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Le 29/11/2009 à 18h12 (198.165.**.**) |
lafouine -
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Vive la la liberté d'expression après Raoult, on prends les mêmes et on recommence... Je ne suis pas particulière fan de Guillon mais ce qui me dérange dans ce cas que l'on soit ou pas suspicieux à propos des mariages mixtes, cette "ambiance" de censure commence à me pomper le dard A cause d'une "humeur" sur les "mariages gris", Eric Besson envisagerait de porter plainte contre le chroniqueur de France Inter, Stéphane Guillon.
L'agitateur Stéphane Guillon a encore frappé. Mercredi dernier, dans une chronique particulièrement acerbe, l'humoriste a pris pour cible les "mariages gris", nouveau cheval de bataille d'Eric Besson, n'hésitant pas à prendre en exemple la jeune compagne tunisienne de 22 ans du ministre.
A cause d'une "humeur" sur les "mariages gris", Eric Besson envisagerait de porter plainte contre le chroniqueur de France Inter, Stéphane Guillon.
L'agitateur Stéphane Guillon a encore frappé. Mercredi dernier, dans une chronique particulièrement acerbe, l'humoriste a pris pour cible les "mariages gris", nouveau cheval de bataille d'Eric Besson, n'hésitant pas à prendre en exemple la jeune compagne tunisienne de 22 ans du ministre.
"Attention, le mariage gris, ça peut être dans les 2 sens (...) Je dis à Eric Besson, en toute amitié, qu'il faut qu'il fasse gaffe aux mariages gris. Tant qu'il n'est pas marié ça va, mais s'il franchit le pas, il y aura une enquête de vie privée. Avec plus de 30 ans d'écart, c'est obligatoire. Quand ça ne peut plus être ni pour ton physique ni pour ta vigueur, ils contrôlent."
.Une comparaison restée en travers de la gorge d'Eric Besson qui envisage de porter plainte contre France Inter. Selon Le Journal du Dimanche (dans sa première édition publiée ce samedi), il serait en négociation avec Philipppe Val, le directeur de la station.
"Escroquerie sentimentale"
La semaine dernière, le ministre de l'Immigration a annoncé qu'il allait engager une "réflexion" sur les "mariages gris", qu'il a qualifiés "d'escroquerie sentimentale à but migratoire". Par "mariages gris", Eric Besson entendait désigner des unions qui seraient conclues entre une personne étrangère souhaitant obtenir un titre de séjour ou la nationalité française et une personne de nationalité française de bonne foi, abusée dans ses sentiments.
Le Cran (Conseil représentatif des associations noires) a dénoncé une prise de position remettant en cause les mariages mixtes en France.
Revenons au cas Proglio Nommé à la tête d'EDF (entreprise public) mais voulant un salaire d'1,6 millions d'euros annuel au lieu des 1,1 de son prédecesseur, tout en gardant un pied dans son ancienne boite véolia pour ne pas laisser tomber ses stock options(plusieurs millions d'euros), ce que je ne comprends pas, c'est cette politique qui n'hésite pas à supprimer des centaines de milliers de postes au nom du dégraissage du mamouth, (ça peut se défendre pour réduire les dépenses de l'état) et qui de l'autre côté engraisse un seul bonhomme, en le défendant avec l'éternel discours du "un bon patron doit être payer en conséquence"(jamais rien pour les bons employés du bas de l'échelle). Proglio n'était pas obligé d'accepter le poste si jamais le salaire était si bas, c'est vrai qu'un million d'euros annuel c'est franchement la honte mis à part le fait de toucher de tout les côtés(EDF, Véolia)et mettre un gros doigt par l'augmentation de son salaire à tout les autres fonctionnaires qui se verront peut être augmenté d'une bonne centaine d'euros annuel, ce petit jeu des cadeaux personnalisés me fait marrer et fait surtout perdre la crédibilité des beaux discours.
Fillon conteste les résultats du rapport des dépenses concernant le train de vie de certains cabinets ministériels(augmentation de salaire: et le dégraissage alors?), tout est faux parait -il(alors les mecs qui font des rapports sont des imcompétents payés avec l'argent public, c'est dérangeant également non?). Il ne reste plus qu'à demander un sondage pour savoir ce qu'en pensent les gens, la dette n'est plus à ça près.
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Le 29/11/2009 à 17h11 (198.165.**.**) |
lafouine -
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Sur le site "le monde" pour être exact.
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Le 29/11/2009 à 17h00 (198.165.**.**) |
lafouine -
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Vu dans "le monde"<
Point de vue
Monsieur le Président, devenez camusien !, par Michel Onfray
Monsieur le Président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être, si vous avez le temps. Vous venez de manifester votre désir d'accueillir les cendres d'Albert Camus au Panthéon, ce temple de la République au fronton duquel, chacun le sait, se trouvent inscrites ces paroles : "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante". Comment vous donner tort puisque, de fait, Camus fut un grand homme dans sa vie et dans son oeuvre et qu'une reconnaissance venue de la patrie honorerait la mémoire de ce boursier de l'éducation nationale susceptible de devenir modèle dans un monde désormais sans modèles.
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Camus fut l'opposant de toutes les terreurs, de toutes les peines de mort, de tous les assassinats politiques, de tous les totalitarismes, et ne fit pas exception pour justifier les guillotines, les meurtres, ou les camps qui auraient servi ses idées. Pour cela, il fut bien un grand homme quand tant d'autres se révélèrent si petits.
Mais, Monsieur le Président, comment justifierez-vous alors votre passion pour cet homme qui, le jour du discours de Suède, a tenu à le dédier à Louis Germain, l'instituteur qui lui permit de sortir de la pauvreté et de la misère de son milieu d'origine en devenant, par la culture, les livres, l'école, le savoir, celui que l'Académie suédoise honorait ce jour du prix Nobel ? Car, je vous le rappelle, vous avez dit le 20 décembre 2007, au palais du Latran : "Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé." Dès lors, c'est à La Princesse de Clèves que Camus doit d'être devenu Camus, et non à la Bible.
De même, comment justifierez-vous, Monsieur le Président, vous qui incarnez la nation, que vous puissiez ostensiblement afficher tous les signes de l'américanophilie la plus ostensible ? Une fois votre tee-shirt de jogger affirmait que vous aimiez la police de New York, une autre fois, torse nu dans la baie d'une station balnéaire présentée comme très prisée par les milliardaires américains, vous preniez vos premières vacances de président aux Etats-Unis sous les objectifs des journalistes, ou d'autres fois encore, notamment celles au cours desquelles vous avez fait savoir à George Bush combien vous aimiez son Amérique.
Savez-vous qu'Albert Camus, souvent présenté par des hémiplégiques seulement comme un antimarxiste, était aussi, et c'est ce qui donnait son sens à tout son engagement, un antiaméricain forcené, non pas qu'il n'ait pas aimé le peuple américain, mais il a souvent dit sa détestation du capitalisme dans sa forme libérale, du triomphe de l'argent roi, de la religion consumériste, du marché faisant la loi partout, de l'impérialisme libéral imposé à la planète qui caractérise presque toujours les gouvernements américains. Est-ce le Camus que vous aimez ? Ou celui qui, dans Actuelles, demande "une vraie démocratie populaire et ouvrière", la "destruction impitoyable des trusts", le "bonheur des plus humbles d'entre nous" (Œuvres complètes d'Albert Camus, Gallimard, "La Pléiade", tome II, p. 517) ?
Et puis, Monsieur le Président, comment expliquerez-vous que vous puissiez déclarer souriant devant les caméras de télévision en juillet 2008 que, "désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s'en aperçoit", et, en même temps, vouloir honorer un penseur qui n'a cessé de célébrer le pouvoir syndical, la force du génie colérique ouvrier, la puissance de la revendication populaire ? Car, dans L'Homme révolté, dans lequel on a privilégié la critique du totalitarisme et du marxisme-léninisme en oubliant la partie positive - une perversion sartrienne bien ancrée dans l'inconscient collectif français... -, il y avait aussi un éloge des pensées anarchistes françaises, italiennes, espagnoles, une célébration de la Commune, et, surtout, un vibrant plaidoyer pour le "syndicalisme révolutionnaire" présenté comme une "pensée solaire" (t. III, p. 317).
Est-ce cet Albert Camus qui appelle à "une nouvelle révolte" libertaire (t. III, p. 322) que vous souhaitez faire entrer au Panthéon ? Celui qui souhaite remettre en cause la "forme de la propriété" dans Actuelles II (t. III, p. 393) ? Car ce Camus libertaire de 1952 n'est pas une exception, c'est le même Camus qui, en 1959, huit mois avant sa mort, répondant à une revue anarchiste brésilienne, Reconstruir, affirmait : "Le pouvoir rend fou celui qui le détient" (t. IV, p. 660). Voulez-vous donc honorer l'anarchiste, le libertaire, l'ami des syndicalistes révolutionnaires, le penseur politique affirmant que le pouvoir transforme en Caligula quiconque le détient ?
De même, Monsieur le Président, vous qui, depuis deux ans, avez reçu, parfois en grande pompe, des chefs d'Etat qui s'illustrent dans le meurtre, la dictature de masse, l'emprisonnement des opposants, le soutien au terrorisme international, la destruction physique de peuples minoritaires, vous qui aviez, lors de vos discours de candidat, annoncé la fin de la politique sans foi ni loi, en citant Camus d'ailleurs, comment pourrez-vous concilier votre pragmatisme insoucieux de morale avec le souci camusien de ne jamais séparer politique et morale ? En l'occurrence une morale soucieuse de principes, de vertus, de grandeur, de générosité, de fraternité, de solidarité.
Camus parlait en effet dans L'Homme révolté de la nécessité de promouvoir un "individualisme altruiste" soucieux de liberté autant que de justice. J'écris bien : "autant que". Car, pour Camus, la liberté sans la justice, c'est la sauvagerie du plus fort, le triomphe du libéralisme, la loi des bandes, des tribus et des mafias ; la justice sans la liberté, c'est le règne des camps, des barbelés et des miradors. Disons-le autrement : la liberté sans la justice, c'est l'Amérique imposant à toute la planète le capitalisme libéral sans états d'âme ; la justice sans la liberté, c'était l'URSS faisant du camp la vérité du socialisme. Camus voulait une économie libre dans une société juste. Notre société, Monsieur le Président, celle dont vous êtes l'incarnation souveraine, n'est libre que pour les forts, elle est injuste pour les plus faibles qui incarnent aussi les plus dépourvus de liberté.
Avec le Desk, suivez l'information qui vous intéresse en temps réel
Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offertsLes plus humbles, pour lesquels Camus voulait que la politique fût faite, ont nom aujourd'hui ouvriers et chômeurs, sans-papiers et précaires, immigrés et réfugiés, sans-logis et stagiaires sans contrats, femmes dominées et minorités invisibles. Pour eux, il n'est guère question de liberté ou de justice... Ces filles et fils, frères et soeurs, descendants aujourd'hui des syndicalistes espagnols, des ouvriers venus d'Afrique du Nord, des miséreux de Kabylie, des travailleurs émigrés maghrébins jadis honorés, défendus et soutenus par Camus, ne sont guère à la fête sous votre règne. Vous êtes-vous demandé ce qu'aurait pensé Albert Camus de cette politique si peu altruiste et tellement individualiste ?
Comment allez-vous faire, Monsieur le Président, pour ne pas dire dans votre discours de réception au Panthéon, vous qui êtes allé à Gandrange dire aux ouvriers que leur usine serait sauvée, avant qu'elle ne ferme, que Camus écrivait le 13 décembre 1955 dans un article intitulé "La condition ouvrière" qu'il fallait faire "participer directement le travailleur à la gestion et à la réparation du revenu national" (t. III, p. 1059) ? Il faut la paresse des journalistes reprenant les deux plus célèbres biographes de Camus pour faire du philosophe un social-démocrate...
Car, si Camus a pu participer au jeu démocratique parlementaire de façon ponctuelle (Mendès France en 1955 pour donner en Algérie sa chance à l'intelligence contre les partisans du sang de l'armée continentale ou du sang du terrorisme nationaliste), c'était par défaut : Albert Camus n'a jamais joué la réforme contre la révolution, mais la réforme en attendant la révolution à laquelle, ces choses sont rarement dites, évidemment, il a toujours cru - pourvu qu'elle soit morale.
Comment comprendre, sinon, qu'il écrive dans L'Express, le 4 juin 1955, que l'idée de révolution, à laquelle il ne renonce pas en soi, retrouvera son sens quand elle aura cessé de soutenir le cynisme et l'opportunisme des totalitarismes du moment et qu'elle "réformera son matériel idéologique et abâtardi par un demi-siècle de compromissions et (que), pour finir, elle mettra au centre de son élan la passion irréductible de la liberté" (t. III, p. 1020) - ce qui dans L'Homme révolté prend la forme d'une opposition entre socialisme césarien, celui de Sartre, et socialisme libertaire, le sien... Or, doit-on le souligner, la critique camusienne du socialisme césarien, Monsieur le Président, n'est pas la critique de tout le socialisme, loin s'en faut ! Ce socialisme libertaire a été passé sous silence par la droite, on la comprend, mais aussi par la gauche, déjà à cette époque toute à son aspiration à l'hégémonie d'un seul.
Dès lors, Monsieur le Président de la République, vous avez raison, Albert Camus mérite le Panthéon, même si le Panthéon est loin, très loin de Tipaza - la seule tombe qu'il aurait probablement échangée contre celle de Lourmarin... Mais si vous voulez que nous puissions croire à la sincérité de votre conversion à la grandeur de Camus, à l'efficacité de son exemplarité (n'est-ce pas la fonction républicaine du Panthéon ?), il vous faudra commencer par vous.
Donnez-nous en effet l'exemple en nous montrant que, comme le Camus qui mérite le Panthéon, vous préférez les instituteurs aux prêtres pour enseigner les valeurs ; que, comme Camus, vous ne croyez pas aux valeurs du marché faisant la loi ; que, comme Camus, vous ne méprisez ni les syndicalistes, ni le syndicalisme, ni les grèves, mais qu'au contraire vous comptez sur le syndicalisme pour incarner la vérité du politique ; que, comme Camus, vous n'entendez pas mener une politique d'ordre insoucieuse de justice et de liberté ; que, comme Camus, vous destinez l'action politique à l'amélioration des conditions de vie des plus petits, des humbles, des pauvres, des démunis, des oubliés, des sans-grade, des sans-voix ; que, comme Camus, vous inscrivez votre combat dans la logique du socialisme libertaire...
A défaut, excusez-moi, Monsieur le Président de la République, mais je ne croirai, avec cette annonce d'un Camus au Panthéon, qu'à un nouveau plan de communication de vos conseillers en image. Camus ne mérite pas ça. Montrez-nous donc que votre lecture du philosophe n'aura pas été opportuniste, autrement dit, qu'elle aura produit des effets dans votre vie, donc dans la nôtre. Si vous aimez autant Camus que ça, devenez camusien. Je vous certifie, Monsieur le Président, qu'en agissant de la sorte vous vous trouveriez à l'origine d'une authentique révolution qui nous dispenserait d'en souhaiter une autre.
Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à mes sentiments respectueux et néanmoins libertaires
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Le 29/11/2009 à 04h50 (213.151.***.***) |
- Fox -
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@ Stephanie : merci de me prêter de la richesse (j'en ai bien besoin) ; mais je préfère me dire que c'est tout simplement dense (parce que ça fait un moment que je lis ici et ailleurs, et que j'observe des inepties qui répondent à des motivations obscures et quand je trouve le temps de formuler le Portnawak les mots se bousculent un peu au portillon ...) Le succés du Telethon est indiscutable, et je crois un peu savoir pourquoi (qd Bergè ne voit que le générique de fin) : c'est aussi un rendez-vous annuel où énormément d'anonymes trouvent l'occasion de s'impliquer. Et pas seulement en faisant un don, en manipulant de l'argent (par téléphone etc.), mais surtout, chez eux, avec les gens de leur voisinage, être actifs, et même faire des performances !
Et puis - et c'est ça le coup de génie des gens qui ont pensé a utiliser la télévision de façon comportementaliste et positive - : c'est une occasion unique, dans cet engagement bien [en}cadré, de faire QUELQUE CHOSE DE PRATIQUEMENT INUTILE (théoriquement bénéfique, humainement généreux, mais faire des pizzas de 2 m de large, ou tourner à cheval autour de la mare aux canards, etc. c'est, dans la pratique sublimement gratuit ! Un élan profondément créatif, dans tous les coins du pays ...)
Claude Allegre n'est pas net Quand il dit par exemple (mais y'en a pleins de ces calembredaines) que "tout le monde sait que quand on a des glaçons dans un wisky, les glaçons fondent, mais le niveau n'augmente pas : c'est une question de densité" (sic)
J'aimerais qu'il fasse cette expérience scientifique amusante : il prend le bac à glace de son congélateur, il va demander à ses voisins d'en face, de gauche, et de droite, de lui repasser tous les glaçons dont ils disposent. Ensuite il jette, avant de faire cul sec, le tout dans un (grand) verre avec une lichette de sa boisson favorite ... Qu'arrivera-t-il au niveau ? Que pensera sa femme, quand il aura bien saloper la moquette ? La banquise, elle est censée, au nord come au sud, être en dehors de l'eau. Et y rester. Pour le réchauffement climatique l'argument de ceux comme lui qui veulent se faire remarquer en conspuant l'ensemble de la communauté scientifique (u travers c'autres plus connus qu'ils prennent pour cible) c'est : "ce n'est pas du à l'activité humaine, mais au soleil" ... Parce que les trous dans la couche d'ozone ils laissent passer quoi, à part les rayons du soleil ?! Le CO2, qu'est-ce qu'on lui reproche ? A lui, rien, c'est quelle élément de la galaxie qui a tendance à chauffer ? .Alors, quand y'a un courant d'air, disons, parce que la porte est mal fermée ("c'est naturel : elle est mal foutue"), est-ce que le premier reflexe conseillé c'est d'aller ouvrir la fenêtre ?
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Le 28/11/2009 à 18h39 (213.151.***.***) |
- Pr Fox -
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@ Lafouine : CSOJ Ce que propose Darcos par décret, existe déjà dans la loi. Suffirait de l'appliquer.
@ jc : "les médias relayent les débats, ça amène tout le monde a se poser des questions" Justement, les débats c'est du luxe en science : je vois ça comme une accumulation, brique par brique, des résultats qui s'emboitent (ou pas), ça tient debout ou ça ne participe pas : le mur ne s'écroulera pas, en science ... Et pour la "vulgarisation", les médias sont tellement influençables / influenceurs, que quand on se penche sur une question c'est du taf pour le novice autant que pour le vulgarisateur : il n'y a pas du tout prêt à passer au micro-onde (comme on trouve dans les forums par exemple). " La vie est injuste" : cette affirmation peut faire débat (même si j'y vois un conditionnement subliminal, déresponsabilisant). Mais la Vie, ça ne fait pas débat : et la Justice ça ne se discute pas non plus.
@ all
Rappelons que la génétique est partie dans le domaine public grâce à la France (et au Téléthon - Ce pauvre vieux Bergé a raté une occaz de la fermer). Parce que encore un peu et d'autres pays (ultranéolibéraux : d'autres officines privées plus probablement) auraient déposé des brevets sur les segments du génôme que leurs chercheurs découvraient. Fortunately on les a pris de vitesse !
(""la génétique" (moderne) n'est pas tournée vers le futur, mais vers le passé : dans la mesure où son travail consiste à divulguer la lecture de ce qui a déjà été écrit, chimiquement") Faut être gonflé, et finalement malhonnête, pour prétendre toucher des droits d'auteur sur ce qu'on n'a pas écrit ! (... D'ailleurs, je serais curieux de savoir, QUI a écrit cette programmation de multiplication cellulaire, à l'aide d'un alphabet d'acides aminés ?)
@ ... (en aparte)
" [...] INTERESSANTE PARCE QU'ELLE MONTRE LE VRAI VISAGE D'UNE SACREE SALOPE QUI,J'ESPERE, NE SERA JAMAIS ELUE PAR LE PEUPLE FRANCAIS. ALORS QUE J'AI DE NOMBREUSES ANECDOTES A PROPOS DE SARKOZY DANS LA VIE DE TOUS LES JOURS COMME QUOI IL EST CHALEUREUX, CONVIVIAL ET RESPECTUEUX [...]"
(ça commence par "salope" et ça se termine par "respecteux" : on ne doit pas avoir la même notion du respect en tant que qualité ...)
C'est marrant ça, mais moi je n'ai aucune, je dis bien à propos de ce convivial-là ...
Et, au point où on en est, celui ou celle qui sera élu(e) en 2012, ça ne m'empêche pas de dormir ... (Même si, maintenant qu'on en parle, j'aurais tendance à appeler de mes voeux un outsider, ou, mieux, un staff entier et non plus une "personnalité", genre DSK ou je ne sais quel superego ! Mais, d'ici-là, on aura bien d'autres "fishes to fry" !)
" [...] UNE LOGGOREE SI LONGUE QUE,C'EST RASSURANT, PRESQUE PERSONNE NE LA LIRA ET CEUX QUI LE FERONT NE LE COMPRENDRONT PAS [...] "
La question c'est : "rassurant" pour qui ?
La démagogie extrême, quand l'info s'échappe, devenue incontrôlable, c'est de nier les vertus de la pédagogie éventuelle ... Parce que pour la plupart des gens, quand quelque chose est incompris, ça n'est pas "rassurant"... (On ne peut plus la combattre, ou la booster le cas échéant).
PS/ C'est la permière fois que j'entends parler d'une "avant-garde" (j'aime lieux le pop-art que l'avant garde) en rapport avec un type mort depuis 42 ans, et connu pour avoir fait parti d'un courant politique "écroulé" depuis 1989 ! (Comme avant-garde, ça se pose là...)
Une mouvance relative à un renégat, violent dans un monde cruel et sauvage, dont il faudrait faire comme si il n'avait jamais existé, sans doute ? Un "dissident" (à moins que ce ne soit un fugitif, un pauvre hère trahi par les siens, et honni par les autres), disparu dans les tréfonds de la Bolivie rustique, depuis longtemps, (et dont le corps, caché aussitôt après avoir été photographié, n'a été rendu à sa famille que trente ans plus tard (!) ... et, pour l'anecdote, avec les mains en moins, gardées dans du phormol par ses executeurs - La crainte des zombies, sans doute ?).
Mais bon, s'il le faut, j'adhère ... On signe où ?
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Le 28/11/2009 à 14h15 (*.*.*.*) |
larsen - @ IVANOVITCH
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Salut, je pige pas ton comportement Pourquoi commences-tu ton dernier post par "DIS DONC JC,DE QUOI ME MELLE-JE ?" En fait, je peux te retourner la question...et tu peux me la retourner... et c'est sans fin, quoi... JC fait partie de ceux qui tentent ici de faire valoir des arguments, et parviennent à hisser les débats là où ils devraient toujours se situer : sur les idées.
Ce forum est à l'image de la société : des mecs de droite et de gauche que se foutent sur la gueule, à grands coups d'idéologies et de concepts superficiels, et une poignée de gens qui, quelque soit leur bord, tentent d'écouter ce que les autres ont à dire... On est mal barrés...
Je lis toujours avec attention les contribs de Fox & Nebo car, malgré tout ce qui les opposent, ils avancent des idées et des arguments recevables. C'est, me semble-t-il, tout l'intérêt de ces débats que de permettre de se confronter soi-même à des principes, théories, idéologies qui nous sont parfois étrangères, ou éloignées des notres... Ca peut aider à conforter ou nuancer ses propres idées, et c'est cela qui fait avancer. Lorsque tu dis que Fox "ne déviera pas de sa voie", j'ai bel et bien l'impression que c'est également ton cas, non ? Bref, je te propose (et ça vaut pour tous) de nous épargner les dialogues de sourds. Si on veut débattre avec quelqu'un sur ses idées, restons sur les idées... Pour les querelles de personnes, ça n'intéresse personne ici... A+
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Le 28/11/2009 à 13h05 (194.206.***.*) |
IVANOVITCH -
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DIS DONC JC,DE QUOI ME MELLE-JE ? UN FOX EST UN FOX. PAR CONTRE UN JC EST UN JC. CE QUE T'AS ECRIT PAR AILLEURS TIENS LA ROUTE,VIEUX. CE QU'ECRIT FOX NE TIENT LA ROUTE EN AUCUN CAS.C'EST JUSTE DE LA FANTAISIE, SAUF QUE LUI IL CROIT QUE LES CONNERIES QU'IL RACONTE SONT FONDAMENTALES. YES,C'EST EXACT,J'INTERVIENS PAS DES MASSES PARCE QUE J'AI PAS LE VOCABULAIRE DE NEBO OU LIONEL POUR CAUSER,PAR CONTRE J'AI ENCORE TOUT MON BON SENS ET PAS DE LECONS A RECEVOIR DE QUI QUE CE SOIT ET SURTOUT PAS DE FOX QUI,QUOI QU'ON LUI DISE,NE DEVIERA PAS DE SA VOIE QU'IL VEUT IMPOSER AUX AUTRES EN DEVERSANT DES FLOTS MASSIFS DE POSTS SANS QUEUES NI TÊTES,SAUF POUR SA TÊTE TRES MAL FAITE.IL ME FAIT SONGER A CETTE MILITANTE D'SOS RACISME AVEC LAQUELLE J'AI DISCUTE UNE FOIS ET QUI DISAIT QUE "MÊME SI LES RACES EXISTENT,ET BEN ELLE FERA COMME SI ELLES N'EXISTENT PAS PARCE QU'IL FAUT QU'ON VIVE ENSEMBLE COMME DES FRERES !" ET CE GENRE DE FADAISES. ARGUMENT ANTI SCIENTIFIQUE DE BOUT EN BOUT,COMME LES IMBECILITES QUE RACONTE FOX SANS ARRÊT POUR SE FAIRE JOUIR. DIRE QU'IL A LE CULOT DE SIGNER "PROF FOX" A L'OCCASION,C'EST RISIBLE.JE SOUPçONNE POUR MA PART QUE LIONEL A EN PARTIE DESERTE LE BLEU,CES DERNIERS TEMPS,PARCE QUE LES POSTS INTELLIGENTS ET ARGUMENTES SONT RARES ET TOURNENT TOUJOURS AUTOUR DES MÊMES PERSONNES. NEBO,JC,ED, QUE CEUX QUE J'OUBLIE ME PARDONNENT.LES AUTRES C'EST JUSTE DE L'OPINION BANALE DE GAUCHE OU ALORS DE LA BRANLETTE PSYCHEDELIQUE FOXIENNE. ALORS QUOI? J'AI CHIE NULLEPART MOI MONSIEUR JC,J'EXPLIQUE C'EST TOUT.
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Le 27/11/2009 à 19h52 (79.83.**.**) |
jc -
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Dis donc Ivanovitch, c'est quoi ce bordel? Que tu tiennes une fois ou deux ce genre de discours, sous l'effet de la colère, ou bien juste pour te lâcher un peu, a la limite c'est humain. Mais là, il faudrait peut etre songer à te calmer non? Après, de qui peut-on dire qu'il vomit dans la soupe, franchement? Fox, je suis pas tout à fait d'accord sur ta vision du chercheur. C'est quand meme un peu trop tranché de dire "soit on sait, soit on la ferme". Bien sur, dans l'absolu, ça devrait peut etre se passer comme cela, ce qui éviterait pas mal de polémiques inutiles. Mais bon, les médias relayent les débats, ça amène tout le monde a se poser des questions, et ça a des cotés positifs. Vincent Courtillot, justement, apporte une bonne vision des choses et du travail qui est le sien. Il est un peu à l'école sceptique, avance pas à pas, prudemment et avec sang froid, et c'est pour cela qu'il met en garde sur certains discours trop surs d'eux et ambigus. Donc anti-scientifiques. C'est plutot bien comme attitude ça non?
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Le 27/11/2009 à 19h09 (213.151.***.***) |
- ox -
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sympa, l'ambiance ...
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Le 27/11/2009 à 09h41 (213.151.***.***) |
- fox @ jc & wam -
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« Le site en question, c’est Mxxxxx, une entreprise qui compte plus d’un million d’inscrits. Son métier : faire du cashback , c’est-à-dire jouer les intermédiaires entre les enseignes de commerce en ligne et les clients »
ça n'est pas qu'un site : c'est une entreprise, dans un système marchand, et qui ne fait que de la spéculation (ne produit rien). Et si que le coupable ça serait ce système permissif ?
« Pour la Préfecture de Police, la manifestation ne peut pas être interdite mais elle est déclarée illégale ».
Tiédeur : no comment.
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Le 27/11/2009 à 09h21 (213.151.***.***) |
- Pr Fox -
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@ ivanovitch-mon-préféré
ET DE QUELLE
IDEOLOGIE TU PARLES (tu hurles) A MON SUJET, IVANO-LE-MAL-EMBOUCHé ? DE LAQUELLE,
EN UN MOT ?
En passant,
je te signale (hormis l'existence de la touche shift, celle avec une flèche,
à la gauche de ton clavier, et à la droite aussi : apprécie mon impartialité)
que si je commence parfois avec une formule du genre "faudrait dire à Neob"
c'est parce que je bénéficie, expressément sur sa demande, d'un particularisme
inouï qui veut que l'on ne communique que par la bande ... Mais en ce qui nous
concerne, tu peux te passer d'intermédiaire. Si tu as quelque chose à dire,
bien sûr. I mean quelque chose qui rebondisse sur la discussion, et non pas
une répétition de tes obsessions.
DES
NOUVELLES DU FRONT
Il faut
savoir aussi que les scientifiques ne sont pas des politiciens, et la communauté
scientifique ne passe pas son temps à polémiquer. Elle n'a pas le temps : self-ctrl.
(Plus les guetteurs, les vigies, ouvrent les yeux, plus on sent l'urgence).
Dans ce milieu, on démontre (il y a des protocoles à respecter), on publie,
et on passe à autre chose. Autre chose, qui fera avancer la connaissance pour
chacun (des scientifiques, c'est d'ailleurs pour ça qu'ils publient, [pas
pour faire du lavage de cerveau - je n'sais pas si t'imagines -] ; et de
tout le monde, dans la même occurrence, même ceux qui ne savent pas lire aujourd'hui.).
Alors l'argument
rhétorique "les scientifiques sont partagés" ne tient pas la route en
dehors d'un forum restreint (cf. affirmation que "les scientifiques ne sont
pas d'accord" sur le réchauffement planétaire, sur l'existence de races dans
l'espèce humaine, sur la dangerosité des champs magnétiques HF, sur la durée
de la radioactivité, sur je ne sais quel révisionnisme à venir ...) Parce que,
quand on est un "scientifique" authentique, soit on sait, soit on la ferme.
On explique, ou on s'abstient de conclure. (Exception qui confirme
la règle : Claude Allegre / en l'absence du regretté Haroun Tazief).
Mais pourquoi ne laisse-t-on pas les chercheurs s'exprimer eux-même ?! En toute
indépendance.
Et, quitte
à me répéter, et quitte à froisser ta susceptibilité (de "casseur", versus
Brice2Nice), pour préserver les gnacs qui ne sont pas butés, d'un obscurantisme
redondant, signalons donc que 1% ou 1000%, c'est hors sujet : la distinction
des races parmi les bipèdes que nous sommes ne saurait être une
finalité, mais une classification à usage comportementaliste (pour ne pas dire "structuraliste", façon Levi-Strauss qui a su déplacer les curseurs ...):
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(Tout
le monde sait ça).
En tout cas, pas de façon automatique, à partir d'un même noyau *, { ni dans
le cerveau, ni dans la moelle, ni jusqu'au bout de mon petit doigt, qui me
dit que cette contrib est déjà trop longue pour toi ... Et que quand je parle
de "cellule", je ne fais que très sommairement allusion à celle du parti communiste
de mon quartier, au demeurant fort utile à la trésorerie de la buvette (du club
philatéliste) ... Mais c'est une autre histoire.
Je répète : c'est une autre histoire.}
*
Par contre, les neurones se résorbent quand ils sont trop longtemps inutilisés
(et là, les idéologues exclusifs, nourris de pré-mâché spirituel, tout comme
les anti-ideologues exclueurs obsessionnels dans ton genre, peuvent blêmir -
plus encore que les propagandistes, qui sont quand même des publicitaires parfois
imaginatifs ...)
Et ces cellules, allongées, augmentent en arborescence (multiplication de synapses
valides : la croissance de cette cellule particulière tient UNIQUEMENT à
sa capacité de se connecter avec ses voisines), quand elles sont sollicitées
par des perspectives nouvelles - dont le matériau de base est "le savoir" ;
mais pas que ... Les sentiments ont aussi un rôle à jouer, mais là ça
dépasse le sujet qui nous occupe présentement ...)
Quand
on écoute de la musique, la neuro-plasticité, (NB qui n'a pas
de limite d'âge), fait que l'ensemble du cerveau est sollicité, et de ce fait
on peut voir (avec des appareils exprès) que d'une certaine façon, l'instrument
que l'on affectionne, façonne, peu ou prou, la structure même de l'auditeur
!
Comme on
savait qu'il y avait un nombre défini de cellules nerveuses, (limité, après
environ sept ans, "l'âge de raison"), on a cru longtemps que ce "capital" allait
croissant, puis décroissant (pour expliquer la sénilité due à la vieillesse
d'esprit °)
° "Grandeur
et décadence" : un modèle (trop) apparent, civilisationnel. Un "patron" calqué
sur les pratiques des gens de pouvoir, offrant un exemple frappant (de sénescence
institutionnelle), de par l'omniprésence de leur point de vue, et leur fréquente surmédiatisation - NB Une exposition nouvellement
dérobée aux praticiens naturels de l'imprégnation neuronale, sollicitée, que sont les artistes/poètes
et les savants/enseignants ; les moines et les prédicateurs, d'antan, étant
un peu les deux à la fois ...
Cesar, quant à lui, se contentait de se faire représenter, sur les pièces
de monnaie en particulier ... Il savait qu'il n'avait pas le don d'ubiquité.
Puisqu'il n'avait pas la télé. Ni la radio, (comme les rwandais). Son "media"
c'était la route. Alors, les romains ont fait des routes. Et des aqueducs ;
parce que rouler, ça donne soif.)
On sait
maintenant que c'était une erreur d'inattention, (c'est d'ailleurs pourquoi
j'affirme auprès de qui veut bien l'entendre qu'un artiste est apprenti toute
sa vie) ; et les malheureux cloisonnés dans leur coma ("végétatif") depuis des
décennies, semblent ressusciter et, forts de l'attention nouvelle qu'on leur
porte, vont à la piscine, ou devant leur ordi ...
(Un formidable outil de restructuration cérébrale, en plus de son usage communicatif
: le monde de demain sera gouverné par des zombies repentis ! Et rien à
voir avec ces jeux stériles, et ces exercices de "musculation du
cortex" (!) qui font fureur à l'approche des fêtes de Noël
...)
Plus on lit, mieux on
sait lire. C'est bien connu.
Voilà pourquoi le génétisme "balbutie" de moins en moins
; depuis que Néandertal n'est plus en voie de disparition (because il a
disparu ; et ça commence à faire un bail) ...
Les endoctrinements du
XIXe sont caduques ; et de toute façon "la génétique" (moderne) n'est pas
tournée vers le futur, mais vers le passé : dans la mesure où son travail
consiste à divulguer la lecture de ce qui a déjà été écrit, chimiquement ;
(les manipulations, autres que motivées par l'urgence d'agir contre des pathologies,
tentant d'intervenir sur le codex pré-établi sont très discutables, outrageusement
irresponsables, et même superfétatoires tant qu'on n'aura pas TOUTES les concordances
ADN/ARN en tête ... ainsi que leurs incidences, immédiates ou retardées, avec
leur environnement.)
A part ça,
s'il y avait des races sur cette planète, autres qu'animales, ça se saurait
!
Un jour où l'autre, quelqu'un s'en serait aperçu ...
Et aurait commencé à en faire l'élevage (avec de lucratifs certificats de
pedigree, et de réjouissants concours de beauté).
Dans "homo-sapiens-sapiens",
il y a "sapiens" ... Pour penser qu'on appartiendrait à une "race" plutôt qu'à
une espèce, il faudrait se croire immortel (absout de dé-céder)... Et ignorer
que d'autres nous ont pré-cédés.
Et puis ne pas savoir rire (cf. "le propre de l'homme" ...)
(Cro-Magnon, lui, n'était pas dupe ... Et je sais de quoi je parle. J'habite
le même conapt.)
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Le 27/11/2009 à 09h08 (213.151.***.***) |
- Fox -
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Cet alcoolique de Jérôme Leroy n'a pas compris que le plaisir de fouler les ruelles d'un village n'a pas son pareil justement quand on est en ville (de Menilmontant à la Butte Montmartre, de La Croix Rousse aux traboules lyonnaises etc. on ne connaît rien de plus sympa que d'aller au marché, sous les arbres déplumés, pour rencontrer les itinérants gouailleurs en compagnie des natifs qui délaissent leurs boules de pétanques le temps de chercher du poisson, frais de chez frais ...) Et que le top à Châlons-la-Fourche, c'est de prendre l'escalator – le seul et unique ! Comme on ne s'éclate jamais autant à Landernau Daoulas que quand une projection sur grand écran est organisée sur la place de l'église.
L'harmonie des contraires ; la panacée panachée ...
De même il se plante en lisant Debord, qui n'en a pas après le « village planétaire » de Mac Luhan (prophétique, bien avant « la sono mondiale » de JF Bizot ... ou le "Marché" : l'Internationale, de Minc), mais prédit la longévité de sa vulgarité ! Une médiocrité généralisée qui contredit cruellement les aspirations de "mix ultime" pluriculturel mis en route par Peter Gabriel (parmi d'autres zicos ,« actuels » avant d'être « modernes », comme dans la somptueuse B.O. de Arizona Dream -> voix bulgares + rythmique reggae + fanfare Emir Kusturica + Iggy pop !!! ), ou du cross-over cher à de rares expérimentateurs comme Louis ...
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Le 26/11/2009 à 21h21 (92.151.***.**) |
Nebo -
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Je ne veux pas aller au Village
http://www.causeur.fr/wp-content/uploads/2009/11/cecile-duflot.jpg" alt="cecile-duflot" title="cecile-duflot" width="460" height="280" class="alignnone size-full wp-image-3347" />
Il n’y a pas de métaphore innocente, ni en poésie, ni en politique. Quand Lautréamont parle de la rencontre d’une machine à coudre et d’un parapluie sur une table de dissection dans Maldoror ou que Paul Eluard voit la terre “bleue comme une orange”, la métaphore libère la raison et la perception. La métaphore émancipe. D’autres, au contraire, inquiètent.
La semaine dernière, Cecile Duflot, leader maxima des Verts, présentait la liste Europe Ecologie pour partir à l’assaut de la Région Ile-de-France. Comme d’habitude, l’ensemble se résume à un casting. Quand ils ne prennent pas un juge aux mains blanches du pôle financier, ils enrôlent une figure médiatique du combat pour les SDF, le désormais célèbre Augustin Legrand, fondateur des Enfants de Don Quichotte. Il n’est pas rancunier, Augustin Legrand. J’ai quand même le souvenir que les tentes des SDF plantées au bord du Canal Saint-Martin avaient fini par sérieusement agacer le quartier. Et pas seulement les commerçants, qui sont de petits boutiquiers roteurs, poujadistes et racistes. Mais aussi la néo-bourgeoisie éclairée (c’est-à-dire celle qui votre écologiste) du quartier, un peu fatiguée au bout de plusieurs semaines de devoir slalomer entre les tentes quechuas d’ivrognes célestes pour aller faire ses courses, avec le bébé porté par papa dans le sac kangourou et maman qui veut son jus de mangue Max Havelaar sans oublier un adorable petit haut équitable chez Zadig et Voltaire, qui ira très bien sur la jupe tibétaine.
Elle a raison d’y croire, Cécile Duflot. L’Ile-de-France, c’est jouable pour Europe Ecologie. Ils ont écrasé le PS dans tous les secteurs du jeu en juin 2009 et ont même eu des pointes à plus de 30% dans l’est parisien. En plus, quand ils regardent du côté de Dijon, et qu’ils voient que le débat idéologique se résume à un jeu de chaises musicales entre deux centristes honteux, Peillon et Royal, qui n’osent pas faire leur coming out, ils se disent n’y a pas de raison de se priver et que la bête se meurt.
Or donc, que nous dit Cecile Duflot, quand elle présente la liste pour l’Ile-de-France dont elle sera la tête ? Elle appelle à “une région village qui rassemble les Franciliens”.
Et là, j’ai peur. Un village, au départ, je trouve ça très joli, moi. Aragon aussi, d’ailleurs. Chanter les usines de Magnitogorsk ne l’empêche pas d’avoir écrit ce chef d’œuvre, “Le conscrit aux cent villages”, un grand poème de la Résistance
Adieu Forléans Marimbault
Vollore-Ville Volmerange
Avize Avoine Vallerange
Ainval-Septoutre Mongibaud
Fains-la-Folie Aumur Andance
Guillaume-Peyrouse Escarmin
Dancevoir Parmilieu Parmain
Linthes-Pleurs Caresse Abondance.
Mais enfin jamais il ne lui serait venu à l’idée d’ériger le village en modèle politique. Bien au contraire. Le village, c’est la mort, l’ennui, l’espionnage mutuel et constant comme unique distraction. L’un des premiers a s’être extasié sur le concept de village est un “lou ravi” américain, Marshall Mac Luhan, chantre du “village planétaire” que Guy Debord a bien raison de rhabiller pour l’hiver dans Les commentaires sur la société du spectacle : “Mac Luhan parlait de village planétaire, si instamment accessible à tous sans fatigue. Mais les villages ont toujours été dominés par le conformisme, l’isolement, les ragots toujours répétés sur quelques mêmes familles. Et c’est bien ainsi que se présente désormais la vulgarité de la planète spectaculaire”
Rien de grand ne s’est jamais fait dans un village, il ne faut pas rêver. Un village, c’est agité par les passions élémentaires et abruti par l’endogamie. C’est la communauté fermée par excellence, celle à qui on peut faire croire à peu près n’importe quoi. Un livre récent de Jean Teulé raconte une histoire vraie : comment, en plein 19ème siècle, tout un village s’est précipité un jour de marché, sans raison apparente, sur un pauvre garçon qu’ils ont dévoré vif comme dans un film gore de série Z. Et puisqu’on parle de cinéma, je rappelle à ceux qui l’ont vu que Délivrance, le film de Boorman, montre à quel point des dégénérés vivant certes dans une belle simplicité volontaire, une belle sobriété heureuse sont en fait des sadiques sodomites et zoophiles.
Plus généralement, l’idée de transformer une région comme l’Ile-de-France en village traduit de fait un inconscient réactionnaire, voire crypto-pétainiste. On sait depuis la Commune que lorsqu’on veut balayer une révolution qui invente de nouvelles façons d’être ensemble, et ce genre d’invention n’est possible que dans les villes où bouillonnent heureusement idées, théories et utopies, Thiers et les Versaillais envoient des bataillons de la Garde Nationale recrutés dans les villages de l’Ouest pour aller massacre du partageux et le finir à la mitrailleuse lourde dans les jardins du Luxembourg.
Le Village ne mentirait pas, serait humain, authentique alors que la Ville serait le lieu de toutes les chutes. Cet inconscient vert qui devient explicite dans l’aile avancée des Décroissants est profondément ambigu et il n’y a rien d’étonnant à voir une certaine droite identitaire, obsédée par la pureté de la race et les communautés ethniquement homogènes, tenter régulièrement des hybridations idéologiques avec la Décroissance. C’est logique : tous ces white trash, ces red neck à la française, ces rurbains malheureux (ni village, ni ville) ont des fantasmes de fermes fortifiées dans lesquelles on pourra résister aux hordes négro-mahométanes en cultivant du poireau et en s’entraînant au fusil Ithaca.
Non, décidément, pas de village. Les villes sont polluées, délinquantes, inabordables mais il y a mille façons de s’y perdre, de jouir de cette chose si rare aujourd’hui et qui pour le coup ressemble à une espèce en voie de disparition : l’anonymat. Les villes, ce sont aussi les possibilités poétiques de la rencontre amoureuse (Nadja de Breton ne se passe pas à Trifouilly les Oies que je sache) et du hasard objectif, des joyeuses conjurations politiques, des insomnies lumineuses dans les salles d’art et d’essai ou des navigations nocturnes dans le fauteuil club d’un bar d’hôtel avec un verre de Bushmill Malt qui met des couleurs aux souvenirs.
Je ne veux décidément pas vivre dans le monde de Cécile Duflot. Je me souviens que le Village, c’est aussi cet endroit insituable où est enfermé le numéro 6 incarné par le regretté Patrick Mac Gohan.
Et si le monde délocalisé que nous vivons est un cauchemar mal climatisé, celui, relocalisé, qu’elle nous annonce, sera à coup sûr un enfer étouffant."
Jérôme Leroy, pour l'excellent site http://www.causeur.fr/">Causeur
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http://www.causeur.fr/wp-content/uploads/userphoto/jleroy.jpg">
Jérôme Leroy est né en 1964. Il a publié une quinzaine de livres (romans, nouvelles, poésie). Il a arrêté récemment d’enseigner pour se consacrer pleinement à la littérature, l’alcoolisme et le mauvais esprit. A publié en mai "A vos Marx, prêts, partez !" (Le Poulpe/Baleine) et "En Harmonie" (Les Equateurs).
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Le 26/11/2009 à 21h07 (92.151.***.**) |
Nebo -
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http://www.causeur.fr/wp-content/uploads/2009/11/pierre-berge-sidaction.jpg" alt="Pierre Bergé" title="Pierre Bergé" width="460" height="280" class="alignnone size-full wp-image-3353" />
"Il pleure, il pleure, Bergé, sur l’argent non récolté par le Sidaction à cause du Téléthon. Croyant apparemment dans la théorie éculée des vases communicants, le professionnel de la haute couture passé à la basse politique s’est agacé lors d’une interview désormais célèbre,tapant sur le Téléthon qui “parasite la générosité des Français”.
L’affaire a aussitôt déclenché les prises de position les plus fondamentales depuis – au moins – l’affaire Dreyfus.
Le socialiste Manuel Valls a originalement jugé ces propos “intolérables”. L’incontournable umpéiste Frédéric Lefèvre, qui n’en rate pas une, a demandé à Ségolène Royal – financée par Bergé – de s’expliquer. Les people habitués des plateaux du Téléthon ont crié au scandale. Daniel Auteuil a parlé de violence. Thierry Lhermitte est “navré”.
Voix discordante, l’antédiluvienne Line Renaud elle-même s’est mise de la partie : “il y a trop d’argent pour le Téléthon. Les enfants qui ont le sida sont des enfants handicapés pour la vie”. (L’inverse n’est pas toujours vrai, rassurons-nous). Le comble de l’hypocrisie a été atteint par le généticien Axel Kahn, qui a essayé de ménager la chèvre (du Bergé) et le chou : “Je le comprends et pourtant il a tort de dire tout cela”. Une sorte de responsable mais pas coupable à la sauce virale.
Bref, on a assisté à l’une de ces guerres picrocholines qui font l’honneur de notre peuple, et accessoirement les conversations des germanopratins.
Reste une impression de malaise diffus : Pierre Bergé, entre une vente du siècle à Paris et un séjour d’une semaine à Marrakech, n’aurait-t-il pas poussé le bouchon un peu loin ?
Une question se pose : certains malades sont-ils plus méritants que d’autres ? Un sidéen vaut-il autant qu’un myopathe ? Peut-il valoir plus ? Le double, comme une blanche compte deux noires en musique ? Quel est alors la valeur pondérée d’un myopathe ayant contracté le virus du sida ? Afin de ne pas être suspecté d’anti-myopathisme aiguë, Pierre Bergé a pris soin de signaler qu’il était lui-même myopathe ; à ce titre, a-t-il finement analysé, il pouvait ainsi “s’opposer au Téléthon”. Outre le fait que cet argument coluchien rappelle les affirmations blanchissantes de conscience du type “je ne suis pas raciste car j’ai un ami noir”, il oppose singulièrement, sur le terrain de la critique constructive ou destructive, ceux qui en sont et ceux qui n’en sont pas… Un myopathe a le droit de taper sur le Téléthon ? Cela veut-il dire qu’il faut être sidéen pour critiquer le Sidaction ? Nazi pour s’opposer au NSDAP en 1933 ? Chien mexicain pour questionner un chihuahua ? On le voit, “tout cela”, pour reprendre les mots de Kahn, se mord la queue.
Revenons à nos moutons : la logique de compétition – issue du monde des affaires – dans le domaine du don mène à des polémiques ineptes. Le “combien de divisions ?” débouche rarement sur l’analyse sereine d’une situation. Pierre Bergé n’a pas le monopole du cœur ; celui de la remarque idiote non plus, malheureusement. À vouloir appliquer au Sidaction une mentalité de businessman trader, il va finir par titriser les malheurs à la Bourse du misérabilisme. Qui alors, du sidéen ou du myopathe sera alors le subprime de la maladie grave ?
Une réflexion s’impose. L’inflation caritative guette. Chaque année, les Français sont appelés à donner plus pour guérir plus. Le problème, c’est que dans notre bon pays des droits du l’homme et du sidéen, l’appel au don privé pour financer la recherche est une injustice sociale et une erreur économique. Nous ne sommes pas aux Etats-Unis, où la bonne volonté libérale pallie l’absence d’efforts d’un Etat qui réduit ses interventions péri-caritatives à leur minimum. De l’autre côté de l’Atlantique, fondations privées, levées de fonds amicales, associations locales très actives contribuent au financement des secteurs délaissés – avec l’assentiment général – par l’Etat. En gros, les Américains croient plus à la goutte de générosité individuelle qu’à l’averse de dollars publique. Question de latitude et d’attitude.
En France, en revanche, le modèle de solidarité nationale est basé sur un financement public alimenté par diverses contributions et autres impôts. Doubler la mise, si l’on ose dire, en faisant directement appel à la générosité des Français, qui ont déjà raqué via des prélèvements obligatoires, est peut-être cathodique mais pas très catholique.
À ce dysfonctionnement redistributif, il faut ajouter l’aberration économique. Les chiffres sont cruels : utiliser l’impôt pour financer la recherche coûterait moins cher : http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2009/11/24/collecter-par-telethon-est-20-fois-plus-cher-que-par-limpot">près de 20 fois moins ! Pierre Bergé le reconnaît, qui se fend d’une tribune dans Le Monde daté du 25 novembre 2009 : “Dans notre monde idéal, les associations caritatives ne devraient pas exister, les impôts que paient tous les citoyens devraient suffire à répondre à leurs besoins, et les pouvoirs publics devraient suffisamment entendre ces besoins pour en faire des priorités d’action.”. Dont acte.
Une réponse surgit : pendant que Pierre Bergé pleurniche sur les fonds trop faibles accordés à son Sidaction, le téléspectateur moyen qui assiste au larmoyant spectacle téléthonesque peut légitimement se demander pourquoi il n’y pas un grippAthon, un cancerathon ou un Ségothon, voire un Bergéthon. Bergé a sa réponse toute prête ; conscient que trop de caritatif tue le caritatif (puis que les téloches en ont certainement assez de se faire kidnapper leurs antennes par les bonnes actions des autres), il “appelle de nos vœux, à nos côtés, une présence constructive, égalitaire, et positive, de l’association [organisatrice du Téléthon] avec laquelle les Français montrent la plus grande générosité ?”. C’est à dire, traduite en espèces sonnantes et trébuchantes, une mise en commun des dons. Le sacro-saint adjectif est lâché : “égalitaire”. Rien ne doit se faire qui ne réponde au vœu d’égalité juste et parfaite. On croirait entendre un discours col Mao des années 70, revu et retaillé modèle costard d’YSL Rive Gauche. Une riche idée quand même que cette règle de partage, malheureusement non généralisable à tous les dons. Pensons aux cafouillages inévitables si la règle bergégalitaire était appliquée dans les banques du sperme ! "
Ludovic Lecomte, pour l'excellent site http://www.causeur.fr/">Causeur
http://www.causeur.fr/wp-content/uploads/userphoto/llecomte.jpg">
Ludovic Lecomte, comme dans Jésus-Christ Rastaquouère, "se déguise en homme, pour n'être rien".
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Le 26/11/2009 à 12h29 (198.165.**.**) |
lafouine -
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Avant le téléthon je propose un "Progliothon", envoyer vos dons pour la recherche d'un "capitalisme plus morale".
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Le 25/11/2009 à 00h51 (81.185.***.***) |
jc @ Neob -
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Dis moi, elle écrit rudement bien ta dulcinée!
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