Aux infos, et déjà lundi soir dans je ne sais plus quelle émission, étaient présentés deux modèles sociaux. Le suédois, hyper-social, donc basé sur un assistanat maximal, et l'Anglais, très libéral (oh le gros mot), où au contraire ils ne sont pas assistés du tout et doivent se prendre en main plus qu'ici et beaucoup plus qu'en Suède. Dans les 2 cas le chômage est très faible, 4 à 5% soit le minimum envisageable (il est principalement dû au gens entre deux jobs, et aux étudiants qui débarquent sur le marché). Ca m'amène donc à me demander si le chômage est dû à la seule faute de nos politiques qui qu'ils soient plutôt socialistes (PS, tendant à se rapprohcer du modèle suédois), soit plutôt libéraux (UMP, plutôt vers les anglais), n'arrivent pas à vaincre le chômage. What's wrong, doctor?
Dire qu'on a entendu plusieurs partisans pro-Non dire que grâce à notre victoire on allait exporter notre modèle social à toute l'Europe. "Chômage à 10%, sécu endettée, dette publique dans le rouge, faites comme nous"

Je ne vois pas arriver en France la même prise de conscience collective que celle qu'il y a eu au Japon après guerre par exemple. Les Japonais ont vite compris que l'intérêt général était de se serrer la ceinture quelques années, le temps de se remettre à niveau, pour pouvoir en tirer le bénéfice plus tard.
A la moindre réforme un peu fondamentale les gens de nos contrées descendent dans la rue... "Touche pas à mon acquis social". Je suis sûr que les conducteurs de TGV feront la tronche aussi le jour où on leur enlèvera la prime de charbon.
Bref en France la réforme de l'Etat est quasi-impossible à l'heure actuelle, et elle ne se fera pas avant que tous soient convaincus de son bien fondé et de son urgence. En attendant on reste où on en est, et qui n'avance pas recule nous disait je ne sais plus qui...

d'ailleurs le bové l'a presuque la même moustache que l'Staline!c'est dire qu'j'suis presque assez d'accord 'vec toi louis.c'est certainement pô les gauchistes d'l'arrière garde qui vont nous sortir d'la panade,même s'ils z'ont la gouaille, z'ont certainement pô les idées en place.moi perso, c'est même pô pour une ,soi disant, europe sociale que j'milite, parce que pour sûr, une europe sociale telle qu'la désire les altermondialistes ça nous mène direct dans l'assistanat généralisé,poils au nez!non, moi c'était plutôt la précipitation,l'manque d'explications au populo moyen,l'absence d'indépendance au niveau de la défense et l'orientation libérale de la constitution qui m'a scandalisé les noisettes!j'suis pour le libéralisme dans un sens très simple:j'vois pô pourquoi un zigue qu'a une idée d'création d'entreprise(donc d'richesse)il aurait pô l'droit d'entreprendre et d'lancer son affaire.moi j'trouve ça aussi normal que de s'gratter l'fion quand il nous démange!j'suis clair là!par contre la constitution ne devrait être qu'un cadre d'évolution,poils aux cons,et non une perspective politique unique.franchement,l'élément qui m'a l'plus chifonné la matière grise(m'enfin c'qu'il m'en reste!)c'est d'me dire qu'hors ce néo-libéralisme qui sait être assez cynique et dur 'vec les faibles, ben si la constit' était appliquée,pas d'issue!alors le premier saltimbanque qui s'rait arrivé 'vec une idée lumineuse mais en dehors des sentiers du libéralisme en question,ben louis, on l'aurait taxé d'anti-constitutionnel,comme si ce néo-libéralisme était la panacé universelle pour tout.voitili tout c'que j'en pense, ma pomme et ouam!

Aussi, quitte à caresser le paradoxe de critiquer les critiqueurs : avoir un regard critique, logique, ça n'est pas forcément se plaindre, ni même râler, ou juger l'autre ... (cf. la très fameuse parabole du gars qui évoque la paille dans l'oeil du voisin et ne voit pas la poutre qu'il a dans le sien ...)
Ce qui compte dans des grands projets symphoniques (comme avec l'Europe), ce n'est pas l'instrumentiste mais la partition. Les buts à atteindre, quelque soit l'équipe en place, sont intéressants pour chacun ... même à l'extérieur. (Et l'Harmonie se dispenserait volontiers de couac : ça n'fait pas pro, ça ! Tout le boulot est là : les politiciens croient un peu facilement aux vertus de la touche "undo" ...).

L'œuvre d'art n'a rien à faire ni avec la décoration, ni avec la communication : « Il y a une affinité fondamentale entre l'œuvre d'art et l'acte de résistance » (G. Deleuze) (dans un camp comme dans l'autre)