Si nous nous sommes manqués
Comme l'écume manque au rivage, comme les sirénes manquent à l'ocean,
L'amour emporté par le temps,
Temps du naufrage...
Nous aurions pu ne former qu'un
Comme on dit "jusqu'aux lendemains"
foutaise...
Non moi ne m'a jamais tenté
Rien que nous ne puissions partagé,
Qu'une sincère amitié...

Mascarade aux amoureux qui,
Dans leurs rêves infinis,
Confondent union à paradis.
Et si je t'offre le miens,
Je ne saurais comment faire,
Pour du tiens me détaché...

Puisqu'ici rien n'est acquis,
Que l'enfer est paradis,
Sonne l'hiver et quelques printemps,
En un battement d'aile,
Tout part aux vents...

Mon amour, j'ai pas su continuer,
Les promesses qu'on s'étaient jurées,
Pourtant l'esprit de notre histoire,
Plane encore dans les couloirs,
Qu'il est triste mon paradis,

Qu'il est triste à en mourir,
En mourir d'amour et par chagrin,
En mourir de toi, il est certain...

En voila un autre... retour au drame; le prochain parlera d'amour pour coller au ton du fo' rose

Drug's

Que le ciel me pardonne d'y avoir crut un instant,

J'me suis imaginé comme une conne que t'y était à 100 pourcent,

Te voila seul en face de moi plusieurs entailles à tes deux bras,

Vidé de tout ton être, vidé de moi, du nirvana...

Je savait que t'était paumé,

Que tu n'avait plus la force de nous affronter,

Je savait que l'enfer sur terre te consumerai,

Mais j'était si bien à tes côtés...

Ton corps allongé, tes bras tailladés,

Rivière de sang, immaculé,

Torrent, tempête, drogue et fumé

Pensées vidées, t'as rejoint l'bon dieu,

Nous à blessé, parti aux cieux...

J'attend que les choses tournent,

Que l'orage vienne,

Que les torrents grondent,

Que tes mains m'appartiennent,

Tu m'as jeté un sort,

Emprisonné mon coeur,

Délivré tout cet or,

Que je t'offre en bonheur,

Partagé avec toi cette nuit eternelle,

La nuit dans tes bras, soupirs et "je t'aime",

Coeurs enlacés dans une infini danse,

Coeurs partagés jusqu'à la mort je pense...

Dans le feu de la mélancolie

Je regarde tes paupiéres assoupies

d'outre tombe je renait,

Dans ma paume un papier.

J'aurais put lire ce brouillon,

Décocher une larme pour toi,

J'aurais eu cet air con,

Mais t'aurais crevé pour sa,

Pour me voir plus bas que ton cercueil,

pour me voir cracher toute ma rancoeur.

Ton papier froissé, tes derniers mots balancés dans le vent ne m'atteignent pas,

Tu n'est qu'une bouteille à la mer, rejetée par les marées, rejetée par les vagues, par la tempête qui fait rage, par mon coeur en douleur, par la peur du rivage.

De toute façon ton écriture n'était pas belle,

Elle était comme reflet de ton être,

Incipide et sans foi,

Glacial et sans émoi.

Qu'aurais-je dut faire?te faire croire que te perdre était enfer?

Et si l'enfer était sur Terre, T'aurais-je suivis pour autant?!?

Te sacrifier car trop de choses t'indiffére,

Te sacrifier car tu n'en avait plus rien à faire...

Mais qu'elle belle preuve d'amour!Pour soi-même...