Gnac of the day
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Le 24/06/2005 à 15h33 (81.51.***.**)
David V à JC -
Dis-donc, JC, c'est le plan canicule qui t'as fait endosser une jupette pour t'aérer les ... guiboles ou c'est autre chose ?

Le 24/06/2005 à 15h19 (213.103.**.**)
J7 @ Foxette -
Allons Foxette, ne melange pas tout . Nous parlions de prise de conscience au niveau de la securité routiere, et non de securité ... euh... terrestre ! La securité du vivant et vivante! M'enfin, de plus ou moins loin, c'est tout de meme lié (il s'agit de reduire les degats, voire de sauver des vies...) alors ayons bon espoir! Et comme le dit Lionette (a lunettes), dans cette phase de transition qui est la notre, et bien les choses sont tres lentes a se decanter dans les esprits donc... patience, confiance et musique !
Do (noire pointée) Si (croche) (pour les instru en Bb, comme la trompinette à) : c'est le petit riff de So What, savez, avec Evans qui plaque les accords juste avant ... etc etc bien sur arf!

Tschuzi les filles!

Le 24/06/2005 à 15h06 (82.249.**.***)
:-: -
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Le 23/06/2005 à 14h27 (213.36.***.***)
Fox @ J7 -
" la loi a contribué efficacement a la prise de conscience"
Traditionnelement c'est sur le bord de la route qu'on voit les gendarmes ... La police n'est montrée que là où elle est le plus attendue ... (et là où elle travaille véritablement). Mais si on compare cette mortalité un peu économisée (sans parler des blessés, plus nombreux) avec celle des suicides (supérieure chez les jeunes à la conduite en cabriolet cheveux aux vent ...) ou à la pollution (inestimable et inestimée) ça pousse à relativiser un max ...
Par exemple, les accords de Kyoto ne sont qu'un petit compromis sur une BAISSE rudimentaire de la POLLUTION (quelques malheureux % dans un temps très long) et même ça, pourtant, n'est pas applicable !!! (du fait des dirigeants des USA qui font cavaliers seuls ...)
Alors ...
La "prise de conscience" n'a pas encore entraîné des effets cohérents, semble-t-il ...

Comme dirait La Palisse (qui nous lit) : "si tu te sens un peu démoralisé, je ne vois qu'une solution : il faudrait te remoraliser vite fait."

Le 23/06/2005 à 14h08 (213.36.**.***)
Fox -
en passant ... (ça turbine, mais sans modem pour l'instant - sauf maintenant of course )
: ça n'est pas parce que les campagnes de sensibilisation sont très mauvaises (de l'avis de pros neutres : sensationnalisme n'est pas égal à force de conviction) que l'Ethique des citoyens français serait douteuse et que la Morale prévaudrait par conséquence ...
L'effet recherché -effroi- stupeur- crainte non-analytique -etc (sur les enfants... les citoyens seraient des enfants? : le gendarme avec son bâton, Gnafron et cie), est bêtement immédiat (cf. les campagnes institutionnelles : du genre marquer en style deuil sur les paquets de clopes de grosses banalités qui ont un Effet Pavlov inversé : comme on dit dans les quartiers "passe moi donc une tue-méfu !" ... comme c'était prévisible : le signe alarmiste est devenu un stimuli attractif, "la menace fait saliver ..." ou presque) , cet effet n'a qu'à peine d'incidence à court terme ... (les sémiologues, comme d'habitude très certainement mis à l'écart de ce genre de décision à grande échelle, vous le diront ...)

La politique commence enfin a se faire en incluant la culture (le terreau), la philosophie (le mode d'emploi), et même l'humour (la cerise sur la gâteau, et la "décontraction de l'intelligence" comme disait Gainsbourg). Vivre en intelligence ne peut se dispenser de ces ingrédients (et l'économie pourrait aller se rhabiller... au moins de tps en tps : quelle indécence à la fin ! je sais bien qu'il fait chaud, mais tout de même elle la ramène trop ... elle tire la couverture à elle, en jouant les sainte nitouche ...)

" A ce niveau-là de blocage, la situation ne relève plus de la seule accumulation des faillites individuelles : c'est tout un système de médiation politique qui est mis en échec. C'est l'effet de bocal d'un monde politique hors-sol, replié sur la production d'un discours, et structurellement incapable d'entendre ce qui se dit, se fait, s'invente dans les champs non institutionnels".
(article des Inrocks en faveur de la VIe République, illustré par Honoré)

Le genre de charges que demandent les fonctions gouvernementales ne sont plus jouables dans une société où les citoyens prennent doucement l'habitude de penser ... et où les paramètrages induits par les institutions parallèles (en l'occurrence, qui gèrent les robinets financiers, dans l'immédiat) sont de + en + insistants. Or donc, un nouveau système (www.c6r.org) pourrait être un bon moyen de se séparer de cet antique culte de la personnalité (qui fatigue, comme le star-system de l'entertainment : on a vu où ça nous menait) et serait, pourquoi pas, la preuve d'une réelle volonté de se fixer pour objectif l'efficience collective sur des bases de Raison, de Passion, et d'Ethique !

Le 23/06/2005 à 12h41 (83.177.***.***)
jicette @ DV (Lio aussi pk pas) -
Cher Dv (salut! ), tu ecrivais, il y a peu, en ces lieux :

La loi est le dernier bastion d’expression de l’éthique collective, autrement dit, de la morale.

J'emets, je me le permet, une petite reserve. Je ne suis vraiment pas certain que la loi soit garante de moralité, je crois qu'il y a une legere confusion de ton coté . C'est la fameuse question qui dit, grosso modo, "le juste est-il identifiable au légal?". J'ai donc enoncé mon point de vue. Il semblerait plutot, a mon avis (entres autres ), que la loi repond a un besoin de regles a suivre afin d'aboutir a une societé rigoureusement organisée et, lachons-le ( ), coherante (pourquoi pas!). Objectif : l'accord des libertés individuelles entre elles (afin de "reduire" les rapports de forces... plus de justice, egalité de tous EN DROIT (mais en faits?... autre probleme!)) en vue de (taratatata!!) la Paix Sociale (celle que l'on entend partout). D'où la "punition"/"sanction" possible : elle n'intervient que quand cette paix sociale est menacée, pas quand les actes sont moraux ou pas, je crois que c'est clair : loi et morale sont distincts, meme si ils peuvent etre liés.

Donc l'argument de la peur du gendarme semblerait tenir... Meme si, comme tu dis Lionel, on peut toujours penser a une prise de conscience : les deux ne s'excluent pas forcement, comme je l'ai ecrit plus haut. Je crois que dans ce cas là, effectivement, loi et moralité sont liés. Tant mieux : une pierre deux coups! Peut etre que là, la loi a contribué efficacement a la prise de conscience, genre : "attention, voyez les ravages, les morts, les accidentés, si ça continue, on sera encore plus fermes, on ne plus laisser passer de tels carnages." Et la il y a reaction possible : l'emotion joue... (le role du sensible dans la prise de conscience ethique... interessant comme truc!).
Une autre chose sensibilisatrice, c'est au niveau de l'obtention du permis de conduire : aujourd'hui c'est vraiment tres dur, il faut vraiment etre bien armé et pret : on ne lache pâs forcement n'importe qui sur les routes si facilement. Les jeunes conducteurs sont plus responsabilisés (voire responsables ) qu'avant je pense. Le volant, c'est tout une education... voila, je vais manger des saucisses !

Le 23/06/2005 à 11h38 (83.196.***.***)
DV à Lionel -
Deux petites mises au point, en passant, avant de revenir dans quelque jours, plus en détail sur le fond. Je préfère prendre un peu de recul - et y'a l'boulot aussi, marre des heures sup...

Loin de moi l’idée de dévaloriser les gens "qui ont peur du gendarme". Je ne méprise pas les gens respectueux des limites et je ne suis pas de ceux qui affirment qu'il faut avoir TOUT essayé pour faire un choix de vie correct et éclairée, en toute connaissance de cause. J’y reviendrai. Je trouve cela important.

Second petit détail concernant mon slogan provoc et ta remarque "C'est pas la peine de se planquer" - juste pour qu'il n'y ait pas de malentendus, je précise, que j'ai généralement le courage de mes opinions et qu’en l’occurrence je disais en toutes lettres, si tu relis bien, que le slogan ne colle pas à mes convictions profondes (non, le tout-répressif n’est certainement pas une fin en soi), d’où le bémol que j’y mettais. Si j’avais vraiment voulu me planquer j'aurais eu la présence d’esprit de faire gicler cette phrase de provoc car je n’ai pas trop l’habitude de tendre des bâtons aussi gros pour être sûr de me faire latter avec ! Sinon, je suis très en phase avec ton analyse sarkosienne où je n’ai rien à redire. J’ai bien aimé le "il frise l'explosion en plein vol", c'était bien dit - A +

Le 23/06/2005 à 09h12 (82.122.**.***)
ptitgillou @Lionel -
Bin tu vois tonton yoYo , à force de ramer , yé commence à y arriver....

Le 23/06/2005 à 01h12 (213.245.***.***)
Lionel -
@ Ptitgillou : T'en fais pas, ça passe très bien. Je ne sais pas si je m'exprime mieux ou si tu es plus ouvert du neurone, pardon des neurones (sans doute un peu des deux), mais tes commentaires collent bien ces derniers temps à ce que j'essaye de dire. Je suis également sensible à l'exemple des enseignants, que tu mentionnes et qui ont bien du mérite par les temps qui courent.

oOo

@ David Vincent : Merci beaucoup de tes commentaires fournis. En fait, faut pas croire, je partage dans une certaine mesure certaines de tes interrogations, la période n'est pas simple à "lire". Je sais aussi que j'ai une tendance naturelle à positiver et j'essaye de rester attentif aux remarques comme la tienne sur la sécurité routière. Pour autant, en l'occurrence, je maintiens dans une large mesure l'appréciation que j'ai faite. Ce n'est tout de même pas la première fois que les autorités sévissent en matière de conduite. Et si l'on est attentif aux détails, on constate des différences de comportement cette fois-ci. Le plus parlant : les décennies passées, quand il y avait un radar fixe quelque part, ça freinait très sec juste avant, et juste après, ça réaccélérait à fond sans considération pour la limitation. Aujourd'hui, ça a nettement changé et je peux en juger à chaque fois que je vais à Paris : on ne respecte toujours pas strictement la limite (et ce n'est pas moi qui vais militer pour un respect absolu des règles), mais on n'a besoin que de freiner légèrement au passage du radar, et surtout, je constate que juste après le radar, on réaccélère désormais très peu, juste pour dire, presque. Pour moi, c'est un indice clair de cette prise de conscience dont je parlais.

En outre, n'exagérons pas, ces opérations, depuis 2 ans, n'ont pas été si strictes ni si autoritaires. Le dispositif s'est appuyé principalement sur la mise en place de 1000 radars fixes, dont l'emplacement est connu de tous, publié dans des journaux, disponibles sur Internet. En d'autres termes, on ne joue plus sur la surprise genre "Vous êtes fait, mon gaillard !", mais bien sur l'aide à la prise de conscience. Et on passe de 7500 morts à 5200 par an. Donc je maintiens et ta réaction, que tu n'es pas le premier à me faire à ce sujet, je me permets de la critiquer gentiment : à conclure "Mais non, ce n'est que la peur du gendarme !", tu nous dévalorises tous un peu.

oOo

Ensuite, sur ton sujet plus général de l'érosion continue de l'autorité, de la nécessité de la loi et de la sanction pour y pallier, et de la contradiction entre ça et les considérations de Marcella Iacub, je comprends tout à fait tes interrogations. Mais attention, il y a plusieurs causes/origines à la création et à la mise en avant de lois de plus en plus nombreuses. Il y a comme tu le dis, la réaction à l'érosion des pôles d'autorité, de tout ce qui, auparavant, "tenait" le citoyen ; mais il y a aussi la tendance, par de plus en plus d'individus et de groupes, à revendiquer des droits et à vouloir les voir proclamer officiellement par des textes qui engagent et non plus seulement par des tolérances ou des usages sociaux pouvant être remis en question ; et il y a aussi la pression d'autres groupes pour imposer une morale non pas universelle mais spécifique -- les factions que brocarde Iacub, notamment.

Bref, il est vrai qu'on ne semble pas aller du tout dans le sens de cette responsabilité/éthique individuelle (défendue entre autres par Sartre) que Iacub, moi, vous autres peut-être et d'autres encore appellent de leurs voeux. Tu sais mon sentiment : c'est une époque de transition et les transitions appellent les résistances. Jusqu'au dernier des mohicans, les gens en général et les Français en particulier préfèreront le connu, les rôles distribués comme avant, le gendarme dans le rôle du pandore et chacun se démerdant de la façon la plus rusée possible. En attendant cette grosse prise de conscience-là, bien sûr, je ne vais pas te dire le contraire, on est bien obligé de jouer pour partie de l'affirmation d'autorité et de la sanction.

oOo

Mais il faut surtout jouer de la pédagogie, du parler-vrai, du "Chiche, on est en démocratie évoluée, c'est vous qui faites, maintenant !", etc. D'ailleurs, ta "conclusion provisoire" est très cohérente à ce titre, et bien sûr qu'on ne va pas "considérer que [tu n'as] rien dit", ha ha ! C'est pas la peine de se planquer pour dire ça : si tu interroges les Français, ils te disent à 55% et quelques qu'ils éliraient bien Sarkozy président ; et tu en as peut-être 15% ou 20% en plus qui n'osent pas le dire mais qui se posent sérieusement la question. Pourquoi ? Parce qu'il a trouvé une bonne attitude de parler-vrai, qu'il trouve régulièrement de bonnes formules pédagogiques (=qui font mieux comprendre les éléments d'un problème et de ses solutions éventuelles), qu'il se montre volontariste, qu'il sait parler au peuple en donnant l'impression d'être sincèrement proche des préoccupations des gens. Même s'il a des défauts, ça fait pas mal, comparé à ses nombreux confrères !

Bon, c'est pas l'idéal non plus ; personnellement, je préfère Strauss-Kahn et j'aimerais qu'il prenne plus de poids, mais il n'y en a pas 36 en qui le peuple sent qu'on peut s'attendre à des initiatives à la hauteur de la situation, c'est sûr. Maintenant, attention, il y a des moments où il frôle l'explosion en vol, le Sarko, depuis un an. Il faut lui accorder une certaine estime, parce que ça ne doit pas être facile de maîtriser la situation et de ne pas péter complètement les plombs de ta grosse tête dans une situation où tu es LE MEC attendu comme le sauveur par la majorité de ton parti, par la majorité du pays, etc. Mais bon, on verra bien si la suffisance le grille ou s'il continue à mener sa barque de façon efficace pour lui et pour nous. C'est un des enjeux intéressant de ces années-ci.

Le 22/06/2005 à 15h35 (82.122.*.**)
ptitgillou -
L ' esprit sarko il est pt 'etre bien à court , voire moyen terme , mais apres ? A savoir quelles attitudes vont adopter la plupart des gens ? Trop de repression ne tue t ' elle pas la repression , trop de morale ne la diminue t ' elle pas ? Enfin chai pas , c ' est juste un sentiment que j' ai .

Le 22/06/2005 à 14h57 (81.51.***.**)
David Vincent à Lionel -
Merci pour l’avis, Lionel. Très intéressant. Je n’ai pas le même angle de lecture et les mêmes interrogations, même si je partage une bonne partie de l’analyse générale, notamment celle de la différence entre éthique et morale. C’est vrai, les deux notions sont assez moyennement délimitées.

A la lecture de ta dernière contribution du (15.06) dans laquelle tu parlais d’une sortie vers le haut grâce à l’éthique individuelle, j’ai vivement protesté (intérieurement ) pour ton dernier exemple concernant les résultats de la sécurité routière dus grâce à (je te cite dans les grandes lignes) une population plus réceptive qui comprend les enjeux au terme d’une réflexion éthique.

Il est clair pour une majeure partie d’entre nous que ces résultats de la sécurité routière sont dus à la peur du gendarme, à la peur de se faire choper et PENALISER (amende, points). Il est clair que les différentes campagnes d’information et de sensibilisation, sensées nourrir la réflexion éthique et menées depuis des décennies ont fait choux blanc ! Il ne saurait donc être question d’une prise de conscience collective ou d’un sursaut de réflexion populaire voire d'un souci soudain pour les intérêts de son voisin. En définitive, c’est la loi, l’épouvantail Sarkosien et d’une certaine manière les punitions ou promesses de punition (radar automatiques, multiplication des contrôles, suppression de la tolérance zéro) qui ont porté leur fruits, donnent des résultats tangibles et font reculer le chiffre des morts.

Lire à présent l’article de Marcella Iacub et notamment cela : "Un Etat qui étouffe ses citoyens sous tant de lois pénales ne leur permet pas de traverser par eux-mêmes des dilemmes moraux, de se déterminer à partir de règles différentes, de créer des valeurs nouvelles en dehors de celles qu'impose la contrainte du droit. On ne se rend pas compte que l'on risque ainsi d'accoucher d'un peuple déchargé de toute conscience morale…" et en repensant à l’exemple de la sécurité routière me met sacrément dans le flou. De quels moyens efficaces et pas chers [naaan, j’suis pas conditionné] dispose un état ou une collectivité pour dégager des règles de vie collective ? Depuis que le trio "Maire, Instit, Curé" est largement tombé de son piedestal, depuis que les deux premiers sont devenus des fonctionnaires, avec obligation de résultat, parmi d’autres, et depuis qu’on a rancardé les curés en vestiges d’illuminés passablement simples d’esprit qui ignorent jusqu’aux règles génétiques de la fécondation (ce qui entre dans le cadre de la "perte de repères" évoquées par Iacub) de quels outils dispose la République, la Communauté ou la Collectivité (ici synonymes) pour se faire entendre ? Mis à part imposer des lois, agiter le bâton et faire des promesses de sanction, je suis peut-être bouché, mais je n’en vois pas d’autres, efficaces et pas chers, et l’exemple de la sécurité routière est à ce titre très éloquent.

La loi est le dernier bastion d’expression de l’éthique collective, autrement dit, de la morale. Il n’est guère étonnant qu’on lui en demande de plus en plus et je parie sur le fait qu’on lui en demandera toujours plus à l’avenir. J’en suis là pour l’instant et pour la suite, je patauge encore… En guise de conclusion provisoire, j’aurais bien balancé un « Efficace et pas cher, c’est Sarko qu’on préfère, c’est Sarko !» bien provocateur mais pas vraiment conforme à mes convictions profondes - quoique - je sens des sables mouvants sous mes pieds... donc, je m'abstiens, considérez que j’ai rien dit A +

Le 22/06/2005 à 11h49 (82.122.*.**)
ptitgillou@Lionel -
Merci à toi pour le lien vers l ' article Tonton yoYo. C ' est vrai qu ' a force de brandir le baton pour des moments qui concernent avant tout les gens qui les vivent , cela donne un peu l i'mpression de se faire poser sur des rails et de ne plus vraiment s' obliger à appliquer certains principes que ( bon ou mauvais ) l ' on a en soi. J ' ai un peu cette impression quand je vois les problemes que rencontrent les enseignants avec pas mal d eleves et qui galerent pour se faire un tant soit peu respecter . On en revient tjrs a la meme chose ,cette notion de respect qui fait vraiment partie de l ' education et je pense , aussi , d ' une certaine ethique , si j' ai bien compris le sens du mot. C est sur que si les politicards et autres nous amenent vers cette voie de garage , Cela facilitera certainement la vie de pas mal de foireux bien placés et bien pensant pour imposer un certaine morale tout en "desethiquant" la plupart des gens qui avaient encore un tant soi peu de droiture et d ' equilibre interieur . Pfiouu , pas evident de passer z apres le tonton Yoyo , vu la facilité qu ' il a de parler avec les doigts!

Le 22/06/2005 à 11h00 (213.245.***.***)
Lionel -
> Ethique individuelle = morale ? http://www.liberation.fr/page.php?Article=305462 (http://www.liberation.fr/page.php?Article=305462">Sauver la morale).

Aaah, Marcela Iacub, une commentatrice salutaire de l'évolution des moeurs et de la société, qui n'a pas sa langue dans sa poche. Ca fait 2 ou 3 ans que Libération lui ouvre ses colonnes pour une chronique plus ou moins régulière, toujours un peu provocante, qui force à s'interroger sans fard sur telle ou telle question et qui fait hurler un certain nombre de bien-pensants !

Dans sa chronique d'hier, elle défend assez bien l'argument selon lequel plus on "judiciarise" le comportement moral (Exemple : un parent ayant laissé voir un film porno à son enfant serait passible d'une sanction pénale), plus en réalité, on tue la morale, en dépossédant l'individu du libre-arbitre qui lui permet de construire son éthique.

Concernant la question Ethique individuelle = morale ?, on la voit assez souvent posée, car il y a un flou au niveau du vocabulaire, du sens respectif de ces deux notions, de leur identité ou de leur différence. Si on consulte le dictionnaire, on ne peut que le constater, car ces deux entrées se renvoient la balle sans que la distinction soit très claire.

Pour moi, je choisis -- et je ne crois pas être le seul -- de faire la distinction pratique suivante : l'éthique (individuelle), c'est le choix du juste comportement par chaque individu ; la morale est en revanche un élément de culture collective, qui exprime ce qu'une société estime être les bons et les mauvais comportements.

Alors que l'éthique, comme on l'a déjà dit, impose à l'individu, pour rester éthique vivante, de ne pas "graver trop de règles de conduite dans le marbre", la morale a au contraire tendance, pour s'imposer aux individus en venant de l'extérieur d'eux, à énoncer assez lourdement des préceptes, règles de conduite, interdits que-l'on-ne-questionne-pas, etc.

La morale a donc tendance à être réactionnaire, à résister aux évolutions des sociétés et de leurs moeurs. C'est le genre de tension que relève Marcela Iacub en général et dans cet article en particulier. Cela dit, il y a évidemment une articulation forte entre éthique et morale. La somme des éthiques individuelles contribue à la constitution de la morale collective et dans l'autre sens, la construction par chacun d'une éthique se fait en référence à la morale en vigueur, pour en reprendre des principes et en contester d'autres.

Le 21/06/2005 à 16h10 (81.51.***.**)
-
Ethique individuelle = morale ? http://www.liberation.fr/page.php?Article=305462

Le 21/06/2005 à 10h50 (83.201.***.***)
ptigillou -
Tu es bien gentille , mais contente toi de parler en ton nom . Sur ce , bonne journée à ceux qui passent par la .

Le 21/06/2005 à 10h45 (81.51.***.**)
Lunatique -
Ainsi-sois-je Cool, t'as fait une poussée de croissance neuronale pendant la nuit ? Bon, sur ce, je vais arrêter là "tranquillou" comme tu dis, pacekeu sinon Louis et les autres forumeurs vont nous tomber méchamment sur le rable (et on l'aura bien mérité). Des bises, bonne journée.

Le 21/06/2005 à 09h02 (83.201.***.***)
ptitgillou -
Bon , bé je crois que la messe est dite.

Le 21/06/2005 à 08h08 (82.126.***.***)
Lunatique à Louis -
Toutes mes excuses, Louis, mais je n'avais rien d'autre à dire à Ptitgillou qui n'y est pour rien d'ailleurs, son unique neurone s'est fait entuber par les miens et j'accepte l'entière responsabilité de ce différend de points de vue. Désolée pour le daltonisme passager et désolée pour ta mauvaise journée de hier . Lunatique (qui croit encore à l'altruisme - Soeur Emmanuelle, Soeur Thérésa, l'Abbé Pierre parmi d'autres - et qui irait même jusqu'à croire que les hommes politiques le sont tous plus ou moins, mais ce n'est ni défendable, ni argumentable, ni sujet à débat contradictoire, c'est de l'ordre de la FOI et la foi, c'est OUT, je sors !)

Le 20/06/2005 à 19h52 (82.122.***.***)
Ptitgillou@Louis -
Par contre , desolé d ' avoir monopolisé le bleu avec des conneries , pour une fois que j ' etais bien partis et que cela me disais quelque chose de parler de politique en general , vraiment desolé.

Le 20/06/2005 à 19h46 (82.122.***.***)
ptigillou @Louis -
Merci a toi Louis , mais je crois que je vais en rester la , comme d 'hab tranquillou dans mon coin tout en lisant les forums bleu et Vert .

Le 20/06/2005 à 19h34 (*.*.*.*)
louis - à Lunatique & Ptitgillou
il y a un cybertignac café sur ce site, c'est un chat en fait, il est assez peu fréquenté..... Il est sympa et vous tend les bras, si vous désirez poursuivre votre débat quelque peu perso

Le 20/06/2005 à 14h34 (83.196.***.***)
Lunatique à Ptitgillou -
a torT et à travers. Pas de "d" à tort, ça vient du latin "tortum/tortus" (bon qui signifie "tordu", y'a de quoi brouiller les repères, c'est vrai) - ne déforme pas mes propos. Bon, la réplique pour bavasser à tort et à travers est parfaitement justifiée et fondée, je l'accepte. Et non, je ne ferai pas un concours avec toi. Si je me laissais aller, tu serai perdant sur toute la ligne. Et j'ai une de ces endurances, tu peux même pas l'imaginer en rêves. Tu serai KO avant moi. Bon.... j'ai dit qu'il fallait que j'y aille et que je passe à des choses plus sérieuses (reste plus qu'à le faire). A la prochaine (et fait gaffe à c'que tu dis... )

Le 20/06/2005 à 14h23 (83.196.***.***)
Lunatique à Ptitgillou -
C'est toujours pratique, hein, l'excuse de l'unique neurone pour se planquer derrière - De même qu'elle est pratique l'image du grand flegmatique auquel faut pas trop en demander... Allez, avoue, dans le fond, t'adore te faire secouer, pas vrai ? Parie que ta femme ou compagne c'est un véritable concentré d'énergie et que si t'as le malheur de tenter le moindre subterfuge, elle te le fout où j'pense, ton subterfuge... Bon, sur ces bonnes paroles, j'men retourne passeke "j'ai pas ksa à faire, même si j'me marre bien"... Bonne aprème.

Le 20/06/2005 à 14h17 (83.201.**.***)
ptitgillou -
Et puis on sait tres bien que ce sont ceux qui aboient le plus qui mordent le moins . AH , au fait pour ce qui est de bavasser a tords et a travers , on fera pas un concours tout les deux !!!

Le 20/06/2005 à 14h15 (83.201.**.***)
ptitgillou -
T inquiete y a de quoi manger!


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