Ça fait écho à Alain Duhamel dans Libé de mercredi, qui comparait les prétendants à la fonction présidentielle Villepin et Sarkozy dans cette chronique intitulée http://www.liberation.fr/page.php?Article=326916">Villepin-Sarkozy : les deux France ; de manière un peu inattendue, cet observateur de gauche libérale argumentait et concluait que Villepin, "gaulliste social", représentait le conservatisme, était antémoderne, la tête dans les flamboyances du siècle dernier, alors que Sarkozy, censément plus à droite, était en réalité postmoderne, promoteur des réformes dont le pays à besoin pour se moderniser. Cela dit, Duhamel doit probablement comme moi espérer que DSK saura être à la hauteur pour 2007 (Il semble en prendre le chemin et c'est tant mieux).

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Quant à mon ami Fox, tu semblais nous inviter, Nebo (qui a fait une petite boulette vis-à-vis de Greg, lis plus attentivement, mon garçon !) et moi, à ne pas utiliser le mot de "gauchiste" parce que, disais-tu, "ça étiquette sans creuser". Bon, tu n'as pas vraiment choisi les bons clients à qui reprocher de "ne pas creuser", tu ne crois pas ? En gros, sont gauchistes ceux qui raisonnent encore en termes de "lutte des classes" et en font le fondement de l'action politique, ceux qui pensent qu'il faut privilégier le "rapport de forces". Sauf cas exceptionnels, je pense quant à moi que cette vision des choses et l'utilisation du rapport de force perpétue au contraire le mauvais ordre des choses et que les meilleures chances d'avancer, pour tous, se situent hors de la logique de l'affrontement.

Ce n'est pas "évasif", comme suggestion, c'est net : ceux qui choisissent de ne pas situer leur vie et leur action dans l'affrontement et le rapport de forces nous font tous progresser d'un chouïa. C'est un peu paradoxal que j'aie besoin de te répondre ça régulièrement alors que tu es toi-même pronfondément non-violent et spirituel. Dans le Libé Livres d'hier, Nathalie Levisalles http://www.liberation.fr/page.php?Article=327207">interviewe l'auteur israëlien Etgar Keret -- qui a l'air vraiment bien -- et http://www.liberation.fr/page.php?Article=327206">recense son dernier recueil de très courtes nouvelles. Traduisant à un moment la philosophie générale de l'auteur telle qu'elle ressort des nouvelles, elle fait un commentaire qui correspond bien à mon sentiment : "La vie peut être cruelle, révoltante, ce n'est pas une raison pour haïr ou désespérer, on peut toujours choisir de voir le monde avec compassion, humour et tolérance". Tous les mots de cette phrase ont du poids et résument excellement notre condition et la condition de notre libération.

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Le point de vue que je voulais rappeler :

L'opposition dure gauche/droite n'a plus grand sens aujourd'hui et la résolution de problèmes nationaux et mondiaux réclame beaucoup plus de cohésion que nous n'en connaissons, surtout en France.

Cette opposition n'a plus autant de sens parce qu'il y a déjà eu convergence des politiques des uns et des autres. Depuis 30-40 ans, en France comme ailleurs, la gauche a pris des idées à la droite et la droite a pris des idées à la gauche. "Ils ont trahi leurs camp !" nous disent les extrémistes des 2 bords, qui voudraient perpétuer des oppositions bien dures, de type "Eux contre Nous" ? Mais non : organisateurs de plus en plus raisonnables de peuples de plus en plus conscients des enjeux, il est normal qu'ils fassent converger dans une large mesure leurs options politiques.

L'époque est à une synthèse des meilleures valeurs de la droite (liberté, volonté d'entreprendre) et des meilleures valeurs de la gauche (solidarité, organisation étatique). Cette synthèse est déjà en cours dans les politiques. Mais elle n'a pas encore bien été pensée par les individus en général, surtout chez nous. En tout cas, elle donne lieu à des brouillages de frontières de plus en plus étonnants : ainsi, l'Angleterre est beaucoup plus libérale économiquement que la France, alors que la première a un gouvernement censément de gauche et la deuxième un gouvernement censément de droite.

Bref, les politiques entreprises ont intérêt à être jugées de façon pragmatique, en réfléchissant à leurs effets techniques et en argumentant, et non commentées de façon idéologique, identitaire. Il reste bien entendu des différences d'options possibles, les unes un peu plus à droite, les autres un peu plus à gauche, mais rien qui vaille des déchirements, des anathèmes, des vociférations.

" les […] ne sont ni méchants, ni gentils, ce sont de Êtres Humains comme toi et moi...donc : capables du meilleur comme du pire ... comme toi et moi ! "

Nebo : A mon avis c’est la phrase clef (tout en trouvant de la pertinence à d’autres paragraphes bien sûr). .
J’allais le dire (mais je n’trouvais pas l’angle -le grand … pour faire le panoramique comme toi)
Et voilà, c’est là qu’on voit que les étiquettes (figées artificiellement) et les sacrements (médiatiques forcément) sont vains. Trop souvent stériles (cf. les tergiversations sur les pipeules présidentiables). C’est pourquoi la vénération de demi-dieux est caduque, je crois, comme le sera celle des martyrs contrefaits ... post-religieux.
Moi qui ne suis ni de gauche, ni de droite, je surenchéris encore : 1/ l’éthique a besoin d’être arrosée, enracinée, cajolée etc. En amont. Pas devant le fait accompli. .
2/ sans culture on est sujet à la dépersonnalisation. Et du coup on arrive au processus décrit par le Frôleur : .

(" "avoir le dessus " est une caractéristique que l'on rencontre partout […] toujours avoir le dernier mot, toujours s'imposer à l'autre, imposer à l'autre quels que soient les milieux, les différences culturelles et sociales... et dans une société névrosée "écouter" est synonyme de faiblesse "agressivité" de force. Erreur, l'amour n'est ni soumission, ni domination, la sérénité n'est pas désintérêt etc etc ...les valeurs se sont inversées. "

De fait, l’Amour est une valeur en équilibre précaire, une pratique qui fait peur, plus qu’on ne le croit. Parce que la violence, on y est habitués (on en est biberonnés, pour certains derrière les écrans, pour d’autres en vrai) tandis que l’inconnu, ça effraie toujours ! (Comme dit Higelin à ce sujet " les jeunes ont peur d’aimer ").
Denis assume son sentimentalisme (c’est dingue : même ce mot pourrait sonner péjo – tout fout l’camp, j’vous l’dis) et apparemment s’investit dans l’altérité. Il connaît le griot par son fils, le veinard, mais se garde de prophétiser. Egalement, il n’a pas tort de filtrer les infos qui lui parviennent (c’est un acte de résistance, presque de la "désobéissance civile" … je ne sais pas si j’aurais cette abnégation …

J’irais plus loin : le propre de la psychose (institutionnalisée, collective), par rapport aux nevroses (comme celles des jeunes " mal élevés ", puis montrés du doigt par leurs géniteurs – au sens large : les éleveurs - un comble, en passant), c’est de rendre incapable de s’auto-évaluer.
La psychose (paranoïde ou schizoïde) ne souffre aucune autocritique véritable, puisqu’elle se méprend sur la réalité dont elle est victime. Elle ignore la souffrance induite (chez autrui, comme la sienne au rebond).
Lionel : c’est trop évasif de penser qu’il suffit de ne pas souffler sur les braises pour que le feu s’éteigne. La psychée est en fusion, constamment. Les pousses envahissent toujours les no man’s land (d’ailleurs parfois très belles et très parfumées, parmi les pierres; parfois piquantes et urticantes).Avant que les velléités dictatoriales ne soient sollicitées par l’apport unilatéral de la télévision (et de tous les " lavages de cerveaux " possibles) les dirigeants faisaient preuve de plus de perspicacité, et allaient même jusqu’à consulter la pythie de Delphes …

Deleuze est pragmatique, mais la jurisprudence (efficiente) vient après la bataille. L’heure n’est plus de lorgner vers l’intendance, de A à Z, il faut en plus juguler l’oblitération probable du futur. Payer les pôts cassés tout en posant les jalons des confitures prochaines.
Et s’incarner en connaissance de cause : ce n’est pas de l’idéalisme que de se servir d’un microscope ou d’un observatoire d’anneaux cosmiques (lointains).
Au plus profond de l’intimité de chaque individu il n’y a ni traité géopolitique ou commercial, ni bilan économique (sinon c’est grave) mais quelques billes, le Manège Enchanté, 2 ou 3 shadocks, la photo de Mike Brant ou la maquette du Queen Mary (etc.)… Le tout soigneusement enveloppé d’idéaux en tangstène inox.
Lenny Bruce savait que la politique ne peut se dispenser de poésie (et de psychologie, of course)...
Tandis que la névrose, consciemment troublante, peut amener à la sublimation (la danse ou le slam, entre autres exutoires recherchés). C’est indéniable, les renégats montrent du courage, (parfois quasiment en s’affichant aculturés mais conscients de l’être, et avides d’acculturation, urbaine le plus souvent).
Et les chercheurs montrent de l’opiniâtreté (y compris dans leur quête d’indépendance). Mais c’est un autre sujet (quoique …)

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(Allez, je n’résiste pas : c/c de Nebo pour la route – morceaux de choix, qui résonnaient implicitement en moi, depuis que les talibans ont fait sauter les bouddhas de pierre, depuis que le musée de Bagdad a été pillé par l’entremise des G.I, depuis que Joe Strummer n’avait plus de label actif … etc etc)

" Et le but même de toute Violence est simplement...d'exploser... et de briser, détruire et piétiner l'intellect et ses aspects divers du langage et du raisonnement. La Violence cherche à pulvériser l'ETRE qui pense, réfléchit et agit, car il s'inquiète et se questionne en questionnant la Vie. "

" l'État Bourgeois (de Droite ou de Gauche) semble avoir atteint les limites de son apothéose Rationaliste et se plait même à croire (depuis la chute du Bloc de l'Est) qu'il s'en va avaler et digérer l'HISTOIRE "

Bon, bien sûr, chacun ses opinions, hein, on va pas non plus nécessairement s'en faire changer les uns les autres. (En passant, j'ai encore bien apprécié ta contrib d'hier soir, Nebo, mais je suis parfois jaloux de ton "écriture facile", en effet ! ) Le plus intéressant, c'est que chacun essaye de dire un peu comment il pense qu'on pourrait améliorer les choses ; s'invectiver a moins d'intérêt -- même si le ton des uns et des autres reste pour l'instant raisonnable. A ce point de la discussion, je vais rappeler mon point de vue général, déjà exprimé par le passé, sur la gauche, la droite, et ces sortes de choses.

D'ailleurs, pour commencer, on peut noter que Denis nous disait hier après-midi "Je ne vaut pas mieux que vous non plus. J' ai juste un point de vue différent". Mais en fait, la majeure partie de son propos était consacré à argumenter que lui était "de gôche" et que être "de gauche", c'était être un mec mieux que ceux qui ne le sont pas. En disant cela, il n'est en rien atypique, mais au contraire assez représentatif. "Gauche", au-delà de ce que ça peut signifier politiquement, est depuis pas mal d'années un très net marqueur identitaire utilisé précisément de cette façon.

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la sueur au front

J’ai suivi avec interet les developements sur l’alcool dans la vie sociale, constatant que mon amour des bananiers était loin d’être partagé, je me suis timidement rangé derrière Denis et le griot de son fils. J’ai bien vu que je bassinais tout le monde avec mes distinguos entre militants efficients et démagos efficaces. Entre développement (= épanouissement, illimité a priori) ou encadrement (d’office a posteriori). Composer avec le Mal plutôt que cultiver le Bien. Sans oublier ce sans quoi ces joutes binaires ne tiendraient pas debouts : la Vérité (de chaque pôle, ou son absence, à remarquer).
(En plus, même MicrosoftWord se ligue contre moi en m’affirmant dans son dico interne : " Efficient : Ce mot est un anglicisme. Le Journal Officiel propose efficace – Annuler – Remplacer " ??? Et pourquoi pas "rendement" pendant qu’on y est ? ça sera p’t’être dans le J.O. d’après 2007 ? pour le citoyen-rendementeur ?)

Pourtant ça me tient à cœur que l’on se réveille pour de bon, qu’on sorte enfin des clichés et des clivages manichéens.
D’ailleurs, à ce propos, je propose, (sans trop y croire ), qu’on oublie ces notions désuètes de "gauchisme" issu des 70’s. Les "casseurs" (idem : obsolète) ne sont plus politisés, et l’Union de la Gauche a vécu sa désunion depuis. Du fait notamment de son marriage de raison avec le parti de la couleur du végétal dit "écologiste", qui a permis à quelques carrières de faire florès en parlant de tout et n’importe quoi) . Sans parler de la période de "cohabitation" contaminante … (cf. caviar … carottes râpées)
On gagnera du temps, il me semble, et l’on avancera mieux en laissant de côté les sarcasmes sous-jacents. C’est comme de dire "jaunâtre" au lieu de jaunes, pour évoquer les camaïeux d’automne ; ou "écolo" au lieu d’écologiste (… voire même "d’écologue") ; et "altermondialiste" au lieu de "petit paysan guère subventionné, bio, qui ne tient pas à repayer ses semences tous les ans" … etc.
Ça discrédite sans effort, ça étiquette sans creuser. (Pas comme " prof " au lieu de professeur : qui peut être affectueux, par contre. C’est important l’affectif, plus encore que le rêve, même si c’est ingérable par les partis politiques).
Les valeurs culturelles patrimoniales liées à la Gauche mérite pour le moins le respect. Comme les friches industrielles qui sont parfois "classées" afin de ne pas être ravagées par les municipalités et les promoteurs pour du profit immédiat, sans état d’âme.
Sans conséquences sociales, l’absence de repères ?.
Respect des femmes et des hommes de terrain, depuis plusieurs générations (n’en déplaise au Verts nouveaux venus) si ce n’est celui des idées (fluctuantes anyway) rares et chères.
De la même façon que les entrepreneurs, les artisans, avec tous les autres architectes de la vie sociale besogneuse (donc fructifiante), ont le droit d’être considérés sans animosité ; indépendamment des galéjades énoncées par le MEDEF et des pseudo-principes offerts par le néolibéralisme pour habiller sa növö-anarchie individualiste).

Je résume la tendance : Le monde du travail doit être roboratif, plutôt que spéculatif (qd bien même ça resterait que conjectures intellectuelles, la conjoncture est tout autre pour ceux qui la vivent au quotidien). Et retrousser ses manches sans plan établi, sans feuille de route, n’est pas top, on l’a vu. Des comédiens qui montent sur un plateau sans script, bonjour la mise en scène !

Sarko pontue son discours historique (lors des cérémonies UMP enregistrées à grands frais cet été semble-t-il) rediffusé en boucle, par un éloge vibrant de l’effort (dans l’absolu, comme ça, comme dans ces extraordinaires images d’avant les fifties, de propagande communiste à l’est, ou pour accompagner la vague du taylorisme à l’ouest – Taylor Frederick Winslow (1856-1915), pas Mick … ) et conclut par "la sueur au front".
Après diagnostique, l’ordonnance du Professeur Fox :
- paracetamol (3 fois par jours pour faire tomber la fièvre)
- vitamine C (si possible plutôt par les fruits que de synthèse)
- si ça tourne au rhume : essences de pins et d’eucalyptus

La Campagne Française dans le même état que la Campagne Yougoslave ???? !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Tu parles de quand là ? Du 19ème Siècle ? Parce que... excuse-moi... mais là t'y va fort aussi... aujourd'hui, en 2005, en ex-Yougoslavie, surtout vers la Serbie, le Monténégro et la Macédoine il y a encore des gens qui vivent dans des maisons en torchis avec le sol en terre battue et sans eau courante...et je ne te parle pas d'une poignée d'irréductibles, mais de BEAUCOUP BEAUCOUP de gens... simplement parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement ! Mais c'est un autre débat.

Un maître à penser ? Certes ! Quelques Maîtres qui m'ont surtout appris à n'avoir pas de MAÎTRE... c'est-à-dire des esprits libres, affiliés à rien d'autre qu'à eux-mêmes, quelques Libertaires Libertins qui se remettaient en question à chaque instant, et ce jusqu'à en venir à penser contre eux-même !

Une fois encore, tu ne rebondis que sur ce que tu veux bien entendre, mais ça n'a pas la moindre importance puisque y'a pas mort d'homme !

Eh ! Me fais pas le coup du tutoiement, surtout avec ton coeur à gauche, parce qu'on est tous mortels, et toi comme moi, on finira en particules élémentaires...MAIS çA AUSSI, C'EST UN AUTRE DÉBAT...

Le thème de "L'éternel enfant" est un des thèmes de prédilection d'un des penseurs que j'affectionne tout particulièrement... il en fait l'éloge, de l'enfance... mais il abhorre la gaminerie !

Et Voltaire, Diderot ou Montesquieu... c'est précisément ce qui te manque pour être un peu plus que "cool" et "sympa"... ou plutôt, pour être averti, en même temps que cool et sympa !

Pour ce qui est d'être de Gauche, pour le partage, etc... Un autre penseur qui me tient à coeur, et qui était de gauche, Gilles Deleuze, dit dans son ABCédaire, à la lettre "G" pour "GAUCHE" que, par exemple :"Les droits de l'homme, c'est des sornettes, ça n'existe pas ! La seule chose qui existe c'est la jurisprudence ! C'est sur une jurisprudence que l'on peut fonder un espace pour permettre à des gens différents de vivre ensemble sans se massacrer !" Alors, ami, tu peux bien rester dans le virtuel-idéel-idéalisé de tes idéaux qui sont probablement nobles à la racine... mais quant à moi, je préfère de loin étreindre le RÉEL de l'INCARNATION qui est autre que les déclarations solenelles et idéalistes...

Ce n'est pas le monde qui a découvert une vague de terreur ? Mais l'Amérique ? Vraiment ? Tu oublies TRÈS VITE, je trouve, l'Espagne... et la Grande Bretagne, il n'y a pas si longtemps que ça ! Et ce sont mes pays que ces pays... puisque nous sommes en Europe ! Et je veux songer aussi à l'Algérie qui il y a quelques années très récentes morflait sévèrement... et l'attentat au Maroc... les prises d'Otages en Egypte... Bali... Hé ! Ho ! Sur quelle planète vis-tu ? Hmm ? ÊTRE DE GAUCHE, selon Deleuze, cela consiste, justement à s'intéresser à ce qu'il y a de plus lointain, à l'autre bout du monde, pour le relier à nous, à SOI. Alors qu'être de Droite c'est (même si on se proclame de Gauche !) ne voir le monde que par le bout de son simple nombrile sans tenir compte du lointain... c'est-à-dire : de l'altérité !

Tu vois, moi qui me vois avec une grande Volonté comme un électron libre, un franc-tireur, et bien si ça s'trouve je suis plus à gauche que toi ! Je continue de croire qu'il nous faut deux jambes pour danser : une droite et une gauche... j'aspire à l'Homme Total plutôt qu'amputé...parce que c'est lorsqu'il est amputé que l'Homme succombe au TOTALITARISME !