« (...) On est capable en Occident, du moins certains d'entre nous, de dénoncer le totalitarisme, le colonialisme, la traite des Noirs ou l'extermination des Indiens d'Amérique. Mais je n'ai pas vu les descendants des Aztèques, les Hindous ou les Chinois, faire une autocritique analogue, et je vois encore aujourd'hui les Japonais nier les atrocités qu'ils ont commises pendant la Seconde guerre mondiale. La colonisation de certains pays arabes par les Européens a duré, dans le pire des cas, 130 ans: c'est le cas de l'Algérie, de 1830 à 1962. Mais ces mêmes Arabes ont été réduits à l'esclavage et colonisés par les Turcs pendant cinq siècles. La domination turque sur le Proche et le Moyen-Orient commence au XVe siècle et se termine en 1918. Il se trouve que les Turcs étaient musulmans - donc les Arabes n'en parlent pas. L'épanouissement de la culture arabe s'est arrêté vers le XIe, au plus le XIIe siècle, huit siècles avant qu'il soit question d'une conquête par l'Occident. Et cette même culture arabe s'était bâtie sur la conquête, l'extermination et/ou la conversion plus ou moins forcée des populations conquises. En Egypte, en 550 de notre ère, il n'y avait pas d'Arabes - pas plus qu'en Libye, en Algérie, au Maroc ou en Irak. Ils sont là comme des descendants des conquérants venus coloniser ces pays et convertir, de gré ou de force, les populations locales. Mais je ne vois aucune critique de ces faits dans le cercle civilisationnel arabe. De même, on parle de la traite des Noirs par les Européens à partir du XVIe siècle, mais on ne dit jamais que la traite et la réduction systématique des Noirs en esclavage a été introduite en Afrique par les marchands arabes à partir des XI-XIIe siècles (avec, comme toujours, la participation complice des rois et chefs de tribus noirs), que l'esclavage n'a jamais été aboli spontanément en pays islamique et qu'il subsiste toujours dans certains d'entre eux. » (1)
« (...) Je ne dis pas que tout cela efface les crimes commis par les Occidentaux, je dis seulement ceci: que la spécificité de la civilisation occidentale est cette capacité de se mettre en question et de s'autocritiquer. Il y a dans l'histoire occidentale, comme dans toutes les autres, des atrocités et des horreurs, mais il n'y a que l'Occident qui a créé cette capacité de contestation interne, de mise en cause de ses propres institutions et de ses propres idées, au nom d'une discussion raisonnable entre êtres humains qui reste indéfiniment ouverte et ne connaît pas de dogme ultime.
(...) L'écrasante majorité de la planète ne vit pas l' "égalisation des conditions", mais la misère et la tyrannie. Et, contrairement à ce que croyaient aussi bien les libéraux que les marxistes, elle n'est nullement en train de se préparer pour accueillir le modèle occidental de la république capitaliste libérale. Tout ce qu'elle cherche dans le modèle occidental, ce sont des armes et des objets de consommation - ni le habeas corpus, ni la séparation des pouvoirs. C'est éclatant pour les pays musulmans - un milliard d'habitants -, pour l'Inde - presque un autre milliard -, dans la plupart des pays du Sud-Est asiatique et d'Amérique latine. La situation mondiale, extrêmement grave, rend ridicules aussi bien l'idée d'une "fin de l'histoire" que d'un triomphe universel du "modèle démocratique" à l'occidentale. Et ce "modèle" se vide de sa substance-même dans ses pays d'origine.» (2)
« Contrairement aux idées développées par une Wendy Brown (qui croit encore, en bonne disciple américaine de Foucault, que les valeurs « néoconservatrices » sont le complément spirituel logique d’une société capitaliste moderne), il apparaît en effet évident que l’accumulation du Capital (ou « croissance ») ne pourrait se poursuivre très longtemps si elle devait s’accommoder en permanence de l’austérité religieuse, du culte des valeurs familiales, de l’indifférence à la mode ou de l’idéal patriotique. Il suffit d’ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure pour constater, au contraire, que la « croissance » ne peut trouver ses bases psycho-idéologiques réelles que dans une culture de la consommation généralisée, c’est-à-dire dans cet imaginaire « permissif », « fashion » et « rebelle » dont l’apologie permanente est devenue la principale raison d’être de la nouvelle gauche (et qui constitue parallèlement le principe même de l’industrie du divertissement, , de la publicité et du mensonge médiatique). Comme le souligne ainsi Thomas Franck (Pourquoi les pauvres votent à droite, Agone 200, " c’est le monde des affaires qui, depuis les plateaux de télévision, et toujours sur le ton hystérique de l’insurrection culturelle, s’adresse à nous, choquant les gens simples, humiliant les croyants, corrompant les traditions et fracassant le patriarcat. C’est à cause de la nouvelle économie et de son culte pour la nouveauté et la créativité que nos banquiers se gargarisent d’être des « révolutionnaires » et que nos courtiers en bourse prétendent que la détention d’actions est une arme anti-conformiste qui nous fait entrer dans le millénaire rock’n’ roll." C’est donc parce qu’ « une économie de droite » ne peut fonctionner durablement qu’avec une « culture de gauche », que les dictatures libérales ne sauraient jamais avoir qu’une fonction historique limitée et provisoire : celle, en somme, de remettre l’économie sur ses rails, en noyant éventuellement dans le sang (sur le modèle Indonésien ou Chilien) les différents obstacles politiques et syndicaux à l’accumulation du Capital. A terme, c’est cependant le régime représentatif (dont l’ingénieux système électoral fondé sur le principe de l’alternance unique, constitue l’un des verrous les plus efficaces contre la participation autonome des classes populaires au jeu politique) qui apparaît comme le cadre juridique et politique le plus approprié au développement intégral d’une société spectaculaire et marchande ; autrement dit d’une société en mouvement perpétuel dans laquelle, comme l’écrivait Marx, « tout ce qui avait solidité et permanence s’en va en fumée et tout ce qui était sacré est profané . »
Jean-claude Michéa, La double pensée
Le 21/10/2010 à 18h14 (194.206.***.*)
Ivanovitch
-
christine et lafouine,franchement niveau arguments du style "c'est tous des pouraves c'est le peuple qui trinque" vous pouvez faire nettement mieux.
Le 20/10/2010 à 20h16 (85.179.**.***)
Christine
-
argh, ces problèmes d'accent en passant d'un système à un autre, pardon pour l'illisibilité de ce que j'ai posté je peux le retaper, si vous n'avez pas compris...
Les fils de putes ont tout cassé vers chez moi, qu'on leur balance l'armée et qu'on leur éclate la gueule. ils ont agressé des femmes dans leurs voitures sur le périphérique à un endroit où ça bouchonne toujours, autour du stade france. ce sont des chiens et on va leur faire bouffer leur putain de prophète et leur mentalité de chiens malades. c'est eux qui font le jeu du fn. lamentable.
Le 16/10/2010 à 23h59 (92.151.***.***)
Nebo
-
C'est de circonstance je vous dis... et c'est ENORME !
Le 15/10/2010 à 00h02 (70.36.*.**)
lafouine
-
Le 14/10/2010 à 23h38 (70.36.*.**)
lafouine
-
Ni anar, ni syndiqué, j'aimerais que l'exemple vienne plus souvent d'en haut(droite et gauche confondues). Je remarque l'absence de mesures concernant les plus privilégiés de ces régimes de retraite. Réformer sans toucher à leurs acquis il fallait y penser!
"Moi ce qui me les casse, c'est les faux affranchis, les pétroleurs syndiqués et les anars inscrits à la sécurité sociale. Ça prend la bastille et ça se prostitue dans des boulots d'esclaves. Ah! ils sont beaux les réformateurs du monde."http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Audiard" target="_blank">Michel Audiard in http://fr.wikipedia.org/wiki/Archim%C3%A8de_le_clochard" target="_blank">"Archimède le clochard"
la réforme des retraites. Que se passe-t-il pour nos chers députés, sénateurs, ministres? Ceux qui nous font les gros yeux en nous demandant de travailler plus longtemps Pour le moment rien du tout à part que pour une veuve de sénateurs elle ne touchera peut être plus que 60% au lieu de 66% de la retraite de son mari. Quel sacrifice! Si quelqu'un a des infos la dessus. C'est sur qu'il faut réformer mais ils se sont encore oubliés. Les privilèges ne doivent s'abolir que s'ils sont pour les autres pensent ils.
Le 14/10/2010 à 19h37 (70.36.*.**)
lafouine
-
La société générale avec les 1,6 milliard en déduction d'impôt sur l'affaire Kerviel, la loi est bien faite...Quand tout va bien on se goinfre, surtout pas d'intervention de l'état mais dès que c'est chaud vite! vite! au secours l'état! Elle est pas belle la vie?
Le 14/10/2010 à 17h28 (82.230.***.**)
scalp
-
Aux USA, pendant longtemps le rapport de rémunération entre un PDG et un salarié moyen est resté constant : environ 1 pour 50.
A partir des années 1990, ce rapport a très fortement augmenté avec le principe des stocks options gratuites allant jusqu'à plus de 300.
Le principe pour les dirigeants étant de gagner énormément d'argent lorsque le cours de l'action augmente et de ne rien perdre lorsqu'il descend.
Une solution pour les retraites? Le même montant de retraite pour tous , pourquoi quelqu'un qui ne travaille plus gagne davantage que quelqu'un qui ne travaille plus? Le patron de
carrefour touchera 500 000 euros de retraite annuel, Bouton le gars de la société générale démissionnaire 760 0000 euros annuel. Que l'on gagne beaucoup quand on travaille ok mais quand on ne fait plus rien... C'est parce que l'on a cotisé plus?
Le 11/10/2010 à 22h56 (92.151.***.***)
Nebo
-
Putain... ces British sont devenus lamentables de tolérer cela.
Si vous êtes des hommes et des femmes libres, il faut voir ce film qui est passé il y a un moment déjà sur ARTE, de façon assez inaperçue, et qui montre bien les liens évident qui existent entre l'Islam et le Nazisme. C'est une part de notre Histoire Mondiale qui n'est pas très connue, un TABOU inavouable qui a encore, aujourd'hui même, de sombres résonances avec les mouvances musulmanes les plus banales et pas forcément chez les islamistes purs et durs. Voyez, par exemple, ce qu'on pouvait voir en Turquie même lors des manifestations anti-israéliennes après l'affaire de l'arraisonnement de la flotille pseudo-humanitaire il y a quelques mois.
Il faut le savoir, le monde arabo-musulman a non seulement reçu l'influence de l'émergence nationaliste hitlérienne et mussolinienne des années 20 et 30, influence qui a conduit à la création, par exemple, des http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A8res_musulmans">Frères Musulmans en Egypte à la même époque, mais durant le second conflit mondial, le monde arabo-musulman a été l'allié objectif de Hitler, sans hésitation, et pas seulement parce qu'il voulait se débarrasser des colonisateurs anglais et français, mais aussi parce qu'il partageait les vues de Hitler à propos des juifs. En ce sens, la photo mise plus haut l'indique clairement. Mais d'autres comme celle qui suit également.
Amin Al Husseini a été le mentor direct ou a exercé une influence considérable pour de nombreux futurs dirigeants du monde arabe : Anouar el-Sadate, Gamal Abdel Nasser, Sadam Hussein, Yasser Arafat, voire même le sombre Khadafi pour ne citer que ceux qui me viennent à l'esprit.
Et puis il y a cette autre face inconnue de l'Histoire post-seconde guerre mondiale : les SS allemand qui n'ont pas été en mesure de s'enfuir pour l'Amérique Latine ont fini dans le monde arabo-musulman où ils ont été accueillis à bras ouverts.
Altern Erich, alias Ali Bella Chef régional SD, Affaires juives en Galicie Années 50 en Égypte puis instructeur de camps palestiniens
Appler Hans, alias Salah Chaffar Information avec Goebbels Égypte, ministère de l'information (1956)
Bartel Franz, alias el‑Hussein Adjoint au chef de la Gestapo à Kattowitz (Pologne) Depuis 1959, Section juive du ministère de l'Information au Caire
Baurnann, SS Standartenührer Participe à la liquidation du Ghetto de Varsovie Ministère de la Guerre au Caire : instructeur Front de libération de la Palestine
Bayerlein, col. Fritz Aide‑de‑camp de Rommel Égypte
Becher Hans Section juive Gestapo, Vienne Alexandrie (Égypte) : y instruit la police
Beissner, Dr Wilhelm Chef Section VI C 13 RSHA Égypte
Bender Bernhardt, alias Béchir Ben Salah Gestapo, Varsovie Conseiller de la police politique au Caire
Birgel Werner, alias El‑Gamin Officier SS Vient de RDA au Caire, au ministère de l'Information
Boeckler Wilhelm, SS Untersturmführer Recherché en Pologne pour son rôle dans la liquidation du Ghetto de Varsovie En Égypte depuis 1949, travaille au département Israël du Bureau d'informations
Boerner Wilhelm, alias Ali Ben Keshir, SS Untersturmführer Gardien du camp de Mauthausen Dépend du ministère de l'Intérieur égyptien, instructeur du Front de libération de la Palestine
Brunner Aloïs alias Georg Fischer, Ali Mohammed SD, responsable déportations Autriche, Tchécoslovaquie, Grèce, Chef du camp de Drancy (France) Damas, conseiller des services spéciaux RAU puis syriens. Résident BND
Buble Friedrich, alias Ben Amman, SS Obergruppenfùhrer Gestapo Dir. Département égyptien des relations publiques — 1952 conseiller de la police égyptienne
Bünsch Franz Collaborateur de Goebbels à la propagande, co‑auteur avec Eichmann de : Les Habitudes sexuelles des juifs Correspondant du BND au Caire puis en 1958 organisateur des SR d'Arabie saoudite pour le BND
Bunzel Erich, SA, Obersturmführer Collaborateur de Goebbels Département Israël, ministère de l'Information au Caire
Daemling Joachim, alias Jochen Dressel ou Ibrahim Mustapha Chef de la Gestapo de Düsseldorf Conseiller système pénitentiaire égyptien, fait partie des services de Radio‑Le Caire
Dirlewanger Oskar, Oberführer Chef 36e Waffen SS (URSS, Pologne) Au Caire depuis 1950 selon certaines sources, d'autres affirment qu'il est décédé le 7 juin 1945 en résidence surveillée en Allemagne. Une exhumation de son cadavre aurait eu lieu en 1960
Eisele Dr Hans Médecin chef camp de Buchenwald Décédé au Caire, le 4 mai 1965
Farmbacher Wilhelm, LieutenantGénéral SS Weacht front Est, supervise l'armée Vlassov en France en 1944 Conseiller militaire de Nasser
Gleim Leopold alias Lt‑Col. Al Nashar Chef du SD à Varsovie Cadre de la Sécurité d'État égyptienne chargé des détenus politiques sur la mer Rouge
Gruber, alias Aradji Recruté par Canaris en 1924; réside en Égypte 1950 : agent d'influence en direction de la Ligue arabe
Heiden Ludwig, alias el‑Hadj journaliste à l'agence antijuive Weltdienst (NSDAP) Converti à l'Islam, traduit Mein Kampf en arabe, résidant en Égypte vers 1950
Heim Heribert, SS Hauptsturmführer Médecin de Mauthausen Médecin de la police égyptienne
Hithofer Franz Cadre de la Gestapo à Vienne Égypte, années 50
Luder Karl Chef des jeunesses hitlériennes, responsable de crimes antisémites en Pologne Ministère de la Guerre au Caire
Mildner Rudolf, SS Standartenführer Chef de la Gestapo à Kattowitz, chef de la police au Danemark Depuis 1963, vit en Égypte, membre de l'organisation Deutscher Rat
Moser Aloïs, Gruppenführer SS Recherché en URSS pour crimes contre les juifs Instructeur des mouvements paramilitaires de jeunesse au Caire
Münzel Oskar Général SS blindés Conseiller militaire au Caire, années 50
Nimzek Gerd von, alias Ben Ali En Égypte, années 50
Oltramare Georges, alias Charles Dieudonné Directeur du Pilori en France sous l'Occupation Responsable de l'émetteur La Voix des Arabes au Caire. Décédé en 1960
Peschnik Aehim Dieter, alias el‑Saïd Réside en Égypte
Rademacher Franz, alias Thomé Rossel 1940‑1943, dirige la section antijuive aux Affaires étrangères journaliste à Damas
Rauff Walter Chef du SD en Tunisie Au Moyen‑Orient (Syrie) jusqu'en 1961. Arrêté, puis relâché au Chili, le 4 décembre 1962
Seipel, SS Sturmbannführer, alias Emmad Zuher Gestapo à Paris Converti à l'Islam. Service de sécurité du ministère de l'Intérieur au Caire
Sellmann Heinrich, alias Hassan Suleiman Chef de la Gestapo à Ulm Ministère de l'Information au Caire, Services spéciaux égyptiens
Thiemann Albert, alias Amman Kader Officier SS en Tchécoslovaquie Ministère de l'Information au Caire
Weinmann Erich, SS Standartenführer Chef SD, Prague Déclaré mort en 1949. En fait à Alexandrie conseiller de la police
Ainsi dans les années 70, des combattants gauchistes des Brigades Rouges italiennes, de l'armée Républicaine Irlandaise de l'IRA, ou de la Bande à Baader allemande se sont retrouvés dans les camps palestiniens pour recevoir des entraînements militaires supervisés par d'anciens officiers SS. Quand on parle de rapprochement Rouge/Brun/Vert de L'islam... on ne parle pas en l'air, croyez-moi, tellement ces trois nihilismes en ont commun une certaine proximité psychologique qui pousse un http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Verg%C3%A8s">Vergès ou un http://fr.wikipedia.org/wiki/Ilich_Ram%C3%ADrez_S%C3%A1nchez">Carlos à se convertir à l'islam exactement au même titre que les SS cités plus haut.
Calife = Petit Père des peuples = Führer
Oumma = Société communiste = Etat Aryen
L'Individu n'y est rien, la Masse y est tout.
Mais passons, à présent aux choses sérieuses.
Islam et Nazisme - 1/6
Islam et Nazisme - 2/6
Islam et Nazisme - 3/6
Islam et Nazisme - 4/6
Islam et Nazisme - 5/6
Islam et Nazisme - 6/6
Le 08/10/2010 à 17h51 (92.151.***.***)
Nebo
-
Cher Scalp, argument de l'excuse que je me refuse de recevoir. Liberté égalité fraternité ? Et bien la Creuse ou le Cantal qui sont 100 fois plus sinistrés que la Villeneuve affichent en comparaison une délinquance ridicule, une criminalité pratiquement inexistante et aucune émeute. Mais le Cantal et la Creuse sont peuplés de... français de souche ! Merde, j'aurai pas dû utiliser ce terme, mais c'est plus fort que moi. Il va falloir que la gauche ouvre les yeux... ...si elle veut continuer à ressembler à quelque chose car en attendant elle ne ressemble plus à rien. Les raisons sont culturelles. Il faut nommer les choses pour pouvoir les régler. Faut que vous arrêtiez à gauche de vous mettre la tête dans le sable et de tout mettre sur le dos du Capital, hein, c'est un peu facile tout de même.
Sinon, je suis un gros con. 75$ à l'année, c'est pas cher, ça se paye... et on est tranquille. 75$ à l'année pour un propriétaire, c'est pas cool de se foutre de la gueule des pompiers comme ça. Par contre ils auraient dû lui éteindre son g-feu et le taxer d'avantage, ça eut été bien plus normal. Voilà ce que j'en pense.
C'est comme l'histoire de ce mec qui oublie de payer son assurance et puis ça traîne pendant des mois et des mois... et bingo, il se fait cambrioler. Et bien il est dans la merde. Voilà. C'est con ? non ! C'est pas con. C'est un monde responsable qui exige des individus responsabilisés., Je sais... le français aime qu'on vienne lui essuyer le cul quand il a chié. Big Bother is Watching you... mais surtout... Big Mother is nursing you.
Moi aussi, tiens, je change de sujet...
Le Canada est en train de rencontrer les limites de la "discrimination positive"...
Au Canada, où les « minorités visibles » constituent une part de plus en plus importante de la population, l’Etat impose des quotas de non-Blancs. Cette politique est de plus en plus critiquée. Fait historique au pays du multiculturalisme roi, le gouvernement conservateur veut remettre en cause la discrimination positive.
« J’approuve tout à fait l’objectif qui consiste à édifier une fonction publique représentative de la diversité du Canada. Mais nous devons veiller à ce que tous les Canadiens aient des chances égales de travailler pour leur gouvernement en fonction de leur mérite, peu importe leur race ou leur origine ethnique », a déclaré récemment le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney. Lors de son discours, le ministre ne prenait pas la défense d’une travailleuse noire ou asiatique écartée d’un emploi dans l’administration en raison de la couleur de sa peau, mais d’une mère de famille blanche.
250 000 immigrants
Cet été, l’administration fédérale a refusé la candidature d’une Ontarienne, Sara Landriault, parce qu’elle était Blanche. « J’étais scandalisée. Parce que je suis Blanche, je ne peux pas soumettre ma candidature? » s’est insurgée Sara Landriault, avant d’ajouter, lors d’une entrevue à l’agence de presse QMI: « Un employeur soucieux de donner des chances égales à tout le monde ne doit pas empêcher un groupe ethnique de postuler. » Ironiquement, Sara Landriault a longtemps été présidente de la National Family Childcare Association, un organisme militant pour la défense des droits des femmes au foyer. Lors d’un témoignage devant un comité parlementaire en 2007, elle assurait: « Je suis mère au foyer et j’ai trois filles. Je le suis et je le resterai. »
Au pays du politiquement correct où jamais un mot ne dépasse l’autre et où l’on accueille bon an, mal an entre 220 000 et 250 000 immigrants, ce qui est devenu l’affaire Landriault n’aurait jamais dû avoir lieu. Il aurait été impensable il y a encore quelques années de voir une Blanche se plaindre d’être écartée d’un emploi au profit d’une personne de couleur.
Depuis 1976, la Charte québécoise des droits et des libertés de la personne garantit le « droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge ». Il est interdit de mentionner sur un curriculum vitæ son âge ou sa situation matrimoniale et d’apposer une photographie. Le candidat n’indique que son nom. Mais la discrimination positive est appliquée depuis longtemps. Le gouvernement québécois a imposé des quotas annuels d’embauche de personnes issues des minorités visibles (ndlr: les personnes dont la couleur de peau n’est pas blanche. Les Amérindiens, qui ne sont pas considérés comme des minorités visibles, bénéficient aussi de la discrimination positive) dans les ministères et les organismes parapublics.
Dans les transports en commun montréalais, un quart des embauches d’agents et de chauffeurs doit provenir des minorités ethnoculturelles. Dans le privé, les mesures sont plus timorées et difficiles à évaluer, même si les entreprises de plus de 100 employés qui obtiennent un contrat gouvernemental ou qui reçoivent des subventions supérieures à 100 000 dollars canadiens (97 970 francs) doivent embaucher du personnel appartenant aux minorités visibles. Ces dernières constituaient 4,7% de la population du Canada en 1981, contre 18% aujourd’hui. D’ici 20 ans, ce nombre devrait être de 32 à 35% de la population.
L’affaire Sara Landriault a donc montré les limites d’une politique de discrimination positive qui vire parfois au ridicule. Les Chinois de Hongkong, immigrants beaucoup plus fortunés que les autres, bénéficient de cette discrimination positive. En Colombie-Britannique, les employeurs originaires de l’importante communauté chinoise, moteur économique de la région, demandent toujours aux candidats, non sans ironie, de parler cantonais ou mandarin.
Situation difficile à gérer
La discrimination positive demeure toutefois un sujet épineux. Une étude de la Chaire en études ethniques de l’Université Concordia de Montréal sur « la discrimination au Québec » souligne que: « Les gestionnaires de l’administration québécoise ont tendance à privilégier les candidats qui partagent les mêmes repères culturels et linguistiques qu’eux… et à favoriser les candidatures des Québécois de souche. » A l’inverse, un francophone qui posera sa candidature dans une province anglophone a de fortes chances d’être écarté. La toute dernière enquête de l’institut national Statistique Canada, issue du recensement de 2006, est étonnante. Alors que le taux de chômage chez les Québécois de souche a été cette année-là de 6,3%, il a été de 27,9% chez les immigrants maghrébins arrivés depuis moins de cinq ans dans la Belle Province. Les immigrants européens connaissent un taux de chômage de 13,4%. Il est d’environ 15% pour les Sud-Américains.
Au-delà des handicaps liés à la découverte d’un pays, le racisme est bien là. Dans l’entreprise, les nouveaux embauchés se font reprocher par leurs collègues d’avoir été choisis parce qu’ils faisaient partie d’une minorité visible. Si le ministre de l’Immigration a demandé un examen des dispositions de la loi sur l’emploi dans la fonction publique afin que tous les Canadiens puissent être embauchés dans l’administration, les résistances sont vives. Les organismes ethniques, les chefs amérindiens, les syndicats de la fonction publique s’opposent à toute modification de la loi. Michael Ignatieff, le chef du Parti libéral, le principal parti d’opposition, a dit au lendemain des propositions d’Ottawa: « Je crois que c’est un pas en arrière pour le gouvernement. Nous sommes contre… C’est un autre aspect de la politique réactionnaire du gouvernement conservateur. »
Ludovic Hirtzmann, Montréal
Le 08/10/2010 à 15h14 (192.18.*.*)
scalp
-
Cher Nebo,
ce n'est pas parce que ces criminels ou délinquants
invoquent comme (mauvaise) excuse à leurs méfaits
la pauvreté et les discriminations que
celles ci n'existent pas. Le fait de tenter de les réduire
est une bonne chose en sois de toute façon si elle permet
d'améliorer les conditions
de vie de la partie de cette population qui souhaite travailler et
s'intégrer honnêtement dans notre
société qui leur offre par ailleurs beaucoup
d'opportunités.
Je ne veux pas dire qu'il faut excuser les délinquants, (je
pense qu'ils doivent être sanctionnés). Je veux
juste dire que c'est une bonne chose d'aider
ceux qui veulent s'insérer.
Il est absurde d'excuser ces faits de délinquance par la
pauvreté tout comme il est absurde de la nier.
De toute façon ce sera toujours plus dur de
réussir si t'es petit, laid noir et musulman que si tu es
grand, beau et couleur locale non ?
Pour changer de
sujet :
Un bien étrange modèle de
société que celui des Etats-Unis qui peut
à la fois nous éblouir
par certains côtés et dans le même temps
nous consterner.
C'est justement le cas dans cette affaire se passant dans le Tennesse ou le
particulier Gene Cranick
a vu sa maison partir en fumée pour la simple raison
qu'il n'avait pas payé la taxe annuelle de $75 pour les
pompiers du coin.
Les pompiers se sont déplacés pour
sécuriser le sinistre et éviter qu'il ne se
propage aux maisons alentour mais ont laissé la maison
bruler avec les animaux domestiques à l'intérieur.
Drôle de système où les
secours regardent si tu as payé avant de te venir
en aide ...
Imaginons le même scénario avec la Police
qui répondrait alors qu'on les appelle parce qu'on
est en train de t'agresser ou de cambrioler ton domicile : "Désolé
Monsieur mais vous n'avez pas payé votre taxe pour la Police
cette année, on ne peut rien faire, débrouillez
vous !"
On peut se demander comment ont-ils pu en arriver à cette
situation extrême. Les pompiers n'auraient-ils pas du
éteindre ce feu à tout prix ?
Bien sûr que si, mais dans ce cas, les voisins auraient-ils
continué à payer la taxe voyant que
payés ou pas de toute façon les pompiers
interviennent.
On peut inscrire cet évènement dans le
contexte du mouvement "Tea
Party" en réaction aux taxes jugées injustes
prélevées par l'Etat.
Peut-être Monsieur Cranick estimait-il qu'il payait
dejà bien assez de taxes à l'Etat et qu'il
pouvait faire une petite économie en ne
s'acquittant pas de cette taxe pour les pompiers ?
Au delà du matériel parti en fumée
a-t'il seulement chiffré la perte de tous ses
souvenirs personnels accumulés dans cette maison tout au
long de sa vie, sans parler
de la perte de ses animaux domestiques.
Il aurait proposé aux pompiers de payer les frais pour
éteindre l'incendie mais les pompiers auraient
décliné l'offre !
On peut se demander si les responsables des pompiers n'ont pas voulu
faire un exemple et démontrer ainsi
l'intérêt de s'acquitter de cette taxe.
Finalement $75 par an pour disposer d'un service de pompiers efficace
ce n'est pas si cher payé.
On ne peut que constater que dans une société
où la taxe est perçue comme injuste ou inhique
car on ne veut payer individuellement que pour des services
que l'on reçoit directement en excluant toute notion de solidarité
et de mutualisation du
risque on arrive à des situations
invraissemblables de ce type qui constituent
me semble-t'il une régression.
Après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté la loi Loppsi 2, consacrée à divers amendements sécuritaires. Une loi durcie, disent les médias, “après les événements de Grenoble”. La formule étant (à dessein ?) un peu floue, revenons sur cette fameuse affaire de Grenoble, sa réalité et son sens profond.
En juillet, fuyant la scène d’un braquage commis dans un casino, le malfaiteur récidiviste Karim Boudouda ouvre le feu à balles réelles, avec une arme de guerre, sur des policiers. En état de légitime défense, ceux-ci l’abattent alors qu’il se réfugie dans son fief, un quartier de Grenoble nommé la Villeneuve. La mort de Boudouda déclenche des émeutes – non des habitants du cru, terrifiés et terrés à domicile, mais de groupes armés, qui multiplient les saccages et tirent (encore) sur les policiers venus rétablir l’ordre.
Or l’histoire même de la Villeneuve, devenue le fief de dangereuses bandes de narcotrafiquants, n’est pas anodine, puisqu’elle résume à elle seule l’histoire de la “culture de l’excuse”, dans sa dimension urbanistique et architecturale.
Disons clairement ce sur quoi la presse bobo a délicatement glissé :le quartier de la Villeneuve est un projet gauchiste, développé à Grenoble après Mai 68 par des urbanistes de sensibilité maoïste ayant séduit la très progressiste municipalité grenobloise d’alors. « Une expérience urbaine pensée par des architectes militants », dit le Parisien ; en fait, une utopie imaginée par les bébés-Mao de Le Corbusier.
Le quartier a été édifié, ajoute le Monde, « avec la volonté de favoriser la communauté de vie et la mixité sociale ». Il connaît alors (nous sommes vers 1972) un « véritable engouement... ingénieurs, universitaires et professeurs se pressant » pour s’y installer et partager le beau rêve.
Seulement voilà : au fil des années, le prétendu “quartier modèle”, un immense puzzle de béton, a mal tourné : chômage énorme, précarité, gangs de trafiquants enracinés… À la Villeneuve et dans ses environs, les règlements de comptes entre bandits ont provoqué 20 homicides de 2008 à 2010. Épouvantés, les bobos ont alors filé en douce vers des espaces urbains plus cléments – sans piper mot bien sûr sur le rêve devenu cauchemar et du paradis devenu “ghetto”. Le ghetto expliquant bien sûr – culture de l’excuse dixit – que de malheureuses victimes de l’exclusion comme Boudouda, modernes émules de Jean Valjean, aient pris la “kalach” pour s’assurer de quoi ne pas mourir de faim.
Mais au fait, la Villeneuve est-elle vraiment un ghetto délaissé ? « Socialement, pas du tout, dit le maire (socialiste) de Grenoble. C’est un quartier récent, bien équipé en structures publiques, crèches, écoles, collèges et centres sociaux. Les programmes de réhabilitation sont constants. » Même son de cloche au Parisien : « Rien n’y manque… Commerces, équipements sociaux et sportifs… marché quotidien ». Pour le Monde, encore, ce quartier est « l’un des mieux dotés de la ville en matière d’aides à l’insertion […], centres sociaux […], guichets d’aide aux démarches administratives, etc. »
La Villeneuve (15 000 habitants environ) s’étend sur 167 hectares, dont 66 d’espaces verts.On y trouve 2 piscines, 4 gymnases, 1 patinoire, 8 “équipements culturels”, 3 collèges, 6 écoles primaires, 5 établissements de formation professionnelle supérieure. On est loin de Calcutta. Maintenant, posons la question qui fâche : quelle ville rurale comparable, dans la Creuse ou dans le Cantal, bénéficie d’un tel luxe d’équipements et de guichets (seulement même de la moitié) ? Aucune. Cependant, on ne constate dans ces villes rurales pauvres qu’une délinquance faible – et une criminalité moindre encore.
Jusqu’à quand, alors, nous serinera-t-on la complainte misérabiliste des damnés de la terre croupissant dans des ghettos ? Car elle est clairement fausse. Même les médias les plus politiquement corrects doivent désormais le reconnaître...
Le problème de la mauvaise répartition des richesses c'est que cela produit de la récession économique.
http://www.lesechos.fr/journal20100920/lec1_idees/020793882353-pour-un-nouveau-consensus-economique.htm">Citation des Echos "En 1980 aux Etats-Unis, les 1 % les plus riches concentraient 8 % des revenus ; ils en siphonnent aujourd'hui 24 %. Au-delà des questions de justice sociale, ces déséquilibres sont une des causes du ralentissement économique occidental. Ils expliquent l'atonie de la consommation, et donc de la croissance. Ils ont suscité des politiques insoutenables de maintien artificiel du pouvoir d'achat des ménages : via le surendettement privé et les « subprimes » aux Etats-Unis ; via l'endettement public et les prestations sociales en Europe.
Le philosophe grec Plutarque a déclaré : "Le déséquilibre entre riches et pauvres est la plus ancienne et plus fatale maladie de toutes les républiques."
Ah non... là je ne comprends pas le procédé de ton argument, Lafouine, moins les gens sont payés, plus l'embauche est possible. Le "moins" , ici, étant tout à fait relatif. Comprenne qui peut.
C'est comme l'histoire de ce guitariste qui a 1000€ en poche et qui a besoin de 2 guitares parce que son groupe il commence à tourner. C'est un fan de Zakk Wylde et il rêve de se choper une Gibson signature. Mais le prix (3000€) le fait déchanter... jusqu'à ce qu'il s'aperçoive que Epiphone (filiale de Gibson) la fabrique en Asie pour 500€. A ton avis, que va-t-il faire ? D'autant plus que l'Epiphone, y'aura juste les micros à changer et à acheter des flight-cases, mais là, il peut le faire progressivement. Et il repart avec ses deux guitares et la banane sur la tronche. Un employeur, c'est la même chose, s'il a 1000€ à payer à des employés éventuels, il ne va pas leur donner 1100 ou 1200€, et si des lois l'y obligent, si son entreprise est solide il peut tenir le coup encore un peu... mais sans embaucher davantage, si elle ne l'est pas, il sera obligé à un moment ou un autre de licencier pour pouvoir payer comme la loi l'exige ceux qui resteront.