Gnac of the day
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Le 09/11/2009 à 22h29 (90.4.***.**)
stephanie -
« Suppose que tu rencontres un fou qui affirme qu’il est un poisson et que nous sommes tous des poissons. Vas-tu te disputer avec lui ? Vas-tu te déshabiller devant lui pour lui montrer que tu n’as pas de nageoires ? Vas-tu lui dire en face ce que tu penses ? (…) Si tu ne lui disais que la vérité, que ce que tu penses vraiment de lui, ça voudrait dire que tu consens à avoir une discussion sérieuse avec un fou et que tu es toi-même fou. C’est exactement la même chose avec le monde qui nous entoure. Si tu t’obstinais à lui dire la vérité en face, ça voudrait dire que tu le prends au sérieux. Et prendre au sérieux quelque chose d’aussi peu sérieux, c’est perdre soi-même tout son sérieux. » ... vraiment fabuleux ... ravissante broderie je vais la mettre sous verre...la suprématie splendide du cerveau et de sa mer d'idées ...quelle démonstation délirante pour servir un "et prendre au sérieux quelque chose d'aussi peu sérieux, c'est perdre soi_même tout son sérieux"...je n'ai aucun espèce d'accés à ce type de raisonnement tronqué et édifié pour couronner la grande IDEE...bancale et risible l'histoire du mec qui dit qu'on est tous des poissons... ça part mal, personnellement pas une seconde envie de me disputer ... encore moins de prouver que j'en suis pas un...de là à ne pas vouloir communiquer par peur de m'assimiler à sa folie encore moins!!! parce qu'encore aurait-il fallu au préalable que le juge fou!!!hahaha c'est trés drôle...c'est pas perdre son sérieux qui est un drame, c'est tout l'inverse...paroles de poisson

Le 09/11/2009 à 20h19 (92.151.***.***)
Nebo - ...Du pseudo-fascisme qui empêche de penser...
Je vous donne ici un article digne d'intérêt qui, j'espère en toute sincérité, fera réagir les personnes comme rocco dans un sens positif, c'est-à-dire que ça les invitera à la réflexion et à l'échange plutôt qu'à la crispation idéologique. Si notre monde est en profonde mutation, il convient de se poser les justes questions. Il suffit de voir dans quel état se trouvent les simples individus qui ont des problèmes d'identité familiale pour, par projection, imaginer la société qui se prépare pour notre pays si le problème de l'Identité Nationale n'est pas abordé de face, sans tabous, sans prétention, mais sérieusement. Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où voulons-nous aller ? Crier au Fascisme, c'est là la chose facile... mais épuisante, du point de vue de l'intelligence. L'article de Radu Stoenescu, membre de "Riposte Laïque" vaut son petit pesant de cacahuètes. Tentez de savourer.

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Le mythe du fascisme

(cet article a été publié pour la première fois le 8 juin 2009 dans Riposte Laïque no. 92 )

Aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders a fait plus de 16% aux élections européennes, et raflé quatre sièges de députés. Une belle baffe dans la gueule de la gauche néerlandaise, aussi iréniste que notre gauche autochtone, qui a dégringolé de dix points. Aussitôt ces matons de Panurge que sont les journalistes français, ont rivalisé de courage dans la dénonciation conformiste de ce résultat si aberrant à leurs yeux angéliques : « populiste », « fasciste », « extrémiste de droite », « opportuniste », « aventurier », « raciste », voire… « député aux cheveux blond platine ». http://www.ripostelaique.com/Geert-Wilders-Je-n-ai-rien-a-voir.html">Je ne répéterai pas les raisons pour lesquelles Wilders n’est ni un raciste ni un fasciste. Même les aveux de Jospin, sur le fait que l’antifascisme des années Mitterrand « n’a été que du théâtre », n’ont pas ébranlé les convictions forgées à coup de matraque compassionnelle de la caste médiatique. On ne crie pas à un somnambule qu’il est en train de marcher sur le toit, il risquerait de se briser la nuque. On ne discute pas de la réalité avec des hébétés, du genre de ce Philippe Namias, militant vert qui déclamait qu’il est « heureux dans une France qui se fout totalement des origines et des langues ». (1)

L’électorat actuel ne se partage plus en droitiers et gauchers, mais en angéliques effarouchés et réalistes avec une mémoire historique. Ceux qui « se foutent » de la mémoire collective et de l’histoire d’une nation sont, cliniquement parlant, des fous. Sans mémoire, il est impossible de comprendre le présent et d’anticiper l’avenir. Un homme sans mémoire n’a pas de capacité juridique : il ne serait jamais admis comme témoin dans un procès, car sans mémoire, que peut-il dire de fiable ? Aussi, un peuple sans mémoire, sans souci de son identité et de ses origines, n’est qu’un bateau ivre. Je ne défendrai pas Wilders contre les calomnies de gardiens autoproclamés du Bien. Ce n’est pas la peine. Milan Kundera a savoureusement expliqué pourquoi il ne faut pas le faire : « Suppose que tu rencontres un fou qui affirme qu’il est un poisson et que nous sommes tous des poissons. Vas-tu te disputer avec lui ? Vas-tu te déshabiller devant lui pour lui montrer que tu n’as pas de nageoires ? Vas-tu lui dire en face ce que tu penses ? (…) Si tu ne lui disais que la vérité, que ce que tu penses vraiment de lui, ça voudrait dire que tu consens à avoir une discussion sérieuse avec un fou et que tu es toi-même fou. C’est exactement la même chose avec le monde qui nous entoure. Si tu t’obstinais à lui dire la vérité en face, ça voudrait dire que tu le prends au sérieux. Et prendre au sérieux quelque chose d’aussi peu sérieux, c’est perdre soi-même tout son sérieux. » (2)

Le fascisme, contre lequel pensent lutter toutes ces légions d’anges sans mémoire et sans sexe, est un mythe, non une réalité. S’ils savaient reconnaître le fascisme dans la réalité, ils seraient tous fièrement islamophobes, à l’instar de Wilders, et de Churchill, qui savait de quoi il parlait. Il y a quelques années, des scientifiques avaient fait une expérience très intéressante sur le conditionnement de groupe : ils ont enfermé vingt singes dans une pièce avec un escabeau au milieu. Une banane était attachée au plafond de sorte qu’elle n’était accessible qu’en montant au sommet de l’escarbot. Sitôt qu’un singe posait la patte sur l’escabeau, une douche glacée arrosait la pièce, et donc tous les autres singes, ce qui ne manquait pas de les énerver. Au bout d’un certain nombre de tentatives et de douches froides, les singes finissent par établir un lien causal, parfaitement pavlovien, entre la douche et le fait de monter sur l’escabeau, de sorte que celui qui s’aventure pour prendre la banane se fait tabasser par les autres dès qu’il approche de l’escabeau.

http://www.ripostelaique.com/local/cache-vignettes/L400xH400/singes-8feb9.jpg">

Quand plus rien ne se passe au bout d’un temps déterminé, on fait sortir un singe et on en introduit un nouveau. Le nouveau se dirige assez rapidement vers la banane, mais il n’a pas posé le pied sur l’escabeau qu’il se fait immédiatement tabassé sans sommation par les autres. Alors on continue, on en échange un deuxième : même punition pour lui. Puis un troisième, un quatrième et ainsi de suite jusqu’à ce que les vingt premiers singes soient tous remplacés ! Pour le vingtième nouvel arrivant c’est toujours le même châtiment, s’il ose approcher de l’escabeau. De sorte qu’à la fin, aucun singe de la pièce ne sait pourquoi il ne faut pas s’approcher de l’escabeau, et pourquoi il faut empêcher quiconque d’y monter. C’est un réflexe de groupe, sans aucune connaissance de la réalité.

Les antifascistes d’aujourd’hui, agissent comme ces singes conditionnés, sans savoir pourquoi ils le font. Tous ces jeunes qui n’ont rien connu du fascisme réel, dès qu’ils entendent les mots « patrie », « origines », « identité », « lutte contre l’immigration », ils tabassent tous ceux qui les prononcent. Il se peut que ce soit même d’anciens résistants contre les nazis, peu importe, les singes d’aujourd’hui en savent plus que ces « vieux dinosaures ». Ils sont du côté de l’innocence du délire en groupe, c’est-à-dire du… fascisme.

Radu Stoenescu

(1) http://www.ripostelaique.com/Un-militant-Vert-laique-nous.html">Voir chez "Riposte Laïque"

(2) Milan Kundera, Risibles amours

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Le 09/11/2009 à 16h31 (*.*.*.*)
larsen - @ tous
Désolé le Bleu, je m'incruste 2 secondes pour ce message :
Salut, si certains d'entre vous ont commandé un t-shirt et ne l'ont jamais reçu, alors envoyez-moi un mail à larsen@bertignac.com en me précisant votre numéro de commande, ou l'adresse mail du compte paypal que vous aviez utilisé pour payer votre commande.

Je promets rien, mais je vais essayer de "dépatouiller" cette histoire avec Binocles, alors j'ai besoin du maximum d'infos...Ach, quand on fait pas tout nous-même, ça part en live A+, des bises à mon fan-club

Le 07/11/2009 à 09h30 (85.69.**.***)
Hélios -
C'est sympa l'ambiance sur ce forum!

Le 06/11/2009 à 20h24 (92.151.***.***)
Nebo -
Et monsieur fox devrait réécouter la chanson "Dure Limite" et ce qui y est dit, ça lui ferait du bien. Monsieur fox est toujours aussi con et refuse de sortir de ses crispations crétines.

Le mur de Berlin est tombé ?

C'est bien.

http://marilyne.blogpremium.com/comment/marilyne/picture/070415201014_wyf2xg3y0_la_candidate_de_lutte_ouvri_re_arlette_laguiller_cb_jpg.jpg">

http://www.come4news.com/images/stories/besancenot_3.jpg">

http://www.christianevienne.be/wp-content/uploads/2008/02/krivine2007.jpg">

http://www.legrandjournal.com.mx/wp-content/uploads/jean-luc_melenchon1.jpg">

Ce beau monde défile avec des gens, bien entendu, fréquentables et, vachement sympas...

http://france-israel.hautetfort.com/media/00/02/533976078.jpg">

...qui n'hésitent pas à afficher leurs intentions en plein Paris !!!!

http://france-israel.hautetfort.com/media/00/01/820344171.JPG">

http://france-israel.hautetfort.com/media/01/01/1597884954.jpg">

Et que devrait-on dire à propos des néo-nazis ? Que c'est une obsession aussi ? Que nous n'avons rien à craindre parce que Hitler est mort dans son Bunker en 1945 et que le IIIème Reich est tombé ? C'est ça ? Quand on a que ça à dire on ferait mieux de fermer sa gueule.

J'en ai soupé des blaireaux... j'ai plus de temps à perdre avec les idiots du village. Qu'ils se doigtent la rondelle entre eux... sans moi merci.

Le 06/11/2009 à 17h56 (213.151.***.***)
- fox -
ce qui ne change pas, par contre, c'est l'obsession de nebo contre les gôchös ... (faudra lui dire, que le mur de berlin est tombé)

Le 05/11/2009 à 23h27 (92.151.***.***)
Nebo -
Très bel hommage de http://fr.wikipedia.org/wiki/Morgan_Sportès">Morgan Sportès dans le http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/05/03/01006-20080503ARTFIG00525-le-dernier-des-mohicans.php">Figaro d'aujourd'hui... Ca nous change des conneries qu'on peut lire dans la presse gôchiste depuis deux ou trois jours sur ce grand monsieur.

Claude Lévi-Strauss,
le dernier des Mohicans

Morgan Sportès

La « Pléiade » rend hommage à l'académicien centenaire en publiant le premier volume de ses oeuvres complètes *. Occasion rêvée de relire son oeuvre immense, dont « Tristes tropiques », son livre-phare.

Passées de mode, les « sixties », où intellectuels de gauche, cinéastes, hippies prenaient systématiquement le parti du Peau-Rouge massacré, du fellagha, du Viêt-minh ?... Ne cherche-t-on plus, aujourd'hui, à se « déprendre » de soi ? A s'interroger sur le point de vue de l'Autre ? De l'Irakien, du Chinois, de l'Afghan ?... Tout au contraire (signe de désarroi civilisationnel, sans doute), on tente désespérément de se ressourcer, de se ré-enraciner : à La Mecque, à Jérusalem, à Rome et autres sacristies. Pour se « déprendre », Claude Lévi-Strauss, grand intellectuel français rationaliste et laïc d'origine juive, de la race du moins des Freud et des Spinoza, n'y alla pas par quatre chemins. A 28 ans, à la fin des années 30, il s'embarqua pour l'autre monde afin d'atteindre, au fond de la jungle brésilienne, « l'extrême de la sauvagerie ». Entreprise conradienne s'il en est ! Cette expérience, il la raconte dans ce livre-phare du XXe siècle (paru en 1955), Tristes tropiques, où, avec toute la subtilité de la langue d'un Proust, il décrit les menus faits et gestes des ultimes tribus vivant encore en marge des « bienfaits » du monde moderne et de sa culture massifiée.

Car c'est bien là le paradoxe de ce livre que d'y voir un rejeton hyper-raffiné de la grande bourgeoisie juive occidentale, épris de Stravinsky et Mallarmé (dire que des crétins médiatiques ont voulu faire de lui l'apôtre du babacoolisme-multiculturaliste !) entrer en sympathie, et plus qu'en sympathie souvent, avec des Caduveo, des Bororo, des Nambikwara, débris pathétiques d'une civilisation indienne exterminée, vivant cul nu dans la jungle, de chasse et de cueillette. Et c'est avec une délicatesse que lui donne une autre civilisation elle-même en pleine décadence mercantiliste, la nôtre, qu'il les décrit, rencontre émouvante, souvent cocasse : leur donnant un soir un rouleau de drap rouge, ne les vit-il pas le lendemain tous drapés d'écarlate, hommes, femmes et enfants, et même les chiens et les perroquets à qui on avait confectionné un costume éphémère ?

Loin de moi l'idée d'essayer d'expliquer la pensée si subtile de Lévi-Strauss. J'aimerais au moins faire sentir ce que sa démarche nous a apporté, moins dans la connaissance passionnante des sociétés dites primitives que dans la connaissance de notre société.

--(Commentaire)--

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" J'aimerais au moins faire sentir ce que sa démarche nous a apporté, moins dans la connaissance passionnante des sociétés dites primitives que dans la connaissance de notre société."

Le passage de l'extrait, à propos de l'Islam, de Tristes Tropiques" que j'ai posté récemment sur le Bleu est très révélateur, en effet de cette démarche de Lévi-Strauss, lorsqu'il dit, entre autre : "Ce malaise ressenti au voisinage de l’Islam, je n’en connais que trop les raisons : je retrouve en lui l’univers d’où je viens ; l’Islam, c’est l’Occident de l’Orient. Plus précisément encore, il m’a fallu rencontrer l’Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m’obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane. Chez les Musulmans comme chez nous, j’observe la même attitude livresque, le mêmes esprit utopique, et cette conviction obstinée qu’il suffit de trancher les problèmes sur le papier pour en être débarrassé aussitôt. A l’abri d’un rationalisme juridique et formaliste, nous nous construisons pareillement une image du monde et de la société où toutes les difficultés sont justiciables d’une logique artificieuse, et nous ne nous rendons pas compte que l’univers ne se compose plus des objets dont nous parlons. Comme l’Islam est resté figé dans sa contemplation d’une société qui fut réelle il y a sept siècles, et pour trancher les problèmes de laquelle il conçut alors des solutions efficaces, nous n’arrivons plus à penser hors des cadres d’une époque révolue depuis un siècle et demi, qui fut celle où nous sûmes nous accorder à l’histoire ; et encore trop brièvement, car Napoléon, ce Mahomet de l’Occident, a échoué là où a réussi l’autre. Parallèlement au monde islamique, la France de la Révolution subit le destin réservé aux révolutionnaires repentis, qui est de devenir les conservateurs nostalgiques de l’état des choses par rapport auquel ils se situèrent une fois dans le sens du mouvement."

Certains devraient en prendre de la graine, lorsqu'ils manipulent les mots (et les maux), les concepts et le sens profond des choses, au nom de leur idéologie cordicole mais absolument dénuée de cordialité et d'élégance. En plus, ils se sentent offusqués lorsqu'ils se font remettre en place par plus expérimentés qu'eux. Et ça veut faire la révolution...

Je leur conseille d'ouvrir quelques livres qui les mettent à l'épreuve, et non pas constamment les mêmes fureurs revendicatrices pseudo-littéraires, pseudo-scientifiques, pseudo-politiques, pseudo-philosophiques qui ne feront qu'une seule chose : les conserver, poussiéreux et sans saveur, dans leur impasse.

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Morgan Sportès : Grâce à ce retour sur soi que cela nous a permis... Grand écart de la pensée auquel on répugne désormais. Lire Lévi-Strauss, du moins ses textes non directement théoriques, est un véritable plaisir même pour les non-initiés : qu'il nous balade à travers jungles en 1938 ; dans les rues de New York en 1941, aux côtés d'André Breton (Le Regard éloigné) ; ou qu'il nous aide à décrypter la peinture de Poussin (Regarder, écouter, lire) ; quand il ne dénonce pas les errements de l'art contemporain (Le Cru et le Cuit). Car Lévi-Strauss est (aussi) un grand écrivain. On n'oubliera pas cette scène où il croque, en quelques mots, un chef nambikwara qui emprunte à l'ethnologue un stylo et du papier sur lequel il gribouille, puis qui fait semblant de lire à voix haute, devant sa tribu, ce qu'il a fait semblant d'écrire, tentant de persuader les siens qu'il s'est approprié le savoir de l'homme blanc. C'est http://fr.wikipedia.org/wiki/Trissotin">Trissotin ! Ainsi Lévi-Strauss débusque-t-il derrière le « particulier » (tel Indien du Mato Grosso) l'universalité des archétypes décrits par Molière. Combien faut-il être de mauvaise foi aussi pour faire accroire que Lévi-Strauss a voulu réduire l'Homme aux défroques folkloriques de ses différentes coutumes, de ses rites.

Les gens qui l'ont attaqué violemment naguère, et qui continuent aujourd'hui, ne sont-ils pas au fond des réincarnations de ce Trissotin nambikwara ? N'ont-ils pas, comme celui-ci, fait semblant de lire, pour dénoncer, dans des semblants de livres, une pensée à laquelle ils ne comprendront jamais rien ? Faisant semblant de lire aussi, les critiques littéraires troussent leurs éloges. Et le public gobe tout... Cette parodie n'est-elle pas une des manifestations de la destruction de notre propre culture qu'a préfigurée celle des cultures indiennes initiée par Cortès et parachevée par le McDo-Coca ? D'où la constante mélancolie qui émane de la plupart des textes de Lévi-Strauss, proche de celle du Chateaubriand des Mémoires d'outre-tombe. Il compare le pseudo-rationalisme occidental qui a asservi le monde à ce laboureur qui avance, les yeux fixés sur son sillon, incapable par ailleurs de voir ce qu'en même temps il détruit et ce qui, sur les bas-côtés du sillon, s'amoncèle. Ce qui s'amoncèle, ce sont ces rites en voie de disparition que Lévi-Strauss, affrontant moustiques et paludisme, est allé recueillir, auprès de tribus aujourd'hui disparues, ces mots de langues abolies, ces réglementations conjugales, ces interdits - ou ces vieux objets qu'avec André Breton et Max Ernst il aimait chiner chez les antiquaires de New York, restes, résidus, épaves d'époques révolues, pieds de lampe, chromos... - qui, si un esprit averti sait les comparer les uns aux autres, forment entre eux système, reconstruisent le style, l'âme, l'être de sociétés, de modes de vie obsolètes.

Lévi-Strauss a du goût aussi pour les vulgaires cailloux et les pierres précieuses, renvoyant par-delà les millénaires, aux temps pré-néolithiques. Car l'homme que décrit Lévi-Strauss n'est pas l'Homme abstrait des « droits de l'Homme » qui s'arroge le droit de détruire les autres espèces, la Nature, le Monde, et de se détruire lui-même, mais un homme concret, inscrit non seulement dans cette quotidienneté de ses moeurs et coutumes qui font - qui sont - la saveur même de la vie (l'art du vin, par exemple, que l'industrialisation détruit), mais aussi dans la temporalité scandée par les saisons que nous impose la nature, et dans la durée immémoriale des temps géologiques.

--(Commentaire)--

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Eh oui... Claude Lévi-Strauss ne pensait pas un Homme Utopique, mais un homme enraciné, qui EST non parce qu'il pense (voyez Descartes), mais qui EST parce qu'il vient de quelque part, qu'il porte avec lui des Vestiges enfouis qui le guident ou le perdent, mais que l'on ne peut nier comme le font tous les sentimentalistes gôchistes qui du Passé voudraient faire table rase !

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Morgan Sportès : Lévi-Strauss n'a jamais, comme Foucault, chanté la mort de l'Homme, ni comme Barthes célébré le naufrage du Sujet cartésien : il a très simplement replacé l'un et l'autre dans le système de signes que constitue leur Temps, et dans la continuité infinie d'un monde physique qui exista avant la naissance de l'humanité, et se perpétuera quand celle-ci aura disparu. Voilà ce que les « sauvages » ont enseigné à Lévi-Strauss, voilà ce que grâce à eux il nous enseigne, et que ne saisissent pas ses critiques qui ne perçoivent, des peuples primitifs ou traditionnels, que des clichés folkloriques, exotiques, relevant de la culture des clubs de vacances. Ce savoir irrationnel des « sauvages », chacun de nous en pressent le mystère dans cette dernière part de « nature » à laquelle il nous est donné de goûter : l'étreinte amoureuse par exemple. « Faire l'amour, c'est bon », disent les Nambikwara. Claude Lévi-Strauss, dont on peut deviner qu'il est un homme de jouissance, nous convie à partager encore ce savoir (dans les dernières lignes de Tristes tropiques, qu'on ne méditera jamais assez). Il nous y exhorte à interrompre notre « labeur de ruche » (le stress du cadre trop dynamique) et à saisir l'essence de ce qui fut et continue d'être notre espèce, en deçà de la pensée et au-delà de la société : « (...) dans la contemplation d'un minéral plus beau que toutes nos oeuvres ; dans le parfum, plus savant que nos livres, respiré au creux d'un lys ; ou dans le clin d'oeil alourdi de patience, de sérénité et de pardon réciproque, qu'une entente involontaire permet d'échanger avec un chat. »

M. S.

* OEuvres, Gallimard, « Pléiade », 2 128 pages. Edition établie par Vincent Debaene, Frédéric Keck, Marie Mauzé et Martin Rueff.

Le 05/11/2009 à 21h57 (83.114.**.**)
Jeanne ou Nanou -
Je n'arrive pas à télécharger le concert gratuit du groupe Téléphone j'indique mon mail je consute ma boite mail plus rien pourtant j'ai le lien.J'y étais presque arrivée une fois mais ma soeur avait du utiliser le téléphone .Comment fait'on pour télécharger?

Le 05/11/2009 à 18h52 (194.206.***.*)
IVANO -
tiens,plus de rocco dans le coin,probablement parce que y'a rien à dire sur levi-strauss.il attend en fait que nebo ou ed y aillent de leurs flèches intelligentes pour le remuer dans son tréfond? il manque rocco quand il est pas là parce que c'est sympa de lire ses poncifs lénifiants.mais quand il est plus là,c'est cool aussi, mieux vaut le silence que le bruit de "rue89" et toutes ces sornettes.moi qui sait pas très bien ecrire,je préfère me taire.

Le 05/11/2009 à 12h49 (90.35.**.**)
nyto - @ Ed
Parles lui aussi de "Pitchi Poï", moi, c'est deux mots me filent la chair de poule en repensant à ceux qui employaient cette expression ya bientot 70 ans...
J'avais voulu appeler un de mes groupes comme ça, en hommage...

Le 04/11/2009 à 16h52 (194.206.***.*)
ivano -
parfaitement, ed, je me demande si rocco aura le courage de traiter levi-strauss de "fasciste et de franchouillard" à cause de ce qu'il a dit sur l'islam ?

Le 04/11/2009 à 16h13 (86.212.*.***)
Ed @ ro coco -
Sacré ro coco, tu es un peu le Bigard de l'échange, dès que ça ne va plus tu sors la grosse artillerie démago en espérant une quelconque réaction..

Bon allez, reprends un petit 51 c'est pour moi, tu le mérites tu m'as fais rire et je t'assure que ce n'est pas chose courante en ces temps de crise et de morosité ambiante dont on connait tous les responsables..

Par contre, je ne suis pas sur que ce fut le cas des mes grands-parents "abrutis de tendance fachiste-nostalgique et franchouillard" qui reposent en paix à Oświęcim, tu ne connais peut etre pas ce lieu mon cher ro-coco, c'est une charmante bourgade pas très loin de Cracovie , je te conseille vivement ce petit voyage en famille bien que beaucoup trop de mes "semblables" y reposent.

Patron !! une autre !! et celle-la elle est pour moi !!

Le 04/11/2009 à 12h23 (194.206.***.*)
ivanovitch -
sonia : pas seulement le nom de claude levi-strauss, mais également l'orthographe et général.

nebo : texte de levi-strausse saisissant !

Le 04/11/2009 à 12h21 (194.206.***.*)
ivanovitch -
sonia = exemple frappant d'hystérie.

hysterie = femme mal ou pas baisée.

Le 04/11/2009 à 11h58 (86.199.**.***)
un lecteur @ Sonia Loris -
Margaret Thatcher... Marie Tudor ...Catherine II from Russia...la soldatesse Lynndie England...

Oui Sonia, être une femme aux Responsabiltés est systématiquement gage de bonheur pour les peuples , et il nous faut en vitesse élargir (imposer?) leur présence aux fonctions clés PARCE QUE ce sont des femmes , vi vi vi

Ne t'inquiètes pas ,la maternisation toujours plus grande des peuples nous y menera , c'est certain ...

Et des énormités comme celle que tu as écris ne trouveront plus personne pour relever , don't worry...

(p.s. et par contre ,avant de reprocher à d'autres de ne pas l'avoir lu, assures toi peutêtre aussi d'écrire le nom de Lévi-Strauss correctement ,

on t'accordera davantage de crédit )

Le 04/11/2009 à 08h46 (86.211.**.***)
sonia loris - sonia.loris@gmail.com
EST CE BIEN LE MOMENT DE VOUS BALANCER DES VANNES ET DE REGLER VOS COMPTES VIA LA MORT DE LEVIS STRAUSS... A CROIRE QUE VOUS NE L'AVEZ PAS LU OU PAS COMPRIS... UN PEU DE TOLERANCE ET D'AMOUR DE L'AUTRE... IL Y A DEJA ASSEZ DE REALITES PLUS HARD A COMBATTRE... ON COMMEMORE ET ON FAITE LA CHUTE DU MUR DE BERLIN... MAIS, ON A LAISSE CONSTRUIRE SANS BRONCHER CELUI QUI SEPARE JERUSALEM EN DEUX!!!!!!!!!!!!!!! A CROIRE QUE L'HOMME N'A ÄS DE MEMOIRE...... CEUSX SONT EUX QUI DIRIGENT LE MONDE C'EST POUR CELA QUE POUR DES QUESTIONS D'ORGUEIL, DE POUVOIR ET D'ARGENT ILS ONT MIS NOTRE SOCIETE A MAL... PLUS, DE FEMMES AU POUVOIR VOUS DONNEREZ UNE AUTRE VISION DES CHOSES ET DU MONDE ET, SURTOUT ELLE N'ONT PAS VOTRE PROBLEME PERPETUEL : " C'EST MOI QUI SUIS LE PLUS FORT ET LE PLUS GRAND ET LE PLUS INTELLIGENT " POUR RESTER SOFT! TANT QUE VOUS EN RESTEREZ LA VOUS N'AURAI JAMAIS UNE VISION ELARGIE DU MONDE... ET, AUX MERES QUI FONT L'EDUCATION DES FILS... COMMENCEZ TRES JEUNES A LEUR INCULQUER LES MEMES VALEURS D'HUMANITE ET D'AMOUR QUE VOUS TRANSMETTEZ A VOS FILLES... L'AVENIR EN DEPEND.....

Le 03/11/2009 à 22h51 (92.151.***.***)
Nebo - L'Islam selon Claude Lévi-Strauss
Un des plus grand esprit français du XXème Siècle vient de nous quitter. Lisez-le...

Claude Lévi-Strauss (1908-2009) qui vient de mourir et que tout le monde salut... mais que personne n'a lu, comme vous allez le voir si vous prenez la peine de lire ces extraits de "TRISTES TROPIQUES".

http://farm2.static.flickr.com/1168/639089376_42266cd26f.jpg">

"Sur le plan esthétique, le puritanisme islamique, renonçant à abolir la sensualité, s’est contenté de la réduire à ses formes mineures : parfums, dentelles, broderies et jardins. Sur le plan moral, on se heurte à la même équivoque d’une tolérance affichée en dépit d’un prosélytisme dont le caractère compulsif est évident. En fait, le contact des non-musulmans les angoisse. Leur genre de vie provincial se perpétue sous la menace d’autres genres de vie, plus libres et plus souples que le leur, et qui risquent de l’altérer par la seule contiguïté. Plutôt que parler de tolérance, il vaudrait mieux dire que cette tolérance, dans la mesure où elle existe, est une perpétuelle victoire sur eux-mêmes. En la préconisant, le Prophète les a placés dans une situation de crise permanente, qui résulte de la contradiction entre la portée universelle de la révélation et l’admission de la pluralité des fois religieuses. Il y a là une situation “paradoxale” au sens pavlovien, génératrice d’anxiété d’une part et de complaisance en soi-même de l’autre, puisqu’on se croit capable, grâce à l’Islam de surmonter un pareil conflit. En vain, d’ailleurs : comme le remarquait un jour devant moi un philosophe indien, les Musulmans tirent vanité de ce qu’ils professent la valeur universelle de grands principes: liberté, égalité, tolérance; et ils révoquent le crédit à quoi ils prétendent en affirmant du même jet qu’ils sont les seuls à les pratiquer.

(…) Tout l’Islam semble être, en effet, une méthode pour développer dans l’esprit des croyants des conflits insurmontables, quitte à les sauver par la suite en leur proposant des solutions d’une très grande (mais trop grande) simplicité. D’une main on les précipite, de l’autre on les retient au bord de l’abîme. Vous inquiétez-vous de la vertu de vos épouses ou de vos filles pendant que vous êtes en campagne ? Rien de plus simple, voilez-les et cloîtrez-les. C’est ainsi qu’on en arrive au burkah moderne, semblable à un appareil orthopédique, avec sa coupe compliquée, ses guichets en passementerie pour la vision, ses boutons-pression et ses cordonnets, le lourd tissu dont il est fait pour s’adapter exactement aux contours du corps humain tout en le dissimulant aussi complètement que possible. Mais, de ce fait, la barrière du souci s’est seulement déplacée, puisque maintenant il suffira qu’on frôle votre femme pour vous déshonorer, et vous vous tourmenterez plus encore. (Pages 463-5)

(…) si un corps de garde pouvait être religieux, l’Islam paraîtrait sa religion idéale : stricte observance du règlement (prières cinq fois par jour , chacun exigeant 50 génuflexions), revues de détails et soins de propreté (les ablutions rituelles); promiscuité masculine dans la vie spirituelle comme dans l’accomplissement des fonctions organiques; et pas de femmes. (…) Grande religion qui se fonde moins sur l’évidence d’une révélation que sur l’impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien du dialogue, l’intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables ; car s’ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c’est plus grave) incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui. Le seul moyen pour eux de se mettre à l’abri du doute et de l’humiliation consiste dans une “néantisation” d’autrui, considéré comme témoin d’une autre foi et d’une autre conduite. La fraternité islamique est la converse d’une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s’avouer, puisque en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à les reconnaître eux-mêmes comme existants. (Pages 466-7)

Ce malaise ressenti au voisinage de l’Islam, je n’en connais que trop les raisons : je retrouve en lui l’univers d’où je viens ; l’Islam, c’est l’Occident de l’Orient. Plus précisément encore, il m’a fallu rencontrer l’Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m’obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane. Chez les Musulmans comme chez nous, j’observe la même attitude livresque, le mêmes esprit utopique, et cette conviction obstinée qu’il suffit de trancher les problèmes sur le papier pour en être débarrassé aussitôt. A l’abri d’un rationalisme juridique et formaliste, nous nous construisons pareillement une image du monde et de la société où toutes les difficultés sont justiciables d’une logique artificieuse, et nous ne nous rendons pas compte que l’univers ne se compose plus des objets dont nous parlons. Comme l’Islam est resté figé dans sa contemplation d’une société qui fut réelle il y a sept siècles, et pour trancher les problèmes de laquelle il conçut alors des solutions efficaces, nous n’arrivons plus à penser hors des cadres d’une époque révolue depuis un siècle et demi, qui fut celle où nous sûmes nous accorder à l’histoire ; et encore trop brièvement, car Napoléon, ce Mahomet de l’Occident, a échoué là où a réussi l’autre. Parallèlement au monde islamique, la France de la Révolution subit le destin réservé aux révolutionnaires repentis, qui est de devenir les conservateurs nostalgiques de l’état des choses par rapport auquel ils se situèrent une fois dans le sens du mouvement. (Page Quatre cent soixante huit)

Les hommes ont fait trois grandes tentatives religieuses pour se libérer de la persécution des morts, de la malfaisance de l’au-delà et des angoisses de la magie. Séparés par l’intervalle approximatif d’un demi-millénaire, ils ont conçu successivement le bouddhisme, le christianisme et l’Islam ; et il est frappant de marquer que chaque étape, loin de marquer un progrès sur la précédente, témoigne plutôt d’un recul. Il n’y a pas d’au-delà pour le bouddhisme ; (….) Cédant de nouveau à la peur, le christianisme rétablit l’autre monde, ses espoirs, ses menaces et son dernier jugement. Il ne reste plus à l’Islam qu’à lui enchaîner celui-ci : le monde temporel et le monde spirituel se trouvent rassemblés. L’ordre social se pare des prestiges de l’ordre surnaturel, la politique devient théologie. En fin de compte on a remplacé des esprits et des fantômes auxquels la superstition n’arrivait tout de même pas à donner la vie, par des maîtres déjà trop réels, auxquels on permet en surplus de monopoliser un au-delà qui ajoute son poids au poids déjà écrasant de l’ici-bas. (Pages 471-2)"

Le 03/11/2009 à 19h07 (92.151.***.***)
Nebo à Rocco -
Eh oui... tu as une attitude en dents de scie... pendant quelques temps tu t'étais calmé... faisant même, m'avait-il semblé, quelque effort pour rentrer un peu plus sainement dans la danse. Et là tu reviens à ton niveau le plus bas. Tanpis pour toi.

Le 03/11/2009 à 18h53 (88.166.**.**)
rocco -
il y a peu de temps, un gars te défiait en te disant qu'il n'était pas d'accord avec toi et tu lui répondais (avec la délicatesse qu'on te connait que moi rocco et d'autres argumentaient, eux". C'est à ne plus rien n'y comprendre.

Bon, je jette l'éponge, Vive Nebo!!

Le 03/11/2009 à 12h17 (92.151.***.***)
Nebo -
rocco, petit nimbus, tu parles d'insultes ? Mais "petit nimbus" ou "con" ne sont même pas des insultes, ce sont les expressions de la pure et simple vérité par des termes qui vont à ravir à un olibrius de ton espèce qui, incapable de formuler une pensée, à court d'arguments pour défendre les idées qui sont les siennes, et, il faut bien le dire, dénué d'intelligence, préfère insulter réellement, lui, ses contradicteurs en les traitant de"fachistes-nostalgiques et franchouillards". C'est le degré zéro de la pensée et de l'argumentation. Tu me fais songer à tous les petits merdeux de ton genre qui insultaient Michel Sardou, il y a quelques années, en le donnant comme "Fasciste", au point que même un acteur de Gauche comme Yves Montand en vint à le défendre en disant : "Je suis indigné de la façon qui consiste à traiter Sardou de fasciste et à se conduire soi-même comme des petits fachos..."

Car qu'est-ce qu'un fasciste pour l'engeance des gôgôs comme rocco ? Je vous le demande. Un fasciste, c'est quelqu'un qui ne pense pas bien comme lui ou qui énonce des choses que l'Empire du Bien lui interdit d'entendre. Or, Rien ne m’est plus étranger que la vindicte de groupe, la soumission à un ordre quel qu’il soit, de Droite comme de Gauche, et encore moins la soumission à des idéologies ou au sang et à la race. Par contre, la défense d'une Culture, d'une manière de vivre (j'ai envie de dire "la défense d'un Art de Vivre"... tellement l'Occident et, je trouve, la France en particulier, a été inventeur d'une façon d'être face à l'existence, de La Chanson de Roland à Michel Houellebecq, en passant par Villon, Montaigne, les moralistes français du XVIIème Siècle, Voltaire, Diderot, mais aussi leurs contradicteurs : De Maistre, Comte, Chateaubriand... et puis Baudelaire, Rimbaud, Camus, et même Sartre qui me débecte...), bref, une identité qui fasse sens dans le cours de l'Histoire et qui, grâce à rocco et ses sbires, va disparaître pour la plus grande joie de leur Utopie sanglante.

Le 03/11/2009 à 07h43 (88.166.**.**)
rocco -
mais ici l'expression "tes semblables" n'a aucun rapport avec les races mais tout simplement désigne un groupe d'abrutis de tendance fachiste-nostalgique et franchouillard qui prennent beaucoup de plaisir entre eux. Grand bien leur fasse

Le 02/11/2009 à 23h09 (92.151.***.***)
Celle-ci aurait pu figurer aussi sur le Vert... - ... mais elle est jolie sur le Bleu...
http://www.youtube.com/v/FlyTw0MdZ3M&hl=fr&fs=1&">http://www.youtube.com/v/FlyTw0MdZ3M&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344">

There’s nothing wrong with Capitalism
There’s nothing wrong with free enterprise
Don’t try to make me feel guilty
I’m so tired of hearing you cry
There’s nothing wrong with making some profit
If you ask me I’ll say it’s just fine
There’s nothing wrong with wanting to live nice
I’m so tired of hearing you whine
About the revolution
Bringin’ down the rich

When was the last time you dug a ditch, baby !
If it ain’t one thing
Then it’s the other
Any cause that crosses your path
Your heart bleeds for anyone’s brother
I’ve got to tell you you’re a pain in the ass
You criticize with plenty of vigor
You rationalize everything that you do
With catchy phrases and heavy quotations
And everybody is crazy but you
You’re just a middle class, socialist brat

From a suburban family and you never really had to work
And you tell me that we’ve got to get back
To the struggling masses (whoever they are)
You talk, talk, talk about suffering and pain
Your mouth is bigger than your entire brain
What the hell do you know about suffering and pain . . .

http://en.wikipedia.org/wiki/Oingo_Boingo">Oingo Boingo

Le 02/11/2009 à 22h48 (92.151.***.***)
Nebo -
Ha ha ha ha... rocco pas content... et limite "raciste"... bon j'exagère, pas "raciste", mais en tout cas faisant clairement preuve de discrimination : "discute avec tes semblables et fous-moi la paix!" Risible !

Le 02/11/2009 à 20h08 (88.166.**.**)
rocco @ ed -

1/ je t'emmerde (c'est bon j'ai pris position ?)

2/ j'ai déja expliqué que j'étais pour un partage des terres entre les palestiniens et les Israéliens (ce qui reste indispensable pour amener la paix).

3/rends-moi service : discute avec tes semblables et fous-moi la paix!

Le 02/11/2009 à 17h03 (90.2.***.***)
Ed -
" L'étroitesse d'esprit, je te la laisse. J'ai d'autres sujets de discussion moins réducteurs que le conflit israelo-palestinien"

Petit Rocco , c'est toi qui allume, tu es juif, prends position avec tes burnes si tu en as biensur..


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