Mon frangin s’est acoquiné avec une beurette d’origine algérienne et le fruit de leurs unions a été baptisé selon le rite catholique chrétien apostolique et romain. Moi, issu du corps français traditionnel, comme dirait l’autre, j’aurais résisté.
La frangine de ma chérie s’est laissée enjôler par un beau transalpin et leur fille, plus tard, donna naissance à un petit blond aux yeux gris et porteur, bien que moitié kabyle, d’un prénom italien. Moi, issu du corps traditionnel français, dans les deux cas j’aurais résisté.
Mon père, commerçant ardéchois et pratiquant, quitta un jour d’exode rural la douceur de ses montagnes pour s’en aller kidnapper une prolo bourguignonne et laïque. Papa, comme moi issu du corps français traditionnel, savait résister. Il niqua politiquement correct.
Le père de ma chérie, né avec un nom alsacien pendant que l’Alsace française n’existait plus que dans les livres d’histoire, séduisit une immigrée polonaise dure à la tâche. Beau papa, apatride, un peu palestinien avant l’heure, pas comme moi issu du corps traditionnel français, ne résista pas. Il ne niqua pas politiquement correct.
Ma chérie me regarde et se dirige ver moi, les yeux brillant d’une étrange lueur. Elle enlève son…oh putain ! Elle baisse sa… oh bordel de merde ! Ses mains me car…oh nom de dieu ! Ses doigts…argh ! Sa bouche ….Jésus Marie Joseph. Mon corps traditionnel français s’est couché, j’ai pas résisté. Désolé papa.
Cette petite intro pour dire que la machine à intégrer a fonctionné pendant de nombreuses années, alors qu’aujourd’hui elle est en panne. On assiste au développement de deux sociétés parallèles, l’une se développant comme une métastase sur le cerveau de l’autre. Pourtant dans le bled où je réside, en pleine cambrousse, 632 habitants, on a oublié de quelles origines étaient issus nos voisins. Les seuls moments où ces aspects remontent à la surface sont les périodes de phase finale de coupe du monde de foot. Quand des voitures traversent le village en klaxonnant un soir de victoire de l’Italie. Ou quand 2 beaux frères, qui ont épousé deux gauloises, se chambrent sur les mérites comparés et respectifs des équipes turque ou portugaise.
Il m’arrive assez souvent, lors de ballades digestives faites dans le bois du village, de croiser un couple de marocains, lui 5 mètres devant, elle voilée et donc 5 mètres derrière. Comme on est tous les deux équipés de gourdins, on pourrait rejouer les croisades et se foutre des coups sur la gueule. Au lieu de ça, il m’offre une clope, je lui tends ma gourde, on discute 5 minutes, je lui dis de faire gaffe aux sangliers ou aux chasseurs. Il m’arrive même de le croiser, alors qu’il marche en compagnie de types que je sais capables de glisser un bulletin FN dans l’urne lors d’élections. Et pourtant, ils marchent ensemble. Pourquoi ? Parce qu’ils ont en face d’eux des individus avec leur part d’humanité et non une masse sombre qui leur inspire mutuellement crainte et épouvante.
Ce qui est possible à la campagne ne l’est plus en ville ? Alors envoyons les banlieues à la campagne ! Comment ? En mettant en place le plan Marshall des banlieues qu’on nous annonce et qui ne vient pas, mais qui ne serait pas qu’un simple coups de rouge à lèvres dans les cages d’escalier.
Premièrement, inscrire dans la loi une contrainte qui oblige les communes, toutes les communes, y compris celles situées en zone rurale, à réserver 10% de leur parc immobilier à des personnes qui accepteront de quitter leurs anciennes zones de résidence. Et pas question de se retrancher derrière des amendes pour y déroger.
Deuxièmement, raser la moitié des immeubles des banlieues pourries et après rénovation, les réserver aux seules personnes disposant d’un travail à proximité.
Troisièmement, proposer à ceux qui n’ont pas de boulot de vivre dans nos campagnes, au besoin en leur versant des subventions de niveau équivalent à celles perçues jusqu’alors, en cas de difficultés à trouver un job, encore que s’il se crée un afflux de population, des besoins nouveaux apparaîtront (services à la personne, boulangeries à rouvrir, restaurants à reprendre,…).
Enfin, pour tous ceux qui refuseraient une telle proposition, fin des allocs.
Voilà le pays dans lequel j’aimerais vivre dans 40 ans. Alors si vous ne vous en sortez pas avec vos lascars, envoyez les nous. On va s’en occuper. On va leur apprendre à boire et à tuer le cochon. En échange, ils nous apprendront à fumer et à égorger le mouton. Rien ne vaut les échanges culturels.
Le 26/04/2010 à 11h37 (81.255.**.**)
Thom -
Bonjour,
c’est intéresant comme idée de discussion, mais en même temps tellement difficile voir impossible d’imaginer le monde dans 40 ans dans tous ces aspects. Je commencerais juste avec les points suivants :
Je pense que la contractualisation et la judiciarisation des rapports sociaux va croître jusqu’à en devenir éttoufante,et que ce sera probablement la norme dans 40 ans.
Les questions religieuses, je ne parviens pas à m’en faire une idée. En faisant le comparatif entre le christianisme et l’islamisme (même si cette comparaison à de grosses limites étant donné que le christianisme est la religion culturelle et historique de la France) , il y a 40 ans, la religion catholique était encore forte et présente dans la société, alors qu’aujourd’hui, l’Eglise, n’a plus la même place.
Aujourd’hui, l’Islam qui est très médiatisé et qui impacte de manière certaine notre société (voile à l’école, horaire piscine, chirurgie, viande hallal…..) n’aura peut être pas la même place dans 20 ou 40 ans.
Dans 40 ans, nous connaitrons peut être les voyages intergalactiques. En 1940, quand on voit la gueule des voitures, personne n’aurait parié que 29 après, on se poserait sur la Lune.
Alors en 2050, avec les travaux réalisés sur l’accélérateur de particules, peut être aurons nous les moyens d’aller non seulement sur Mars ( c’est sur) mais de voyager à la vitesse de la lumière ; Découvrant ainsi d’autres systèmes solaires et éventuellement d’autres Etres ; Ces nouveaux mondes remettant ainsi en cause Notre vision du Monde, et coupant l’herbe sous le pied aux religions, religions qui sont sources de nombreux problèmes dans notre société.
Sur l’énergie, j’ai toujours de fortes aspirations écologiques, mais je suis déçu de l’éolien, et du photovoltaïque. J’espère que le monde dans 40 ans aura développé à grande échelle l’énergie de la houle (non polluante, inépuisable, prévisible et à bon rendement) et en parallèle aura continué à développer la recherche et l’innovation dans le nucléaire, énergie non fossile,afin de trouver le moyen de valoriser les déchets radioactifs non pas en les enfouissant , mais en les utilisant également en énergie (en les brulant jusqu’au bout si j’ose dire). Bref en faisant du nucléaire une énergie renouvelable.
Le 25/04/2010 à 15h57 (89.82.***.**)
nyto - @ Nebo
Voila comment je vois les choses, moi, le français à mi-temps... Tout d'abord, l'être humain est libre d'aller et de s'installer ou bon lui semble...même dans un pays en galère [dictature, guerre etc...], charge à lui de s'integrer...s'adapter... Ensuite, l'immigration n'est pas un fait nouveau en France, l'après-guerre a vue les Polonais, les Italiens, les Portuguais etc... se pointer pour reconstruire... Ils avaient un point commun, ils étaient Européens et Judeo-chretiens donc facilité d'integration etc... Puis vinrent les Maghrebins, sauf que eux, culture et religions differentes...Si la première generation [années 60 je crois] s'est bien integrée malgré quelques grosses galères [leçon de nation dans la Seine avec comme maitre nageur un certain Papon], leur enfants auront droit à Touche pas mon Pote [nom de merde...un pote, ça fait pas partie de la famille, tu vois ou j'veux en venir ] et la crise...du coup, ils dérangeaient... Puis vint le tour de la troisieme generation, les racailles actuelles, avec le lourd passé des derniers immigrés arrivés, avec une crise encore plus grosse à gerer... sans oublier les Africains qui viennent s'intercaler entre la seconde et troisieme generation Maghrebine... Bon, j'sais pas si j'ai été clair mais normalement tu devrais capter le sens de mon propos...Attention, je verse pas dans l'angelisme, si faut se faire violence pour regler les problèmes, ça sera sans états d'ame de ma part...
Larsen, j'te suis pour les 40 ans à venir, c'est à peu près ma vista mais ya tellement à dire que j'y reviendrais avec un vrai post...
Le 24/04/2010 à 23h31 (92.151.***.***)
Nebo -
En attendant, un peu de quoi alimenter quelques réflexions...
Un personnage tabou qui commence à être réhabilité en Grande-Bretagne...
Pour les aficionados d'http://en.wikipedia.org/wiki/Eric_Clapton" title="CLAPTON" target="_blank">Eric Clapton, en 1976, le guitariste fit scandale lors d'un concert à Birmingham en prenant position pour Enoch Powell. Complètement saoul, il tint un discours radical et raciste à l'encontre des étrangers, les invitant même à quitter la salle de concert puis le pays lui-même. Il s'est depuis excusé pour ses propos emportés, néanmoins, encore récemment, il a précisé que le discours d'Enoch Powell n'avait rien à voir avec son discours de junkie sur le retour de 1976 et il a persisté à dire que la Grande-Bretagne était face à une immigration non maîtrisée et que la culture britannique en était, par conséquent, menacée. Lorsque l'on sait que parmi ses meilleurs amis se trouvent des gens comme http://en.wikipedia.org/wiki/B.B._King" title="KING" target="_blank">B.B. King, http://en.wikipedia.org/wiki/Buddy_guy" title="BuddyGuy" target="_blank">Buddy Guy ou le défunt http://en.wikipedia.org/wiki/John_Lee_Hooker" title="JOHNLEEHOOKER" target="_blank">John Lee Hooker, de même lorsque l'on sait l'admiration sans borne qu'il porte au génial http://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Johnson_(musician)" title="RobertJohnson" target="_blank">Robert Johnson, il est clairement évident qu'Eric Clapton n'est aucunement raciste... cela ne l'empêche pas de faire preuve de bon sens et de raison.
Pour ceux qui ne connaissent pas Riposte Laïque...
Entretien avec Pierre Cassen, de Riposte Laïque :
Entretien 1/2 :
L’interdiction du voile intégral - La commission parlementaire - Liberté individuelle - Constructions de Mosquées en France - Prières dans les rues de Paris.
La Suisse et les minarets - les réactions indignées contre le vote suisse - Débats identité Nationale - Le front national et le discours républicain - les débouchés politiques ?.
A part Larsen... grand silence. Les thuriféraires de l'humanitarisme moelleux attendent en fait le mot de côté peut-être afin de se jeter sur leur proie ? Il serait pourtant très intéressant d'entendre ce que les uns et les autres ont à dire. Enfin, je dis "entendre", je devrais dire "lire".
Le 23/04/2010 à 15h18 (*.*.*.*)
larsen -
Ach, difficile de résister à répondre à la proposition d'Ivano. Malgré tout, je dois faire court pour des contraintes perso.
Alors voilà, pour moi le monde de dans 40 ans sera forcément radicalement différent de celui que l'on connaît. Tout d'abord, je pense que la science continuera de suivre son rêve d'eugénisme et d'immortalité. Et ceci aura forcément des conséquences importantes, notamment en termes démographiques. Ceci, combiné aux problèmes environnementaux qui nous pendent au nez, ne manquera pas de provoquer des tensions géopolitiques qui aboutiront, je le pense, à des conflits majeurs. L'Histoire est parsemée de guerres, et le récent passé nous montre que l'équilibre mondial est précaire.
Par ailleurs, je crois que nos systèmes occidentaux reposant sur la captation des richesses du monde ont montré leurs limites et que les inégalités qu'ils contribuent à accentuer conduisent inéxorablement à la montée des extrêmismes, religieux on non. En clair, je ne vois pas bien comment empêcher que la "misère du monde" ne lorgne sur ce qui ressemble, de loin, à des eldorados...si ce n'est par une répartition des richesses. Et comme ça, ce n'est pas gagné, je crois que l'avenir de nos gosses est plutôt sombre.
Je suis d'accord avec toi, Nebo, sur le fait qu'on peut très bien aborder ces sujets sans racisme et sans pour autant faire preuve d'angélisme. Je l'ai déjà dit, mais je crois que nous vivons dans une utopie collective. Mais pour revenir sur les flux migratoires qui ne manqueront pas de s"intensifier dans les décennies à venir, là encore il faut regarder les choses avec lucidité : ceux qui veulent se sortir de leur misère feront tout pour y parvenir, et à moins de construire des cités hyper-protégées (façon bunker), il se produira ce qui doit arriver : un brassage des éthnies et des religions. Mais sur ce dernier point, même si certaines religions et leur prosélytisme n'est plus à démontrer, j'ai tendance à penser malgré tout que les formes modérées seront les plus répandues. Ainsi, le Christianisme et l'Islam "modéré", qui réprésentent aujourd'hui un peu plus de la moitié de la population mondiale, pérdureront encore (peut-être avec une inversion sur le podium au bénéfice de la seconde).
Pour finir, et au risque de sembler me focaliser là-dessus, l'enjeu des prochaines décennies me paraît être la répartition des richesses (je n'oublie pas les enjeux climatiques, mais qui relèvent pour moi du même enjeu). Si on continue sur la lancée du 20e siècle, la radicalisation des "masses" les plus affaiblies ou exposées engendrera nécessairement des conflits majeurs. D'où la nécessité, voire l'urgence, de parvenir à inventer un système politique et économique différent et fondé sur l'équilibre et la prospective.
Bon, vous avez le droit de pas être d'accord, mais on tape pas ok ?
Le 23/04/2010 à 15h08 (194.206.***.*)
ivanovitch -
t'as placé la barre trop haut nébo,je crois pas que les personnes qui passent leur temps à t'insulter ou à vouloir me couper les couilles soient capables d'avoir des échanges normaux.
Le 23/04/2010 à 10h37 (92.133.***.**)
Yvan à Nebo -
et alors tu auras une pensée pour moi tu diras" ce mec c'etait un gratteux de chez gratteux" tu en parleras à tes petits enfants ... il avait de la testosterone au bout de ces doigts mais si j'ai pas d'heritier à qui vais je laisser mes guitares ? Nebo si tu me soignes quand je serai vieux ? on fera un groupe
test os terronne band ! et Bertignac and CO ils auront à bien se tenir sur leur deambulateur on vas quand même pas se laisser griller par des "vieux du rock" quand même!
Le 22/04/2010 à 22h47 (92.151.***.**)
Nebo -
Dans 40 ans, si je suis encore là, je me posterai en un endroit précis, joint au bec... et le premier qui viendra chier dans mon jardin, je lui essuierai le fion avec une fourche... car dans 40 ans, j'aurai 84 piges. C'est la jeunesse que je plains... ceux qu'ont 10 ans aujourd'hui.
Trêve de plaisanterie... je veux bien parler de tout ça Ivano... seulement j'attends que quelqu'un d'autre se décide à y aller de son déploiement de Verbe, histoire de voir ce que les gens proposent de part et d'autre et après je dirai, éventuellement, ce que je pense, sinon on va m'accuser de monopoliser la parole.
Je propose que l'on s'en tienne à la proposition d'Ivano, cela nous permettrait de revenir vers les fondamentaux du Forum :"On est la pour parler de notre société, comment l'améliorer...comment y vivre etc..." Ce qui ne serait pas une mauvaise chose. Je propose également qu'à la première critique concernant, par exemple, l'Islam ou la notion d'Immigration, à partir du moment où les messages sont posés, argumentés qu'on s'efforce d'y répondre, au lieu d'agiter immédiatement, comme par réflexe pavlovien l'accusation facile de Racisme ou de Fascisme. Dans des conditions d'échange cordial et courtois je suis prêt à débattre avec absolument tout le monde.
Je ne préciserai jamais assez que je vomis le http://fr.wikipedia.org/wiki/Fascisme">Fascisme, que je conchie le http://fr.wikipedia.org/wiki/National-socialisme">National-Socialisme et que le Racisme me dégoûte. Je n'ai jamais jugé les individus sur leurs origines ethniques, mais sur leurs actes, leur faculté ou non de penser, les valeurs qu'ils respectent et honorent et le respect qu'ils donnent au pays qui les accueille. Je ne vois pas, pour ma part, où peut se trouver le racisme là-dedans. Je vomis, également, pour ma part, l'autre totalitarisme un peu trop vite oublié : le Communisme. Ceux qui veulent argumenter là-dessus doivent s'attendre à des campements très précis de ma part... car j'ai lu Marx... j'ai lu "Mein Kampf"... j'ai lu "Le Coran"... alors amusons-nous. Et je n'ai pas lu, seulement, que ça... je sais un minimum, de quoi je parle, sinon je n'en parle pas.
Il n'y a pas de mal à ignorer certaines choses dans la vie. A tout âge on peut apprendre. Mais dans ce cas, on avance par tâtonnements. On ne débarque pas avec de gros sabots crottés pour y aller de ses convictions toutes faites. Mais on tente de se remettre en question, de poser les bonnes questions et d'avancer les arguments qui en valent la peine. On tente d'élever le débat. Merci.
En attendant que quelques bonnes volontés s'éveillent et osent affronter "la bêêêêête îîîîîîmmonde", voici quelques articles dignes d'intérêts qui peuvent alimenter le débat...
Je ne conseillerai jamais assez à tout le monde d'aller consulter les articles de Riposte Laïque, qui est une association issue de la Gauche Républicaine et Sociale. Cela ne les empêche pas d'avoir sur certains problèmes des positions intransigeantes. Ce sont des positions Républicaines ! Voyez, entre autre, les deux articles qui démontent, point par point, le livre que vient de sortir ce pauvre Tahar Ben Jelloun, intitulé "L’islam expliqué aux enfants"... que mes enfants ne liront pas !!! Une première partie http://www.ripostelaique.com/Le-catechisme-de-Tahar-Ben-Jelloun.html">ICI et une seconde partie http://www.ripostelaique.com/Le-catechisme-de-Tahar-Ben-Jelloun,4059.html">Là...
Pour faire suite à l'article posté plus haut, à propos de la violence faite aux femmes en Algérie, sachez que même si la guerre civile s'est arrêtée http://www.ripostelaique.com/Hassi-Messaoud-la-chasse-aux.html">la chasse merdique continue...
A +...
Le 22/04/2010 à 19h49 (92.133.*.**)
Yvan -
dans 40 ans je ne serai plus là bon courage pour ceux qui y seront ! vraiment
Le 22/04/2010 à 18h03 (194.206.***.*)
ivanovitch -
en fait la france, si on sait écouter ce que les protagonistes racontent la sans détour, va au précipice. il va y avoir un basculement démographique qui va tout chambouler mais chut, faut pas le dire, sinon on est un vilain ouaciste.
ce qui serait intéressant c'est que les uns et les autres, au lieu de gueuler au "ouacisme", disent comment ils imaginent la france dans 30 ou 40 ans. quelle place ils laissent aux "français de souche" et aux "étrangers" qui se sont adaptés à nos moeurs et qui désirent vivre en paix ? et ce qu'ils pensent de tous ceux qui quoi qu'on mette en place comme "solution" ne voudront pas s'adapter, s'intégrer ou s'assimiler. que se passera t il dans 30 ou 40 années de là. moi c'est ça qui m'intéresse, le reste c'est du blablatage de dernière zone.
"Ne peut-on plus l’ « ouvrir » de quelque façon, proférer quoi que ce soit d’insolite, d’insolent, d’hétérodoxe ou de paradoxal sans être automatiquement d’extrême droite (ce qui est, il faut bien le dire, un hommage rendu à l’extrême droite) ? Pourquoi tout ce qui est moral, conforme et conformiste, et qui était traditionnellement à droite, est-il passé à gauche ? Révision déchirante : alors que la droite incarnait les valeurs morales, et la gauche au contraire une certaine exigence historique et politique contradictoire, aujourd’hui, celle-ci, dépouillée de toute énergie politique, est devenue une pure juridiction morale, incarnation des valeurs universelles, championne du règne de la Vertu et tenancière des valeurs muséales du Bien et du Vrai (…)"
Le 14/04/2010 à 18h14 (70.36.*.**)
lafouine -
Source le point.
Le 14/04/2010 à 16h14 (70.36.*.**)
lafouine -
CONTRÔLE DES COMPTES
Comment la Sacem se goinfre...
Les sociétés de perception, qui gèrent les droits des artistes et producteurs, n'avaient pas bonne réputation. Publié ces jours-ci, le rapport de la Commission permanente qui contrôle ces organismes ne va pas arranger les choses. Les rapporteurs jettent une lumière crue sur les rémunérations de leurs dirigeants. Accablant pour certains d'entre eux ! Un rapport qui devrait horrifier les artistes dont le travail nourrit la bête...
Les patrons ne connaissent pas la crise du disque
Une société est particulièrement dans le collimateur : la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques), dont le directeur général, Marc Guez, perçoit le deuxième salaire le plus important des dirigeants du secteur (entre 250.000 et 300.000 euros annuels, selon un tableau, page 279). Pourquoi pas ? Sauf que la SCPP n'emploie qu'une quarantaine de collaborateurs et ne traite qu'un peu plus de 60 millions d'euros de droits. C'est là que le bât blesse... "Cette même rémunération est plus de deux fois supérieure à celles de ses homologues dans des sociétés d'une échelle voisine ou supérieure, comme l'Adami ou la Spedidam", note le rapport. Autrement dit, le patron de la SCPP est trop payé pour le service qu'il rend à ses sociétaires. "J'ai moins de salariés que les autres sociétés, mais ils sont meilleurs, pourquoi en serais-je pénalisé ?", s'insurge Marc Guez. Du reste, nous sommes l'une des sociétés les mieux gérées. Pour justifier une telle rémunération, la SCPP indique à la Commission que Marc Guez perçoit un salaire équivalent aux directeurs généraux des majors du disque . C'est bien là le problème : comment les patrons de l'industrie du disque peuvent-ils justifier de conserver des rémunérations très élevées, alors même que le marché de la musique s'est effondré de 50 % en cinq ans ? Comment peuvent-ils justifier de tels salaires, alors que l'âge d'or est désormais plus que révolu ?
De ce point de vue, il n'est pas étonnant de retrouver en tête du classement des gros salaires le patron de la Sacem, Bernard Miyet : un salaire plus élevé de + 143 % par rapport à celui de Marc Guez (le rapport ne mentionne pas les chiffres précis) et des notes de frais qui, en 2008, s'élèvent à 29.212 euros par carte bancaire. Face aux rapporteurs de la Commission, la Sacem a tenté de justifier cette forte rémunération : les émoluments de Bernard Miyet seraient "rattachés à une responsabilité internationale publique antérieure". Mais le rapport note que cette référence "n'a pas été fournie à la Commission permanente du contrôle des sociétés de perception et de répartition des droits".
Les vacances en Guyane sur carte bancaire de la Sacem
L'examen approfondi des notes de frais des dirigeants de la Sacem révèle des abus non sanctionnés. Ainsi, en 2007, l'un des dirigeants (parti en 200 avait pris ses aises avec la carte bancaire de la boîte : des repas seuls, des vacances en Guyane (entre le 27 décembre 2006 et le 6 janvier 2007), des frais de péage de week-end, 10.512 euros de "cadeaux"... La Commission souligne, avec euphémisme, que certaines de ces dépenses n'étaient sans doute pas effectuées dans l'intérêt de la société et n'ont pourtant fait l'objet d'aucun contrôle. "Elles n'ont pas été non plus de ce fait remboursées par l'intéressé", note, non sans ironie, le rapport.
Les dirigeants de la Sacem en prennent pour leur grade à propos des frais d'hôtel et de restaurant payés, pour l'essentiel, par carte bancaire. Les dirigeants "ne respectent guère la note interne relative" aux frais qui est pourtant assez généreuse : les cadres dirigeants doivent s'en tenir à des hôtels 3 étoiles, les repas à l'étranger ne doivent pas excéder 40 euros et pas plus de 70 euros par personne lorsqu'ils invitent. La Commission permanente n'a pas pu pousser plus loin ses investigations, car la Sacem ne dispose pas d'un suivi analytique des dépenses payées par carte. L'opacité "étonne" les rapporteurs...
Une rente assise sur un quasi-monopole
La situation est d'autant plus choquante que les artistes n'ont guère le choix. La loi les oblige à verser. Si bien que les sociétés de perception vivent sur une rente, "un quasi-monopole de fait sur le territoire national", note le rapport. Avec l'onctuosité qui sied au langage de la haute fonction publique, le rapport relève que "les rémunérations semblent, au moins pour quelques cas individuels, s'écarter notablement des normes de rémunération en vigueur dans les entreprises de taille comparable alors même que celles-ci sont, elles, pleinement exposées à la concurrence".
Le rapport observe également de grandes disparités entre les salaires des dirigeants et les salariés de ces sociétés. Par exemple, à la Sacem, les six salariés les mieux payés ont vu leurs revenus croître de 10 % entre 2005 et 2008 quand le personnel s'est contenté de + 6,5 % en moyenne sur la période. La Sacem n'a pas justifié cette différence de traitement. Le rapport entre le salaire de Bernard Miyet et le salaire le plus bas de la Sacem est de "30 à 40", note encore le rapport. Pour une société qui emploie 1.450 salariés...
Moyenne des cinq principaux salaires annuels en euros / effectif salarié / montants des sommes perçues
SACEM : 363.908 euros / 1448 / 961,3 millions d'euros
SACD : 149.775 euros / 232 / 179,6 millions d'euros
SCAM : 142.521 euros / 81 / 74,1 millions d'euros
SPP : 135.465 / 39 / 61,1 millions d'euros
CFC : 110.200 euros / 44 / 43,7 millions d'euros
ADAMI : 107.300 euros / 74 / 53 millions d'euros
SPEDIDAM : 96.020 euros / 32 / 32,9 millions d'euros
PROCIREP : 84.273 euros / 18 / 31,6 millions d'euros
La Commission permanente de contrôle des sociétés de perception et de répartition des droits est présidée par Bernard Menasseyre, président de chambre honoraire à la Cour des comptes. Elle comprend pour membres : François Lavondès, conseiller d'État honoraire ; Marie-Claude Duvernier, conseillère honoraire à la Cour de cassation ; Claude Rubinowicz, inspecteur général des finances ; Lé Nhat Binh, inspecteur général des affaires culturelles.
Heureusement que la sacem n'est là que pour le bien des artistes
Une jeune femme de confession musulmane est décédée suite à un accident de karting en Australie: sa burqa s’est prise dans la roue de l’engin qu’elle pilotait.
Les médias australiens rapportent qu’en pleine course, cette femme de 26 ans originaire de Sydney, a coincé son vêtement dans la roue du kart et a été étranglée par le tissu.
Elle a été emmenée d’urgence au John Hunter Hospital où elle est décédée.
Le propriétaire du circuit précise qu’il avait bien mis en garde la jeune femme qu’elle ne pouvait pas porter ce type de vêtement sur le circuit.
Principe Républicain de base, en effet : on ne juge pas les individus sur leur origine ethnique, sociale... mais sur leur comportement, leur attitude, leur respect ou non des lois et du "vivre commun"...
Indispensable dans un Etat de Droit.
Le 11/04/2010 à 01h21 (70.36.*.**)
lafouine@Nebo -
Il existe aussi des gens qui aident les sans papiers (ou autres personnes en difficulté) en payant leur impôts en France,non? Ca s'appelle la générosité.
Ca existe aussi les gens touchés par le fait que certains vivent dans des conditions misérables et qui donnent de leur temps (voire leur argent) pour les aider, c'est ceux là que je retiens. Peut être qu'ils ne sont pas tous devant la télé ou autres média, mais la solidarité quand elle est vraie, je ne lui crache pas dessus. Les mecs condamnés pour héberger des sans papiers je trouve ça limite, même si comme on dit "the law is the law".
Le 10/04/2010 à 20h59 (70.36.*.**)
lafouine -
Pour les footballeurs certains n'hésitent pas à revenir se faire opérer ou soigner en France quand la blessure est importante par des grands spécialistes
Le 10/04/2010 à 20h37 (82.123.**.***)
Nebo à Lafouine -
Ouais, excellent... les joueurs de l'équipe de France qui ont reçus la Légion d'Honneur ils ne payent même pas leurs impôts en France, sont tous résidents étrangers... mais ça, ce n'est qu'un détail... ce que j'ai particulièrement apprécié dans l'intervention de Michel Godet c'est ce qu'il dit à propos de nos valeureux défenseurs des sans papiers qui défendent leur présence et régularisation administrative, alors qu'eux-mêmes ne sont même pas résidents en France, payant leurs impôts à l'étranger... Suisse ? Cannes ? Bahamas ? Ils contribuent à faire vibrer notre corde sensible alors que bien loin de vivre sur le sol français ça n'est même pas la peine de tenter de leur expliquer ce qui se passe dans les quartiers difficiles. Bien entendu, ils répondront que ce ne sont que des exceptions... que dans les cités tout va pour le mieux... mais ça tout le monde le sait, bien-sûr...
Je crois que si c'est pour se réconcilier autour d'un verre, il va y en avoir souvent des prises de bec sur le bleu, rien que pour pouvoir retourner au bar après
avait pris ses aises avec la carte bancaire de la boîte : des repas seuls, des vacances en Guyane (entre le 27 décembre 2006 et le 6 janvier 2007), des frais de péage de week-end, 10.512 euros de "cadeaux"... La Commission souligne, avec euphémisme, que certaines de ces dépenses n'étaient sans doute pas effectuées dans l'intérêt de la société et n'ont pourtant fait l'objet d'aucun contrôle. "Elles n'ont pas été non plus de ce fait remboursées par l'intéressé", note, non sans ironie, le rapport.
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