Gnac of the day
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Le 17/03/2010 à 21h36 (92.151.***.**)
Un pur instant d'Intelligence Française... -
A écouter de bout en bout... précis et vivifiant...

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http://www.dailymotion.com/swf/video/xcl55b">http://www.dailymotion.com/swf/video/xcl55b" width="480" height="343" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always">

Le 16/03/2010 à 22h33 (70.36.*.**)
lafouine -
http://www.youtube.com/v/joNzRzZhR2Y&hl=fr_FR&fs=1&">http://www.youtube.com/v/joNzRzZhR2Y&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385">
une p'tite dernière.

Le 16/03/2010 à 22h24 (70.36.*.**)
lafouine -
http://www.youtube.com/v/2AVQ0U7kwgA&hl=fr_FR&fs=1&">http://www.youtube.com/v/2AVQ0U7kwgA&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385">
Efficace

http://www.youtube.com/v/0CVLVaBECuc&hl=fr_FR&fs=1&">http://www.youtube.com/v/0CVLVaBECuc&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385">
A voir sur scène!

Le 16/03/2010 à 21h12 (92.151.***.**)
-

-- Putain ! Je me suis encore fait traiter de fasciste !
-- Ouais ben excuse-moi, mais à y regarder de près tu l'es un peu tout de même !
-- Ah ! Tu vas pas t'y mettre toi aussi ? Mais c'est quoi ce binz ?! Quel rapport j'ai avec les pathologiques et criminels Benito et Adolf ? Franchement. Et puis tu me fais dire portnawouak, le fascisme c'est pas le national-socialisme non plus.
-- Tu veux dire qu'y'en a un qui rattrape un peu l'autre ?
-- Aucunement, gros malin, juste que le national-socialisme est tout de même pire que le fascisme, mais à part ça...
-- ... à part ça, ça les a pas empêchés de s'associer les deux bouchers ! Pour moi, un boucher c'est un boucher.
-- Ok... on commence comme ça en décrétant que tous les bouchers se valent et à la fin le premier pauvre type qui aime son pays, sa langue, sa culture, son mode de vie, ses traditions, c'est un SS !
-- Ah ! Je vois l'genre. T'as encore ouvert ta gueule pour défendre la France ! Mais laisse-ça aux crétins du FN !
-- Ben non, justement, je peux pas laisser ça à des crétins, c'est tout mon problème !
-- Et ben t'es pas au bout d'tes peines vieux !
-- Je sais, tiens, on va s'écouter un p'tit http://en.wikipedia.org/wiki/John_Mellencamp" title="MELLENCAMP" target="_blank">Mellencamp, ça mange pas d'pain...
-- Tu fais chier avec tes chanteurs patriotes...
-- Ta Gueule !

http://www.youtube.com/v/b-BeJpcQBDY&;hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash"> http://www.youtube.com/v/b-BeJpcQBDY&;hl=fr_FR&fs=1&" />

The Americans By John Mellencamp (2007)

I like my heroes
To be honest and strong
I wear t-shirts
And blue jeans
I try to understand
All the cultures of this world
I'm an American from the Midwest

When I speak
I have a southern drawl
I mind my manners most of the time
When you come down here
Stop and say hello
I'm an American from south of the Mason Dixon line

I'm an American, I'm an American
I respect you and your point of view
I'm an American, I'm an American
And I wish you good luck with whatever you do

I start my day
And I'm ready to work
I'm responsible
And I like to get things done
If you ever need some help
Come and look my way
'Cause I try to be here for everyone

I'm an American, I'm an American
I respect you and your point of view
I'm an American, I'm an American
And I wish you good luck with whatever you do

They call me the land of opportunity
With our agriculture
And beautiful movie stars
We can turn our dreams
Into a way of life
So be happy and be who you are

I'm an American, I'm an American
I respect you and your point of view
I'm an American, I'm an American
And I wish you good luck with whatever you do

Le 08/03/2010 à 19h52 (92.151.***.***)
Nebo -
Et moi, Renaud me fatigue...

Louis... bravo pour la nouvelle page d'accueil... très sympathique et... comment dire ?... Vivant !

Le 07/03/2010 à 00h53 (81.67.***.***)
-
http://www.youtube.com/v/VSpw0C8xaCg&hl=fr_FR&fs=1&">http://www.youtube.com/v/VSpw0C8xaCg&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385">

Le 22/02/2010 à 23h15 (92.151.***.**)
Nebo -

J'ai reçu ce lien d'un ami iranien. Il me précise dans son envoi :

Le lien ci-dessous est un film qui vient d'être diffusé sur la BBC en persan, relatant l'attaque de la cité universitaire de Téhéran par des gardes anti-émeute dans la nuit de 15 au 16 Juin 2009, c'est-à-dire trois jours après les élections volées, ce que le gouvernement et le régime de coup d'état ont toujours nié, soutenant que cela etait l'acte des "forces auto-contrôlées" comprenez "spontanées". Nous avions annoncé cinq morts et des centaines de blessés, ce qu'ils ont évidemment toujours nié. Ce film a été divulgué par un des membre des gardes et il a été tourné par ces mêmes gardes. Le plus horrible c'est que par moment l'on entend des bassijis "des forces civiles" qui sont pourtant réputés pour leur extrême cruauté, supplier les gardes pour qu'ils ne frappent plus les étudiants ! Dans ce film l'on ne voit pas les étudiantes parce qu'elles sont gardées à l'intérieur des locaux mais violentées pareillement. Il faut préciser que de part la loi en Iran il est interdit aux forces de l'ordre d'entrer dans l'enceinte des cités estudiantines sauf à la demande officielle du directeur de l'université, or le directeur de l'université de Téhéran soutient toujours qu'il n'a jamais fait cette demande. A DIFFUSER SVP !

http://www.bbc.co.uk/emp/external/player.swf" type="application/x-shockwave-flash"> http://www.bbc.co.uk/emp/external/player.swf" />

http://www.bbc.co.uk/persian/iran/2010/02/100222_l15_uni_footage.shtml?s" title="IRAN" target="_blank">Source

Le 18/02/2010 à 09h53 (82.246.***.**)
Bonjour à tous,
Il me vient aujourd'hui l'envie de poster ici car m'étant intéressé sur le tard à la loi HADOPI, j'en suis arrivé naturellement à la solution:"Bertignac"

Non pas celle qu'il évoque dans certains interviews ou sur ce forum , mais celle qu'il applique sur son site.
En effet, comme d'autres artistes Louis a choisi "de ne pas choisir",
De ne pas choisir entre le loup et le choux.
Entre se faire dévorer et dévorer.
Mais tout le monde savait qu'il n'était pas une chèvre!

En mettant en ligne de manière payante (ou pas) ses œuvres, il coupe court à toutes les palabres sur les gratifications aux intermédiaires et aux systèmes de pseudo-promotions.
Même si le terme est sans doute réducteur.

A ce jour il me semble que la solution est peut être celle là: que les artistes se financent de cette manière et peu importe HADOPI
tu aimes tu achètes, tu n'aimes pas tu vas voir le site de Clapton ; )

Quels en seraient les inconvénients?
les maisons de disques? ils ont assez de grain à moudre avec les disparus; il me parait clair qu'HENDRIX, MORISSON ou LENNON restent assez rentables
De toutes façons aujourd'hui leur apport matériel reste de plus en plus restreint, du moins c'est ce qu'ils disent et pourquoi ne pas les croire...
A jouer les agonisant autant les prendre pour des morts.

La promo des nouveaux talents ?
Ma foi aujourd'hui avec internet si les gaziers sont presque bon ils auront leur public,
s'ils sont mauvais? les daubes lancées par les MAJORS trouveront les moyens de la rentabilités avec un certain public prêt à payer pour ça.
Mais ils ne feront pas payer le public des virtuoses pour celui des Peoples.
Comme le public des ténors Classiques ne paiera pas pour celui de la Country et vice-versa

Je trouve dans ce système un meilleur équilibre, une simplicité redoutable et un réel retour sur talents; mais cette vision toute personnelle n'engage que moi et un peu Bertignac ... ; )

Le 17/02/2010 à 17h59 (194.206.***.*)
ivano -
putain, c'est la mort ici.

Le 12/02/2010 à 20h15 (92.151.***.**)
Nebo - A voir absolument !!!! Spiritualité Juive !
Pourquoi Hitler a voulu éliminer le peuple juif ? La réponse de Rav Ron Chaya... à voir absolument et, surtout de bout en bout... subjuguant. Hitler était annoncé dans la Bible !!!!!

http://activex.microsoft.com/activex/controls/mplayer/en/nsmp2inf.cab#Version=5,1,52,701" classid="clsid:6bf52a52-394a-11d3-b153-00c04f79faa6"> http://www.leava-media.com/media/453_Guermamia_rav-Ron-CHAYA.wmv" /> http://www.leava-media.com/media/453_Guermamia_rav-Ron-CHAYA.wmv" /> http://www.leava-media.com/media/453_Guermamia_rav-Ron-CHAYA.wmv" />http://www.leava-media.com/media/453_Guermamia_rav-Ron-CHAYA.wmv" url="http://www.leava-media.com/media/453_Guermamia_rav-Ron-CHAYA.wmv" defaultframe="commentaires" autostart="false" transparentatstart="true" animationatstart="true" filename="http://www.leava-media.com/media/453_Guermamia_rav-Ron-CHAYA.wmv" align="top" id="MediaPlayer" type="application/x-mplayer2">

Ou téléchargez le fichier "wmv"directement d'http://www.leava-media.com/media/453_Guermamia_rav-Ron-CHAYA.wmv">ICI

Le 10/02/2010 à 21h19 (92.151.***.**)
-
"Toute société doit se désigner un ennemi, mais elle ne doit pas vouloir l’exterminer. Ce fut l’erreur fatale du fascisme et de la Terreur, mais c’est celle aussi de la terreur douce et démocratique, qui est en train d’éliminer l’Autre encore plus sûrement que par l’holocauste. L’opération qui consistait à hypostasier une race et à la perpétuer par reproduction interne que nous stigmatisons comme abjection raciste, est en train de se réaliser au niveau des individus au nom même des droits de l’homme à contrôler son propre processus génétiquement et sous toute ses formes."

"SOS-Racisme. SOS-baleines. Ambiguïté : dans un cas, c’est pour dénoncer le racisme, dans l’autre, c’est pour sauver les baleines. Et si dans le premier cas, c’était aussi un appel subliminal à sauver le racisme, et donc l’enjeu de la lutte anti-raciste comme dernier vestige des passions politiques, et donc une espèce virtuellement condamnée." Cool memories , http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Baudrillard">Baudrillard.

Le 09/02/2010 à 20h32 (92.151.***.**)
-
Lettre a Bouteflika président de la République algérienne

Transmis par le docteur Paul ASSICOT de Rennes, frère du docteur Michel ASSICOT, ancien appelé en Algérie, voici un courrier exemplaire adressé au président algérien Monsieur BOUTÉFLIKA, par M. André SAVELLI, professeur agrégé en histoire au Val de Grâce.

Monsieur le Président,

En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles ! C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.

Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force, « béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères ; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadrami , Histoire des Berbères,T I, p.36-37,40,45-46. 1382) .

Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme ,sans rien construire en contre partie.

Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.

Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.

Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.

Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.

Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !

Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.

Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » - j’accepte).

Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, - il manquait du temps pour passer du moyen âge au XX ème siècle - mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste… Il n’existait rien avant 1830. Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l’Etat naissant de l’Algérie .

Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle.

Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.

Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés, là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?

Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A .S., il y a eu plus de200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique , beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie. C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien BAUDENS, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -. La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ?

En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président de la République, car j’ honore cette fonction.


Un citoyen français, André Savelli, Professeur agrégé du Val de Grâce

Le 09/02/2010 à 18h07 (82.241.**.**)
Peltard -
http://www.dailymotion.com/swf/xc51u7" />http://www.dailymotion.com/swf/xc51u7" type="application/x-shockwave-flash" width="420" height="339" allowFullScreen="true" allowScriptAccess="always">
http://www.dailymotion.com/swf/xc51u7">LE PAYS DU BONHEUR (par Frédérick Modeste)
par http://www.dailymotion.com/sniper95210">sniper95210

Le 06/02/2010 à 14h31 (77.204.*.**)
nono @ Lionel and all blue gnac -
http://www.dailymotion.com/swf/xc4ofe">http://www.dailymotion.com/swf/xc4ofe" width="480" height="365" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always">
http://www.dailymotion.com/video/xc4ofe_jai-les-nerfs_music">j'ai l'es nerfs
envoyé par http://www.dailymotion.com/nono78910">nono78910. - http://www.dailymotion.com/fr/channel/music">Regardez la dernière sélection musicale.

Le 01/02/2010 à 19h37 (92.151.***.***)
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Diversité et métissage : un mariage forcé

par Pierre-André Taguieff (1)

La pensée-slogan dans le débat sur l'identité française (2)

Périodiquement, lorsqu'on redécouvre que l'identité française a perdu sa valeur d'évidence, on se met à en parler abondamment (3). Phénomène éclairé depuis longtemps par ce célèbre proverbe russe : « On ne parle jamais tant de vodka que lorsqu'il n'y a plus de vodka. » La différence entre l'identité française et la vodka, c'est que celle-ci existe indépendamment de celui qui en boit, alors que celle-là n'existe que pour celui qui y croit. Dans les deux cas, le sentiment d'un tarissement ou d'une disparition prochaine pousse à en dire quelque chose. Et, concernant une identité nationale perçue comme menacée, tout peut s'en dire, selon l'idée qu'on s'en fait. De l'identité française, par exemple, les intellectualistes arrogants et les professionnels de la « pensée critique » ou de la « déconstruction » sans fin annoncent triomphalement qu'elle n'existe pas, qu'elle n'est qu'une « construction » douteuse ou une fiction trompeuse, et par là dangereuse, voire haïssable. Travers ordinaire des intellectuels occidentaux qui s'exercent pieusement à faire disparaître les objets qu'ils n'aiment pas ou qui ne font pas partie de leur paysage mental. La « nation » se réduit pour eux à un chaudron de sorcières, à un conservatoire de « vieux démons » (nationalisme, xénophobie, racisme, colonialisme). En quoi la pensée hypercritique, banalisée à la fin du XXe siècle et ainsi devenue vulgate à l'usage du grand public « culturel », s'avère une pensée aussi paresseuse que phobique. D'autres intellectuels, qui se veulent « patriotes » et « républicains » - dénoncés par les précédents comme « nationalistes » ou « réactionnaires » -, s'emploient naïvement à célébrer ladite « identité française » en sélectionnant ses traits positifs les plus remarquables, censés représenter autant d'« apports », aussi précieux qu'indispensables, à « la civilisation universelle ». Par de tels exercices d'admiration, ces intellectuels se classent parmi les héritiers du vieux progressisme républicain, postulant que, chez les Modernes, « la nation » est le cadre obligé de la démocratie. Une troisième catégorie d'intellectuels est repérable dans les milieux militants de gauche et d'extrême gauche en quête d'une « nouvelle France », d'une France future, refondue, améliorée. Ces intellectuels néo-progressistes, internationalistes ou « altermondialistes, s'engagent sur la voie d'un réformisme radical, impliquant une rupture avec la tradition nationale/républicaine. Ils communient dans une redéfinition politiquement correcte de l'identité française, que résume cette formule sloganique : la « France plurielle et métissée », à l'image du « monde possible » dont ils rêvent. Tel est l'objet métaphorique d'un désir d'avenir fonctionnant déjà comme un cliché.

« L'identité est le diable en personne, et d'une incroyable importance », notait Ludwig Wittgenstein. Sa démonie tient à ce qu'elle est insaisissable, toujours autre qu'elle n'est pour qui la définit. Entité individuée assimilable à un individu collectif, mais supra-individuelle, l'identité collective résiste à toute approche conceptuelle. Il n'y a toujours pas de science de l'individuel, en quoi l'on ne saurait s'étonner du fait que les identités nationales ne soient pas objets de science. En toute identité collective, le « ce qu'elle est » ne cesse de nous échapper. Mais ce n'est pas là une preuve de son inexistence. Le fait qu'elle résiste à la conceptualisation n'implique nullement qu'elle n'existe pas. Indéfinissable en elle-même, inconceptible, une identité collective quelconque existe sur un mode particulier, dans le monde des croyances et des représentations sociales : elle est le nom qu'on donne à la présupposition d'existence de tout groupe humain, dont la singularité échappe à l'analyse conceptuelle. Disons simplement qu'une identité collective, ethnique, culturelle ou nationale, est à la fois existante et ineffable. On pourrait s'en tenir là, et cesser les bavardages pour ou contre. Mais le bruit de fond de l'univers médiatique continue.

Le thème de « l'identité nationale » revenu dans le débat public, les donneurs de leçons se lèvent à gauche, du centre aux extrêmes, pour se lancer dans une nouvelle célébration confuse de la France future, à la fois « plurielle » et « métissée » comme il se doit, grâce aux bienfaits de « l'immigration ». On ne discute pas l'idéal du Nous : on l'affirme vertueusement. Sur le mode d'une prière tournée vers l'avenir. Un éditorialiste bien-pensant, lui-même expression ramassée de la « gauche plurielle », affirme ainsi péremptoirement : « La France est d'ores et déjà plurielle. On ne saurait le nier, à l'heure de l'Europe et de la mondialisation, qui sont par nature mélange et métissage. » Et le sous-entendu normatif va tout autant de soi : la France doit être toujours plus ce qu'elle est déjà, à savoir « plurielle » et « métissée ». On ne sait jamais exactement de quoi l'on parle : du métissage des corps (les croisements dits « ethno-raciaux ») ou du « métissage des cultures » (à travers le « dialogue interculturel »), de la « diversité » ou du « mélange », du « pluriel » ou du « métissé ». La question n'a plus d'importance dans la société de communication : le cliché a été forgé, il est désormais en circulation, il touche un maximum de récepteurs, il est donc légitime. Et la force des clichés est irrésistible, lorsqu'ils se diffusent autant sur Internet que sur les chaînes de radio et de télévision. Le nombre s'accroît donc de ceux qui veulent à la fois une « France plurielle » et une « France métissée » : qu'importe la confusion des désirs, si la diffusion du confus est en marche. Il s'agit de penser et de parler comme tout le monde, donc comme le monde des médias. La voix des médias est la nouvelle voix de Dieu. Tiraillé entre deux projets normatifs, le pluralisme et le mélangiste, le « bobo » grégaire - nouvelle figure du Français moyen - se refuse à choisir : il aspire à la synthèse pour la synthèse, il veut donc les deux, alors même qu'il perçoit vaguement leur incompatibilité de principe.

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En construisant une belle image de la France, belle comme une métaphore embrumée, délivrant des éclairs d'équivoque, la bien-pensance nourrit la bonne conscience qui la supporte. Il est si doux de se rêver soi-même comme un sujet « pluriel » et « métissé », qu'il s'agisse de couleur de peau ou d'identité culturelle. Un sujet supposé plus « riche » que son contraire : le nouveau sujet désavantagé, identitairement pauvre, défavorisé. Un « pauvre » Français caractérisé par ce qui lui manque : une « diversité » interne. Un Français très à plaindre, car ni « pluriel », ni « métissé ». En effet, selon la langue molle d'un certain antiracisme, l'idéal humain vers lequel il faut tendre est clair : devenir un sujet « riche de ses différences ». Face à ce nouveau type positif, le Français monoethnique et monoculturel, le Français dit « de souche », apparaît comme un être inférieur, un handicapé, un « souchien », selon l'expression polémique méprisante (« sous-chien ») utilisée par les « Indigènes de la République ». La bonne voie serait celle qui va du mono-ethnique au pluri-ethnique, de l'identité culturelle homogène à l'identité culturelle « hybride ». Toutes ces intuitions vagues et ces aspirations confuses ne font certes pas une pensée. Encore moins une pensée politique, laquelle doit pouvoir être programmatiquement traduite. Il y a là pourtant au plus profond, inassumé, un sentiment qu'il faut bien dire « patriotique » : comment qualifier autrement le souci de projeter dans le monde l'image la plus attrayante possible de la France ? Un tel souci est certainement respectable. Le problème tient au choix des critères de ce qui est jugé attractif. En quoi le « pluriel » et le « métissé » sont-ils plus dignes d'admiration que ce à quoi on les oppose ? Pourquoi préférer la « diversité », source d'inégalité et de conflit, à l'homogénéité ou à l'unité ? Pourquoi prendre le parti du « mélange », promesse d'indifférenciation, contre celui de la distinction ou de la différenciation ? Un second noeud de problèmes surgit, dès lors qu'on érige la « diversité » et le « mélange » en principes normatifs : leurs logiques respectives sont-elles compatibles ? Ne se contredisent-elles pas ? Peut-on marier « diversité » et « métissage » pour en faire le couple fondateur d'un programme politique ? La synthèse est-elle possible ? Et, si oui, est-elle désirable ?

« Faire bouger les lignes » : la métaphore est devenue rituelle dans le langage médiatique « à l'heure de la mondialisation ». Elle y est même devnue ritournelle. Elle y définit la norme positive par excellence, celle du « bougisme », soit le culte du changement pour le changement, l'adoration du mouvement comme tel, supposé intrinsèquement bon. Appliquons-nous à reconstruire l'idéologie médiatiquement dominante, en risquant une plongée dans l'univers indistinctement « diversitaire » et « mélangiste ». Le « faire bouger » s'applique d'abord aux identités collectives, acceptables à la seule condition d'être « évolutives », « dynamiques », en perpétuel changement. Et, à suivre leurs louangeurs, elles ne sont « mises en mouvement » qu'en devenant « plurielles ». Mais le parti pris en faveur du « bouger » s'étend aussi au « métisser ». Les partisans du métissage généralisé ne cachent pas leur désir de « faire bouger les lignes » entre les « couleurs », de transformer les barrières de couleur en fils colorés servant à tisser et retisser les séduisantes « identités plurielles ». Cette vision d'un avenir radieux est fondée sur deux axiomes : le changement est amélioration, le mélange est « enrichissement » (métaphore utilisée aveuglément). Mais ces deux propositions ne font qu'exprimer des croyances, et, ainsi formulées, elles sont l'une comme l'autre fausses : tout changement n'implique pas une amélioration, tout mélange ne constitue pas un « enrichissement ». Comme l'a souvent suggéré Claude Lévi-Strauss, le mélange des cultures risque d'aboutir à un appauvrissement universel et irréversible, à une uniformisation mortelle.

L'idéal bougiste, engagé sur la voie de cet « antiracisme » reformulé, rejoint enfin à la fois l'idéal d'ouverture et celui d'échange illimité : ouvrir les frontières entre les identités collectives, pour que ces dernières échappent à la « crispation » (la fermeture craintive sur soi), se fluidifient et « s'enrichissent » mutuellement dans un libre échange qui, par ses effets d'« hybridation », définirait la globalisation comme étape décisive dans la marche vers la libération ou l'émancipation du genre humain. On retrouve ainsi, sous de nouveaux habits rhétoriques, le dogme central de la vieille « religion du Progrès ». On peut au passage s'étonner d'un paradoxe : les partisans de ce projet normatif d'un « dialogue » universel entre les groupes humains (nations, cultures, civilisations), impliquant un libre échange planétaire des mots et des idées, sont en général des adversaires déclarés du marché globalisé, du libre-échange sans frontières, du libre-échangisme comme idéologie du capitalisme sans entraves. Le propre - ou le travers - de cette rhétorique qui semble réfléchir les présuppositions de la globalisation telle qu'elle est rêvée, la globalisation comme Progrès (la « mondialisation heureuse », disent certains), c'est qu'elle ne comporte nulle interrogation sur la coexistence conflictuelle des normes « diversitaires » et « mélangistes » qu'elle s'applique à promouvoir. Comme si l'aveuglement face au conflit de ses normes fondamentales était une condition de son efficacité symbolique. « La diversité dans le mélange » : c'est ainsi qu'on pourrait définir l'idéal auto-contradictoire dont elle dessine les contours flous.

Ouvrons ici une parenthèse sur l'autre face de cet angélisme impolitique, sa face à la fois sombre et comique : le nihilisme militant des cyniques de la déconstruction sans limites, généralisée jusqu'à l'absurde, ou, comme disaient naguère les grands-mères, « en dépit du bon sens ». On les reconnaît à leur pose : ils se donnent pour de radicaux démystificateurs. Rien ne saurait résister à leur puissance de suspecter et de critiquer les phénomènes sociaux, jusqu'à ce qu'ils disparaissent de leur horizon. Ce qu'ils ont retenu de la leçon unique donnée à la fin du XXe siècle par les gourous de la déconstruction - philosophes, anthropologues, historiens -, suivis par les prolétaires des « sciences sociales » et autres adeptes besogneux de la « sociologie critique », c'est qu'il n'est qu'un péché capital : l'essentialisme. Un programme unique s'est imposé à eux, devenus des adeptes dogmatiques de la déconstruction généralisée : déréaliser, désontologiser, désubstantialiser, fluidifier. La peur de l'essentialisme les a conduits à aller jusqu'au bout du relativisme radical, jusqu'à faire disparaître le réel. Ils se sont ainsi laissés convaincre qu'il fallait surtout ne pas penser les identités collectives comme des entités réelles ou substantielles, que rien dans les entités supra-individuelles mais pourtant individuées n'était fixe, invariable, stable, homogène, etc. Que tout dans les identités collectives était construit et reconstruit en permanence, que tout était fluctuant, passager, éphémère, et, en dernière instance, simple illusion. Car, sous leur regard à qui on ne la fait pas, tout dans la socialité n'est qu'effet produit par des stratégies de pouvoir ou de domination, donc rapportable au pouvoir de tromper inhérent aux dominants. Qu'on ne leur parle surtout pas d'identité nationale : ils ricanent (« ça n'existe pas ») et sortent leurs revolvers, chargés de balles explosives. Chez eux, le plaisir de déconstruire, c'est la joie de détruire, avec un supplément notable : la satisfaction arrogante d'avoir tout compris. Ils ne croient à rien, parce qu'ils ne peuvent croire. Ils ne savent rien, puisque leur activité intellectuelle consiste à déconstruire tous les savoirs. Ils croient néanmoins être les plus malins, persuadés qu'il n'y a rien à savoir en dehors de ce qu'ils croient savoir. Et ils ne peuvent rien espérer, l'espérance ne pouvant être à leurs yeux qu'une variété judéochrétienne de l'illusion religieuse. Ce nihilisme de cyniques tristes et d'arrogants sans charisme se conjugue cependant fort bien avec l'optimisme angélique des nouveaux progressistes, portés par l'espoir d'un salut par la globalisation-hybridation. On rencontre ainsi des êtres mixtes : mi-nihilistes déconstructeurs, mi-utopistes rêveurs. C'est pourquoi tant de déconstructeurs radicaux sont en même temps des militants gauchistes en quête d'un « autre monde possible ». Le monstre « hybride » est parmi nous : les « Bourdieu-Derrida-Chomsky » sont légion.

Considérons plus précisément le projet normatif d'une ouverture totale de l'espace national, en tant que forme radicale de combat « antiraciste ». La différenciation entre « nous » et « les autres » est le présupposé inaperçu autant qu'inassumé de cette argumentation qui se veut à la fois morale et politique. La xénophobie, assurément condamnable, est naïvement inversée en xénophilie, comme si le renversement dans le contraire impliquait un « progrès ». C'est ainsi que, dans l'arène politique, la dénonciation de la « préférence nationale » aboutit à la célébration d'une préférence pour l'étranger ou l'immigré : la xénophilie de style antiraciste se traduit par un programme immigrationniste - l'utopie angélique interdisant toute sélection des candidats à l'immigration -, qui rend impossible la définition d'une politique de l'immigration. L'utopie de la préférence pour l'autre conduit à une impasse, à une paralysie de la capacité de choix des dirigeants politiques, à l'abolition de la souveraineté en matière de politique de la population, bref à l'impolitique. Cette rhétorique impolitique est fondée sur certaines valeurs, le plus souvent implicites, non thématisées comme telles. Ce qui est axiologiquement postulé, c'est d'abord que le rejet de soi est en lui-même respectable, alors que le rejet de l'autre est intrinsèquement intolérable. Le culte de la « diversité » dérive vers celui de l'altérité. L'adoration du « veau d'autre »... Un pas de plus, et la haine de soi devient objet d'éloge, tandis que la haine de l'autre illustre le mal absolu. Comme s'il était bon, dans tous les cas, de se dénigrer jusqu'à se haïr soi-même, et totalement condamnable d'abaisser ou d'exclure, quoi qu'il fasse, un quelconque représentant de la catégorie « les autres ». Nouveau manichéisme, qui surgit chez ceux-là mêmes qui font profession de dénoncer le manichéisme chez leurs ennemis désignés. On notera que la haine de l'autre porte différents noms idéologiques, tous équivalents pour ceux qui les utilisent en tant qu'armes symboliques : intolérance, exclusion, xénophobie, nationalisme, racisme. Il y a une ironie objective à voir les partisans inconditionnels de « la diversité » faire aussi peu de cas de la diversité sémantique, et donner ainsi dans l'amalgame polémique.

Cette confusion sémantique est hautement significative, en ce qu'elle indique obscurément un idéal régulateur : le cosmopolitisme postnational, noyau dur de l'idéologie médiatiquement dominante. Il s'organise autour d'un grand rêve, celui de l'abolition immédiate et définitive de toutes les frontières entre les groupes humains, et, plus avant encore dans l'utopie, celui de l'élimination totale et irréversible de toutes les barrières entre les humains. Rêve lui-même impolitique, qui dérive de la corruption idéologique d'une vision religieuse d'origine monothéiste (tous les hommes unis en Dieu). Disons, en termes soixante-huitards : « La fraternité universelle ici et maintenant ». Le métis nomade à l'identité instable dans un monde sans frontières serait l'image de l'humanité future. L'homme de l'avenir s'incarnerait dans le cosmopolite hybride et mobile. Tel est le bouillon de clichés et de slogans confus qui aujourd'hui tient lieu de pensée politique aux élites pressées et branchées, adeptes de la « pensée nomade ». On peut s'interroger sur l'avenir d'une telle confusion.

Mais, une fois envolées les nuées rhétoriques et dissipées les rêveries endormantes, la vraie question se pose : s'agit-il de défendre les identités ethno-culturelles au nom du « pluriel » ou de prôner leur « mélange » qui tend à les effacer ? Souhaite-t-on le bétonnage des différences ou leur dissolution dans un mélange sans frontières ? Veut-on une France de la « diversité » protégée, ou bien une France du « métissage » généralisé ? Et, plus largement, une humanité respectée dans sa diversité ethnique et culturelle, ou bien une humanité en marche vers son uniformisation ? Entre le respect absolu de la différence ou l'obligation inconditionnelle de métissage, il faut choisir. Or, les nouveaux bien-pensants veulent les deux. Pour ces amateurs de formules creuses, la France de l'avenir ne peut qu'être un mélange de diversité et de métissage, de différence et d'hybridation. Vision confuse d'une synthèse impossible. « Synthèse égale foutaise », disait le philosophe Jean Laporte. Cette « foutaise » synthétique pourrait être correctement dénommée : « divertissage ». Toute occasion est bonne à prendre quand il s'agit d'enrichir le verbiage contemporain. Ironie oblige.

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1 - Philosophe, politologue et historien des idées, directeur de recherche au CNRS, Centre de recherches politiques de Sciences Po (Paris, CEVIPOF).

2 - Article publié, dans une version très abrégée, sous le titre ironique « Le métissage est l'avenir de l'homme », Le Figaro Magazine, 21 novembre 2009, dossier « Pour en finir avec les idées reçues », p. 54.

3 - Dans les années 1980 et 1990, j'ai abordé à plusieurs reprises la question de l'identité, sous des angles différents. Sur la question de l'identité nationale, voir notamment Pierre-André Taguieff, « L'identité française au miroir du racisme différentialiste », in coll., L'Identité française, Paris, Éditions Tierce, 1985, pp. 96-118 ; « L'identité nationale saisie par les logiques de racisation. Aspects, figures et problèmes du racisme différentialiste », Mots, n° 12, mars 1986, pp. 89-126 ; « L'identité nationaliste », Lignes, n° 4, octobre 1988, pp. 14-60 ; « Identité française et idéologie », EspacesTemps, n° 42, automne 1989, pp. 70-82 ; « L'identité nationale : un débat français », Regards sur l'actualité, n° 209-210, mars-avril 1995, Paris, La Documentation française, pp. 13-28 ; « Nationalisme et antinationalisme. Le débat sur l'identité française », in coll., Nations et nationalismes, Paris, Éditions La Découverte, 1995, pp. 127-135 ; La République menacée, Paris, Éditions Textuel, 1996, pp. 77 sq. Dans les années 2000, je suis revenu sur la question dans mon livre La République enlisée. Pluralisme, communautarisme et citoyenneté, Paris, Éditions des Syrtes, 2005.

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Cet article a été publié, dans une version très abrégée, sous le titre ironique « Le métissage est l’avenir de l’homme », Le Figaro Magazine, 21 novembre 2009, dossier « Pour en finir avec les idées reçues », p. 54.

Le 01/02/2010 à 19h15 (88.178.***.***)
Ed -
C'est bon David Broza !!

Le 01/02/2010 à 14h52 (83.196.***.**)
Quand le bleu se mâtine de jaune... -
http://www.perpignan-toutvabien.com/post/2009/02/19/Georges-Freche-%3A-Je-fais-campagne-aupres-des-cons-et-la-je-ramasse-des-voix-en-masse

Le 01/02/2010 à 13h30 (62.34.**.***)
un peu de poesie -
אל תסתכלי בכוכבים, עם האור הם יעלמו. כתמיד נשאר עם השמיים הכחולים, אני ואת. אך באור השמש, כשאת איתי קול צחוקך בי מתנגן ובלילה אם עצוב אני, כשאת באה זה עובר. כי את כאן, את יפה כרגע, המחר אולי יתאחר. אל תשאלי על יום אתמול, הוא חלף נעלם ונגמר. לא כדאי להתעכב על העבר למי איכפת. אל תסתכלי בכוכבים (ביצוע: דיויד ברוזה מילים: עמוס קולק לחן: נורית הירש ב1978 שיר הנושא של סרט בעל אותו השם. עמוס קולק שביים את הסרט, גם כתב את המילים, זהו שיר הבכורה

Le 28/01/2010 à 18h09 (92.151.***.***)
Ségolène sous bistouri... - La Gauche, comme toujours, illusioniste...
http://2.bp.blogspot.com/_KXnntAGPxWw/Saq54YykdsI/AAAAAAAAJLU/sxw2pw7shTk/s400/scalpel.jpg" />L'opération de chirurgie esthétique subie par la candidate reste un sujet tabou en France.

Quel est le secret le mieux gardé de la République? Probablement les codes nucléaires remis par Jacques Chirac à son successeur Nicolas Sarkozy. Et le deuxième secret le mieux gardé? Peut-être l'opération de chirurgie esthétique qui a donné à Ségolène Royal son visage rayonnant d'aujourd'hui. Pourtant les journalistes n'ont pas hésité à l'époque à révéler les opérations esthétiques de Dominique Strauss Kahn et de Jacques Chirac.

La Disparition

Certains journalistes français se souviennent qu'à l'été 2005, la présidente du Poitou-Charentes a disparu de la circulation pendant plusieurs semaines. Explication – officieuse – de son entourage: «Elle est souffrante, elle a mal aux dents.» L'automne venu, Ségolène Royal réapparaissait pour lancer sa candidature présidentielle en Une des magazines, avec une tête passablement différente: nez redressé, menton avancé, dentition alignée.

Bizarrement, les médias français ont fait preuve d'une extrême discrétion sur le sujet. Le seul article vraiment consistant est paru dans Information Dentaire, un périodique spécialisé.

Mais les investigations n’ont pas été poussées plus loin alors même que la candidate socialiste à l’élection présidentielle n’a plus la même tête qu’il ya quelques années. Figurant parmi les chirurgiens-dentistes les plus réputés de France, le Dr Alain Amzalag a signé un passionnant article dans Information dentaire (N° 38, 8 novembre 2006) qui n’a évidemment été repris nulle part tant il est gênant. Ce praticien y révèle pour la première fois que Ségolène Royal a subi une (mais sans doute plusieurs) opération lourde visant à esthétiser son visage, ce qui est tout à fait exceptionnel à cet âge, tant l’opération est douloureuse et le changement facial difficile à supporter psychologiquement.

L'opération

« (Avant) elle présentait une classe II.2, une rétro-alvéole, associée à une rétro-mandibule. En morphopsychologie, des incisives centrales palatino-versées sont synonymes d’introversion. En outre, un menton en retrait accentue les signes d’une personnalité renfermée. Ségolène souriait peu, la plupart des photos en témoignent. En étudiant de près ces images, on découvre que sa rétro-alvéolie avait tendance à affaisser un peu les traits de son visage. Logique, car les dents et les maxillaires en constituent la charpente. »

« Seul un traitement orthodontique était susceptible de ressortir et réaligner les dents antérosupérieures par des ancrages palatins pour assurer une totale discrétion. Une chirurgie orthognathique destinée à avancer le menton a-t-elle ensuite été pratiquée? (RDA : la réponse est évidemment positive comme le montre la suite du texte) Cette intervention constitue la chirurgie de rajeunissement par excellence car elle retend naturellement les tissus (NDA : d’où l’impression d’un sourire permanent, voire forcé, chez Ségolène Royal). L’ensemble de son visage aurait été ainsi redynamisé, l’avancée du menton lui donnant un air plus volontaire et conquérant.* Cette réussite ne peut que susciter l’admiration pour les praticiens et la patiente. »

« Le remodelage d’un sourire s’inscrit souvent dans une dynamique de développement personnel de changement et de reconstruction. Comment Ségolène Royal a-t-elle vécu, au plus profond d’elle-même, cette transformation esthétique? [ … ] Son sourire signifiant “je vous aime” semble destiné à redonner la confiance. Sa boutade “je n’ai pas besoin de parler pour faire du bruit”, qui lui a d’ailleurs valu un prix d’humour politique, peut être révélatrice à plus d’un titre. »


« Je m’interroge cependant sur les conséquences psychologiques de cette métamorphose car il semble que Ségolène, bien que paraissant avoir parfaitement intégré ces transformations, soit, parfois, dans un état d’auto-sidération face à l’adhésion massive qu’elle suscite. Cette transformation esthétique va-t-elle être synchrone de son rayonnement intellectuel et de sa capacité à nourrir le débat politique? »

Le journal Minute (journal d'extrême droite) a voulu en savoir plus sur cette intervention en interrogeant le docteur Alain Amzalag sur ses déclarations. Pour des raisons juridiques il a préféré décliné l’invitation : « Quand mon article est paru dans « Information Dentaire », je me suis fait taper sur les doigts par l’Ordre National. Alors je préfère en rester là.»

Cette chirurgie faciale lourde s’est également accompagnée d’un changement total de « look » jouant sur des mythes inconscients et des méthodes subliminales (par exemple, port systématique de vêtements clairs ou blancs, de manière à inspirer l’idée de pureté). Dans ce travail, elle a été notamment conseillée par Christophe Girard, maire adjoint à la Culture de Paris, qui fut secrétaire général d’Yves-Saint-Laurent Couture puis directeur de la stratégie de LVMH , l’objectif étant certainement d’atteindre l’état d’« icône », tant dans l’habillement que la gestuelle (très peu de mouvements des mains, jambes jamais croisées, apparition seule sur scène, etc.) en intégrant à la fois les personnages de Lady Diana Spencer et de Jackie Kennedy. Il suffit de regarder des photos de la femme du président des Etats-Unis pour constater que la garde-robe de celle qui figure aujourd’hui parmi les femmes les plus sexys et les mieux habillées du monde s’en inspire directement.

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Le 28/01/2010 à 14h45 (92.151.***.***)
-

"Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l'apparence de la solidité à ce qui n'est que vent."

George Orwell

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Le 28/01/2010 à 13h43 (93.27.**.***)
Nico -
Salut Louis. Je voulais savoir si le rock était apolitique. C'est une question que me tracasse. Et je voulais aussi savoir ce que tu penses de Sarkozy. Merci A+

Le 28/01/2010 à 00h35 (88.178.***.***)
Ed -
Test...Ca marche...merde ..non je voulais m'exprimer sur le montant des aides aux belges sinistrés d'Haiti.

Le 27/01/2010 à 23h05 (92.151.***.***)
-
« "Le lavage de cerveau" communiste avait pour but de priver l'individu de sa capacité de réflexion, afin de l'enfermer dans le cercle du dogme.(...) Aujourd'hui le décervelage s'accomplit par la répétition ad nauseam du même discours dans tous les organes de presse, et par les gouvernants toutes tendances confondues.(...)
Quand une opinion dominante n'est plus capable de débattre par l'argumentation avec d'autres opinions, et quand par ailleurs elle dispose des moyens d'écraser ses adversaires par le mépris, elle devient rapidement monopolistique, et dès lors règne sans partage sur les esprits les plus jeunes et les plus faibles, pendant qu'elle fait au moins taire les autres.A partir de là d'ailleurs, il ne s'agit plus d'une opinion, laquelle requiert par définition la controverse, mais d'une idée fanatique.
Pour l'instant, la libération par rapport aux dogmes anciens n'a pas engendré l'indépendance d'esprit, mais l'aliénation à d'autres dogmes.Depuis deux siècles, on peut dire que la modernité tâtonne. Elle n'a pas encore accompli ses promesses. Ce serait l'honneur du XXIe siècle que de travailler à l'instauration d'un sujet véritablement autonome, CAPABLE DE TROUVER SON IDENTITÉ en refusant d'un même geste le relativisme et le dogmatisme.(...)
Nos sociétés engendrent, non plus par idéologie mais par nihilisme, une génération encore nouvelle de Huns : dans un cas comme dans l'autre s'exerce une dépersonnalisation. »

(Chantal Delsol, Éloge de la singularité)

Le 27/01/2010 à 22h05 (92.151.***.***)
Luc Ferry est INCOMPETENT -
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Le 27/01/2010 à 18h53 (92.151.***.***)
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