Gnac of the day
Aujourd'hui, cette page a été vue 73 fois.
Ecrire un message | Recherche
Le 10/09/2009 à 23h42 (92.151.***.*)
Nebo -
La gauche me fera mourir de rire... http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=710">Mélenchon balance sévèrement sur la tricherie stalinienne au PS... Sacré Jean-Luc...

Le 10/09/2009 à 23h29 (92.151.***.*)
Nebo -
http://www.worldstarhiphop.com/videos/e/16711680/wshhm6f836Cyyr8Itbl0" /> http://www.worldstarhiphop.com/videos/e/16711680/wshhm6f836Cyyr8Itbl0" quality="high" type="application/x-shockwave-flash" allowFullscreen="true" width="448" height="374">

L'exotisme... c'est bien. L'exotisme est... comment on dit déjà ? ...ah oui... une Chance pour la France...

Le pauvre black, qui se fait défoncer par ses "frères de couleur" doit se souvenir encore de son humiliation. Et puis, notez la ferveur avec laquelle la joie de l'instant est vécue. Et le tout immortalisé par caméra. Y'a pas à dire... cette jeunesse sait s'amuser. Comment faut faire déjà pour répondre à ce petit problème ? Dresser des conseils de quartiers et ouvrir une n-ième association... tous censés ramener la paix dans ces têtes bien creuses ? Je crois, pour ma part, qu'un nettoyage au Kärcher pistolet à limonade s'impose.

Le 10/09/2009 à 20h34 (89.83.***.**)
azerty -
salut
je n'est pas l'habitude de poster ici mais j'en mare d'avoir un trou du culs aussi gros qu'une bouche de metro
ils nous prennent pour des cons sur tout (la taxe carbonne, TVA a 5.5 sur le resto ,...) y'a pas un mec qui veut tiré dans le tas , tous des cons ces poliquos on a pas fini d'en chier

Le 10/09/2009 à 17h52 (81.64.***.**)
Rose -
Lionel: "Car en réalité, il n'a jamais été question dans mon esprit que j'embauche en tant que traducteur, donc j'avoue, sur ce point, je fais un peu de rhétorique":
Putain t'es chié!!!
Je me casse le cul à te faire une réponse pour rien et en plus tu avais proposé à Rocco de plancher sur la question puisqu'on ne t'avait jamais rien répondu de pertinent là-dessus!?
Ok donc en fait tout va très bien, ce code du travail ne te fait pas peur, donc tu ne veux rien changer, putain si Lionel était là il te botterait le cul!!!!

Fox : "(... et pour ne pas être taxé de "sexiste", voici une image des mâles, opérant avec le Ridim)" : t'as bien fait, j't'ai à l'oeil toi...

Le 10/09/2009 à 12h35 (213.151.***.***)
- foxy -
http://golfhotelbelleme.com/hotel/Foto%27s/taino_1.gif" width="350">
(... et pour ne pas être taxé de "sexiste", voici une image des mâles, opérant avec le Ridim)

Le 10/09/2009 à 12h13 (213.151.***.***)
- Fox -
http://www.sxmbeach.com/image/arawak.png">

@ Lionel : Avoir la franchise d'avouer sa mauvaise fois (ponctuelle), c'est comme avoir l'aplomb de dire des conneries (par inadvertance), en voulant "faire le malin" : ce sont des situations paroxysmiques et paradoxales que nous permet internet (de par l'obligation de concision ...)
Mais tu sais que j'ai toujours adhéré à l'idée que tu te fais de cet outil, qui correspond à mes observations de la cyberévolution ...

Quand tu dis que je ne change pas, je ne sais pas trop comment le prendre
{ si c'est rester à flots, (avec des sentiments égaux à eux-même), dans un environnement (matérialiste à outrance) qui tangue trop, ok, (je ne me sent pas l'âme d'une girouette)- et si c'est se montrer mono-obsessionel, limite radoteur, en étant imperméable, insensible aux signaux : ça serait mal me connaître ... }

D'ailleurs c'est pour ça que je te parlais de http://fr.wikipedia.org/wiki/Leibniz">Leibniz (des fois que cette piste pourrait t'aider dans tes réflexions - qui tendent à faire l'approbation d'un certain individualisme) : c'est une vision révolutionnaire de l'impermanence ("révolutionnaire" datant du 17ème siècle ... C'est-à-dire plus de 22 siècles après Bouddha ! Pour moi, depuis peu, il y a un avant et un après Leibniz, comme plus tard il y a eu un avant et un après Deleuze/Guattari)

Parce qu'il est l'auteur de la Loi de Continuité :
"La continuité n’est que limite, la tendance des choses à changer par petites différences finies (différentielles), aussi petites que possibles (en physique) ou aussi petites qu’on voudra (en mathématique) mais variables et non nulles"
L'individualité, pour lui, ne tient qu'à la spécificité, qui est propre à chacun, d'une série de changements ...

Si mes posts sont durs à suivre (mais on a le temps, pas vrai ?), c'est rien par rapport à http://fr.wikipedia.org/wiki/Arawak">la page de Wikipedia concernant les Arawaks : Il y est fait un amalgame étonnant entre ces Indiens exemplaires par leur caractère au plus haut point civilisé, et les Caraïbes (qui, eux disposaient de sarbacanes, et des arcs - contrairement à ce que laisse croire l'image que j'ai montrée à la page précédente, et corrigée ci-dessus), qui se montrèrent tout aussi faschisants en arrivant (c-à-d "pète-secs", voire cannibales) que les envahisseurs européens quelques siècles plus tard. A leur façon ... (Mais ne généralisons pas : parmi ces navigateurs, Las Casas et bcp d'autres sont arrivés dans le Nouveau Monde avec un esprit d'utopiste décidé à organiser la Terra Incognita qui demeure louable ...)

http://www.refugeescamp.com/slides/indian_w.jpg">
(comme quoi, chez les Arawaks aujourd'hui, on peut "porter le voile" et être sexy ..."

Le 09/09/2009 à 23h03 (195.93.***.**)
nono -
repet live vendredi 20h http://repetlive.blog-video.tv/">içi

Le 09/09/2009 à 22h30 (87.231.***.***)
Lionel -
@ Eric : Merci de ta courte réponse et je note ta précision. Je n'avais lu aucune réserve sur le Code du travail dans tes propos, même si tu faisais une réserve générale plutôt de forme ("C'est sûr , en France, tout est loin d'être parfait"), c'est pour ça.

Si tu n'as pas bien saisi la fin de mon message, c'est que mes phrases ne devaient pas être assez compréhensible, ce qui arrive. J'évoquais juste la nécessité, à mes yeux, de vivre selon ce que je crois en espérant éventuellement que ça finisse par faire exemple, plutôt que de discourir trop longtemps. Ainsi, plutôt que de discourir sur la "précarité" (ah, tiens, encore un gros mot forgé ces dernières années surtout pour faire pleurer dans les chaumières ! ), je peux faire valoir que je vis dans la précarité à 300% et que... c'est bon pour la santé !

"[Me] mettre en danger physiquement" ? je ne parlais pas du tout de risque physique, mais de risque financier ou matériel. Cela dit, quand on a un certain tempérament, il s'applique très largement, et j'ai tendance à prendre le même quantum de risques physiques, oui, mais toujours avec mesure.

oOo

@ Rose : Je ne t'en veux pas du tout, ma chère, ta réponse est intéressante : si tu sens que quelque chose cloche un peu dans mon argumentation, il y a des chances que ce soit fondé. Et en effet, tu mets le doigt sur quelque chose ; non pas exactement ce que tu crois et explique(peur de ma part donc contradiction), mais ceci : un certain manque de bonne foi de ma part !

Car en réalité, il n'a jamais été question dans mon esprit que j'embauche en tant que traducteur, donc j'avoue, sur ce point, je fais un peu de rhétorique. J'aime vraiment, comme je l'ai dit, le statut d'indépendant qui me semble le plus adapté à l'époque, en tout cas pour quelqu'un avec mon tempérament. Pas de patron, patron de personne, et le grand confort de travailler à la maison. Il n'est pas question que je renonce au travail à la maison pour trouver un local commercial afin éventuellement d'embaucher, ce serait nettement moins bien pour moi. Et pas question non plus, évidemment, que j'ai un ou une salarié carrément chez moi au sein de ma famille.

Cela dit, tes arguments (par exemple, "je ne vois vraiment pas pourquoi un type trouvant un emploi chez toi aurait envie de repartir aussi sec") étaient plutôt bons. Et pour aller dans ton sens, quand mes projets musicaux et autres seront mûrs, il est fort possible que j'arrive à une période où j'aurai une vraie justification pour embaucher, et à ce moment-là, je serai certainement attentif aux conditions réglementaires et contractuelles, mais ce n'est en effet probablement pas ça qui m'arrêtera.

oOo

@ Rocco : Il semble se confirmer que nous ne voyons pas les choses de la même façon et que nous avons chacun des idées bien arrêtées. Bossons chacun pour promouvoir lesdites idées et faisons le bilan à ce moment-là, je crois que ça nous fera gagner du temps.

oOo

Merci à Thom, Nebo, Christine, Arnaud, Nyto, Larsen de leurs interventions, la discussion n'est pas inintéressante, et il y a même Wolfie qui est venu faire une courte pige, ça se fête ! Foxy, my dear, c'est sympa de te revoir pointer la tête aussi, mais toi, tu es plutôt le genre qui ne change pas, et ils sont toujours aussi décalés, tes posts, durs à suivre, et pour moi sans réel appui pour rebondir.

Bonne fin de soirée à tous !

Le 07/09/2009 à 17h50 (213.151.***.***)
- Fox -
Malentendu

On a tous vu comment des millions d'euros sont employés pour la campagne "mesure barrière" à grand renfort hydro-alcoolique ... (L'alcoolisme, même hydro, remporte toujours un franc succès par chez nous. Le pastaga , il est hydro-alcoolique ?).
Et qu'est-ce qu'il y est dit ?
Qu'il ne faut pas se curer le nez devant tout le monde. Bon, ok, ça je comprends. Et puis, qu'il faut jeter ses mouchoirs en papier dans la poubelle.
Le virus a-t-il une grande conscience écologique ? (Il se dit "taing, con, on m'a mis dans le container, y faut que je me tienne à carreaux")
Ou alors ...

Les éboueurs sont-ils immunisés ? Sont-ce des androïdes ?
Et les poubelles après, elles vont où ???
Au labo ? A l'hosto ? Dans le feu, ou dans l'eau ?
Tiens, à propos : est-ce qu'il résiste dans l'eau, ce virus mexicain ?
Je ne crois pas. Alors, ça fait des années que je préconise dans mon entourage (avec un succès modéré), de systématiquement jeter les kleenex dans la cuvette des WC (plutôt que de les garder dans la poche, ou sous l'oreiller etc.)
Et là, alors qu'il y a une occasion de faire de la prévention à grande échelle, on passe à côté par négligence.
(Par la grâce du Portnawak vénal et du J'm'en-foutisme narcissique, une fois de plus ...)

Le Radeau de la Méduse va être mis aux enchères, comme une très décorative table basse en bois-flotté ...

Le tohu-bohu cache mal l'indifférence.

Le 07/09/2009 à 17h44 (213.151.***.***)
-
http://www.olivierlecorre.com/photos/PHO_OLC_2005027.jpg" width="250">

Le 07/09/2009 à 17h12 (213.151.***.***)
- Pr Fox -
C'est bien la première fois que je vois dans un forum un mec qui trie (officiellement) ses interlocuteurs ! Chez les gnacs c'est une première à ma connaissance ... (Oui bon, à part notre hôte qui élague quand il redoute de ne pas avoir de fun avec quelqu'un, parce qu'il fait ce qu'il veut chez lui, mais franchement sans en abuser).
Alors excusez moi auprès de Nebo de lui avoir adressé la parole. Et dites lui de ma part que je n'ai jamais cherché à me faire passer pour qui que ce soit, parce que sur internet on n'est que ce qu'on veut bien montrer.
C'est-à-dire pas grand chose ...
(Il faut bien l'avouer, pas vrai ?)

(Et s'il fait allusion au plantage de Lee-O sur les IP, des années avant Hadopi, pendant que le Patron était en vacances, ça n'est pas très malin ... Je ne pense pas que "rusé" soit une qualité, la Fox TV a même montré qu'elle pouvait être très con, mais tenter d'être malin, "ça ne mange pas de pain" ...)

Mais il a raison de me demander ça, parce que comme je ne lis plus ses posts (j'ai rattrapé mon retard estival, mais parfois en diagonale - la preuve : j'avais oublié le Nebo's blocus) ça n'est que justice.
Là où c'est chiant c'est qu'il me reproche de ne parler que de moi alors que je suis de ceux qui le font le moins. (Je ne dis pas que c'est mieux ou moins bien : le principe ça reste "Are you ready to testify ?!" -MC5)

J'ai une règle (que je préconise à toute les promeneuses et promeneurs en milieu urbain - cf. voir plus bas La Dérive / Vagabondage) c'est que quand ça sent trop la pisse, on accélère le pas et on va voir plus loin, plutôt que de s'attarder à critiquer et se plaindre ...

Je me marre : même Wolfie est de retour, et ça c'est un grand jour ! 

@ Rose : Il s'agit d'un "jingle", comme on pouvait en entendre entre les morceaux (non mais, quelle idée ! - quelles idées !!) sur les somptueux vinyls de chez Saravah (le label de Barouh dont le slogan était "Il y a des années où l'on a envie de ne rien faire" (une entorse au Code du Travail, je crois ...) - l'un des french-catalogueur les plus connus au Japon. Et au Brésil.)
Je ne sais plus lequel, des combinaisons Areski/Fontaine/Higelin ... C'était idem, à part que B.F. lançait la fin du cours en annonçant la fin du 19ème (le disque a du sortir vers la fin des 70's, en tout cas au 20ème sûr)

@ Nyto : J'ai connu ton Paradisio aussi, à peu de chose près (pas de 4x4, et pas de canne à pêche, mais au bord de l'étang qd même, et pas de quoi faire tiquer Larsen ;-) ) entre 86 et 94. C'est le principe de "carte blanche", et "fais comme tu le sens" (du moment que c'est dans les temps), qui booste comme rien ne pourrait égaler.
C'est là que je me suis fait aussi des 72 h (avec des pauses de 3-4 h, comme les navigateurs solitaires en mer ...) jusqu'à avoir comme un début de "corne" (au dessous de l'os qui termine le poignet, avant la paume), à force de bouger la souris (comme sur le bout des doigts du guitariste). C'est marrant comment parmi les meilleurs souvenirs qu'on a, ça peut être des flashs de boulot (et d'équipiers à la cool) ; et non pas nécessairement de carte-postale au cliché vendeur ...

@Arnaud : en bossant motivé, avec élasticité, ce n'est pas autant, mais plus, que l'on gagne (l'employeur comme l'employé). Parce qu'il n'y a pas de casse impromptue, et moins de frais collatéraux causés par les impondérables, quand "on met de l'huile".
Pour donner raison à -bip- je vais "réécrire le même commentaire" : c'est un gimmick que je répète pour avoir de nouveaux cas dans ma collection (comme tous les collectionneurs je compte sur les autres pour m'écarquiller les yeux) "L'âpreté au gain conduit invariablement à la ruine".
(Parce que les économies de bout de chandelles d'un côté, ça fait le trou de la sécu de l'autre ... par exemple. Ou les sub-prime qui sont la plus fameuse des itérations récentes, où le mot "ruine" est à prendre littéralement ... râlement ... ment)


http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9rive_(philosophie)">
"La dérive est une manière d'errer dans la ville pour sa découverte en tant que réseau narratif, d'expériences et de vécu."

"Le poète et écrivain situationniste Guy Debord a utilisé cette idée dans son texte La théorie de la dérive [dispo là] pour amener ses lecteurs à reconsidérer la manière dont ils vivent l'espace urbain. Plutôt que de demeurer emprisonnés dans leur routine quotidienne et de faire chaque jour le même trajet sans prêter la moindre attention à leur environnement vital, la dérive exhorte les citadins à suivre leurs émotions pour regarder les situations urbaines sous un angle radicalement nouveau. Ceci amène à la constatation que si la plupart de nos villes sont si peu plaisantes à vivre cela provient du fait qu'elles ont été conçues sans le moindre souci de leur impact émotionnel sur leurs habitants ; ou même dans la perspective contraire, qui est d'opérer un contrôle psychologique à travers l'élaboration de leur structure même."

Monade nomade :

"Nous faisons l’observation de nos états internes, et ces états (sensations, pensées, sentiments) sont en un perpétuel changement : notre âme est une monade, et c’est d’après son modèle que nous pouvons concevoir la réalité des choses, car il y a sans doute dans la nature d’autres monades qui nous sont analogues. Par la loi de l’analogie (loi qui se formule « tout comme ceci»), nous concevons toute existence comme n’étant qu’une différence de degré relativement à nous. Ainsi, par exemple, il y a des degrés inférieurs de conscience, des formes obscures de la vie psychique : il y a des monades à tous les degrés de clarté et d’obscurité. Il y a une continuité de toutes les existences, continuité qui trouve son fondement dans le principe de raison."

Leibniz définit la Force (inséparable de l'Harmonie) comme « ce qu’il y a dans l’état présent, qui porte avec soi un changement pour l’avenir"

@ Lionel : l’individualité est pour Leibniz une série de changements, série qui se présente comme une formule :

« La loi du changement fait l’individualité de chaque substance particulière. » Cette loi de l’individualité implique des passages à des états non seulement nouveaux, mais aussi plus parfaits."

"Ce qui existe est donc pour Leibniz l’individuel ; il n’existe que des unités. Ni les mouvements, ni même les corps n’ont cette substantialité : la substance étendue cartésienne suppose en effet quelque chose d’étendu, elle est seulement un composé, un agrégat qui ne possède pas par lui-même la réalité. Ainsi, sans substance absolument simple et indivisible, n’y aurait-il aucune réalité. Leibniz nomme monade cette réalité. La monade est conçue selon le modèle de notre âme ..." (wikipedia)

... ou, dans la pratique, le plancton ! (organismes monocellulaires, substantiels, et créatifs - tant formellement que fonctionnellement).

Le 07/09/2009 à 11h26 (90.35.**.**)
nyto - moi y en a vouloir des sous... :-)
Bon, j'suis pas un économiste réputé mais si j'ai bien compris l'histoire seul l'Etat a le monopole de la monnaie...
Il la frappe ou l'imprime et la prete, avec interets aux banques qui à leur tour nous la prète avec taux d'interets...
Donc, quand une banque faillie à sa mission, pourquoi ne pas la mettre directement en faillite et garantir les fonds qu'elle a perdu aux clients plutot que preter pour renflouer même avec interets
puisque à ce jour, après une accalmie, les banques reprennent de plus belles spéculations, dividendes, salaires mirobolants, parachutes dorés et primes démesurées aux cadres et traders
en se foutant royalement des engagements pris pendant la tourmente???

Ya p'tre un truc à faire du style on ferme la banque fautive, on fait migrer les comptes client temporairement vers ceux du Tresor Public, qui est aussi une banque, pour garder la confiance et on trouve une nouvelle banque aux clients floués...
Ceux qui ont fait coulé la banque finissent sur la paille, on leur prend tout pour rembourser ce qu'on peut et cela donnera à refléchir aux autres...

Encore une fois, j'suis pas financier mais si il faut prendre des décisions radicales pour assainir tout ça...lançons nous...

Le 06/09/2009 à 20h36 (198.165.***.***)
lafouine -
On pourrait s'envoyer des exemples de bons patrons et mauvais patrons à travers le forum à tour de bras, (Nebo j'en ai malheureusement également dans l'autre sens), mais il y a également l'implication du salarié et c'est seulement la combinaisonn des deux qui fait avancer ou non la boite( mis à part la situation économique du secteur d'activité de l'entreprise). La reconnaissance réciproque des efforts fournis dirigeants/salariés voir même associés/associés, crée une dynamique souvent motivante, le "bien être" au travail est source de multiplication de l'investissement personnel, certaines boites le comprennent d'autres font l'inverse (pensant que le coût n'en vaut pas la chandelle). Je ne connais pas de statistiques là- dessus mais je pense que la réussite de l'entreprise va forcemment de pair avec une reconnaissance mutuelle du travail accompli et souvent un partage (même s'il n'est pas égalitaire Nebo ) de la richesse du fruit du travail de chacun. Maintenant prenons l'exemple des traders s'ils font gagner de l'argent à leur banque, ok pour une redistribution, mais dans le cas actuel le système bancaire, vascillant et mendiant un prêt à l'état pour s'en sortir, aurait-il dû rémunérer ses cadres à hauteur des sommes redistribués? pas sûr, car l'argent redistribué n'est malheureusement pas le fruit du travail de la banque. Je trouve le système capitaliste actuel un peu illogique, on accepte volontiers toute aide de l'état mais sans penser une seconde que ces aides perçues entraînent une contrepartie, un minimum de devoirs (essayer de ne pas délocaliser, éviter de licencier sauf si réèllement on ne peut plus faire autrement...vu le nombre de plans sociaux rejetés par la justice en ce moment les contreparties me paraissent souvent vite oubliés). Je ne parle que des énormes sociétés aidés, pas des petits patrons croûlant sous l'urssaf, qui je le reconnais s'apparente presque au niveau des charges à un racket étatique. Sous prétexte de mondialisation on oublie l'essentiel qui devrait être au coeur de la société, quel place accorde- t -on à l'humain par rapport à l'argent? la réponse à cette qustion me parait évidente pour voir s'il on est dans une société qui progresse ou qui régresse. On est plutôt sur la bonne pente depuis un siècle mais les dérives financières de certains madof et consors, ou de sociétés exploitant encore les enfants ou adultes (presqu'au condition de l'esclavagisme) ternissent la bonne apparence, la face complaisante du capitalisme pur et dur si bien planqué derrière des comptes en banque remplis de cette sueur est toujours d'actualité. Même notre pays malheureusement est parfois complice de cette exploitation ( Gabon, Birmanie,...) la réponse est toujours la même, si ça n'est pas nous ça sera quelqu'un d'autre alors qui viendra tirer profit de leur travail, ok, et la conscience est- elle toujours condamner à passer après le profit? Pour le moment j'en ai bien peur, même si quelques portes font mine de s'entrouvrir ( volonté de lever du secret bancaire, réglementation ou taxation de certaines rémunérations délirantes) quoique la volonté réèlle et profonde est loin d'être d'actualité. Mais continuons, essayons petit à petits par nos choix de vie à faire que l'on puissent changer cela .
Trouver un emploi qui permet de s'épanouir personnellement me paraît tellement plus important que gagner énormément d'argent ( réussir les deux en même temps serait l'idéal ), c'est mon point de vue et uniquement mon point de vue, encore faut il s'en donner les moyens, il y a parfois des risques à prendre, le problème c'est que quand tu te plantes dans cette société s'en remettre est souvent très long. Mais essayer pour ne pas avoir de regrets.

Le 06/09/2009 à 18h30 (85.69.**.***)
helios -
C'est a voir http://www.dailymotion.com/video/xaef6x_sarkozy-bidonne-avec-des-figurants_news">ICI vive la Belgique

Le 06/09/2009 à 10h11 (90.14.**.***)
Yvan à Nebo -
idem

Le 06/09/2009 à 00h19 (92.151.***.*)
Nebo à Larsen -
Absolument, juste pour faire un parallèle, mon ancien Groupe http://www.myspace.com/bestvenice">VENICE, a signé pendant 5 piges avec un Editeur, Warner Chappell. Bon, ils ne nous ont peut-être pas trouvé de maison de disques, mais ils ont payé des cours de chant à notre chanteur (à sa demande... il voulait s'améliorer), ont fait réviser tout notre matos (et y'en avait pour très cher), nous ont acheté une sono pour que nous puissions jouer dans les petits endroits, nous ont trouvé quelques dates stratégiques et, enfin, nous ont envoyés dans un putain de studio, l'Hacienda, à Tarare, près de Lyon pendant 11 jours tous frais compris. Quand il a fallu nous séparer d'avec eux, ils ont conservé juste une chanson en édition, plus symboliquement qu'autre chose, et nous ont souhaité bonne chance en nous laissant partir sans rien nous demander.

Quelques années plus tard, lorsque nous avons signé avec un petit label, Outside Records http://www.b2bspace.eu/annuaire/fr/outside-records/societe-58956/">(le Outside Records français, pas l'anglo-saxon), un indépendant qui disait "Fuck" aux Majors, qui avait le coeur à Gauche... ...etc...etc... Non seulement il nous a couillonné sur toute la ligne, n'a rien fait du peu qu'il avait promis (et il en avait promis très peu), n'a pas sorti un centime pour l'enregistrement et le mixage de l'album, mais a trouvé le moyen de nous soutirer 40 000 Francs (avec son avocat) pour nous rendre notre liberté quelques mois après la sortie de l'album avec lequel il ne faisait... rien !

Bref, le géant, qui aurait pu nous saigner comme des pucerons entre ses deux doigts a été respectueux et classe... et le nain, avec le coeur à gauche, les bons sentiments et tout le toutim, nous a chié dans le cou en trouvant ça normal.

C'est un joli parallèle je trouve...

Le 05/09/2009 à 21h11 (*.*.*.*)
larsen - @ rose
Chère Rose, je me permets juste une précision quant à mon propos sur les "conditions de travail", afin d'éviter la confusion. Lorsque je cite en exemple des boîtes comme Google ou Microsoft, c'est pour montrer qu'on peut être un mastodonte économique et avoir une stratégie "gagnant/gagnant" dans sa gestion de la ressource humaine. Et inversement, on peut être un très petite entreprise et n'en avoir rien à cirer de ses employés. En gros, ce n'est pas une question de taille mais plutôt une certaine idée de ce que doivent être les collaborateurs de l'entreprise.

J'adhère à 1000 % à ce que tu dis sur la passion, et moi-même je baisserais mon salaire et ferais moulte concessions pour bosser avec des gens passionnés et qui ont un projet auquel j'adhère vraiment. Ce n'est pas une question de fric, de boissons gratos ou de babyfoot au centre du bureau, mais d'être dans une dynamique où le boss donne pour recevoir, tu vois ? J'ai eu, autrefois, l'occasion de bosser pour une boîte où on était vraiment pas nombreux, avec un boss qui se donnait à fond et nous disait toujours "si ça marche pour moi, ça doit marcher aussi pour vous". On bossait tard, les week-ends et jours fériés avec le sourire, car il était toujours là avec nous sur le pont. Un team,quoi. Et par la suite, j'en ai vu des Directeurs qui te foutent dans la merde avec leurs "inventions" à la con, et qui comptent bien sur les autres pour venir bosser le week-end pour que ça marche. Mais bizarrement, eux on les voyait jamais la nuit et les week-end Bon, allez je vais mater le foot

Le 05/09/2009 à 19h51 (86.209.***.**)
Yvan -
dans les années 70 pour me payer les études ; je bossais dans une usine de moto d'octobre à juillet tous les we et les vacances ! je faisais soit de la soudure ou bien le vendredi j'arrivais de la fac vers 16 h après 200 bornes en 4l je prenais un break ds et le camion avec les motos suivait et les pilotes et moi on allait au touquet en bretagne à auxerre bref sur les courses ! j'arrivais 4 h du mat le samedi! à 6 h debout pour preparer l'intendance pour la course ! puis le dimanche soir retour au bercail ! arrivé le lundi à 4 h du mat et hop à 6 h la 4l pour retourner à la fac !
j'ai sillonné la FRANCE de bas en haut et d'ouest en est !
et la circulation était minime
Ensuite des années plus tard chef de service je bossais 24/ 24 15 jours par mois ! responsable éducatif ! 2 we compris où je pouvais être "dérangé" pour un oui et pour un non ! en plein milieu de la nuit ! en plein repas : pendant mon pipi ! mon popo etc etc
Ensuite j'ai bossé dans le privé ....ho putain ! j'en ai vu des ........ ! des mecs qui se plaignent .basta j'en dirai pas plus.
mais puisque il y a des méchants patrons ! et bien qu'ils fassent leur entreprise c'est si simple ! et bien moi je n'ai jamais eu un problème avec un patron de droite !
aussi maintenant je me bidonne certains employés ou patrons ! je dis bien certains ce sont cassés la gueule parce que ce sont eux qui se sont sciés la branche sur laquelle ils étaient assis !
alors chacun pour soi et chacun sa route ! le destin est individuel ! et au moins ne s'en prendre qu'à soi même avant de s'en prendre aux autres ou à la société si ça ne marche pas !
c'est tellement plus facile : c'est la faute des autres ! merde faut aussi assumer car il y a toujours des possibilités de changement ! d'orientation ! de destination ! je ne suis sûrement pas un bon exemple ! mais j'ai habité dans des endroits différents ! en France pour bosser !je me suis déplacé...
attention je ne suis pas en train de dire que c'est toujours soi le responsable ! mais une analyse froide des situations peut laisser aussi apparaître que ! que justement à certains moments il fallait bouger et on n'a pas bougé pour des commodités des bénéfices secondaires ! puis l'inondation arrive et hop on se noie ! je sais que c'est terrible tous ces licenciements mais moi de part mon parcours ma vie ! mon ancien métier je ne peux voir cela qu'au cas par cas.

Le 05/09/2009 à 18h39 (81.64.***.**)
Rose -
Lionel, ne m'en veux pas, mais il y a un truc que je ne comprends pas: tu fais un post entier pour fustiger la peur générale (post du 01/09 à 23h47), mais il me semble que tu finis en exposant rien d'autre que la tienne (certainement légitime par ailleurs!), et en disant que tu ne bougeras pas d'un pouce tant qu'on n'aura pas légiféré dessus... N'est-ce pas un tout petit peu contradictoire?
Ne pas embaucher parce qu'on ne peut pas est une chose d'une évidente et salutaire prudence, mais là j'ai l'impression que tu motives cette position uniquement par trop de risques encourus, tout en dénonçant cette attitude.
Tu dis que le pire n'est jamais sûr mais pourtant, d'une certaine façon, tu paries dessus quand tu dis que tu n'embaucheras "jamais avec le code en l'état", non?
Perso je veux bien te croire quand tu dis que ce Code du travail est partial, mais plein de gens bravent le risque chaque jour en France et je ne pense pas que ce soient tous des fous-furieux... ok, ce n'est surement pas facile tous les jours, mais ça ne parait pas insurmontable pour autant, même avec ce code.
A contrario, moi non plus ça ne me parait pas aberrant qu'on justifie cette partialité en pariant sur le flair nécessaire de ceux qui veulent entreprendre, et savoir s'entourer fait partie des qualités indispensables à ce genre de démarche. C'est le gout du risque et toute l'adrénaline qui va avec finalement!
Parfois on se plante, mais franchement Lionel, sur un plan personnel, je ne vois vraiment pas pourquoi un type trouvant un emploi chez toi aurait envie de repartir aussi sec (surtout qu'il était probablement au chômage avant, il a fait des études pour faire ce boulot, il n'est pas là par hasard...), et s'il part c'est qu'il a soudain une opportunité incroyable ou que ça se passe très mal entre vous, mais dans les deux cas tu te vois vraiment l'empêcher de partir?
(Bon allez, embauche!!! Et puis dis-toi qu'en fait de type tu auras peut-être...une bombe atomique!!! )
(PS: au fait, je précise que je n'ai absolument rien contre Nebo, je ne parle "qu'idées" sur un forum, jamais des personnes en chair et en os, dans la vraie vie on a surement plein de goûts communs en zik ou littérature Nebo et moi, no problem...)

Mais bref, n'y aurait-il pas parfois comme un manque de confiance réciproque entre employeurs et employés?
Sinon pourquoi vouloir se protéger de "l'autre" qui, puisqu'il le peut, va surement nous exploiter ou nous laisser tomber?
Et si on fait évoluer ce code, est-ce que ça va vraiment changer la donne à ce niveau-là?
Savoir qu'on ne peut pas nous virer facilement, ou savoir qu'on peut virer quelqu'un facilement, ça n'a pas grand-chose à voir avec la confiance, à mon avis. Mais bon, s'il faut qu'on en passe par là, je ne suis hostile à aucun changement à priori. Faut voir.

Nyto et Lafouine: Aaahhhrr philo quand tu nous tient...
(PS: j'ai fait comme il a dit Confucius...)

Nyto et Larsen: j'aime bien aussi l'idée de motivation par la qualité des conditions de travail, c'est tout bénèf pour tout le monde cette confiance réciproque!
Ceci-dit il n'y a pas que ça, perso je me défonce dans mon boulot (j'suis musicienne) pour des motivations de toutes sortes, ce n'est pas seulement une histoire de cachets ou de roadies, j'aime les passionnés par exemple, et dans mon taf on passe souvent de conditions sympas à des conditions roots d'un jour à l'autre, ce n'est pas ça qui peut entamer ma motivation (sauf si le roots dure trop longtemps).

Fox : Salut! (PS: C'est quelle chanson de Brigitte Fontaine ?)

Le 05/09/2009 à 15h39 (90.35.**.**)
nyto - @ Larsen
Bon, comme tu le sais, je viens du milieu de la pub...Cet été, j'ai fais un remplacement dans l'une des plus grosse boite de France si ce n'est la première...
Je commençais à 10h pour finir à 18h, pas d'heures supp, le café à 30cts et très bon, la flotte gratos, distributeur de sandwich, Coca etc...cafete, terrasse immense avec table en teck et parassoles, baby-foot, chiottes archi méga propre, avec " lavabo et distributeur de produit desinfectant, defibrilateur et trousse pharmacie à chaques etages...et j'en passe et des meilleurs...
Ben, tu as entièrement raison, la prod et l'ambiance en etaient décuplée...les tafs etaient interessant et je prenais plaisir au boulot...

Le 05/09/2009 à 15h32 (90.35.**.**)
nyto - @ Larsen
Les secretaires c'etait bien avant de connaitre la future ex madame nyto...J'ai qu'un seul gros défault avec les filles...je suis fidèle

Le 05/09/2009 à 14h58 (213.41.***.**)
wolfie -
Le mal par le mal. Impossible a-priori de bouger les pouvoirs financiers face à la situation actuelle. Et si chacun devenait trader ? Chomeurs, licencié(e)s, apprenez à jouez (et gagner) avec la bourse pendant vos temps libres. Un cheval de Troie pour exploser le milieu boursier ? Sans déstabiliser les employés des entreprises concernées ?. Hum, Réflexion... Les contre pouvoirs formatés face au libéralisme mondialiste formaté aussi, devraient peut-être y réfléchir... Cordialement.

Le 05/09/2009 à 14h18 (*.*.*.*)
larsen - @ Nyto
Sauter les secrétaires sur le bureau du patron, c'est un peu limite quand même surtout si pendant ce temps vos femmes se pointaient avec la gamelle et les fringues de rechange

Sans aller dans ces extrèmes, il me semble qu'il s'agit en fait d'un problème culturel et qui découle directement de l'état d'esprit des dirigeants (et éventuellement des actionnaires). En France, j'ai souvent rencontré des contextes dans lesquels le patron patronne, et les employés triment, les hiérarchies (et privilèges qui vont avec) étant très cloisonnées et étanches. Je ne sais pas vraiment d'où cela vient, mais c'est un fait que très souvent (pour ne pas dire généralement) l'on considère en France qu'avoir un boulot, c'est déjà la récompense et que l'entreprise n'a pas à se préoccuper davantage de ce que ressentent ses salariés. Après tout, s'ils ne sont pas contents, qu'ils partent et ils seront remplacés. Au fond, l'idée derrière cela c'est que ceux qui font le boulot n'apportent pas de valeur ajoutée à l'entreprise.

Ce n'est pas un phénomène lié à la taille de l'entreprise à mon avais, juste une question d'état d'esprit. J'ai discuté un jour avec le PDG d'une PME d'environ 1000 personnes, et quand je lui posais la question "ne serait-ce pas un plus si les machines à café étaient gratuites pour vos collaborateurs ?" il me répondit "je suis déjà bien sympa d'accepter qu'il y ait des machines, je vais pas en plus leur payer leurs pauses-cafés"

En revanche, il me semblerait intéressant que ces patrons réflechissent à l'exemple de Google, qu'on ne peut pas accuser d'être une petite boutique. Un journaliste français interviewait le DRH de Google, en s'émouvant que cette entreprise américaine fasse autant pour ses employés (services de garderie pour les mômes, blanchisserier et autres services destinés à débarasser au maximum des employés de leurs contraintes extérieures) et du coût que cela représentait pour l'entreprise. Et la réponse du DRH était : "je reçois plus d'un million de CV par an, et ça n'a pas de prix". Ca devrait faire réfléchir.

Autre exemple chez un autre géant américain, à savoir Microsoft. Eh bien sur le site de Microsoft France (même pas la maison mère), c'est quasiment le même état d'esprit. Des espaces d'activités en libre service (piscine, sports, consoles de jeux etc.), boissons gratos etc... De plus le site étant assez loin du centre de Paris, la société prend à sa charge (pour les collaborateur qui en ont l'utilité) les connexions ADSL au domicile, pour le travail à domicile etc.

Alors, évidement la contrepartie de tout ça c'est bien sûr que les collaborateurs se donnent à fond pour leur job. ENfin ça c'était il y a 3 ou 4 ans, maintenant je ne sais pas si tout est toujours comme ça. Mais quelque part, je pose la question : vaut-il mieux se donner à fond pour un job où le boss met tout en oeuvre pour que tu bosses dans les meilleures conditions, ou vaut-il mieux bosser dans pour un patron qui considère que toi ou un autre c'est pareil et qu'il n'a pas à faire d'effort pour attirer / conserver les gens ? J'ai mon idée de la bonne réponse

Le 05/09/2009 à 11h56 (86.198.***.**)
Arnaud@Nyto -
Heureusement que ça existe, et si on laisse le côté humain et que l'on analyse la notion de rentabilité, je suis sûr qu'en plus au bout du compte, si le mec fait le calcul il gagne autant que le mec qui "fouette" les salariés. Pourquoi, parce que si la simple présence grisâtre et livide se transforme en rentabilité, l'équation n'est plus la même. Et si derriére le boss sait partager le gâteau, la productivité peut être encore augmentée. Enfin, si on sait se créer des plages horaires de décontraction, de communication et de convivialité, y a de grandes chances de créer une fidélisation des salariés. Tout le monde y gagne,on bossant dans un cadre agréable, et là on sait pourquoi on bosse. Moi je crois en ce systéme.

Le 05/09/2009 à 11h44 (90.35.**.**)
nyto - working in Paradise
salut,
en 1989 et jusqu'en 1995, j'ai travaillé au Paradis...quand je dis Paradis, c'est la BOITE dans laquelle chacun d'entre nous espère un jour travailler avec super ambiance et patron humain et humaniste...
La première année, j'etais à 6000francs brut et à la fin de l'année, mon patron m'a dit:" pour l'ensemble de ton oeuvre de l'année, je t'ai augmenté mais quand tu verras le chiffre, t'inquiète pas, c'est pas une erreur...", il m'avait passé de 6000 à 10000francs brut
Imaginez ce que cela representait pour un p'tit gars de 22 ans en 1990
Sans compter le nombre de fois ou il m'a dit que tant que le travail etait fait dans les delais, j'avais carte blanche, je pouvais aller boeuffer le soir avec mes potes, aller voir Louis en Live et revenir finir le travail, je pouvais me taper les secretaires sur son bureau tant que je nettoyais après, mes potes pouvaient passer fumer un petard, discuter le bout de gras même avec lui et après on se remettait au boulot...
Même les employés de la holding passaient avec des bières en journée car ils savaient qu'ils pouvaient trouver un moment d'accalmie...
Y avait même des jours ou on allait à la pêche chacun notre tour avec le patron...
J'avais même le droit d'ammener ma gratte et mon ampli pour jouer, bosser quand il y avait un moment de creux...
C'etait vraiment une boite Rock'n'Roll avec un taulier Rock, sosie parfait d'Axl Rose des Gun's...
On allait même faire du 4X4 ou du moto cross voir même du kart, tous les employés y etaient conviés...c'etait ambiance start-up avec 20ans d'avance sauf que dans ce cas, y avait rien de calculé, premedité, c'etait encore l'ère du spontané...
et si on avait tous ces trucs c'est aussi parcequ'on bossait comme des fous, je me suis vu rester 72 heures dans la boite, en dormant chacun par rotation, tellement y avait de boulot et c'etait nos nanas qui nous emmenaient la bouffe et les fringues de rechange
J'aime à penser qu'à notre époque, malgré tout ce merdier, il reste des patrons qui sont restés humains, sachant d'ou ils viennent...


Premi�re pagePage pr�c�dente 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 Page suivanteDerni�re page

La reproduction ou l'utilisation de tout ou partie des propos ?crits sur ce forum est interdite sans autorisation ?crite de leurs auteurs.