Gnac of the day
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Le 25/05/2010 à 18h26 (81.185.***.***)
NoNoï -
C'est dingue, je continuais à aller à l'autre adresse du forum bleu, pensant vraiment que tout le monde avait deserté. Oui, un des problèmes des débats intellectuels, c'est d'abord l'intellectuel en question. Quand on voit le niveau des plus vendeurs propulsés au rang de pop stars chics et raffinées, c'est forcément difficile d'essayer de ne pas réflechir comme on le faisait il y a 50 ans... Un bel exemple affligeant ici :

http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1067">Ce soir où jamais - Finkielkraut et Badiou

J'ai toujours bien aimé Finkielkraut. J'aime son calme, j'aime qu'il agrémente son propos de tout un tas d'exemples littéraires allant d'Aimé Césaire à Kundera, montrant que la vérité ne se cantonne pas à notre tout petit hexagone et qu'elle ne passe pas forcément pas des ratiocination infinie, mais aussi par des prises de position claires et simples ; toute la différence entre la philosophie et la politique en somme. Et je ne connaissais Badiou que de "réputation" disons ; ces livres étant où bien stupides ou bien imbitables. Et bien, j'ai été servi en le découvrant un peu dans cette émission... accrochez vous! On en reparle après ;-).

Le 25/05/2010 à 17h14 (84.100.***.***)
Mary -
Juste magnifique de pouvoir ecouter Brel par ici !! Portez vous bien

Le 25/05/2010 à 01h17 (92.151.***.***)
Nebo -
Sont sympas les communistes de monsieur http://fr.wikipedia.org/wiki/Hugo_Chavez">Chavez... Nan, le communisme a mal été appliqué en URSS et dans les pays frères... c'est scandaleux... heureusement que Chavez a une âme noble... il le prouve tous les jours, en faisant le fanfaron durant de longs discours fantaisistes où il s'en prend aux USA à cause de la merde qu'il se traîne au cul... parce que pour un communiste, s'il y a de la misère, des problèmes économiques, c'est toujours la faute de quelqu'un d'autre, jamais la sienne propre...

Nos valeureux nouveaux communistes, non contents de sympathiser avec les islamistes chiites iraniens, ont décidé de s'en prendre aux... juifs... oui oui... nous ne sommes pas en Allemagne en 1933... nous sommes au Vénézuela en 2010...

http://sfadj.com/les-juifs-persecutes-au-venezuela">Mais voyez plutôt... c'est la même connerie crasse qui se reproduit sans cesse...

A part ça... nan... y'a pas de rapprochement rouge/brun/islam... les fins observateurs hallucinent, simplement !

http://yalibnan.com/site/archives/2007/12/03/ahmadinejad%20-%20chavez.jpg">

Le 25/05/2010 à 00h28 (77.203.***.***)
Nono -
ok ça marche! juste pour dire que j'adore aznavour, un des seul a improviser ses propres melodies, tjrs un peu en avance ou un peu en retard sur le rhytme, mais retombe tjrs sur ses pieds! Quel talent!!

Le 25/05/2010 à 00h26 (77.203.***.***)
Nono -
test

Le 22/05/2010 à 10h50 (89.82.***.**)
nyto - @ Christine et Lafouine
C'est un peu l'ancêtre des Plages de qui vous savez...

Le 21/05/2010 à 23h47 (78.51.**.***)
Christine -
Et là je le comprends, une des premières chansons de ma petite enfance....

Le 21/05/2010 à 15h31 (70.36.*.**)
lafouine -
Celle ci considérée presque comme un hymne à saint pierre et miquelon

http://www.youtube.com/v/UJVb0BZEj0U&hl=fr_FR&fs=1&">http://www.youtube.com/v/UJVb0BZEj0U&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385">

Le 21/05/2010 à 15h23 (70.36.*.**)
lafouine -
Pour rester dans le registre de Ferré sur le temps qui passe

http://www.youtube.com/v/Gy-Y6DudhY0&hl=fr_FR&fs=1&">http://www.youtube.com/v/Gy-Y6DudhY0&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385">

http://www.youtube.com/v/vkPen_w8ByQ&hl=fr_FR&fs=1&">http://www.youtube.com/v/vkPen_w8ByQ&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385">

Le 21/05/2010 à 14h44 (70.36.*.**)
lafouine -
A Yvan Martin.
Je pourrai te citer des artistes que j'aime et que toi tu trouves sans intérêt, nous avons aussi surement plein de chanteurs, groupes que nous aimons en commun. Si ma phrase t'a dérangé ça n'était vraiment pas le but recherché.

Le 21/05/2010 à 14h21 (70.36.*.**)
lafouine -
Dieu la concurrence arrive!

http://www.liberation.fr/sciences/0101636911-des-chercheurs-ont-cree-une-cellule-vivante.
Nebo, très bien vu ce texte.
A force de vouloir trop faire attention, on ne dit plus rien.

Le 21/05/2010 à 08h45 (92.133.*.**)
martin yvan -
http://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Barbelivien">Parmi les tubes écrits et composés par Didier Barbelivien, on peut citer Michèle, Allo à l'ovni, Mademoiselle chante le blues, Mon mec à moi, T'aimer comme ça, Les hommes qui passent, D'Allemagne, On va s'aimer, Sous les sunlights des tropiques, Je te survivrai, Est-ce que tu viens pour les vacances, Quand je t'aime, Ceux qui n'ont rien, Entrer dans la lumière, Il tape sur des bambous, Elle préfère l'amour en mer, Je te connais par cœur, Rouge, Marie-Jeanne, La rivière de mon enfance, Le privilège, Les hommes du vent, Je pourris camarade, Qui me dira, Itinéraire d'un enfant gâté, Les yeux d'un animal, Un roman d'amitié, Elle m'oublie, Le tam tam du vent, Léo, une chanson d'hommage à Léo Ferré interprétée par Nicole Croisille...nebo ..je suis déçu...je quitte le site définitivement...bons voyages à vous tous ! étes vous des humains qui vivent une aventure terrienne ou des terriens qui vivent une aventure humaine !
je ne crois plus à l'échange virtuel ! mon regret c'est de ne pourvoir en face échanger de cela avec quelques intervenants ici ou ailleurs !

Le 21/05/2010 à 08h36 (92.133.*.**)
martin yvan -
http://db.gonio.fr/?p=444">IciBarbelivien avec Leo Ferre

Le 21/05/2010 à 08h32 (92.133.*.**)
martin yvan -
à lafouine
J'ai "dis" si un truc se vend à des millions d'exemplaire rien etc etc etc ...
SI est : une conjonction ! une supposition !
car à lire tes "propos" sur la qualité inversement proportionnelle si je ne me trompe pas aux nombre de ventes ! et le coté qui pourrait être casse couille d'un concert de Barbelivien, je t'ai répondu par une "supposition"
à Nebo ne t'en déplaise ! Barbelivien a écrit des "morceaux inoubliables" et qui sont de la même veine pour ceux qui les aiment que ceux que toi tu aimes !il n' y a pas de hiérarchie dans la musique à mon avis à partir du momment où l'auditoire est là ! tant que c'est juste et en place ! la sensibilité du monde est comme un diamant !il y a plusieurs facettes et malgré ton coté "diamant brut" je ne partage pas ton point de vue !

Le 21/05/2010 à 07h34 (92.133.*.**)
martin yvan -
à la fouine
tu n'es pas autorisé à reproduire "rien ne t'empêche.....des millions de cons !
et je ne te donne pas mon autorisation pour le faire ici ou ailleurs La reproduction ou l'utilisation de tout ou partie des propos écrits sur ce forum est interdite sans autorisation écrite de leurs auteurs.

Le 20/05/2010 à 22h48 (86.212.**.**)
Nebo -
Voici un texte que nos gauchistes devraient lire... c'est signé par un ancien représentant de la gauche radicale qui fut, un certain temps, proche de http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Debord">Guy Debord et des http://fr.wikipedia.org/wiki/Internationale_situationniste">situationnistes, bref, en matière de radicalité, même Mélenchon, Besancenot et Laguilliers réunis peuvent aller se rhabiller ! En attendant, il en a sous le casque et le gars il sait de quoi il cause.

La Conjuration des Imbéciles, par http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Baudrillard">Jean Baudrillard

« Les deux situations, aussi critiques et insolubles l’une que l’autre : celle de la nullité de l’art contemporain, celle de l’impuissance politique face à Le Pen. Elles s’échangent et se résolvent par transfusion : l’impuissance à opposer quoi que ce soit de politique à Le Pen se déplace sur le terrain de la culture et de la Sainte Alliance culturelle. Quant à la mise en cause de l’art contemporain, elle ne peut venir que d’une pensée réactionnaire et irrationnelle, voire fasciste…

Que peut-on opposer à cette conjuration respectueuse des imbéciles ? Rien malheureusement ne peut corriger ce mécanisme de perversion intellectuelle, puisqu’il s’inspire de la mauvaise conscience et de l’impuissance de nos élites « démocratiques » à résoudre aussi bien l’impasse de l’art que l’impasse politique de la lutte contre le Front national. La solution la plus simple est de confondre les deux problèmes dans la même vitupération moralisante.
La vraie question devient alors : ne peut-on plus l’ « ouvrir » de quelque façon, proférer quoi que ce soit d’insolite, d’insolent, d’hétérodoxe ou de paradoxal sans être automatiquement d’extrême droite (ce qui est, il faut bien le dire, un hommage rendu à l’extrême droite) ? Pourquoi tout ce qui est moral, conforme et conformiste, et qui était traditionnellement à droite, est-il passé à gauche ? Révision déchirante : alors que la droite incarnait les valeurs morales, et la gauche au contraire une certaine exigence historique et politique contradictoire, aujourd’hui, celle-ci, dépouillée de toute énergie politique, est devenue une pure juridiction morale, incarnation des valeurs universelles, championne du règne de la Vertu et tenancière des valeurs muséales du Bien et du Vrai, juridiction qui peut demander des comptes à tout le monde sans avoir à en rendre à personne. L’illusion politique de la gauche, congelée pendant vingt ans dans l’opposition, s’est révélée, avec l’accession au pouvoir, porteuse, non pas du sens de l’histoire, mais d’une morale de l’histoire. D’une morale de la Vérité, du Droit et de la bonne conscience – degré zéro du politique et sans doute même point le plus bas de la généalogie de la morale. Défaite historique de la gauche (et de la pensée) que cette moralisation des valeurs. Même la réalité, le principe de réalité, est un article de foi. Mettez donc en cause la réalité d’une guerre : vous êtes aussitôt jugé comme traître à la loi morale.

La gauche tout aussi politiquement dévitalisée que la droite – où est donc passé le politique ? Eh bien, du côté de l’extrême droite. Comme le disait très bien Bruno Latour dans le Monde, le seul discours politique en France, aujourd’hui, est celui de Le Pen. Tous les autres sont des discours moraux et pédagogiques, discours d’instituteurs et de donneurs de leçons, de gestionnaires et de programmateurs. Voué au mal et à l’immoralité, Le Pen rafle toute la mise politique, le solde de tout ce qui est laissé pour compte, ou franchement refoulé, par la politique du Bien et des Lumières. Plus se durcit la coalition morale contre lui – signe d’impuissance politique – plus il tire le profit politique de l’immoralité, d’être le seul du côté du mal. Quand la droite est passée du côté des valeurs morales et de l’ordre établi, la gauche n’a pas hésité, jadis, à défier ces mêmes valeurs morales au nom des valeurs politiques. Aujourd’hui, elle est victime du même glissement, du même dessaisissement : investie de l’ordre moral, elle ne peut que voir cristallisée ailleurs l’énergie politique refoulée, et se cristalliser contre elle. Et elle ne peut qu’alimenter le Mal, en incarnant le règne de la Vertu, qui est aussi celui de la plus grande hypocrisie.

Le Pen, il faudrait l’inventer. C’est lui qui nous délivre de toute une part maléfique de nous-mêmes, de la quintessence de ce qu’il y a en nous de pire. A ce titre, on doit lui jeter l’anathème – mais, s’il disparaissait, pitié de nous, livrés à tous nos virus racistes, sexistes, nationalistes (notre lot à tous), ou tout simplement à la négativité meurtrière de l’être social. En cela, il est le miroir de la classe politique, qui exorcise en lui ses propres maux, comme nous exorcisons en elle toute la corruption inhérente au fonctionnement social. Même fonction corruptrice, même fonction cathartique. Vouloir extirper cela, vouloir purifier la société et moraliser la vie publique, vouloir liquider ce qui tient lieu du mal, témoigne d’une méconnaissance totale des mécanismes du mal, et donc de la forme même du politique. Les antilepéniens, jouant de la dénonciation unilatérale et ignorant tout de cette réversibilité du mal, en ont laissé le monopole à Le Pen, qui jouit ainsi, par son exclusion même, d’une position imprenable. La classe politique, en le stigmatisant au nom de la Vertu, lui assure la position la plus confortable, où il n’a plus rien d’autre à faire que rafler toute la charge symbolique d’ambivalence, de dénégation du mal et d’hypocrisie que produisent spontanément à son profit et comme à sa solde, ses adversaires se réclamant du bon droit et de la bonne cause. Son énergie lui vient de ses ennemis mêmes, qui s’empressent de détourner ses propres erreurs à son profit. Ils n’ont pas compris que le bien ne résulte jamais d’une éviction du mal, qui prend toujours alors une revanche éclatante, mais d’un traitement subtil du mal par le mal. Tout cela pour dire que si Le Pen est l’incarnation de la bêtise et de la nullité – certes – mais de celle des autres, de ceux qui en le dénonçant dénoncent leur propre impuissance et leur propre bêtise, en même temps que l’absurdité qu’il y a à le combattre frontalement, sans rien avoir compris à ce jeu de chaises diabolique – alimentant ainsi leur propre fantôme, leur propre double négatif dans un manque terrifiant de lucidité.

Qu’est-ce qui commande à cet effet pervers, tel que la gauche est bloquée dans la dénonciation, alors que Le Pen garde le monopole de l’énonciation ; l’un tirant tous les bénéfices du crime, et l’autre tous les effets négatifs de la récrimination ; lui s’éclatant dans le mal et la gauche s’enferrant dans le victimal ? Une vérité toute simple : en séquestrant Le Pen dans un ghetto, c’est la gauche démocratique qui s’enferme, qui se désigne comme puissance discriminatrice et s’exile dans son obsession. Elle rend automatiquement à l’autre le privilège du déni de justice. Et Le Pen ne se fait pas faute d’arguer de cette légalité républicaine à son profit, mais c’est surtout dans le prestige illégal, imaginaire, mais très profond, du persécuté, qu’il s’installe, si bien qu’il peut jouir à la fois des bénéfices de la légalité et de l’illégalité. De cet ostracisme il tire une liberté de langage, une insolence de jugement que la gauche s’interdit à elle-même. Un exemple de cette pensée magique qui tient lieu aujourd’hui de pensée politique. On reproche à Le Pen le rejet et l’exclusion des immigrés. Mais ceci est une goutte d’eau dans le processus d’exclusion sociale qui est en cours à tous niveaux (1.). Et de celui-là, de ce processus complexe et inextricable de responsabilité collective, nous sommes tous complices et victimes. Il est donc typiquement magique de conjurer ce virus qui diffracte partout en fonction même de notre « progrès » social et technique, d’exorciser cette malédiction de l’exclusion et notre impuissance face à elle dans un homme, une institution ou un groupe exécrables, quels qu’ils soient, un chancre qu’il suffirait d’opérer par ablation, alors que les métastases sont déjà partout. Le Front national ne fait que suivre les voies frayées par les métastases, avec d’autant plus de virulence qu’on croit en avoir éliminé l’abcès et que les germes diffusent alors dans tout l’organisme. Sans compter que cette projection magique envers le FN en use exactement de la même façon que lui envers les immigrés. Il faut se méfier de cette ruse de la contamination qui fait que, par simple transparence du mal, le positif se change en un virus négatif, et l’exigence de liberté en « despotisme démocratique ». Toujours cette réversibilité, cet enroulement subtil du mal, dont l’intelligence rationnelle ne se méfie pas (alors que toute la pathologie moderne nous en apprend tant au niveau du corps physique, nous n’en tenons pas compte quant au corps social). Il faut, pour rester en politique, se garder de l’idéologie et voir les choses en termes de physique sociale. Notre société démocratique, c’est la stase ; Le Pen, c’est la métastase. La société globale périt d’inertie et d’immunodéficience. Le Pen est la transcription visible de cet état viral, sa projection spectaculaire. C’est comme dans les rêves : il est la figuration burlesque, hallucinatoire, de cet état latent, de cette inertie silencieuse faite d’intégration forcée et d’exclusion systématique à doses égales. L’espoir, dans cette société, de réduire les inégalités sociales s’étant (presque) définitivement éloigné, il ne faut pas s’étonner de voir le ressentiment se déporter sur l’inégalité des races. C’est la faillite du social qui fait le succès du racial (et de toutes les autres formes de stratégies fatales). En ce sens, Le Pen est le seul analyseur sauvage de cette société. Qu’il soit à l’extrême droite n’est que la triste conséquence qu’il n’y en a plus depuis longtemps à gauche ni à l’extrême gauche. Certainement pas les juges, ni les intellectuels – seuls les immigrés, à l’extrémité inverse, seraient aussi en position d’analyseurs, mais une certaine bonne pensée les a largement récupérés. Il est le seul qui opère une réduction radicale de la distinction droite/gauche – réduction par défaut, certes, mais la critique sans appel qui en a été faite dès les années 60, et en 68, a malheureusement disparu de la vie politique. Il récupère ainsi une situation de fait que la classe politique se refuse à affronter (elle fait même tout pour l’effacer par les élections), mais dont il faudra bien un jour tirer les conséquences extrêmes. Si un jour l’imagination politique, l’exigence et la volonté politiques ont une chance de rebondir, ce ne peut être que sur la base de l’abolition radicale de cette distinction fossile qui s’est annulé et désavouée elle-même au fil des décennies, et qui ne tient plus que par la complicité dans la corruption. Distinction évanouie dans les faits, mais que par un révisionnisme incurable, on s’acharne à ressusciter, faisant ainsi de Le Pen le générateur de la seule nouvelle scène politique. Comme si tout le monde était complice pour saborder ce qu’il reste de démocratie, sans doute pour donner l’illusion rétrospective qu’elle a bien existé.

Y a-t-il une possibilité de tirer les conséquences de cette situation extrême (mais originale) autrement qu’à travers le médium hallucinatoire de Le Pen, c’est-à-dire autrement que par une conjuration magique où s’épuisent toutes les énergies ? Comment ne pas succomber à cette excroissance virale de nos propres démons, sinon en reprenant en compte, au-delà de l’ordre moral et du révisionnisme démocratique, cette analyse sauvage dont Le Pen et le FN nous ont en quelque sorte dépossédés ? »

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1. L’exclusion elle-même, en même temps que la fracture sociale, s’est trouvée exclue par le décret de dissolution de l’Assemblée.

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Jean Baudrillard, Libération, mai 1997

http://image.guardian.co.uk/sys-images/Guardian/Pix/arts/2007/03/08/baudrillard460.jpg">

Le 20/05/2010 à 22h32 (70.36.*.**)
lafouine -
En citant un chanteur encore vivant un mec comme ARNO, belge, mais chanson française quand même, quand il chante, me file la chair de poule, ceux que tu cites Nebo que se soit Brel, Brassens, Ferrat Gainsbourg ces types dégageaient, en plus de leurs chansons parfaitement écrites, quelque chose qui fait la différence,une interprétation qui te touche au plus profond, voilà ce que j'aime retrouver chez un artiste. Aznavour c'est populaire cela n'empêche pas de le trouver fabuleux. Quand j'allais voir Téléphone, ou Louis (même si ça fait un bail maintenant à cause de l'éloignement), ce petit truc qui fait que tu te dis là il y a quelque chose en plus , pour moi ça s'appelle le talent maintenant que l'on ressente ce frisson avec tel ou untel dans le fond chacun est libre et tant mieux finalement.

Le 20/05/2010 à 21h58 (86.212.**.**)
Nebo -
Si... moi je hiérarchise la musique... et je hiérarchise les goûts et les couleurs... cela étant dit, je suis un "défenseur" de Barbelivien ou de Pascal Sevran car je n'ai rien contre le peuple qui veut écouter Barbelivien ou regretter Pascal Sevran. Ce n'est pas une histoire de "chef d'Oeuvre" ou pas... c'est que le peuple c'est le peuple... on lui donne du pain et des jeux... TF1 et Barbelivien... et il se tient tranquille, le peuple. Par contre, et j'en suis désolé, Barbelivien tout bon mélodiste qu'il est n'a jamais pondu un chef d'oeuvre digne d'"Amsterdam" ou "Ne me quitte pas" de Brel, il est loin derrière "Jolie môme" ou "Avec le Temps" de Ferré... et dois-je évoquer Gainsbourg ou Brassens ou Nougaro... qui non contents d'avoir su faire de la chanson élitiste ont eu, également, un très large succès populaire.

Moi je suis pour que l'on pousse le niveau vers le haut... mais lorsque les gens ne veulent pas suivre et faire un peu d'effort, grand bien leur fasse avec leur "Danse des canards", qu'on les laisse danser.

D'ailleurs, à ce sujet, les gens de Gôche aiment beaucoup mépriser les goûts du peuple ! http://www.youtube.com/v/A842x7fl6sM&hl=fr_FR&fs=1&">http://www.youtube.com/v/A842x7fl6sM&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385">

http://www.youtube.com/v/aiXcUTTLud4&hl=fr_FR&fs=1&">http://www.youtube.com/v/aiXcUTTLud4&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385">

Le 20/05/2010 à 20h56 (70.36.*.**)
lafouine -
"rien effectivement ne t'empêche de penser que des millions de "cons"."
D'une part cela n'était en aucun cas mon propos, ce n'est pas parce que je n'aime pas que je vais penser que les autres sont des cons. Le monopole de l'intelligence? je n'ai à aucun moment hierarchiser la musique, en quel nom en aurai je le droit? je respecte le gout des autres, mon propos était juste de montrer que le fait d'être à temps plein pouvait engendrer, l'obligation du musicien de devoir faire des concerts à rallonge pour pouvoir être comme le travailleur dans la norme( à peu près 35H si je ne me trompe), le smiley joyeux indiquait qu'il s'agissait d'une plaisanterie, et peut être que tu peux remplacer Barbelivien par un chanteur ou groupe de ton choix qui te parait soporiphique. Penses tu qu'il faille continuer ou clore cette forme d'échange qui ne peut pas aller bien loin?

Le 20/05/2010 à 20h04 (92.143.***.***)
martin yvan -
pourquoi c'est toi qui détient le monopole de l'intelligence? si un truc se vend à des millions d'exemplaire ! rien effectivement ne t'empêche de penser que des millions de "cons" sont là ! mais moi je pense le contraire ! la danse des canards par exemple est un chef d'oeuvre populaire et beaucoup comme ça ! mais libre bien sur à toi de te sentir "ailleurs"les chansons de Barbelivien ont accompagné des millions de gens ! j'ai plus envie de te dire
qu'est ce que cela ne t'apporte pas en fait
aurais tu des manques ?

Le 20/05/2010 à 18h31 (70.36.*.**)
lafouine -
Je ne doute pas qu'il soit bon musicien ni bon mélodiste mais ses chansons ne me m'accrochent pas je n'y peux rien...

Le 20/05/2010 à 18h21 (70.36.*.**)
lafouine -
Si les ventes étaient une preuve de qualité de musicien et mélodiste "marre d'être un bébé" pourrait être considéré comme un chef d'oeuvre.

Le 20/05/2010 à 18h11 (70.36.*.**)
lafouine -
je te laisse tout le loisir de l'écouter et de prendre du plaisir!

Le 20/05/2010 à 17h55 (92.143.***.***)
martin yvan -
Mais Barbelivien est un grand mélodiste ! et un vrai musicien ! la preuve ! je te souhaite de vendre et de composer autant de disques que lui !

Le 20/05/2010 à 16h28 (70.36.*.**)
lafouine -
En même temps si les musiciens étaient à plein temps (35H/semaine)ça serait casse couilles de se taper un concert de Barbelivien 8 heures d'affilée!


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