Hardi Moussaillon...

Et pour nous connaître d'avantage... http://www.venice-music.com/">Là

Je voulais être de gauche. L'émotion, le sentiment, l'originalité, le dynamisme m'ont toujours semblé être de ce coté.
Seulement aujourd'hui, je m'insurge, je me rebelle contre les "rebelles". Les rebelles ne sont peut-être pas ou l'on pense. Mais ou sont-ils?
Je ne sais pas. La déculturation crasse nous nargue et jette un rideau de fumée opaque et nauséabond sur toute référence intellectuelle.

Je pense donc je nuis, semble être un leitmotiv indigne d'un Lermontov. (juste une précision, je ne prendrai jamais la peine d'expliquer mes logorrhées avec des jeux de mots ou références plus ou moins "foireuses". On sait ou on ne sait pas, on cherche ou on s'en fout mais toute chose se désire. Par principe, je laisse le choix. La liberté et la culture de chacun s'arrêtent là ou la liberté et la volonté des autres commencent).

Pas à tortiller, il y a des règles de bon sens ou de sens commun comme dit Nebo.
Le populo dit qui casse répare, surtout s'il autodétruit.
Allouons une prime d'état aux municipalité pour embaucher à un coût dérisoire (faut pas nous prendre QUE pour des cons). Pour embaucher donc, nos joyeux sportifs en tant que réparateurs. Les yeux dans les yeux, loin du discours putassier des arabes négociateurs de banlieue.
Un incendiaire face à un pompier, ça passe ou ça casse, mais là au moins, on sait qui est qui. Celui en faute est capable d'autocritique et de réflexion ou alors, merci Giscard, regroupement familial, Intifada occidental.

Les journalistes, politiques, acteurs, musiciens et footballeurs, du haut de leur tour de "rien y voir" diront que ce discours est poujadiste. Soit. Mais j'aimerai tant revoir Syracuse, j'aimerai tant remettre à l'honneur l'humour désespérément exaltant du français moyen occidental (je provoque).
C'est quoi l'humour désespéré des occidentaux?
Pour moi?

-C'est compter les ombres en verre de vodka et danser, une chapska improvisée sur la tête, juste au moment ou Ivan le Terrible d'Eisenstein passe au rouge.

-C'est lever le doigt ingénument pour signaler à cette charmante prof. d'histoire notoirement communiste, que l'on ne dit pas Petrograd ou Leningrad mais St Petersbourg.
Quelques fou rire mal réprimés et un apéro plus loin, l'antagonisme s'en est allé et l'humour prime sur l'idéologie.

-C'est participer à une manif. En exhibant une pancarte, demandant clairement l'affichage des tarifs de chaque café tout au long du parcours.
Il semblait alors important de connaitre les meilleurs prix du cognac au long de cette excursion.

Voila ma jeunesse potache et déconneuse que j'essaie de prolonger.
Desproges et désespoir sont les deux mamelles d'une spiritualité bienfaisante.

Mais le discours sérieux et bien-pensant des Bo-Bo socialo de l'U.M.P. (même tristesse – même business). Ce discours détruit.
Il détruit toute rébellion, tout libertinage de pensée. Toute individualité d'une nonchalance forcenée.

Très long tout ça.
Mais surtout, Messieurs les religieux, les intégristes du Tristounets. Je vous en conjure, pensez plus au sexe. Voire, ne pensez plus qu'à ça (ou évitez de ne penser qu'à ça, je ne sais pas). En tout cas, vous avez un problème de ce coté. Réfléchissez-y. Ca décongestionne et ça revitalise.

Et toi Etat, pense à ta soeur, ouvre à nouveau, ouvre à nouveau ton coeur. et surtout tes maisons, celles qui sont closes depuis si longtemps.
ROUVRONS LES MAISONS CLOSES. TARIF DEGRESSIF POUR ISLAMISTES ET INTEGRISTES DEPRESSIFS.

Maintenant quand y’aura une augmentation de l’electricité, (ce qui ne saurait manquer, comme 3 fois pour le gaz cette année) y’a 5 millions de blaireaux qui se diront " j’vais augmenter mon capital " au lieu de se plaindre du frenchy monopole nucléaire, et de l’énergie-à-compteurs systématique (le soleil est gratuit, donc n’entrera pas en Bourse)…

@ Guitouche : ta sollicitude m'a fait plaisir, elle est réciproque !

@ Nebo : 1eres impressions après méditation

Comme tjrs Fink est brillant de logique ("Paradoxe terminal : les ennemis de notre monde en sont aussi l'ultime caricature") , et en phase avec l'humeur ambiante (en reflétant les propos de ses étudiants et de leurs parents), mais hélas, comme à l'accoutumé, il reste passablement stérile, et focaliseur au lieu de macroscopieur ...
C'est le roi du compromis intellectuel.
(ex: C'est quand même un comble que ce soit lui qui dise : "La sympathie pour les vandales est beaucoup plus répandue chez les bobos écolos qui font du vélo à Paris que parmi les automobilistes pauvres du 9-3."
D’abord, qui peut bien avoir une gueule "d’automobiliste pauvre" ? ! Ce n'est pas parce qu'il ne fait pas de vélo qu'il va pouvoir passer pour un chantre des banlieues ! (J'aime mieux Samuel Benchetrit dans ce créneau ... qui profite de sa présence au JT pour inviter, avec obstination, Sarko à visiter "les quartiers" avec lui, sans photographes ni képis. Quelle coïncidence ! Précisement ce que je disais ce soir même à mon préparateur de kébab dont la télé était branchée sur un autre JT parlant de la C.I.A (phonetic : ci haï est - "si I hait" ) Pour le respect (c'est son leitmotiv) : il faudrait obliger les technocrates à sortir dans la rue, en semaine, à prendre les transports en commun, à aller acheter leur pain, ou venir manger un kébab ... )
(A propos, Denis, Paris ce n’est qu’une somme de petits villages finalement, si l’on fait abstraction des Institutions et de leur vision pyramidale pas formidable. Et dans le metro, il y fait chaud …)

"Les premières cibles des violents sont les voisins. Et ce sont eux qui réclament une restauration de l'ordre républicain"
Moi je dis que les premières "cibles" des suicidaires sont eux-mêmes (et je rejoins complètement ce savant d'Albert Jacquard qui s'est ému publiquement de ce nihilisme, de cette prise de risque désespérée).
Rien à voir avec la logique (ni avec la transcendance) : c’est du pulsionnel de groupe, immédiat, qui n’appelle ni sanction (il est complètement utopique de vouloir recruter pour utiliser un arsenal paralysant, systématiquement en retard d’un temps : la faille peut partir de n’importe quel psychisme, même d’un bon p’tit gars), ni excuse (avec un côté incitatif, syncopé), mais carrément un remplacement (en amont, avant le passage à l’acte, forcément) des enjeux. Sans procrastination à la clef.

On ne lutte pas contre la folie déclarée : on ne peut qu’insuffler de la jubilation, avec du déraisonnable mais utile (feu coupe-feux), avec des préceptes au tropisme convaincant – Toujours ce manichéisme dérisoire : à la place des sermons anti-trouble il faut distribuer des matrices (de raison équilibrante) en kit !
In another way : on ne dit pas QUOI PENSER, on dit COMMENT (penser). C’est une question d’orientation des voiles . (à bon escient, même en allant contre le vent), pas de façon de tenir la barre (Une fois inéluctablement arrivé vers les hauts-fonds , on ne peut que débrancher le pilote automatique, en l’engueulant si ça peut soulager …)

[ Pourtant il me semble qu’on sait que je méprise les bobos (plutôt sans raisons, juste que je n’aime pas le mix bohème & bourgeois), et que j'abomine les suicidaires. Mais il n'est pas question là de logique, mais d'empathie, pour nuancer mes propos. La variante est de taille : ce ne sont pas les lecteurs du Figaro (" les voisins ") qui sont " visés " (si l’on peut dire), mais ce qui leur empoisonnent la vie ce sont les dommages collatéraux d'un suicide passager ... Angoisse n’est pas un vain mot.]

"Et ce qu'il faudrait pouvoir réinstaurer, c'est un autre système de valeurs, un autre rapport au temps. Mais ce pouvoir-là n'est pas au pouvoir des politiques."
Pas les politiques. Ok, c'est plus que probable. Mais alors ... Qui ?

Sûrement pas les technophiles ... Tant qu'on choisira les politiciens (j'insiste sur le réemploi nécessaire de ce mot au lieu de " politique " adjectif complaisant /substantif démobilisé) parmi des "élites" préfabriquées, on n'aura pas la clef de l'énigme ... Alors, que l’on donne le pouvoir, au premier qui PEUT pas peu …
" Cours chercher le shaman ! La cadette devient coquette ! "

Depuis qu'on rejoue cette vieille rengaine sur le naufrage des valeurs (depuis Malraux ?) on a apporté quelle cerise sur le gâteau ? (cf. celui de la pochette de Let it Bleed ...)
Quand on en aura marre de souquer, Fink et ses pairs devront passer la main, pour laisser travailler les modeleurs d’émotions, les orfèvres du sentiment … Car " les artistes "se prendront en main, quelle que soit leur activité (cinéaste ou boulanger, flic (peut-être ?) ou chauffeur de bus (sûrement), en assumant leur respectabilité due au mérite (celui du travail bien fait). L’enthousiasme, au moins, rend des comptes ... L’artisan est partisan … On le montre du doigt … Ou l’on se passe le mot … de bouche à oreille …

Cette honte évoquée ("la honte est le commencement de la morale") elle est aussi dans la vindicte impopulaire, dans la délation intéressée, dans la crispation mercantile en fait ... Dans la, fameuse, diabolisation … qui se passe d’analyse.
Rectificatif : La honte est l'aboutissement avorté (pour éviter de dire le cul-de-sac définitif) de l'Ethique.
C'est un dissuasif puissant, là je suis d'accord avec le tchacheur du Figaro, comme à 100% quand il constate :
" le terme de "racaille" ne devrait pas faire partie du vocabulaire d'un responsable politique "

Mais ce n'est pas au citoyen de base de se poser des questions humanistes à ce sujet (même si rien ne l'en empêche), de s’interloquer jusqu'à chercher les "bonnes raisons" de l'inqualifiable, car ce n'est pas lui qui a en charge le signifié (même rudimentaire).
(Après tout ce n’est pas lui qui a dérapé verbalement : la mémére à sa fenêtre n’avait pas le micro, seulement, de passage, le représentant officiel de l'Etat Républicain qui fanfaronnait en bas). T’imagines, si mamy savait qu’en réalité c’est elle qui a mis le feu aux banlieues ! …
(ainsi que la maison Kä----r, fournisseur officiel)
C’est comme Borloo, ministre de son Etat, qui met des "p'tain" dans toutes ses phrases quand il passe chez Arlette (Chabot, bien sûr). L'indigne peut être à tous les étages ...
Par exemple, nous, on cite Finkielkraut, mais t’as vu ce qu’il nous cite, le gus ? ! (il doit avoir ses petites fiches) …Pour un universitaire, c’est chelou …

Je le redis : Il faudrait arriver à ne pas se croire abouti, surtout quand, sur la ligne de départ, on a un handicap social (… sûr’ment parce qu’on est trop fort !), et obligatoirement quand on a des responsabilités politiques. Savoir se remettre en cause, également, de tps en tps ... (Comme un artiste le fait tout le temps …)

Et puis le philosopheur professionnel, pas poète pour un rond, oublie que tout le monde ne jubile pas à l'idée de l'école (Fink était-il un "fayot" quand il était petit ? Ou a-t-il connu la douce distinction du O pointé ? Peut-être zonait-il entre 9 et 10,5 ?)
Ce "service public" signifie également contrainte, surmoi à développer, punitions et morfondures ... Le prix à payer pour ne pas se sentir sinistré d’avance ... Mais on pourrait rendre ça un peu plus ludique aussi ! (Si seulement on le voulait ? ... Au lieu de vendre de la console par paquets, qui ne console guère …)