Ici sur le Bleu, pendant plus de 2 ans, mon truc, ça a été surtout d'essayer de proposer des explications, du sens (quasiment tout a du sens ) et de rééquilibrer par des considérations plutôt positives et optimistes les pensées de plus en plus noires de notre société en général et de ses individus en particulier.

Pour l'instant, le climat est tout de même nettement à la morosité et aux idées noires et j'ai l'impression qu'il faut que je change de tactique si je veux avoir un quelconque effet positif sur les choses !

Ici, sur le Bleu, la tendance naturelle est la même que dans le macrocosme : morosité, indignation, dénonciation, déploration, etc., beaucoup trop de pathos à mon goût, rien qui me donne envie de causer dans le poste, même si j'apprécie toujours les contribs un peu plus équilibrées voire positives de jm, greg, thom et d'autres.

Et oui, le non accomplissement, c’est là le plus grand tort ...
Le désarroi face au total gâchis : c'est bien cela qui me fait bouffer mon chapeau (de paille) ... Cette inertie statutaire ; cette indolence statufiée. Cette non-efficience prouvée, et nonobstant, perpétuée c’est ça qui me ferait avaler mon tuba : l’altération de la visibilité dans mes lunettes de plongée, du fait de la dissipation (de l’air), ou de la condensation (de l’eau) … (élément ni aérien ni liquifié, autre, 3éme)
Le gaspillage binaire m’a toujours fait boire la tasse.

Comme le vandalisme soft (-soignée, l'image-) dissipe ma sérénité, comme la gabegie light (-chiadés, les discours-) m'irritent les neurones, le non-achèvement du formatage me fait perdre mes moyens ... Pour quelques octets bâclés, tout est perdu ! Merci le rigid-boot-block !

Cherchez l’erreur : le pays non-signataire des accords de Kyoto (celui qui consomme pourtant le quart de la production mondiale d’or noir) et les funestes facéties climatiques ?
" Global Warming " — Global Warning !

[Au départ (via les médias étrangers sur place) il y avait des milliers de sinistrés dans 3 Etats, une semaine plus tard il est question d’une cinquantaine de victimes à la Nouvelle Orléans -puisqu’on ne voit plus que la capitale. C’est l’avantage : gain de temps : on ne lit plus que les lettrines.]
Confusion de l’information. Bouchée. Gâchis de vérité. Obstruée.

En politique, c'est pareil que dans le débat sur le forum vert (au sujet des rapports entre l'artiste et le fric) : on focalise sur le trivial. On montre du doigt l’artiste raté (soit parce qu’il n’est pas connu, soit car il l’est trop …) On se soucie de l’enveloppe, pas du courrier …

Ce qui m'a souvent hérissé les synapses par le passé c'est d’assister à la dissolution de talents, morts dans l’œuf. Tout autant que de jauger l’énergie (les moyens, financiers, techniques, humains etc) gâchée pour tenter de bonifier des baudruches éphémères …
Là encore, l’exigence est spoliée. La solidarité : oblitérée.
En médecine (le vrai nom de la politique aux jours d’aujourd’hui) combien de vocations condamnées ? Numerus Clausus. Cuba si - Cuba no …
Et combien d’avaries coûteuses, à cause de ces "économies" aériennes ?
Comme lorsque la discussion tourne, en apparence (parfois trompeuse), en eau de boudin … Opportunités usées, abusées.
Altercations usuelles, sans conséquences …
Ailleurs, détériorations bénignes, ou altérations chroniques ?

De la dispersion d’éthique mal colmatée ?

L’abasourdissement (son surround) à la place de l’analyse guillerette (tweeters inclus) c’est ça que je redoute …
Quand l’incohérence, fatale dans la débandade, (le chaos au gré d’un irréalisme unanime, en quelque sorte), va se nicher en lieu et place d’une utopie structurée, pas à pas, (et non plus exclue d’avance !) Comme une graine de figue dans une dent creuse …
On assiste, éperdus de sidération, au tumulte cacophonique, poussivement orchestré, depuis les gradins d’où montait il n’y a pas si longtemps, une clameur harmonieuse, admirablement suscitée !
Dommage !