Ouais... ils me font bien marrer les musiciens de gôche... ...parce qu'à la base, y'a pas plus conservateur (vieux Beatles, Led Zep, Stones, etc... et je n'ose parler des vieux de la vieille)... y'a pas plus individualiste (ça veut trouver SON style, Son son personnel, ça a ses petites magouilles personnelles pour faire fonctionner son usine à gaz -- amplis, pédales, guitares, racks d'effets, etc... -- et généralement ça ne veut pas en démordre), ça se dit "anarchiste" bien souvent mais ça vit aux crochets de l'état (intermittence du spectacle) et ça se plaint au lieu de se prendre en mains... bref : c'est rigolo tout plein.
Eh ! Je me moque, hein, mais j'ai plein de potes dont je me moque à la première occasion concernant cela.
Le 20/05/2010 à 09h51 (92.143.***.***)
martin yvan
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je crois qu'il y a des musiciens de gauche ? sur les forums ?
Nebo en ce qui concerne l'écologie, l'effort demandé aux sociétés polluantes me parait néanmoins necessaire. On en a encore la preuve quand on voit BP qui en voulant économiser 500000 euros pour la valve de sécurité est en train d'anéantir toute la vie de milliers de pêcheurs américains sans compter l'impact sur l'environnement. Je pense que les écolos s'y prennent mal en culpabilisant l'individu qui laissent couler son robinet pour faire la vaiselle par exemple, mais c'est juste pour faire prendre conscience à monsieur tout le monde que chacun doit se responsabiliser.
Certes le message n'a pour le moment aucun impact pratiquement sur les vrais pollueurs, mais si des lois étaient votées (au niveau mondial c'est le problème) et appliquées avec remboursement après estimation des coûts directs et indirects des pollueurs, la sanction financière inciterait à revoir certain principe de précaution.
Les pétroliers et cargos hésiteraient à dégazer en pleine mer si leur bateau était confisqué, les sociétés hésiteraient à faire travailler des personnes exposés à des risques chimiques, nucléaires (agriculture,essais de l'armée en polynésie...)ou autres sachant qu'elles pourraient être condamnés à de très lourdes amendes ou indemnités. Car quand on voit dans certaines exploitations minières l'utilisation du mercure ou autre sympathiques produits cancérigènes avec des gens sans protection, les actionnaires se préoccupent -ils de la santé de ces pauvres "esclaves"? J'en doute et si malheureusement il n'y a pas une volonté politique mondiale pour une entente d'un minimum de précaution, pour, si ce n'est arrêter de polluer mais diminuer très fortement le risque sanitaire des différentes industrie,, on n'aura peut être même pas le temps d'arriver à notre guerre civile
La sanction financière est dans notre monde malheureusement pour le moment la seule chose dont les pollueurs ont peur. Mais c'est pas gagné ça c'est sûr! Ca ne le sera peut être pas avant un impossible retour en arrière mais même temps ne rien dire ne rien faire c'est cautionner.
Ma naïveté est grande mais l'angoisse de la vision de la terre dans 50 ans si tout continue à cette vitesse sans réglementation plus stricte l'est encore plus.
Le 19/05/2010 à 01h06 (86.212.**.**)
Nebo
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"A la lecture des dernières contributions on peut facilement retourner cette phrase en mettant le mot "droite " en lieu et place du mot "gauche"."
Absolument pas, Lafouine, et je vais te dire précisément pourquoi. Si tu as raison à la base, tu as tort quant à la situation occidentale. C'est que voilà : la Gauche a largement gagné la guerre idéologique et ce depuis l'influence de Sartre, d'une part, mais surtout depuis l'influence de la pensée de personnes comme http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Althusser">Althusser ou http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcuse">Marcuse (dont les pensées n'ont pas toujours été bien comprises, d'ailleurs) qui ont indiqué que la guerre de la production économique étant perdue (les exemples des pays de l'Est étaient, en ce sens, fort parlant) il fallait "révolutionner" le monde des idées et des rapports sociaux. Résultat ? L'Extrême-Gauche n'est pas au mieux de sa forme... en matière de pourcentage... mais elle a gagné la bataille sémantique... et de très loin !. Pour donner un exemple, les propos écologistes que tient la Droite elle-même (tes exemples, Lafouine, sont parlant, quant au rapprochement Gauche/Droite, mais celui qui s'en vient l'est encore plus !) auraient été impensables il y a encore quelques années de ça (15/20 ans ?), or à présent, la Droite s'est bien plus gauchisée, à mon humble avis, que la gauche ne s'est droitisée... si on peut parler ainsi. La position d'un socialiste comme Valls n'est jamais qu'une position Républicaine et je ne doute pas un seul instant qu'un Jaurès ou un Blum, il y a 100 ans, auraient eu des positions assez proches, en tenant compte des situations éventuelles de l'époque. Je ne suis pas quelqu'un qui souhaite égorger la Terre et la Nature jusqu'à la lie, mais je trouve assez comique et ridiculement extravagant lorsque toute la Caste Médiatique (toutes tendances confondues) se mettent à parler de l'environnement avec des trémolos dans la voix et la main sur le coeur en voulant nous faire croire que nous ne serions plus que des parasites. Cela prouve bien que la Gauche a gagné la bataille sémantique et que les notions que celle-ci a déployé pour toucher au but a bel et bien atteint l'ensemble de l'intelligentsia politique de notre pays, à l'exception de l'extrême-droite, ce qui fait du coup (et c'est là une belle victoire encore de la Gauche) que dés que l'on cherche à remettre en question les lieux communs sur lesquels se construisent les déclarations du PS ou de l'UMP, on est aussitôt taxé de "fascisme". Le texte de Ygor Yanka que j'ai posté est, à ce titre, redoutable d'efficacité.
Les cités n'ont pas été nettoyée au karcher car la simple expulsion d'un imam pourri mobilise aussitôt toutes les sacros-saintes associations sensées prendre la défense du genre humain, même le pire représentant du genre en question. Encore un autre exemple imparable de la victoire de la gauche sur le plan idéologique...
On peut s'interroger, cher Lafouine, autant que tu veux sur le pourquoi du comment qu'y'ait autant de délinquance violente en notre doux pays... seulement, c'est bon... ça fait 30 piges qu'on s'interroge, qu'on tolère, qu'on met des milliards sur la table pour rectifier le tir... et rien ne change car le choc civilisationnel entre la société française et les sociétés qu'elle accueille en son sein est tel (n'en déplaise à beaucoup) que je ne vois pas combien de temps, encore, les ficelles de ce patacaisse vont tenir. La vérité est la suivante : les imlmigrés, dans leur ultra grosse majorité ne désirent pas s'intégrer... pour eux être français, lorsqu'ils le deviennent, c'est l'être uniquement sur la plan administratif, afin de bénéficier des droits que la nationalité française leur confère... pour ce qui est de mettre en oeuvre leur DEVOIRS, c'est une autre histoire. Souvent dans mes débats avec des représentants des différentes communautés en question je m'amuse à leur demander si, là, maintenant, aussitôt fait aussitôt dit, ils seraient prêts à mourir pour la France si les circonstances l'exigeaient... pas de mourir pour la France si celle-ci est une force d'agression, pas de mourir pour le cour majestueux de la Loire (http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-exupéry">Saint-exupéry a écrit un très beau texte là-dessus pour montrer que le patriote authentique ne mourrait pas pour des sornettes poussiéreuses, mais pour quelque chose qui fasse sens... et qui porte ses fruits dans l'avenir... http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Moulin">Jean Moulin, par exemple)... http://incarnation.blogspirit.com/archive/2007/12/19/negritude-nouvelle.html">et bien très rares ont été les africains, maghrébins que j'ai pu rencontrer qui m'ont affirmé sans aucune gène qu'ils défendraient sans ciller les valeurs de la France même face à des analphabètes de leurs propres communautés d'origine.... Pire même, la Gauche continue à affirmer que pour être français il suffit de vivre sur le territoire de la République, ce qui, à mon sens, est un peu léger...
Honneur à Jean Moulin, mort entre les mains de la Gestapo, torturé, humilié... sans avoir parlé... sans avoir donné ses compagnons de lutte... la triste Gauche d'aujourd'hui peut bien considérer cette France comme moisie... elle n'a rien compris !
"Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurais approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé ; ce jour-là, elle était le visage de la France..."André Malraux, "Hommage à Jean Moulin"
"Nous, on a des militants qui ne sont pas du 'corps français traditionnel'. Le 'corps français traditionnel', c'est quelque chose qui pue, c'est quelque chose qui ne sent pas bon."Olivier Besancenot, leader du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) (Journal Le Monde, 11.03.2010)
Tu vois la différence ?
Le 18/05/2010 à 18h49 (70.36.*.**)
lafouine
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J'ai trouvé tes contributiuons intéressantes sur le diagnostic de certains maux (danger du recul de la laîcité avec ses conséquences) mais je crois que par certains moment tu tombes dans le piège que tu dénonces vis à vis de la gauche. "IL Y A CECI d’extraordinaire avec les gens de gauche qu’ils ne doutent jamais de leurs idées".
A la lecture des dernières contributions on peut facilement retourner cette phrase en mettant le mot "droite " en lieu et place du mot "gauche".
"Ils ne comprennent pas, parce qu’ils ne le peuvent pas, ne se remettant jamais en question, que l’on puisse être de droite sans être pour autant un abruti, un beauf et tout ce qu’on voudra dans le genre sous-développé. Ils n’ont que le mot tolérance à la bouche, mais ils ne tolèrent dans les faits que leurs amis politiques." Il ne s'agit que d'un jugement de valeur, ne penses tu pas que certaines personnes à droite n'ont pas une réaction ressemblant à celle décrite ici? Je penses que des 2 côtés il y a des gens capables de dialoguer et des gens qui en sont incapables.
La différence droite /gauche est à mon avis de plus en plus étroite, dans ce qui est proposé par l'ump et le ps qu'elle n'a pu l'être dans le passé, d'ailleurs on peut noter que l'utilisation de personnalités de gauche dans un gouvernement de droite ne pose aucun problème (si ce n'est la jalousie dans le camp de droite et le lynchage par la gauche dû également à la jalousie) . Quelques gens de droite essayent de faire passer l'idée que la gauche n'en a que faire de la sécurité et sont du côté des voyous (un nombre important de phrases dans ce sens assénées dans les médias) est aussi absurde que des poliques de gauche s'exprimant en disant que la droite ne fait jamais rien pour le social. Là aussi la subjectivité dans les 2 camps est un outil qui n'a qu'un seul but se distinguer de l'autre pour se donner la meilleure image possible.
Je pense qu'il y a du bon et du moins bon à droite comme à gauche, des bonnes et des mauvaises idées et solutions dans les 2 camps et là intervient (et qui gâche le réel débat démocratique), la soif du pouvoir empéchant de reconnaitre que la partie adverse peut avoir également raison sous peine de perdre quelques voix . Concernant la burqua par exemple entendre Manuel Valls allant dans le sens de la droite est un exemple contradictoire mais interessant, l'ouverture d'esprit n'est pas forcemment que de droite. Au sujet de la burqa je pense que cette loi devrait même être accompagné d'un complément permettant la poursuite judiciaire pour séquestration de la personne voulant empêcher sa femme, sa soeur etc de sortir sans, en cas de plainte.
La redistribution des richesses parait être la plus grande différence entre les deux camps(Nicolas Sarkozy ayant à priori renvoyer aux oubliettes sa propsition des 3 tires, investissement, actionnaires, salariés), concernant la sécurité des différences existent la sécurité(videosurveillance coût disproportionné par rapport aux résultats , radars et amendes multipliés par X, mais ce qui interrese vraiment les personnes est d'être protégé des agressions physiques, des vols,etc, et en cette matière que peut concrétement faire le ministère de l'intérieur pour que cela s'améliore? Voilà une question qui, n'est ni de droite ni de gauche, mais ne trouve malheureusement pas beaucoup de solutions. Même si après on se balance des chiffres devant les caméras pour montrer que l'on est efficace, la réponse apportée est loin d'être satisfaisante.
Je ne pense que la cité ait été nettoyée au karcher. Pourquoi? il faut s'interroger là dessus. La répression nécessaire n'empêche pas de se questionner sur les causes de la délinquance,est ce que la baisse des effectifs de police dessert leur travail...où pas? Est ce que l'on régle les problèmes entrainant la délinquance par un emploi permettant de vivre decemment? Piste en attendant le plein emploi:une reconnaissance
aux bénévoles(chomeurs ou non)s'impliquant dans diverses associations sporives, sociales en leur accordant quelques avantages divers (gratuité du transport public, réduction de leur taxe d'habitation ou autre )afin de valoriser ces personnes. Dans un même temps pourquoi laisse t on faire aux yeux et à la vue de tous cette gangraine qui est l'économie souterraine? Activités paralléles qui entrainent la peur et les représailles, on peut en discuter sans fin mais je crains que le FN ne profite un jour de ce laisser aller (ou alors la guerre civile tu penses Nebo?). A moins que le problème ne soit traité à temps, le compte à rebours est lancé si aucune solution efficace n'est trouvée. La realité ne peut être changée surtout si on n'essaie pas, changée entièrement peut être pas mais amèliorée ça doit être encore du domaine du possible.
Le 18/05/2010 à 01h46 (86.212.**.**)
Nebo
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Une dernière chose...
Je suis tombé http://www.yankay.net/opusxvii/index.php/1ils-sont-tellement-de-gauche/" title="YGOR YANKA" target="_blank">sur cette longue note chez et de Ygor Yanka. Elle est dense, précise, mais accessible, au pied léger, au sourire mi-figue mi-raisin et n'épargne guère nos chers gauchistes qui voient des salauds partout sauf chez eux. Je vous en conseille la lecture, quelles que soient vos opinions, ça vivifie.
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IL Y A CECI d’extraordinaire avec les gens de gauche qu’ils ne doutent jamais de leurs idées. Ils ne comprennent pas, parce qu’ils ne le peuvent pas, ne se remettant jamais en question, que l’on puisse être de droite sans être pour autant un abruti, un beauf et tout ce qu’on voudra dans le genre sous-développé. Ils n’ont que le mot tolérance à la bouche, mais ils ne tolèrent dans les faits que leurs amis politiques. Le reste, ce sont des chiens, des pédophiles ou des Nazis frustrés. Un grattage de rien du tout à la surface de leur très sensible épiderme prouve régulièrement qu’ils ne supportent le débat d’idées qu’entre eux, et sur des points de détail. Pour eux, l’immigration même massive est un bien et cela ne se discute pas. On voudrait bien savoir pourquoi c’est un bien, surtout quand cette immigration montre des signes de faible intégration, de violence ou de revendications sans contrepartie. On ne le saura pas. C’est un bien et basta ! Prétendre débattre d’un tel sujet, ô combien sensible pourtant, c’est se placer sur le terrain de l’extrême droite, c’est faire son lit. On évacue donc la discussion. Qui a l’outrecuidance d’insister sur la nécessité d’un débat se voit décorer des plus belles fleurs de la lancinante rhétorique de gauche : fascisme…nauséabond… heures sombres de notre histoire… Pétain, etc. Il y a comme ça des dizaines de sujets qu’il est préférable d’éviter si l’on ne tient pas à devenir le putois de la belle et parfumée assemblée : l’immigration, l’islam, les États-Unis, les homosexuels, le pape, l’autorité, la police, les Juifs…
À moins que d’être né dans une famille très ancrée à droite, qui n’a pas été, adolescent, jeune homme, naturellement de gauche ? Naturellement, parce que le jeune est tout entier tourné vers l’avenir, lui qui n’a pas encore de mémoire, à défaut de passé, de vécu. À 47 ans, je ne rêve pas d’en avoir 50. Ça viendra, mais je ne suis pas pressé. À 15 ans, on rêve d’en avoir 18 pour être majeur, donc libéré de la tutelle parentale, et pour passer le permis de conduire. À 18 ans, si on poursuit ses études au-delà du Bac, on a hâte de les achever pour entrer dans la vie active, décrocher le job de rêve, gagner confortablement sa vie, s’acheter une maison, fonder une famille, bref : s’installer, autrement dit durer. C’est alors que le temps vous rattrape, et la réalité. Vous avez 30 ans et vous voici devenu ce que vous exécriez au temps de l’acné : un bourgeois. Si vous êtes une mule de gauche, vous nierez bien entendu être un bourgeois. Ou si vous l’admettez du bout des lèvres, vous vous empresserez d’ajouter qu’en fait, si votre train de vie est celui d’un bourgeois totalement décomplexé, vous êtes un rebelle. Ouais, mon vieux. Un rebelle. Et vous l’êtes la plupart du temps à bas prix. Vous êtes un rebelle parce que vous avez l’indignation facile contre les mêmes crevures que toujours : Sarkozy, le CAC 40, le Vatican, la police, Israël, etc. Vous signez volontiers des pétitions en faveur des sans-papiers (vous n’aimez pas le mot clandestin), des sans-abris (vous n’aimez pas le mot vagabond), de Cesare Battisti (vous n’aimez pas le mot assassin), contre le Nabot (vous n’aimez pas l’expression le président de la République), contre la répression policière (vous n’aimez pas l’expression maintien de l’ordre public) ; vous êtes de toutes les manifestations « citoyennes », de toutes les marches blanches et de celles aux couleurs plus irisées de l’arc-en-ciel, et vous êtes de toutes les fêtes avec ballons multicolores, chars chamarrés, sono fracassante. Un rebelle pur et dur, quoi ! Autour de vous, sauf vos amis, que des moutons, quelques porcs, des beaufs, des cons, une armée de fachos. Vous ignorez à quel point vous êtes prévisible et conformiste.
Lorsqu’on rêve de s’émanciper de la tutelle familiale et éducative, on déteste évidemment l’autorité, dont la première de toutes, celle du père (vous ne savez pas encore que vous serez sans doute un père moins accommodant que le vôtre), ce père qui vous aime mais ne semble pas vouloir que vous grandissiez, du moins pas si vite, si bien qu’il vous humilie sans le vouloir, en vous regardant comme un enfant alors que vous avez quatre poils au menton depuis hier, que votre voix ressemble à celle d’un vilain canard, que vous vous êtes foulé le poignet à force de… hum. Et s’il vous humilie, même involontairement, c’est parce qu’il vous déteste, c’est parce qu’il se déteste en vous, c’est parce qu’il a sur vous du pouvoir (vous n’aimez pas le mot responsabilité) et forcément en abuse (vous reconnaitrez à 35 ans que votre père a été le meilleur père du monde). Vous haïssez aussi vos profs qui prétendent vous mettre dans le crâne des valeurs rétrogrades (vous n’aimez pas le mot savoir) dont vous n’aurez jamais besoin (mais à 40 ans, sur votre blog, vous publierez un émouvant billet sur M. Charlier, votre prof de français en sixième, un type bien, un peu sévère, mais juste, un poil autoritaire, mais rien d’excessif, et surtout, alors que ça vous faisait tellement chier à l’époque, il avait cet amour bizarre, parce que désuet, pour sa langue qu’il révérait et dont il s’échinait, le pauvre, à vous faire aimer les subtilités — vous préfériez alors le mot complication —, non pour vous tourmenter, par sadisme, mais pour former votre esprit à la critique, aux nuances langagières, à la sensibilité, toutes choses au final essentielles et grâce auxquelles vous êtes à présent un homme libre, au lieu d’être uncitoyen vigilant, soit un délateur en puissance, un collabo tout entier requis par son obsession du monde tel qu’il le rêve, duquel serait banni tout qui ne pense pas comme lui dans le sens du Bon, du Bien, du Juste, de l’Équitable et autres fantasmes majusculaires). Oh ! je ne vous fais pas le reproche de vouloir bien faire, de désirer très fort réduire les injustices, de rétablir un peu d’humanité et de poésie dans ce monde de banquiers sans scrupules, de traders fous, de boursicoteurs frénétiques, de commerçants avides, de pollueurs, d’exploiteurs des ressources humaines et naturelles (sinon, je suis de votre côté, sauf que je vous déteste). Je vous fais le reproche de vouloir à toute force que la réalité épouse vos désirs, alors que, si, adulte, j’ai compris quelque chose de la vie, c’est que la dominait irréductiblement un principe duquel j’ai appris à tenir compte toujours, même quand cela me contrarie : la réalité, votre chère ennemie. Je compose avec la réalité, non contre elle. Elle peut certes m’agacer jusqu’au point d’ébullition, mais je ne la nie jamais. Je parle de la réalité dans les faits, et de l’homme dans sa nature. Il n’existe pas « d’homme bon par nature » et que la société aurait corrompu. La société a ses travers, mais c’est elle qui nous civilise. Un homme seul, sorti de la société, même né bon, c’est un sauvage ; il n’est pas méchant, mais cruel. Il ne connait pas la pitié, l’altruisme, la camaraderie ; s’il vous croise dans son bois, il n’aura de politesse à votre égard que celle de vous chasser (au mieux), de vous tuer (au pire) à des fins gastronomiques s’il n’a pas appris à chasser (et qui le lui aurait appris, avec un père fonctionnaire ?). Je plains les hommes, globalement médiocres, collectivement sots, voire mauvais — mais j’en suis un et je ne nie pas le fond de ma propre nature. Et si je rêve aussi parfois d’une humanité moins brutale et plus modeste, je ne pousse pas jusqu’au cauchemar de la vouloir sous la forme ailée des anges. Aux anges je préfère les barbares ; aux moutons, les loups ; aux poètes lyriques, les guerriers ; aux voyous, les flics ; à l’étranger, mon compatriote — sans que cela veuille dire que je sois xénophobe (je vis à l’étranger, et ma tant chère femme est du pays où je vis). Vous n’aimez dans l’humanité que son bon côté, quand elle opine comme vous. Je l’aime pour son ambivalence. L’ambivalence est une richesse, un tout. Vous n’acceptez pas l’homme tel qu’il est pourtant. Vous souhaitez l’appauvrir en l’amputant de ses gangrènes. Voilà ce qui nous différencie, et c’est ainsi que je ne puis être de gauche, bien que je sois progressiste socialement, et peut-être davantage que vous, puisque j’ai toujours su rester pauvre.
Notre adolescent, notre jeune homme déteste donc naturellement toute forme d’autorité, tout pouvoir (tout pouvoir est pour lui un abus de pouvoir). Les patrons ne sont pas des responsables ni des gérants d’entreprises, mais des exploiteurs éhontés. Les juges et le pouvoir politique marchent main dans la main, même quand ils s’opposent. Ne parlons pas du pouvoir spirituel, surtout s’il émane de Rome : un syndicat de défense des prêtres pédophiles, un lobby pour la propagation du sida. Les policiers ne sauraient prétendre à maintenir l’ordre public, vu qu’ils sont eux-mêmes des fauteurs de troubles ; et des racistes, toujours (sauf l’inspecteur N’Guma). Tous des Tontons Macoutes, au vrai. Ces hargnes mal articulées contre l’autorité (autorité n’est pas un gros mot, pas plus que père,professeur,patron,député,juge,prêtreoupolicier) cachent en fait, plutôt mal, une souffrance : celle de n’être qu’un fils, un élève, un employé, un administré, un prévenu, etc., dans un monde où chacun rêve d’exercer son propre pouvoir, à petite ou grande échelle. Notre adolescent rage de n’avoir que bien peu de droits pour beaucoup de devoirs, mais dès qu’il est en mesure de commander à son tour, il ordonnera, et il faudra qu’on lui obéisse, sous peine de punition. La première victime de ce « martyr » devenant « bourreau » sera souvent son jeune frère, un plus faible que lui, une quelconque fille un peu rétive à son art malhabile de séduire ( «Viens me sucer, connasse ! »). S’il pousse son nouveau vice jusqu’à la tyrannie, il s’exonèrera de toute responsabilité (et donc, de tout pardon) en se désignant lui-même comme une victime (de son père, de son prof, du curé violeur de son enfance, de son patron, du flic qui, alors qu’il ne faisait que…, etc.). Une victime, n’est-ce pas, ça n’a que des droits. Venant d’une victime, tout mal est moindre, tout péché véniel. À ce tarif-là, il faut excuser Hitler et accabler ceux qui ne virent en lui qu’un peintre médiocre. Avoir souffert, souffrir, n’est en aucun cas une raison. C’est d’intelligence que le monde a besoin, non de compassion envers les sempiternels grincheux à qui la vie semble ne jamais sourire, parce qu’il est plus confortable d’être plaints que d’agir.
Nous sommes bien là dans une vision gauchie de la société : une société uniquement composée d’oppresseurs et d’opprimés, de riches et de pauvres, d’exploiteurs et d’exploités, de loups et d’agneaux, etc. Comme s’il n’y avait dans la vie que des géants et des nains ! Comme s’il n’existait pas d’hommes de taille moyenne, d’ouvriers épanouis, de patrons bienveillants, de juges intègres, de politiciens honnêtes, de policiers prévenants !
Le jeune homme, qui vient d’arriver sur Terre et dont la mémoire se borne à trois souvenirs vieux du mois passé, est pressé d’étreindre l’avenir ; il est optimiste et arrogant. Le passé, tout ce qui date d’avant lui, doit disparaitre. Les vieux (pour un gamin, je suis un vieux) doivent s’effacer, se taire ; au mieux ils radotent, au pire ils déconnent. Ils sont ringards et rétrogrades, nous gonflent avec leurs souvenirs du temps de Mathusalem et leurs constants rappels du « bon vieux temps », à quoi ils opposent une défiance à peu près totale de l’avenir et de la nouveauté. Pour un jeune homme (le mien est un peu caricatural, j’en conviens, mais il n’est de portrait vrai que légèrement forcé), le monde d’avant sa naissance ne fait pas partie de son histoire, et les leçons que ses parents en tirent ne sont pas pertinentes pour lui — inutile donc de le bassiner avec des « conneries » d’un autre âge. La nostalgie ne l’atteint pas, ni l’ennui. Un rien le divertit, il court au plus futile. Sa vie n’est tellement rien encore qu’il la risque volontiers, et risque parfois celles des autres, par ivresse juvénile.
Notre sémillant jeune homme est sympathique et tolérant. N’ayant connu d’époques que celle qu’il vit présentement, il ne peut comparer hier et aujourd’hui pour se livrer à la réflexion que, décidément, le monde a bien changé, en pire ; tout va plus vite, trop vite — tellement vite qu’on peine à suivre. On construisait jadis pour des centaines d’années ; on ne construit plus que de hideux et très éphémères bâtiments sans âme, purement fonctionnels. Les hommes jadis se saluaient ; ils se bousculent et s’invectivent, pour des queues de cerises. Les femmes jadis ne nous jetaient pas comme désormais leurs sexes à la figure ; elles étaient modestes et prudentes, on les respectait pour ça. Un téléphone ne vibrait pas toutes les trente secondes sur la table de notre voisin au restaurant, un restaurant où nous pouvions après le repas fumer cigarette, cigare ou pipe sans le tourment d’offrir ce faisant à nos voisins, pour les dix générations à venir, un bataillon de cancers et de mômes prématurés ; itou dans les trains, les bureaux, jusqu’aux couloirs des hôpitaux. Nous regardions les petites filles avec un peu de concupiscence parfois, au lieu d’éviter à tout prix, comme maintenant, de croiser leurs regards, des fois que la folie les prendrait de voir en nous un pédophile et de le crier bien fort, à cause d’un bref sourire que nous lui aurions adressé, tant nous la trouvons charmante, sous le rapport de l’enfance ET de la féminité déjà si présente. Nous avons même connu le temps des voitures sans ceintures de sécurité, c’est dire si nous datons ! La télévision existait, en noir et blanc, puis en couleurs ; les animateurs manquaient bien un peu de charisme, ils ne riaient guère, mais ils ne parlaient point pour ne rien dire et demeuraient courtois, sans se croire tenus d’agresser leurs interlocuteurs à coups de questions oiseuses, voire indiscrètes, voire indécentes ; ils étaient des employés du service public, non des stars à la tête, à 35 ans, de boites de production employant quarante personnes, avec des salaires à côté desquels ceux des ministres (le summum de la richesse, de mon temps) semblent aussi dérisoires que les cinq sous abandonnés par une vieille dame dans la sébile d’un nécessiteux du voisinage. Et tant de choses qui furent, qui nous furent familières, avec lesquelles nous avons grandi, et que le progrès nous a volées. Nous ne les regrettons pas forcément, mais elles nous manquent, comme les cheveux lorsque nous les avons perdus, sans lesquels nous pouvons vivre toutefois. Elles nous manquent, parce qu’elles étaient de notre temps et que nous étions du leur ; elles ne nous ont jamais paru étranges. Étranges à notre regard, et suspects, tous ces objets nouveaux que la publicité nous vante et qui encombrent le monde sans rien apporter à l’âme humaine, qui ne sont d’ailleurs nouveaux, la plupart du temps, que sur le plan des formes, et dont nous nous passerions sans peine, dont nous nous lassons vite, comme d’une cigarette après trois bouffées. Ce monde de formes et de couleurs sans cesse mouvantes est source d’angoisse pour qui cherche non plus l’agitation et la distraction, mais la tranquillité et la concentration, voire le recueillement.
Tout ça pour dire ceci, que s’il est naturel d’aimer à vingt ans le mouvement, le bruit, la distraction, la nouveauté, le progrès dans les mœurs (je n’associe que malaisément la notion de mœurs avec celle de progrès, mais enfin…), la technique omniprésente et tous ces bidules qui émerveillent la jeunesse et flattent sa vanité, s’il est naturel d’être à vingt ans de gauche, c’est-à-dire de croire en la perfectibilité des hommes, de penser dur comme fer que l’Histoire a un sens — il est naturel aussi, l’âge venant, de ne plus ajouter foi à ces calembredaines et de virer réactionnaire, par soudaine allergie à une modernité qui nous insulte chaque jour en nous faisant sentir à quel point nous sommes des caves. Nous suivons le mouvement, nous accrochons jusqu’à un certain point, avant de tout lâcher pour nous concentrer sur l’essentiel, parce que le temps nous file entre les pattes, parce que nous n’avons que trop perdu d’heures à bavasser de rien avec personne, à nous occuper des affaires d’autrui, à nous indigner en pure perte contre les mêmes salades que toujours, à courir aux culs de toutes les filles, à récolter les tempêtes dont nous avons semé les vents. Nous ne sommes pas fatigués de vivre, bien au contraire. Nous avons pleinement conscience que notre vie, qui vous parait si misérable (écouterhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Purcell" title="PURCELL" target="_blank">Purcelldeux heures durant, faut-il être ringard !), est une belle et précieuse — et unique ! — chose, si bien que nous ne la risquons plus stupidement pour épater les copains et copines ; nous sommes plus attentifs à notre santé, tant physique que morale et intellectuelle, au point d’écarter sans barguigner toute nuisance réelle ou supposée (la publicité, un mauvais livre, une piètre émission, une femme sans tête — dût son corps être le rêve d’un sculpteur antique —, les ragots et les gugusses, les gens qui tournent autour du pot pour finalement accoucher d’une rumeur, les bavards férus de psychologie lacanienne et ceux qui bandent en relisanthttp://fr.wikipedia.org/wiki/Heidegger" title="HEIDEGGER" target="_blank">Heidegger, les moucherons bonimenteurs, les costumiers d’opérette et les forains disgraciés, les démarcheurs à domicile, les enfants, les Belges et autres calamités à deux, trois ou quatre pattes). Nous voulions tout, à vingt ans ; nous ne voulons plus qu’une chose vingt ans plus tard : qu’on cesse de nous emmerder, qu’on nous foute la paix.
Dans 40 ans ? Disons déjà que vers 2030/2035 nous assisterons à un basculement démographique. En effet, la France ne désirant plus intégrer son immigration comme elle l'a fait de par le passé (polonais, russes, italiens, portuguais, yougos, etc...) et le politiquement correct exigeant que la différence soit acceptée envers et contre tout au nom du "bien vivre ensemble" dont toutes les associations socialos de mes deux nous gavent la cervelle depuis 30 ans, le communautarisme va aller croissant... le regroupement familial tel qu'il est pratiqué ne va nullement arranger les choses... les européens de souche (autant dire "les blancs") ainsi que les étrangers intégrés ou assimilés (prenez le terme qui vous convient) vont continuer à quitter, à la première occasion, les cités merdiques où les racailleux et autres petits caïds merdiques font la loi et où les barbus islamistes attendent la première occasion pour prendre le dessus. Vers 2030/2035 il y aura, selon les démographes étrangers qui, eux, ont le droit de nommer les choses, un équilibre très grave. Grosso modo, la population française de papiers sera composée de 50% de français de souche et de 50% de français bledards. Et là, les français bledards vont avoir des revendications, comment dire ?, que n'importe quel trouduc blanc ne pourra tolérer. Le réveil des gentils coolos festifs va être très très très violent. La France étant spécialiste en guerre civile (que ceux qui en doutent relisent leurs livres d'Histoire) cela ne risque pas de se passer au mieux. Il pourrait même y avoir des remous bien avant. Les émeutes récentes l'ont très bien montré. 2005. 2007. Au cri d'"Allah Ouakbar" dans nos rues. Lorsque le français moyen pète les plombs c'est jamais joli. Perso, je suis père de famille, alors tout ça m'inquiète sérieusement. Je ne cherche pas, contrairement à ceux qui m'en accusent préférant de loin faire l'autruche et se fourrer la tête dans le sable ou le fion, à faire frémir dans les chaumières. J'annonce juste ce qui risque de se passer en espérant que nous passions à côté. Mais aucun signe ne me l'indique.
La CIA craint même que les choses ne dégénèrent au niveau européen. Dantec craint un SREBRENICA à échelle européenne. Ce qui serait dramatique. La CIA a même un plan d'évacuation des musulmans hors d'Europe (j'avais filé des liens concernant cela il y a déjà quelques années... vais essayé de retrouver) tellement les choses risquent de très mal tourner.
Il y aura des morts des deux côtés et les peuples d'Europe ne voudront plus entendre parler ni de l'ONU ni de l'Europe de Bruxelles. Bref, profitez-en pour réfléchir à tout ça. La seule chance d'en réchapper serait qu'il y ait un sursaut "conservateur"... j'ai du mal à y croire pour l'instant, bien que le départ de LE PEN risque de redéfinir le paysage politique conservateur si ce type de mouvement est débarrassé des postures fascistoïdes du borgne blond. Son électorat change depuis quelques années et il y a de plus en plus de "militants" qui ne veulent plus du racisme crasseux de Jean-Marie ni de son patriotisme bêlant, mais ils veulent juste qu'une certaine identité culturelle, un état de droit soient préservés et ils ne savent pas vers qui se tourner, le FN étant trop extrême et le mouvement de De Villiers étant, désormais, inféodé à l'UMP. Compliqué.
Tous les pays ont des partis politiques à la fois conservateurs, non racistes, sans le moindre soupçon de "fascisme", parfaitement respectables, sauf la France qui voit en Sarkozy un fasciste, alors je ne vous dis pas les autres partis qui seraient encore plus conservateurs.
Être conservateur ne veut aucunement dire vivre dans la poussière du passé. C'est tout simplement conserver ce qui est bien et bon et accepter de changer ce qui ne l'est pas ou ne l'est plus. Au lieu de tout chambouler sans arrêt au nom de "la société ouverte", de "la tolérance" etc... Car on finit par ouvrir la société à tout et n'importe quoi et n'importe qui... et on tolère tout et n'importe quoi et n'importe qui.
ça n'est pas avec le coeur que l'on doit penser la politique, mais avec la Raison. Nos hommes politiques de droite comme de gauche ne sont plus du tout raisonnables. La seule chose qui les intéresse c'est d'être élus.
Tout cela ne m'empêche aucunement d'être quelqu'un de zen, d'ouvert au dialogue et de bien plus tolérant que certains ne veulent le reconnaître. Mais je ne puis accepter la déliquescence générale sous prétexte de "coeur à gauche" et ce genre de réduction bien naïve.
Je suis attaché à la France de Montaigne et Voltaire... je veux que les filles puissent continuer à avoir des mini jupes si ça les chante et qu'on ne les fasse pas chier... j'aime le vin... la viande de porc préparée en sauce blanche... le libertinage qui m'autorise de courtiser une belle femme et de rouler avec elle sur une pelouse. Je veux pouvoir critiquer qui je veux comme je veux et me faire critiquer sans avoir à craindre pour ma vie ou celle des autres... je veux que la famille soit préservée... que les enfants soient bien éduqués et qu'on en fasse des hommes libres et courtois qui aient le sens critique... je pense que cela peut être ouvert aux gens de toutes origines sociales, ethniques, culturelles, etc... à condition qu'ils acceptent (schizophréniquement... comme moi, petit immigré serbe arrivé dans ce pays à l'âge de 4 ans) de laisser certaines choses de leur identité d'origine à la poubelle avant que d'épouser les valeurs de ce pays. Car c'est con, ce que je vais dire, mais quelles que soient nos origines à tous, être français c'est aussi, s'enraciner, épouser un mode de vie, une langue, une histoire, un terroir, qui nous permette d'être connecté les uns aux autres "organiquement". Voilà.
Dans 20/25 ans ça risque d'être chaud en France... et en Europe. Ceux qui refusent de le voir vont déchanter. Alors dans 40 ans, peut-être que tout cela sera terminé... je ne sais pas. Rien, bien entendu, n'empêchera le progrès technologique de suivre son cours... mais ça n'est pas de ça que j'ai souhaité vous entretenir.
Bonne chance camarades !
Le 17/05/2010 à 21h21 (89.82.***.**)
nyto
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Donc maintenant on avance à visage découvert...pour certains c'est une profession de foi et pour d'autre va falloir réapprendre à devenir des hommes... A dans 40 ans alors pour les seconds...voila ce qui devrait changer...
Le 17/05/2010 à 21h16 (89.82.***.**)
nyto
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Ca marche!!!
Le 17/05/2010 à 21h16 (89.82.***.**)
nyto
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Test...
Le 17/05/2010 à 19h33 (92.133.***.**)
martin yvan
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Bon Nebo....... que vas ton devenir ?
Le 17/05/2010 à 17h55 (86.212.**.**)
Nebo
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Le 17/05/2010 à 17h54 (86.212.**.**)
Nebo
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Le 17/05/2010 à 12h43 (81.51.**.***)
Personne
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La fin de l'anonymat, c'est franchement pas drôle... Sage décision et bonne continuation !
So What ? Alors les gôchistes qui n'en veulent ? Vous la voyez comment la France dans 40 piges ? Z'avez rien à dire ? Valérie S., Rocco, la Cheftaine, etc...
" On ne saurait trop y insister, par “fin de la religion”, c’est un phénomène très précis que l’on désigne : la fin du rôle de structuration de l’espace social que le principe de dépendance a rempli dans l’ensemble des sociétés connues jusqu’à la nôtre. La religion ne s’explique historiquement dans ses contenus et dans ses formes que par l’exercice d’une fonction exactement définie. Or cette fonction non seulement n’existe plus, mais, ce qui signe bien plus sûrement sa résorption, s’est retournée en son contraire moyennant une transformation qui, loin d’abolir ses éléments, les a intégrés au fonctionnement collectif. La société moderne, ce n’est pas une société sans religion, c’est une société qui s’est constituée dans ses articulations principales par métabolisation de la fonction religieuse. "