Gnac of the day
Aujourd'hui, cette page a été vue 518 fois.
Ecrire un message | Recherche
Le 20/05/2010 à 15h57 (86.212.**.**)
Nebo -
Ouais... ils me font bien marrer les musiciens de gôche... ...parce qu'à la base, y'a pas plus conservateur (vieux Beatles, Led Zep, Stones, etc... et je n'ose parler des vieux de la vieille)... y'a pas plus individualiste (ça veut trouver SON style, Son son personnel, ça a ses petites magouilles personnelles pour faire fonctionner son usine à gaz -- amplis, pédales, guitares, racks d'effets, etc... -- et généralement ça ne veut pas en démordre), ça se dit "anarchiste" bien souvent mais ça vit aux crochets de l'état (intermittence du spectacle) et ça se plaint au lieu de se prendre en mains... bref : c'est rigolo tout plein.

Eh ! Je me moque, hein, mais j'ai plein de potes dont je me moque à la première occasion concernant cela.

Le 20/05/2010 à 09h51 (92.143.***.***)
martin yvan -
je crois qu'il y a des musiciens de gauche ? sur les forums ?

Le 19/05/2010 à 15h23 (70.36.*.**)
lafouine -
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=92a7b6549846d0c3c817ab7ed1525212

Le 19/05/2010 à 15h13 (70.36.*.**)
lafouine -
Nebo en ce qui concerne l'écologie, l'effort demandé aux sociétés polluantes me parait néanmoins necessaire.
On en a encore la preuve quand on voit BP qui en voulant économiser 500000 euros pour la valve de sécurité est en train d'anéantir toute la vie de milliers de pêcheurs américains sans compter l'impact sur l'environnement. Je pense que les écolos s'y prennent mal en culpabilisant l'individu qui laissent couler son robinet pour faire la vaiselle par exemple, mais c'est juste pour faire prendre conscience à monsieur tout le monde que chacun doit se responsabiliser.

Certes le message n'a pour le moment aucun impact pratiquement sur les vrais pollueurs, mais si des lois étaient votées (au niveau mondial c'est le problème) et appliquées avec remboursement après estimation des coûts directs et indirects des pollueurs, la sanction financière inciterait à revoir certain principe de précaution.

Les pétroliers et cargos hésiteraient à dégazer en pleine mer si leur bateau était confisqué, les sociétés hésiteraient à faire travailler des personnes exposés à des risques chimiques, nucléaires (agriculture,essais de l'armée en polynésie...)ou autres sachant qu'elles pourraient être condamnés à de très lourdes amendes ou indemnités. Car quand on voit dans certaines exploitations minières l'utilisation du mercure ou autre sympathiques produits cancérigènes avec des gens sans protection, les actionnaires se préoccupent -ils de la santé de ces pauvres "esclaves"? J'en doute et si malheureusement il n'y a pas une volonté politique mondiale pour une entente d'un minimum de précaution, pour, si ce n'est arrêter de polluer mais diminuer très fortement le risque sanitaire des différentes industrie,, on n'aura peut être même pas le temps d'arriver à notre guerre civile La sanction financière est dans notre monde malheureusement pour le moment la seule chose dont les pollueurs ont peur. Mais c'est pas gagné ça c'est sûr! Ca ne le sera peut être pas avant un impossible retour en arrière mais même temps ne rien dire ne rien faire c'est cautionner.

Ma naïveté est grande mais l'angoisse de la vision de la terre dans 50 ans si tout continue à cette vitesse sans réglementation plus stricte l'est encore plus.

Le 19/05/2010 à 01h06 (86.212.**.**)
Nebo -
"A la lecture des dernières contributions on peut facilement retourner cette phrase en mettant le mot "droite " en lieu et place du mot "gauche"."

Absolument pas, Lafouine, et je vais te dire précisément pourquoi. Si tu as raison à la base, tu as tort quant à la situation occidentale. C'est que voilà : la Gauche a largement gagné la guerre idéologique et ce depuis l'influence de Sartre, d'une part, mais surtout depuis l'influence de la pensée de personnes comme http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Althusser">Althusser ou http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcuse">Marcuse (dont les pensées n'ont pas toujours été bien comprises, d'ailleurs) qui ont indiqué que la guerre de la production économique étant perdue (les exemples des pays de l'Est étaient, en ce sens, fort parlant) il fallait "révolutionner" le monde des idées et des rapports sociaux. Résultat ? L'Extrême-Gauche n'est pas au mieux de sa forme... en matière de pourcentage... mais elle a gagné la bataille sémantique... et de très loin !. Pour donner un exemple, les propos écologistes que tient la Droite elle-même (tes exemples, Lafouine, sont parlant, quant au rapprochement Gauche/Droite, mais celui qui s'en vient l'est encore plus !) auraient été impensables il y a encore quelques années de ça (15/20 ans ?), or à présent, la Droite s'est bien plus gauchisée, à mon humble avis, que la gauche ne s'est droitisée... si on peut parler ainsi. La position d'un socialiste comme Valls n'est jamais qu'une position Républicaine et je ne doute pas un seul instant qu'un Jaurès ou un Blum, il y a 100 ans, auraient eu des positions assez proches, en tenant compte des situations éventuelles de l'époque. Je ne suis pas quelqu'un qui souhaite égorger la Terre et la Nature jusqu'à la lie, mais je trouve assez comique et ridiculement extravagant lorsque toute la Caste Médiatique (toutes tendances confondues) se mettent à parler de l'environnement avec des trémolos dans la voix et la main sur le coeur en voulant nous faire croire que nous ne serions plus que des parasites. Cela prouve bien que la Gauche a gagné la bataille sémantique et que les notions que celle-ci a déployé pour toucher au but a bel et bien atteint l'ensemble de l'intelligentsia politique de notre pays, à l'exception de l'extrême-droite, ce qui fait du coup (et c'est là une belle victoire encore de la Gauche) que dés que l'on cherche à remettre en question les lieux communs sur lesquels se construisent les déclarations du PS ou de l'UMP, on est aussitôt taxé de "fascisme". Le texte de Ygor Yanka que j'ai posté est, à ce titre, redoutable d'efficacité.

Les cités n'ont pas été nettoyée au karcher car la simple expulsion d'un imam pourri mobilise aussitôt toutes les sacros-saintes associations sensées prendre la défense du genre humain, même le pire représentant du genre en question. Encore un autre exemple imparable de la victoire de la gauche sur le plan idéologique...

On peut s'interroger, cher Lafouine, autant que tu veux sur le pourquoi du comment qu'y'ait autant de délinquance violente en notre doux pays... seulement, c'est bon... ça fait 30 piges qu'on s'interroge, qu'on tolère, qu'on met des milliards sur la table pour rectifier le tir... et rien ne change car le choc civilisationnel entre la société française et les sociétés qu'elle accueille en son sein est tel (n'en déplaise à beaucoup) que je ne vois pas combien de temps, encore, les ficelles de ce patacaisse vont tenir. La vérité est la suivante : les imlmigrés, dans leur ultra grosse majorité ne désirent pas s'intégrer... pour eux être français, lorsqu'ils le deviennent, c'est l'être uniquement sur la plan administratif, afin de bénéficier des droits que la nationalité française leur confère... pour ce qui est de mettre en oeuvre leur DEVOIRS, c'est une autre histoire. Souvent dans mes débats avec des représentants des différentes communautés en question je m'amuse à leur demander si, là, maintenant, aussitôt fait aussitôt dit, ils seraient prêts à mourir pour la France si les circonstances l'exigeaient... pas de mourir pour la France si celle-ci est une force d'agression, pas de mourir pour le cour majestueux de la Loire (http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-exupéry">Saint-exupéry a écrit un très beau texte là-dessus pour montrer que le patriote authentique ne mourrait pas pour des sornettes poussiéreuses, mais pour quelque chose qui fasse sens... et qui porte ses fruits dans l'avenir... http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Moulin">Jean Moulin, par exemple)... http://incarnation.blogspirit.com/archive/2007/12/19/negritude-nouvelle.html">et bien très rares ont été les africains, maghrébins que j'ai pu rencontrer qui m'ont affirmé sans aucune gène qu'ils défendraient sans ciller les valeurs de la France même face à des analphabètes de leurs propres communautés d'origine.... Pire même, la Gauche continue à affirmer que pour être français il suffit de vivre sur le territoire de la République, ce qui, à mon sens, est un peu léger...

http://www.youtube.com/v/6JQAhUGbUsE&hl=fr_FR&fs=1&">http://www.youtube.com/v/6JQAhUGbUsE&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385">
Honneur à Jean Moulin, mort entre les mains de la Gestapo, torturé, humilié... sans avoir parlé... sans avoir donné ses compagnons de lutte... la triste Gauche d'aujourd'hui peut bien considérer cette France comme moisie... elle n'a rien compris !

"Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurais approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé ; ce jour-là, elle était le visage de la France..." André Malraux, "Hommage à Jean Moulin"

"Nous, on a des militants qui ne sont pas du 'corps français traditionnel'. Le 'corps français traditionnel', c'est quelque chose qui pue, c'est quelque chose qui ne sent pas bon." Olivier Besancenot, leader du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) (Journal Le Monde, 11.03.2010)

Tu vois la différence ?

Le 18/05/2010 à 18h49 (70.36.*.**)
lafouine -
J'ai trouvé tes contributiuons intéressantes sur le diagnostic de certains maux (danger du recul de la laîcité avec ses conséquences) mais je crois que par certains moment tu tombes dans le piège que tu dénonces vis à vis de la gauche.
"IL Y A CECI d’extraordinaire avec les gens de gauche qu’ils ne doutent jamais de leurs idées".


A la lecture des dernières contributions on peut facilement retourner cette phrase en mettant le mot "droite " en lieu et place du mot "gauche".


"Ils ne com­prennent pas, parce qu’ils ne le peuvent pas, ne se remet­tant jamais en ques­tion, que l’on puisse être de droite sans être pour autant un abruti, un beauf et tout ce qu’on vou­dra dans le genre sous-​​développé. Ils n’ont que le mot tolé­rance à la bouche, mais ils ne tolèrent dans les faits que leurs amis poli­tiques." Il ne s'agit que d'un jugement de valeur, ne penses tu pas que certaines personnes à droite n'ont pas une réaction ressemblant à celle décrite ici? Je penses que des 2 côtés il y a des gens capables de dialoguer et des gens qui en sont incapables.

La différence droite /gauche est à mon avis de plus en plus étroite, dans ce qui est proposé par l'ump et le ps qu'elle n'a pu l'être dans le passé, d'ailleurs on peut noter que l'utilisation de personnalités de gauche dans un gouvernement de droite ne pose aucun problème (si ce n'est la jalousie dans le camp de droite et le lynchage par la gauche dû également à la jalousie) . Quelques gens de droite essayent de faire passer l'idée que la gauche n'en a que faire de la sécurité et sont du côté des voyous (un nombre important de phrases dans ce sens assénées dans les médias) est aussi absurde que des poliques de gauche s'exprimant en disant que la droite ne fait jamais rien pour le social. Là aussi la subjectivité dans les 2 camps est un outil qui n'a qu'un seul but se distinguer de l'autre pour se donner la meilleure image possible.
Je pense qu'il y a du bon et du moins bon à droite comme à gauche, des bonnes et des mauvaises idées et solutions dans les 2 camps et là intervient (et qui gâche le réel débat démocratique), la soif du pouvoir empéchant de reconnaitre que la partie adverse peut avoir également raison sous peine de perdre quelques voix . Concernant la burqua par exemple entendre Manuel Valls allant dans le sens de la droite est un exemple contradictoire mais interessant, l'ouverture d'esprit n'est pas forcemment que de droite. Au sujet de la burqa je pense que cette loi devrait même être accompagné d'un complément permettant la poursuite judiciaire pour séquestration de la personne voulant empêcher sa femme, sa soeur etc de sortir sans, en cas de plainte.

La redistribution des richesses parait être la plus grande différence entre les deux camps(Nicolas Sarkozy ayant à priori renvoyer aux oubliettes sa propsition des 3 tires, investissement, actionnaires, salariés), concernant la sécurité des différences existent la sécurité(videosurveillance coût disproportionné par rapport aux résultats , radars et amendes multipliés par X, mais ce qui interrese vraiment les personnes est d'être protégé des agressions physiques, des vols,etc, et en cette matière que peut concrétement faire le ministère de l'intérieur pour que cela s'améliore? Voilà une question qui, n'est ni de droite ni de gauche, mais ne trouve malheureusement pas beaucoup de solutions. Même si après on se balance des chiffres devant les caméras pour montrer que l'on est efficace, la réponse apportée est loin d'être satisfaisante.

Je ne pense que la cité ait été nettoyée au karcher. Pourquoi? il faut s'interroger là dessus. La répression nécessaire n'empêche pas de se questionner sur les causes de la délinquance,est ce que la baisse des effectifs de police dessert leur travail...où pas? Est ce que l'on régle les problèmes entrainant la délinquance par un emploi permettant de vivre decemment? Piste en attendant le plein emploi:une reconnaissance aux bénévoles(chomeurs ou non)s'impliquant dans diverses associations sporives, sociales en leur accordant quelques avantages divers (gratuité du transport public, réduction de leur taxe d'habitation ou autre )afin de valoriser ces personnes.
Dans un même temps pourquoi laisse t on faire aux yeux et à la vue de tous cette gangraine qui est l'économie souterraine? Activités paralléles qui entrainent la peur et les représailles, on peut en discuter sans fin mais je crains que le FN ne profite un jour de ce laisser aller (ou alors la guerre civile tu penses Nebo?). A moins que le problème ne soit traité à temps, le compte à rebours est lancé si aucune solution efficace n'est trouvée.
La realité ne peut être changée surtout si on n'essaie pas, changée entièrement peut être pas mais amèliorée ça doit être encore du domaine du possible.

Le 18/05/2010 à 01h46 (86.212.**.**)
Nebo -
Une dernière chose...

Je suis tombé http://www.yankay.net/opusxvii/index.php/1ils-sont-tellement-de-gauche/" title="YGOR YANKA" target="_blank">sur cette longue note chez et de Ygor Yanka. Elle est dense, précise, mais accessible, au pied léger, au sourire mi-figue mi-raisin et n'épargne guère nos chers gauchistes qui voient des salauds partout sauf chez eux. Je vous en conseille la lecture, quelles que soient vos opinions, ça vivifie.

http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=773464&;colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" type="application/x-shockwave-flash"> http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=773464&;colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" />

------------------------------------

IL Y A CECI d’extraordinaire avec les gens de gauche qu’ils ne doutent jamais de leurs idées. Ils ne com­prennent pas, parce qu’ils ne le peuvent pas, ne se remet­tant jamais en ques­tion, que l’on puisse être de droite sans être pour autant un abruti, un beauf et tout ce qu’on vou­dra dans le genre sous-​​développé. Ils n’ont que le mot tolé­rance à la bouche, mais ils ne tolèrent dans les faits que leurs amis poli­tiques. Le reste, ce sont des chiens, des pédo­philes ou des Nazis frus­trés. Un grat­tage de rien du tout à la sur­face de leur très sen­sible épiderme prouve régu­liè­re­ment qu’ils ne sup­portent le débat d’idées qu’entre eux, et sur des points de détail. Pour eux, l’immigration même mas­sive est un bien et cela ne se dis­cute pas. On vou­drait bien savoir pourquoi c’est un bien, sur­tout quand cette immi­gra­tion montre des signes de faible inté­gra­tion, de vio­lence ou de reven­di­ca­tions sans contre­par­tie. On ne le saura pas. C’est un bien et basta ! Pré­tendre débattre d’un tel sujet, ô com­bien sen­sible pour­tant, c’est se pla­cer sur le ter­rain de l’extrême droite, c’est faire son lit. On évacue donc la dis­cus­sion. Qui a l’outrecuidance d’insister sur la néces­sité d’un débat se voit déco­rer des plus belles fleurs de la lan­ci­nante rhé­to­rique de gauche : fas­cisme… nau­séa­bond… heures sombres de notre his­toire… Pétain, etc. Il y a comme ça des dizaines de sujets qu’il est pré­fé­rable d’éviter si l’on ne tient pas à deve­nir le putois de la belle et par­fu­mée assem­blée : l’immigration, l’islam, les États-​​Unis, les homo­sexuels, le pape, l’autorité, la police, les Juifs…

http://img269.imageshack.us/img269/5756/gauchistethumbnail.jpg" width="271" />

À moins que d’être né dans une famille très ancrée à droite, qui n’a pas été, ado­les­cent, jeune homme, natu­rel­le­ment de gauche ? Natu­rel­le­ment, parce que le jeune est tout entier tourné vers l’avenir, lui qui n’a pas encore de mémoire, à défaut de passé, de vécu. À 47 ans, je ne rêve pas d’en avoir 50. Ça vien­dra, mais je ne suis pas pressé. À 15 ans, on rêve d’en avoir 18 pour être majeur, donc libéré de la tutelle paren­tale, et pour pas­ser le per­mis de conduire. À 18 ans, si on pour­suit ses études au-​​delà du Bac, on a hâte de les ache­ver pour entrer dans la vie active, décro­cher le job de rêve, gagner confor­ta­ble­ment sa vie, s’acheter une mai­son, fon­der une famille, bref : s’installer, autre­ment dit durer. C’est alors que le temps vous rat­trape, et la réa­lité. Vous avez 30 ans et vous voici devenu ce que vous exé­criez au temps de l’acné : un bour­geois. Si vous êtes une mule de gauche, vous nie­rez bien entendu être un bour­geois. Ou si vous l’admettez du bout des lèvres, vous vous empres­se­rez d’ajouter qu’en fait, si votre train de vie est celui d’un bour­geois tota­le­ment décom­plexé, vous êtes un rebelle. Ouais, mon vieux. Un rebelle. Et vous l’êtes la plu­part du temps à bas prix. Vous êtes un rebelle parce que vous avez l’indignation facile contre les mêmes cre­vures que toujours : Sar­kozy, le CAC 40, le Vati­can, la police, Israël, etc. Vous signez volon­tiers des péti­tions en faveur des sans-​​papiers (vous n’aimez pas le mot clan­des­tin), des sans-​​abris (vous n’aimez pas le mot vaga­bond), de Cesare Bat­tisti (vous n’aimez pas le mot assas­sin), contre le Nabot (vous n’aimez pas l’expression le pré­sident de la Répu­blique), contre la répres­sion poli­cière (vous n’aimez pas l’expression main­tien de l’ordre public) ; vous êtes de toutes les mani­fes­ta­tions « citoyennes », de toutes les marches blanches et de celles aux cou­leurs plus iri­sées de l’arc-en-ciel, et vous êtes de toutes les fêtes avec bal­lons mul­ti­co­lores, chars cha­mar­rés, sono fra­cas­sante. Un rebelle pur et dur, quoi ! Autour de vous, sauf vos amis, que des mou­tons, quelques porcs, des beaufs, des cons, une armée de fachos. Vous igno­rez à quel point vous êtes pré­vi­sible et conformiste.

Lorsqu’on rêve de s’émanciper de la tutelle fami­liale et éduca­tive, on déteste évidem­ment l’autorité, dont la pre­mière de toutes, celle du père (vous ne savez pas encore que vous serez sans doute un père moins accom­mo­dant que le vôtre), ce père qui vous aime mais ne semble pas vou­loir que vous gran­dis­siez, du moins pas si vite, si bien qu’il vous humi­lie sans le vou­loir, en vous regar­dant comme un enfant alors que vous avez quatre poils au men­ton depuis hier, que votre voix res­semble à celle d’un vilain canard, que vous vous êtes foulé le poi­gnet à force de… hum. Et s’il vous humi­lie, même invo­lon­tai­re­ment, c’est parce qu’il vous déteste, c’est parce qu’il se déteste en vous, c’est parce qu’il a sur vous du pou­voir (vous n’aimez pas le mot res­pon­sa­bi­lité) et for­cé­ment en abuse (vous recon­nai­trez à 35 ans que votre père a été le meilleur père du monde). Vous haïs­sez aussi vos profs qui pré­tendent vous mettre dans le crâne des valeurs rétro­grades (vous n’aimez pas le mot savoir) dont vous n’aurez jamais besoin (mais à 40 ans, sur votre blog, vous publie­rez un émou­vant billet sur M. Char­lier, votre prof de français en sixième, un type bien, un peu sévère, mais juste, un poil auto­ri­taire, mais rien d’excessif, et sur­tout, alors que ça vous fai­sait tel­le­ment chier à l’époque, il avait cet amour bizarre, parce que désuet, pour sa langue qu’il révé­rait et dont il s’échinait, le pauvre, à vous faire aimer les sub­ti­li­tés — vous pré­fé­riez alors le mot com­pli­ca­tion —, non pour vous tour­men­ter, par sadisme, mais pour for­mer votre esprit à la cri­tique, aux nuances lan­ga­gières, à la sen­si­bi­lité, toutes choses au final essen­tielles et grâce auxquelles vous êtes à pré­sent un homme libre, au lieu d’être un citoyen vigi­lant, soit un déla­teur en puis­sance, un col­labo tout entier requis par son obses­sion du monde tel qu’il le rêve, duquel serait banni tout qui ne pense pas comme lui dans le sens du Bon, du Bien, du Juste, de l’Équitable et autres fan­tasmes majus­cu­laires). Oh ! je ne vous fais pas le reproche de vou­loir bien faire, de dési­rer très fort réduire les injus­tices, de réta­blir un peu d’humanité et de poé­sie dans ce monde de banquiers sans scru­pules, de tra­ders fous, de bour­si­co­teurs fré­né­tiques, de com­merçants avides, de pol­lueurs, d’exploiteurs des res­sources humaines et natu­relles (sinon, je suis de votre côté, sauf que je vous déteste). Je vous fais le reproche de vou­loir à toute force que la réa­lité épouse vos désirs, alors que, si, adulte, j’ai com­pris quelque chose de la vie, c’est que la domi­nait irré­duc­ti­ble­ment un prin­cipe duquel j’ai appris à tenir compte toujours, même quand cela me contra­rie : la réa­lité, votre chère enne­mie. Je com­pose avec la réa­lité, non contre elle. Elle peut certes m’agacer jusqu’au point d’ébullition, mais je ne la nie jamais. Je parle de la réa­lité dans les faits, et de l’homme dans sa nature. Il n’existe pas « d’homme bon par nature » et que la société aurait cor­rompu. La société a ses tra­vers, mais c’est elle qui nous civi­lise. Un homme seul, sorti de la société, même né bon, c’est un sau­vage ; il n’est pas méchant, mais cruel. Il ne connait pas la pitié, l’altruisme, la cama­ra­de­rie ; s’il vous croise dans son bois, il n’aura de poli­tesse à votre égard que celle de vous chas­ser (au mieux), de vous tuer (au pire) à des fins gas­tro­no­miques s’il n’a pas appris à chas­ser (et qui le lui aurait appris, avec un père fonc­tion­naire ?). Je plains les hommes, glo­ba­le­ment médiocres, col­lec­ti­ve­ment sots, voire mau­vais — mais j’en suis un et je ne nie pas le fond de ma propre nature. Et si je rêve aussi par­fois d’une huma­nité moins bru­tale et plus modeste, je ne pousse pas jusqu’au cau­che­mar de la vou­loir sous la forme ailée des anges. Aux anges je pré­fère les bar­bares ; aux mou­tons, les loups ; aux poètes lyriques, les guer­riers ; aux voyous, les flics ; à l’étranger, mon com­pa­triote — sans que cela veuille dire que je sois xéno­phobe (je vis à l’étranger, et ma tant chère femme est du pays où je vis). Vous n’aimez dans l’humanité que son bon côté, quand elle opine comme vous. Je l’aime pour son ambi­va­lence. L’ambivalence est une richesse, un tout. Vous n’acceptez pas l’homme tel qu’il est pour­tant. Vous sou­hai­tez l’appauvrir en l’amputant de ses gan­grènes. Voilà ce qui nous dif­fé­ren­cie, et c’est ainsi que je ne puis être de gauche, bien que je sois pro­gres­siste socia­le­ment, et peut-​​être davan­tage que vous, puisque j’ai toujours su res­ter pauvre.

Notre ado­les­cent, notre jeune homme déteste donc natu­rel­le­ment toute forme d’autorité, tout pou­voir (tout pou­voir est pour lui un abus de pou­voir). Les patrons ne sont pas des res­pon­sables ni des gérants d’entreprises, mais des exploi­teurs éhon­tés. Les juges et le pou­voir poli­tique marchent main dans la main, même quand ils s’opposent. Ne par­lons pas du pou­voir spi­ri­tuel, sur­tout s’il émane de Rome : un syn­di­cat de défense des prêtres pédo­philes, un lobby pour la pro­pa­ga­tion du sida. Les poli­ciers ne sau­raient pré­tendre à main­te­nir l’ordre public, vu qu’ils sont eux-​​mêmes des fau­teurs de troubles ; et des racistes, toujours (sauf l’inspecteur N’Guma). Tous des Ton­tons Macoutes, au vrai. Ces hargnes mal arti­cu­lées contre l’autorité (auto­rité n’est pas un gros mot, pas plus que père, pro­fes­seur, patron, député, juge, prêtre ou poli­cier) cachent en fait, plu­tôt mal, une souf­france : celle de n’être qu’un fils, un élève, un employé, un admi­nis­tré, un pré­venu, etc., dans un monde où cha­cun rêve d’exercer son propre pou­voir, à petite ou grande échelle. Notre ado­les­cent rage de n’avoir que bien peu de droits pour beau­coup de devoirs, mais dès qu’il est en mesure de com­man­der à son tour, il ordon­nera, et il fau­dra qu’on lui obéisse, sous peine de puni­tion. La pre­mière vic­time de ce « mar­tyr » deve­nant « bour­reau » sera sou­vent son jeune frère, un plus faible que lui, une quel­conque fille un peu rétive à son art mal­ha­bile de séduire ( «Viens me sucer, connasse ! »). S’il pousse son nou­veau vice jusqu’à la tyran­nie, il s’exonèrera de toute res­pon­sa­bi­lité (et donc, de tout par­don) en se dési­gnant lui-​​même comme une vic­time (de son père, de son prof, du curé vio­leur de son enfance, de son patron, du flic qui, alors qu’il ne fai­sait que…, etc.). Une vic­time, n’est-ce pas, ça n’a que des droits. Venant d’une vic­time, tout mal est moindre, tout péché véniel. À ce tarif-​​là, il faut excu­ser Hit­ler et acca­bler ceux qui ne virent en lui qu’un peintre médiocre. Avoir souf­fert, souf­frir, n’est en aucun cas une rai­son. C’est d’intelligence que le monde a besoin, non de com­pas­sion envers les sem­pi­ter­nels grin­cheux à qui la vie semble ne jamais sou­rire, parce qu’il est plus confor­table d’être plaints que d’agir.

Nous sommes bien là dans une vision gau­chie de la société : une société unique­ment com­po­sée d’oppresseurs et d’opprimés, de riches et de pauvres, d’exploiteurs et d’exploités, de loups et d’agneaux, etc. Comme s’il n’y avait dans la vie que des géants et des nains ! Comme s’il n’existait pas d’hommes de taille moyenne, d’ouvriers épanouis, de patrons bien­veillants, de juges intègres, de poli­ti­ciens hon­nêtes, de poli­ciers prévenants !

Le jeune homme, qui vient d’arriver sur Terre et dont la mémoire se borne à trois sou­ve­nirs vieux du mois passé, est pressé d’étreindre l’avenir ; il est opti­miste et arro­gant. Le passé, tout ce qui date d’avant lui, doit dis­pa­raitre. Les vieux (pour un gamin, je suis un vieux) doivent s’effacer, se taire ; au mieux ils radotent, au pire ils déconnent. Ils sont rin­gards et rétro­grades, nous gonflent avec leurs sou­ve­nirs du temps de Mathu­sa­lem et leurs constants rap­pels du « bon vieux temps », à quoi ils opposent une défiance à peu près totale de l’avenir et de la nou­veauté. Pour un jeune homme (le mien est un peu cari­ca­tu­ral, j’en conviens, mais il n’est de por­trait vrai que légè­re­ment forcé), le monde d’avant sa nais­sance ne fait pas par­tie de son his­toire, et les leçons que ses parents en tirent ne sont pas per­ti­nentes pour lui — inutile donc de le bas­si­ner avec des « conne­ries » d’un autre âge. La nos­tal­gie ne l’atteint pas, ni l’ennui. Un rien le diver­tit, il court au plus futile. Sa vie n’est tel­le­ment rien encore qu’il la risque volon­tiers, et risque par­fois celles des autres, par ivresse juvénile.

Notre sémillant jeune homme est sym­pa­thique et tolé­rant. N’ayant connu d’époques que celle qu’il vit pré­sen­te­ment, il ne peut com­pa­rer hier et aujourd’hui pour se livrer à la réflexion que, déci­dé­ment, le monde a bien changé, en pire ; tout va plus vite, trop vite — tel­le­ment vite qu’on peine à suivre. On construi­sait jadis pour des cen­taines d’années ; on ne construit plus que de hideux et très éphé­mères bâti­ments sans âme, pure­ment fonc­tion­nels. Les hommes jadis se saluaient ; ils se bous­culent et s’invectivent, pour des queues de cerises. Les femmes jadis ne nous jetaient pas comme désor­mais leurs sexes à la figure ; elles étaient modestes et pru­dentes, on les res­pec­tait pour ça. Un télé­phone ne vibrait pas toutes les trente secondes sur la table de notre voi­sin au res­tau­rant, un res­tau­rant où nous pou­vions après le repas fumer ciga­rette, cigare ou pipe sans le tour­ment d’offrir ce fai­sant à nos voi­sins, pour les dix géné­ra­tions à venir, un bataillon de can­cers et de mômes pré­ma­tu­rés ; itou dans les trains, les bureaux, jusqu’aux cou­loirs des hôpi­taux. Nous regar­dions les petites filles avec un peu de concu­pis­cence par­fois, au lieu d’éviter à tout prix, comme main­te­nant, de croi­ser leurs regards, des fois que la folie les pren­drait de voir en nous un pédo­phile et de le crier bien fort, à cause d’un bref sou­rire que nous lui aurions adressé, tant nous la trou­vons char­mante, sous le rap­port de l’enfance ET de la fémi­nité déjà si pré­sente. Nous avons même connu le temps des voi­tures sans cein­tures de sécu­rité, c’est dire si nous datons ! La télé­vi­sion exis­tait, en noir et blanc, puis en cou­leurs ; les ani­ma­teurs manquaient bien un peu de cha­risme, ils ne riaient guère, mais ils ne par­laient point pour ne rien dire et demeu­raient cour­tois, sans se croire tenus d’agresser leurs inter­lo­cu­teurs à coups de ques­tions oiseuses, voire indis­crètes, voire indé­centes ; ils étaient des employés du ser­vice public, non des stars à la tête, à 35 ans, de boites de pro­duc­tion employant qua­rante per­sonnes, avec des salaires à côté desquels ceux des ministres (le sum­mum de la richesse, de mon temps) semblent aussi déri­soires que les cinq sous aban­don­nés par une vieille dame dans la sébile d’un néces­si­teux du voi­si­nage. Et tant de choses qui furent, qui nous furent fami­lières, avec lesquelles nous avons grandi, et que le pro­grès nous a volées. Nous ne les regret­tons pas for­cé­ment, mais elles nous manquent, comme les che­veux lorsque nous les avons per­dus, sans lesquels nous pou­vons vivre tou­te­fois. Elles nous manquent, parce qu’elles étaient de notre temps et que nous étions du leur ; elles ne nous ont jamais paru étranges. Étranges à notre regard, et sus­pects, tous ces objets nou­veaux que la publi­cité nous vante et qui encombrent le monde sans rien appor­ter à l’âme humaine, qui ne sont d’ailleurs nou­veaux, la plu­part du temps, que sur le plan des formes, et dont nous nous pas­se­rions sans peine, dont nous nous las­sons vite, comme d’une ciga­rette après trois bouf­fées. Ce monde de formes et de cou­leurs sans cesse mou­vantes est source d’angoisse pour qui cherche non plus l’agitation et la dis­trac­tion, mais la tranquillité et la concen­tra­tion, voire le recueillement.

Tout ça pour dire ceci, que s’il est natu­rel d’aimer à vingt ans le mou­ve­ment, le bruit, la dis­trac­tion, la nou­veauté, le pro­grès dans les mœurs (je n’associe que mal­ai­sé­ment la notion de mœurs avec celle de pro­grès, mais enfin…), la tech­nique omni­pré­sente et tous ces bidules qui émer­veillent la jeu­nesse et flattent sa vanité, s’il est natu­rel d’être à vingt ans de gauche, c’est-à-dire de croire en la per­fec­ti­bi­lité des hommes, de pen­ser dur comme fer que l’Histoire a un sens — il est natu­rel aussi, l’âge venant, de ne plus ajou­ter foi à ces calem­bre­daines et de virer réac­tion­naire, par sou­daine aller­gie à une moder­nité qui nous insulte chaque jour en nous fai­sant sen­tir à quel point nous sommes des caves. Nous sui­vons le mou­ve­ment, nous accro­chons jusqu’à un cer­tain point, avant de tout lâcher pour nous concen­trer sur l’essentiel, parce que le temps nous file entre les pattes, parce que nous n’avons que trop perdu d’heures à bavas­ser de rien avec per­sonne, à nous occu­per des affaires d’autrui, à nous indi­gner en pure perte contre les mêmes salades que toujours, à cou­rir aux culs de toutes les filles, à récol­ter les tem­pêtes dont nous avons semé les vents. Nous ne sommes pas fati­gués de vivre, bien au contraire. Nous avons plei­ne­ment conscience que notre vie, qui vous parait si misé­rable (écou­ter http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Purcell" title="PURCELL" target="_blank">Pur­cell deux heures durant, faut-​​il être rin­gard !), est une belle et pré­cieuse — et unique ! — chose, si bien que nous ne la risquons plus stu­pi­de­ment pour épater les copains et copines ; nous sommes plus atten­tifs à notre santé, tant phy­sique que morale et intel­lec­tuelle, au point d’écarter sans bar­gui­gner toute nui­sance réelle ou sup­po­sée (la publi­cité, un mau­vais livre, une piètre émis­sion, une femme sans tête — dût son corps être le rêve d’un sculp­teur antique —, les ragots et les gugusses, les gens qui tournent autour du pot pour fina­le­ment accou­cher d’une rumeur, les bavards férus de psy­cho­lo­gie laca­nienne et ceux qui bandent en reli­sant http://fr.wikipedia.org/wiki/Heidegger" title="HEIDEGGER" target="_blank">Hei­deg­ger, les mou­che­rons boni­men­teurs, les cos­tu­miers d’opérette et les forains dis­gra­ciés, les démar­cheurs à domi­cile, les enfants, les Belges et autres cala­mi­tés à deux, trois ou quatre pattes). Nous vou­lions tout, à vingt ans ; nous ne vou­lons plus qu’une chose vingt ans plus tard : qu’on cesse de nous emmer­der, qu’on nous foute la paix.

------------------------------------

http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=4964003&;colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" type="application/x-shockwave-flash"> http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=4964003&;colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" />

Le 18/05/2010 à 01h39 (86.212.**.**)
Nebo -
Voyez ces deux articles de Daniel Pipes...

http://fr.danielpipes.org/4395/les-options-peu-engageantes-de-leurope">3 scénarios pour l'Europe... à vous de voir...

et

http://fr.danielpipes.org/5542/europe-ou-eurabia">Europe ou Eurabia...

Le 18/05/2010 à 01h26 (86.212.**.**)
Nebo -
Dans 40 ans ? Disons déjà que vers 2030/2035 nous assisterons à un basculement démographique. En effet, la France ne désirant plus intégrer son immigration comme elle l'a fait de par le passé (polonais, russes, italiens, portuguais, yougos, etc...) et le politiquement correct exigeant que la différence soit acceptée envers et contre tout au nom du "bien vivre ensemble" dont toutes les associations socialos de mes deux nous gavent la cervelle depuis 30 ans, le communautarisme va aller croissant... le regroupement familial tel qu'il est pratiqué ne va nullement arranger les choses... les européens de souche (autant dire "les blancs") ainsi que les étrangers intégrés ou assimilés (prenez le terme qui vous convient) vont continuer à quitter, à la première occasion, les cités merdiques où les racailleux et autres petits caïds merdiques font la loi et où les barbus islamistes attendent la première occasion pour prendre le dessus. Vers 2030/2035 il y aura, selon les démographes étrangers qui, eux, ont le droit de nommer les choses, un équilibre très grave. Grosso modo, la population française de papiers sera composée de 50% de français de souche et de 50% de français bledards. Et là, les français bledards vont avoir des revendications, comment dire ?, que n'importe quel trouduc blanc ne pourra tolérer. Le réveil des gentils coolos festifs va être très très très violent. La France étant spécialiste en guerre civile (que ceux qui en doutent relisent leurs livres d'Histoire) cela ne risque pas de se passer au mieux. Il pourrait même y avoir des remous bien avant. Les émeutes récentes l'ont très bien montré. 2005. 2007. Au cri d'"Allah Ouakbar" dans nos rues. Lorsque le français moyen pète les plombs c'est jamais joli. Perso, je suis père de famille, alors tout ça m'inquiète sérieusement. Je ne cherche pas, contrairement à ceux qui m'en accusent préférant de loin faire l'autruche et se fourrer la tête dans le sable ou le fion, à faire frémir dans les chaumières. J'annonce juste ce qui risque de se passer en espérant que nous passions à côté. Mais aucun signe ne me l'indique.
La CIA craint même que les choses ne dégénèrent au niveau européen. Dantec craint un SREBRENICA à échelle européenne. Ce qui serait dramatique. La CIA a même un plan d'évacuation des musulmans hors d'Europe (j'avais filé des liens concernant cela il y a déjà quelques années... vais essayé de retrouver) tellement les choses risquent de très mal tourner.

Il y aura des morts des deux côtés et les peuples d'Europe ne voudront plus entendre parler ni de l'ONU ni de l'Europe de Bruxelles. Bref, profitez-en pour réfléchir à tout ça. La seule chance d'en réchapper serait qu'il y ait un sursaut "conservateur"... j'ai du mal à y croire pour l'instant, bien que le départ de LE PEN risque de redéfinir le paysage politique conservateur si ce type de mouvement est débarrassé des postures fascistoïdes du borgne blond. Son électorat change depuis quelques années et il y a de plus en plus de "militants" qui ne veulent plus du racisme crasseux de Jean-Marie ni de son patriotisme bêlant, mais ils veulent juste qu'une certaine identité culturelle, un état de droit soient préservés et ils ne savent pas vers qui se tourner, le FN étant trop extrême et le mouvement de De Villiers étant, désormais, inféodé à l'UMP. Compliqué.

Tous les pays ont des partis politiques à la fois conservateurs, non racistes, sans le moindre soupçon de "fascisme", parfaitement respectables, sauf la France qui voit en Sarkozy un fasciste, alors je ne vous dis pas les autres partis qui seraient encore plus conservateurs.

Être conservateur ne veut aucunement dire vivre dans la poussière du passé. C'est tout simplement conserver ce qui est bien et bon et accepter de changer ce qui ne l'est pas ou ne l'est plus. Au lieu de tout chambouler sans arrêt au nom de "la société ouverte", de "la tolérance" etc... Car on finit par ouvrir la société à tout et n'importe quoi et n'importe qui... et on tolère tout et n'importe quoi et n'importe qui.

ça n'est pas avec le coeur que l'on doit penser la politique, mais avec la Raison. Nos hommes politiques de droite comme de gauche ne sont plus du tout raisonnables. La seule chose qui les intéresse c'est d'être élus.

Tout cela ne m'empêche aucunement d'être quelqu'un de zen, d'ouvert au dialogue et de bien plus tolérant que certains ne veulent le reconnaître. Mais je ne puis accepter la déliquescence générale sous prétexte de "coeur à gauche" et ce genre de réduction bien naïve.

Je suis attaché à la France de Montaigne et Voltaire... je veux que les filles puissent continuer à avoir des mini jupes si ça les chante et qu'on ne les fasse pas chier... j'aime le vin... la viande de porc préparée en sauce blanche... le libertinage qui m'autorise de courtiser une belle femme et de rouler avec elle sur une pelouse. Je veux pouvoir critiquer qui je veux comme je veux et me faire critiquer sans avoir à craindre pour ma vie ou celle des autres... je veux que la famille soit préservée... que les enfants soient bien éduqués et qu'on en fasse des hommes libres et courtois qui aient le sens critique... je pense que cela peut être ouvert aux gens de toutes origines sociales, ethniques, culturelles, etc... à condition qu'ils acceptent (schizophréniquement... comme moi, petit immigré serbe arrivé dans ce pays à l'âge de 4 ans) de laisser certaines choses de leur identité d'origine à la poubelle avant que d'épouser les valeurs de ce pays. Car c'est con, ce que je vais dire, mais quelles que soient nos origines à tous, être français c'est aussi, s'enraciner, épouser un mode de vie, une langue, une histoire, un terroir, qui nous permette d'être connecté les uns aux autres "organiquement". Voilà.

Dans 20/25 ans ça risque d'être chaud en France... et en Europe. Ceux qui refusent de le voir vont déchanter. Alors dans 40 ans, peut-être que tout cela sera terminé... je ne sais pas. Rien, bien entendu, n'empêchera le progrès technologique de suivre son cours... mais ça n'est pas de ça que j'ai souhaité vous entretenir.

Bonne chance camarades !

Le 17/05/2010 à 21h21 (89.82.***.**)
nyto -
Donc maintenant on avance à visage découvert...pour certains c'est une profession de foi et pour d'autre va falloir réapprendre à devenir des hommes...
A dans 40 ans alors pour les seconds...voila ce qui devrait changer...

Le 17/05/2010 à 21h16 (89.82.***.**)
nyto -
Ca marche!!!

Le 17/05/2010 à 21h16 (89.82.***.**)
nyto -
Test...

Le 17/05/2010 à 19h33 (92.133.***.**)
martin yvan -
Bon Nebo.......
que vas ton devenir ?

Le 17/05/2010 à 17h55 (86.212.**.**)
Nebo -

Le 17/05/2010 à 17h54 (86.212.**.**)
Nebo -

Le 17/05/2010 à 12h43 (81.51.**.***)
Personne -
La fin de l'anonymat, c'est franchement pas drôle... Sage décision et bonne continuation !

Le 17/05/2010 à 07h42 (92.133.***.**)
martin yvan -
je viens de trouver ça !
les terreurs toxiques !
http://stfh.skynetblogs.be/category/1266057/1/Les+terreurs+toxiques

Le 16/05/2010 à 20h10 (90.27.***.***)
martin yvan -
alors la gauche ! silence radio !

Le 15/05/2010 à 21h29 (86.212.**.**)
Nebo -
So What ? Alors les gôchistes qui n'en veulent ? Vous la voyez comment la France dans 40 piges ? Z'avez rien à dire ? Valérie S., Rocco, la Cheftaine, etc...

Le 10/05/2010 à 23h08 (92.151.***.**)
Nebo - Ceux qui savent lire seront perturbés...
" On ne saurait trop y insister, par “fin de la religion”, c’est un phénomène très précis que l’on désigne : la fin du rôle de structuration de l’espace social que le principe de dépendance a rempli dans l’ensemble des sociétés connues jusqu’à la nôtre. La religion ne s’explique historiquement dans ses contenus et dans ses formes que par l’exercice d’une fonction exactement définie. Or cette fonction non seulement n’existe plus, mais, ce qui signe bien plus sûrement sa résorption, s’est retournée en son contraire moyennant une transformation qui, loin d’abolir ses éléments, les a intégrés au fonctionnement collectif. La société moderne, ce n’est pas une société sans religion, c’est une société qui s’est constituée dans ses articulations principales par métabolisation de la fonction religieuse. "

(Marcel Gauchet, Le désenchantement du monde)

Le 10/05/2010 à 21h17 (92.151.***.**)
Nebo -
Test... hup hup hup... barbatruc !

Le 09/05/2010 à 17h54 (92.151.***.**)
Les écologistes déjà soumis comme des carpettes. -
http://www.youtube.com/v/H2jHtZl6EvA&hl=fr_FR&fs=1&">http://www.youtube.com/v/H2jHtZl6EvA&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385">

Le 07/05/2010 à 20h17 (92.151.***.**)
Merci Michel. -
http://www.dailymotion.com/swf/video/x6penf">http://www.dailymotion.com/swf/video/x6penf" width="480" height="270" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always">

Le 07/05/2010 à 02h40 (70.36.*.**)
lafouine -
ci dessous ça m'apprendra à écrire le jour d'anniversaire de belle maman

Le 06/05/2010 à 22h04 (70.36.*.**)
lafouine -
un idée pour rapatrier les exilés fiscaux, obliger lese ministres à sortir avec des exilés fiscaux.


Premi�re pagePage pr�c�dente 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 Page suivanteDerni�re page

La reproduction ou l'utilisation de tout ou partie des propos ?crits sur ce forum est interdite sans autorisation ?crite de leurs auteurs.