(et tous ces radoteurs qui n'interviennent que pour se se gargariser avec l'anti-gauche, comme à l'époque du Mur de la Honte il me fatiguent grave. Le fascisme light, on le sait, on l'a vu chez les blaireaux des 2 côtés ... Faut faire comme les Who sur la pochette de Who's Next, avec ce mur, même mental)

@ Radu Stoenescu & Nebo : l'histoire des singes (ci-dessous) mise à part le fait qu'elle montre que des scientifiques, qui se disent humains, peuvent être des sadiques, elle a surtout le mérite de montrer la génèse d'un taboo, dans une communauté de primates, qui, de ce fait, se mettre plutôt civilisés ... Si proches de nous, effectivement.
Mais de là à faire un parallèle avec l'anti-fascisme, c'est curieux. Parce que là il ne s'agit pas d'un "reflexe" (même conditionné), ni d'un instinct, mais d'un engagement grégaire.
Inexpliqué par manque de la parole (à moins que ce soit par télépathie).

[...] ce cancer sociétal (prolifération cellulaire, pullulement doctrinaire) qu’est le fascisme : c'est le caractère prosélyte de la névrose, organisée en strates hiérarchisées, ayant pour ressort le secret (et la rétention d'information), afin d'enrôler l'ensemble (sans exception, surtout) de la population dans une psychose collective. Malsaine, par définition (guerre, "propre" ou pas, et ruine systématiquement à la clef).

Le fascisme, est une forme de suicide collectif - l'histoire nous l'a montré ; et plutôt deux fois qu'une : de chaque côté du Mur De La Honte.

Comment oser comparer nos crises récentes (ex: l'éclatement de la "bulle internet" ou la fascination informatik – avant le « bug de l'an 2000 : l'arnaque du siècle), avec celle de 1929, qui, elle, n'était due qu'à un problème structurel de latence des communications (un engorgement des réseaux téléphoniques, d'où les actionnaires ont "crisé" et paniqué !)

"Je n'ai pas été élu pour valoriser l'échec"
Autrement dit : "je n'ai pas été élu pour l'osmose et la solidarité"
Car à quoi peut-on donner de la valeur si ce n'est à ce qui n'en a pas, ou pas assez ?

A mi-mandat, qu'aura fait "le roi pas fainéant" (mais sûrement un peu menteur) pour améliorer la vie de l'ensemble de ses concitoyens ?

Il a parlé de supprimer la pub sur le service public : pourtant elle est toujours là (« partenaires » incrustés dans les génériques)
C'est pareil pour tout : des discours, et rien de fondamental ("une grossesse nerveuse" dit le guadeloupéen)

3 Millions 200 000 euros en 2008 dépenser pour les sondages par l'Hé-lisez : on croit rêver ! (tout ça pour choper ce qui est dispo gratis sur internet, ou au troquet du coin de la rue !!!) C'est un vice  :comm eau bandit-manchot, on joue jusqu'à ce que le résultat nous convienne (la golden-bell)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Muray">Philippe Muray appelait ce nouvel Ordre Moral : l’Empire du Bien. Cet Empire n’est qu’un dérivé de l'idée que les ahuris (qui sont Légion) se font de ce qui serait Juste. Cet Empire du Bien a dégénéré en un moralisme nouveau, ce que http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche">Nietzsche nommait, afin de le distinguer d'une Morale ou d'une Ethique digne de ce nom : moraline. Ainsi, même le mal lui-même est nié comme faisant intrinsèquement partie de la nature de l’homme, tout en étant reconnu, sous la forme extrême du "mal absolu", comme négation radicale du bien des droits de l’homme. http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveaux_philosophes">Les Nouveaux Philosophes ont joué leur part, importante, à la fin des années 70 pour faire passer cette posture dans le comportement des gens. Cette posture qui, en 30 ou 40 petites années, est devenue une programmation neuro-linguistique telle que démontrée par Radu Stoenescu dans son article avec l'exemple des singes. http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Deleuze">Gilles Deleuze, qui était encore d'une Gauche qui faisait sens, http://www.generation-online.org/p/fpdeleuze9.htm">considérait les postures de ceux-ci comme des boursouflures, de la paraphrase en guise d'interprétation, des idées CREUSES. Les trouducs qui tremblent comme des feuilles mortes dés que l'on en vient à critiquer leurs "Idées Creuses" croient que Les Droits de l'Homme, La Révolution Française, ou la République (pour ne donner que ces exemples) sont le sommet des sommets, le départ de l'Humanité vers des temps radieux. Jamais il ne leur viendrait à l'esprit que ce sont des Concepts, des constructions intellectuelles qui pourraient s'écrouler au moindre soubresaut de l'Histoire comme ça a déjà eu lieu en maintes occasions dans le cours du Temps Humain de Sapiens Sapiens. Ainsi, si vous estimez que les Droits de l'Homme c'est chouette, mais il faudrait leur accoler constamment les Devoirs de l'Homme, avant même que vous n'ayez eu le temps de l'expliquer, vous serez taxé de "fasciste". Facile. Si vous considérez que La Révolution Française a aussi été http://fr.wikipedia.org/wiki/La_terreur">la Terreur, vous êtes aussitôt "douteux". Pourtant, même http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Onfray">Michel Onfray abhorre la Terreur. Alors je vous dis pas si vous traitez un naze dans la rue de "pédé" avec raison, un homosexuel passant par là ne saura plus distinguer le sens propre du sens figuré et il pourra vous envoyer au Tribunal. Sympa. Voyez le remue-ménage irrationnel dans les médias à cause d'un simple mot prononcé par un responsable footbalistique : "Tarlouze". Curieusement, cela a fait plus de bruit que le match de foot annulé par une équipe de "musulmans" qui avait refusé de jouer contre une équipe d'homosexuels. Ne me demandez pas pourquoi et faites-vous votre idée. Moi, j'ai la mienne.
D'ailleurs, pour votre gouverne à tous, on ne doit plus dire "aveugle", mais "non voyant", on ne doit plus dire "nain" mais "personne de petite taille", on ne doit plus dire "sourd", mais "mal entendant", on ne doit plus dire "noir" mais "black", histoire de minimiser les discriminations éventuelles. On préfère utiliser le terme "gay" à celui d' "homosexuel". Et ainsi de suite... Bref, lisez ou relisez http://fr.wikipedia.org/wiki/1984_(roman)">1984 de George Orwell, et tout ce qu'il y dit à propos de la novlangue et vous comprendrez où je veux en venir.

Bien entendu, je suis, quant à moi, pour une liberté d'expression totale, seul moyen, contrairement à ce que l'on pense, d'empêcher de sombrer dans le Totalitarisme, quel qu'il soit. Même les pires insanités pourraient êtres dites si les citoyens qui composent ce triste pays avaient un peu de jugeote dans la tronche, un peu plus de Culture et de connaissance, ils pourraient être capables de clouer le bec en deux ou trois phrases aux crétins négationnistes, par exemple, mais pour cela il leur faudrait faire l'effort d'ouvrir quelques livres et d'aller surfer sur des sites qui leur apprennent quelque chose au lieu de seulement chercher à se conforter dans leurs lamentables certitudes de bobos gôchistes prêts à la http://fr.wikipedia.org/wiki/Dhimmi">Dhimmitude et célébrant l'amour du genre humain avant même d'en avoir exploré les faces sombres dans la réalité de la Vie. Lorsqu'on dit, par exemple, que la http://fr.wikipedia.org/wiki/Shoah">Shoah fut inhumaine, on ne reconnaît toujours pas le simple fait que l'Homme est bien capable d'accoucher du Requiem de Mozart mais, aussi, de la Shoah. C'est tout le Drame redoutable de notre pitoyable Condition Humaine et nous ferions un premier pas considérable en cessant de jongler avec des Idées Creuses, en arrêtant de penser avec des gants, et avec son coeur, mais en faisant une utilisation accrue de notre Cerveau. L'Humanité est capable du meilleur et du pire, toute l'HISTOIRE le démontre avec efficience. C'est là le TRAGIQUE de notre situation. On vit dans un pays, sur un continent même, où l'on ne peut plus parler, écrire et penser librement. J'exagère un peu, mais c'est pour faire passer ce que je pense. Certes, nous ne sommes pas encore chez les Soviets, ou chez les gardiens du Reich. Mais nous sommes face à une mièvrerie de l'Être érigée comme point de référence, à tel point que les Matons de Panurge prolifèrent, aidés par les Mutins de Panurge qui adoptent leurs poses rebellocrâtes croyant "résister" et "lutter" pour le bien du genre humain. Alors je sais bien qu'Eric Raoult fait son taf en nous pondant ses sentences mielleuses, mais qu'il la ferme donc, ça nous fera des vacances. Tout comme ça nous ferait des vacances que nos rebellocrâtes de gôche se taisent un instant et réapprennent à penser avant d'éventuellement l'ouvrir à nouveau.

"Défendre la littérature comme la seule liberté précaire encore plus ou moins en circulation, implique que l'on sache exactement ce qui la menace de partout. Même s'ils sont légion, les ennemis de la littérature sont également nommables et concrets. Les pires, bien sûr, logent aujourd'hui dans le cœur de la littérature, où ils sont massivement infiltrés, corrompant celle-ci de leur pharisaïsme besogneux, de leur lyrisme verdâtre, de leurs bonnes intentions gangstériques et de leur scoutisme collectiviste en prolégomènes à la tyrannie qu'ils entendent exercer sur tout ce qui, d'aventure, ne consentirait pas encore à s'agenouiller devant leurs mots d'ordre, ni à partager leur credo d'hypocrites. Sous leur influence, l'écrit lui-même est devenu une prison. Ils contrôlent jour et nuit les barreaux de la taule. Ils dénoncent sur-le-champ les plus petites velléités de rébellion ou seulement d'indépendance. Ces surveillants nuisent en troupeau : ce sont les matons de Panurge." Philippe Muray (Exorcismes spirituels I)

"Le nouveau rebelle est très facile à identifier : c’est celui qui dit oui. Oui à Delanoël. Oui aux initiatives qui vont dans le bon sens, aux marchés bio, au tramway nommé désert, aux haltes-garderies, au camp du progrès, aux quartiers qui avancent. Oui à tout.

Sauf à la France d’en bas, bien sûr, et aux ploucs qui n’ont pas encore compris que la justice sociale ne débouche plus sur la révolution mais sur un séjour d’une semaine à Barcelone défiant toute concurrence.

Par opposition à son ancêtre le rebelle-de-Mai, ou rebellâtre, on l’appellera rebelle à roulettes. Car la glisse, pour lui, est une idée neuve en Europe. Le rebelle-de-Mai est d’ailleurs mal en point, par les temps qui courent. Ce factieux assermenté, qui riait de se voir éternellement rebelle en ce miroir, ce spécialiste libertaire des expéditions plumitives sans risques, écume de rage depuis qu’on s’est mis à l’accuser de complicité avec les « pédocriminels ».

Le rebelle à roulettes, en revanche, a le vent dans les voiles et vapeurs. C’est un héros positif et lisse, un brave qui défie à vélo les intempéries. Il est prêt à descendre dans la rue pour exiger une multiplication significative des crèches dans les centres-villes (le rebelle à roulettes est très souvent un jeune ménage avec enfants). Il aime la transparence, les objets équitables et les cadeaux altruistes que l’on trouve dans les boutiques éthiques. Il applaudit chaque fois que l’on ouvre une nouvelle brèche législative dans la forteresse du patriarcat. Il s’est débarrassé de l’ancienne vision cafardeuse et médiévale du couple (la différence sexuelle est quelque chose qui doit être dépassé). Il veut que ça avance. Que ça avance. Que ça avance. Et que ça avance.

Et ce n’est vraiment pas à son intention que http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernanos">Bernanos écrivait, peu après la dernière guerre : « Ce monde se croit en mouvement parce qu’il se fait du mouvement l’idée la plus matérielle. Un monde en mouvement est un monde qui grimpe la pente, et non pas un monde qui la dégringole. Si vite qu’on dégringole une pente, on ne fait jamais que se précipiter, rien de plus. »

Le rebelle à roulettes descend et il croit qu’il bouge. C’est pour ça qu’il est entré dès son plus jeune âge dans la secte des Avançistes du Septième Jour. À Paris, il a voté Delanoël, rebelle d’Hôtel de Ville. Car, comme ce dernier, il est contre le désordre. À fond. « Nous sommes les candidats de l’ordre », avait d’ailleurs proclamé le Delanoël dans son dernier meeting de campagne.

Et en effet, il n’y a plus qu’un désordre, plus qu’une anarchie : ne pas être en phase avec l’idéologie du rebelle à roulettes." Philippe Muray (Exorcismes spirituels III)

La droite a bien souvent une conception exclusivement éthique de la politique, avec tous les fantasmes que cela comporte, et la gauche une vision morale, avec un paquet de fantasmes aussi. D’un côté Jeanne d'Arc, Vercingétorix, les Rois de France, la Tradition, de l’autre les lendemains qui chantent et la promesse du progrès moral. Deux mondes opposés et tous deux impropres à la compréhension de ce qu’est la politique et de ce qu'il faudrait mettre en oeuvre pour en appliquer une. Aujourd’hui, c’est la vision morale qui domine. Demain ce sera peut-être l'autre face qui aura cours. En tout cas cette société, que beaucoup jugent dépourvue de toute morale, se retrouve porteuse d’un moralisme omniprésent que propagent ses dévots, que prônent ses missionnaires, que défendent ses associations citoyennes et ses ligues de vertu. C'est la Politique compassionnelle, le degré zéro de la Pensée et de la Vie Sociale encadrée uniquement par des éducateurs et des flics de la paranoïa. Au pays de http://fr.wikipedia.org/wiki/Rabelais">Rabelais, de http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_de_Montaigne">Montaigne, de http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Boétie">La Boétie, j'appelle de mes voeux l'émergence de nouveaux libertins. Ca ferait du bien à ce pays.

Irénisme = Irénisme vient du mot grec Eirèné : la paix.

Sens général = Attitude d'esprit selon laquelle on tolère de façon tranquille des erreurs graves, par désir exagéré de paix et de conciliation.

Sens politique = C'est une vision politique d'un enchaînement des événements lisse, sans accroc et sans conflit. On utilise ce mot pour parler de la vision qu'avaient les partisans de l'Europe en 1940 : ils pensaient que la victoire nazie amènerait finalement à une forme d'Europe unie ; c'était une vision iréniste.

Voilà la raison pour laquelle de grands esprits et grands écrivains, http://fr.wikipedia.org/wiki/Drieu_La_Rochelle">Drieu la Rochelle, http://fr.wikipedia.org/wiki/Rebatet">Rebatet, http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Poulet">Poulet, http://fr.wikipedia.org/wiki/Brasillach">Brasillach ou http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Céline">Céline, ont sombrés dans la collaboration avec l'occupant et tenu des propos antisémites littéralement insupportables : car ayant vécu la première guerre mondiale, ils ne voulaient surtout pas que cela se répète. Au nom de la Paix, on est prêt à tolérer l'intolérable, au nom de la Paix, on est prêt à se soumettre, quitte à donner son cul et à perdre son âme.

Que les âmes tranquilles en prennent de la graine et qu'ils y réfléchissent à deux fois avant de me jeter des pierres et de me traiter de "fasciste"... car les vrais fascistes, dans cette histoire, j'ai peur que ce ne soient eux... mais ils sont des "fascistes qui s'ignorent". Ce sont les mêmes qui, en 1939, disaient "non" à la guerre alors que ceux là avaient déjà réarmé et réorganisé leur armée avec le nec plus ultra de l'époque, ils avaient pratiqué l'Anschluss, s'étaient emparé de la région des http://fr.wikipedia.org/wiki/Allemands_des_Sudètes">Sudètes et se préparaient à envahir la Pologne. http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Neville_Chamberlain">Arthur Neville Chamberlain, de retour de Berlin, affirmait, pauvre truffe, que la Paix était signée. Et tout le monde était du côté de l’innocence du délire en groupe... Les anglais et les français qui souhaitaient la Paix de ce côté-ci... les allemands, hypnotisés par leur caporal auto-proclamé http://fr.wikipedia.org/wiki/Furher">Führer qui, lui, se frottait les mains et rigolait avec ce gros porc de http://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_Göring">Göring et ce chien cocaïnomane de http://fr.wikipedia.org/wiki/Goebbels">Goebbels.

Il serait temps que certains qui prétendent avoir l'âme "résistante" se réveillent.