuer. Un peuple n’est bien dans sa peau que s’il forme une nation indépendante. Le nationalisme, ça consiste à affirmer sa propre nation au détriment des autres. Le nationalisme, c’est de l’égoïsme. Nous, ce que nous voulons, c’est que tous les peuples affirment leur sentiment national."

Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, tome I

Alors dois-je te faire un historique du Hezbollah ? du Hamas ? et du Fatah ? Le Fatah qui siège à l'Internationale Socialiste d'ailleurs... en passant... et qu'absolument toute la Gauche tolère, alors que par l'intermédiaire de http://fr.wikipedia.org/wiki/Brigades_des_martyrs_d%27Al-Aqsa">la Brigade des Martyrs d'Al-Aqsa ce porc de Yasser Arafat en appelait sans arrêt au Jihad et que les chrétiens Palestiniens (qui avaient pourtant participés activement à l'élaboration de l'OLP) et qui représentaient 20 à 25% de la population n'en représentent plus que 1 à 5 % grâce aux bons soins d'oncle Yasser. Les chiffres sont discutés, mais ils ne grimpent pas bien loin. Donc, on peut me raconter ce qu'on veut sur le puant Nobel de la Paix... http://www.nuitdorient.com/n381.htm">ce qu'il a par ailleurs commis à l'égard de son propre peuple me laisse pantois...

D'un autre côté, les chrétiens palestiniens ont vraiment fait fausse route, il ont très mal choisi leurs ennemis... et après avoir participé à la création de l'OLP ils ont, à présent, un sacré retour de manivelle. J'en suis bien triste pour eux.

Mais le Hamas, le Hezbollah et le Fatah, sont de sales enculés. Je ne vois pas comment on pourrait les qualifier autrement. Ce sont eux, par leurs méthodes, leur haine définitive des juifs, qui mettent leur peuple dans la situation dans laquelle il se trouve. S'il y a quelqu'un à maudire à cause de l'état de délabrement dans lequel se trouvent les palestiniens, ce sont eux... la Hamas, le Fatah et le Hezbollah... et l'Iran et la Syrie qui sont derrière, du point de vue logistique... et les monarchies pétrolières qui soutiennent le Jihad.

Si Israël tombe demain... le reste de l'Occident sera dans la ligne de mire... et il l'est déjà.

Le Fatah, siégeant à http://fr.wikipedia.org/wiki/Internationale_socialiste">l'Internationale Socialiste... Yasser Arafat, formé dans sa jeunesse par les http://fr.wikipedia.org/wiki/Freres_musulmans">Frères Musulmans... Yasser Arafat, largement conseillé par son oncle, tant que celui-ci fut vivant, http://fr.wikipedia.org/wiki/Amin_al_Husseini">Amin al-Husseini qui fut ami et collaborateur de... HITLER ! Si ça n'est pas un beau rapprochement "Rouge/Brun/ Vert de l'Islam" ça ? Qu'est-ce que c'est ?

http://medias.lepost.fr/ill/2009/02/09/h-20-1418168-1234210275.JPG">
Amin al-Husseini, Oncle de Yasser Arafat, rendant visite aux SS musulmans de la division Handjar

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Amin al-Husseini, Oncle de Yasser Arafat, rendant visite aux SS musulmans de la division Handjar... encore...

http://steynian.files.wordpress.com/2008/05/4-husseini-nazi_jpg_jpg_jpg.jpg">

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Amin al-Husseini, Oncle de Yasser Arafat, en charmante compagnie

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Yasser Arafat, au premier plan, à l'enterrement de son Oncle en 1974

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Les soldats de l'OLP faisant un certain salut bien connu...

Et un Best seller dans le monde arabe, et en Palestine, fort apprécié... "Mein Kampf"

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Moi, après cela... je considère que le Fatah, le Hamas et le Hezbollah sont des enculés... et à la base, il n'y aurait même pas à négocier quoi que ce soit avec ces enflures.

t'inquiètes, je le prends pas du tout comme une critique, je n'ai pas d'autre explication, c'est tout...

@ rose : "par contre tu as dit: "Il était fondamental et légitime qu'au sortir de la shoah, les Juifs puissent se réfugier en Terre Sainte ." Well... la Terre Sainte et Le Capital... intéressant!!

Oui alors tu trouves que c'est paradoxal ? Les Chrétiens nomment ainsi l'Etat d'Israël, même non-croyant, je n'aurai pas le droit d'user de cet terme ?

Je voudrais préciser une chose. Je ne rapporte pas tout au Capital ni à Marx, mais il est important de se référer à ses écrits pour comprendre le monde dans lequel nous vivons (politique, économique). Je ne crois pas en une quelconque révolution tout au plus assistera-t-on dans quelques années à des révoltes isolées mêlées de colère et de désespoir dûes à des licenciements massifs.