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Le 29/11/2005 à 18h23 (83.112.**.*) |
Yamero - @Froleur
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mon cher Froleur, je dois avouer ne pas partager ton point de vue, sur ce coup, si on veut que le pays aille mieux, il faut que chacun fasse un effort, et à la lecture de ces informations, les gens de la SNCF ne sont pas les plus à plaindre...oui c'est vrai, un conducteur gagne plus en commençant que moi après 17 ans d'ancienneté, je pourrais me dire "allez je change de taf!" mais seraia-je plus heureux? Protéger ses avantages quand t'en n'a pas bezef, je comprends et je suis pour, mais la prime au charbon, oh! Faut pas abuser, ou la prime pour pas de prime! et hier encore un mort du froid! Comment peut-on espérer que ce pays relève la tête devant autant de disparités? L'effort doit être pour tout le monde et les concessions aussi, non? enfin je dis çà, c'est pour changer des blagues à la con que je sors souvent...
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Le 29/11/2005 à 18h20 (83.197.***.***) |
Froleur à JM -
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avant d'attaquer la sncf il me semble plus urgent de s'attaquer à ce que tu sais
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Le 29/11/2005 à 18h06 (83.197.***.***) |
Froleur à JM -
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hé hé choisis ton bord...
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Le 29/11/2005 à 17h52 (83.197.***.***) |
Froleur à ceux qui ralent -
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mais fallait aller à la sncf ...c'est humain ...t'as des avantages ...on veut te les enlever...tu gueules...mais parlez plustot de l'argent au noir, de l'economie souterraine...regardez en face ceux qui "fument" ( s'il y en a )qui vous alimentez...alors laissez les vaches regarder passer les trains ! dans un trains d'enfer d'ailleurs!
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Le 29/11/2005 à 16h55 (193.251.**.***) |
jm - @kazou
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Arf, zut, j'ai vu la même chose sur un autre forum dont je m'occupe, c'était il y a une semaine à peu près, ce message semble avoir circulé dans pas mal d boîte à lettres. Bref, la moitié de ce message (pour être gentil) est du vent (c'est faux, mensonger, etc.), je redemanderai le détail peut-être. Par ailleurs les conducteurs de TGV représentent combien des employés de la SNCF ? Et sont-ce vraiment les conducteurs de TGV qui sont si souvent en grève ou serait-ce aussi et surtout d'autres professions de la SNCF?  Ce que je dénoncerais, ce sont les syndicats lorsqu'ils défendent plus le fonctionnariat que le service public. Un service public peut être assuré par des privés (ça se fait souvent). La plupart du temps les craintes concernent la sécurité des lignes, qu'elles soient de train ou électriques, il me semble que dans un contrat de mission de service public on peut ajouter des clauses relatives à l'entretien du matériel. Aussi, dénoncer la privatisation rampante à la SNCF ou l'attribution d'une mission de service public à une entreprise privée à Marseille me parait plus relever de l'idéologie tout-étatique (tous fonctionnaires, pour ne pas dire de l'idéologie communiste), plutôt que de la défense d'un véritable service public.
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Le 29/11/2005 à 16h51 (213.245.***.***) |
Lionel -
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Ça fait un poil cher la vache heureuse, tout de même ! 
Oui, kazou, ce texte circule depuis quelques mois, il faudrait vérifier les chiffres, mais il a l'air assez crédible. On dit aussi que ces emplois très attractifs à la SNCF se gardent largement de père en fils, façon ancien régime.
D'ailleurs, n'oublions pas qu'en novembre 1995, alors que Juppé voulait mettre progressivement un terme aux "régimes spéciaux de retraite" et qu'un journal de gauche, Libération, titrait à ce sujet "COURAGEUX" en première page pour désigner le plan de ce Premier ministre de droite, ce sont précisément les syndiqués de la SNCF, puisqu'on touchait à un de leurs gros privilèges, qui ont fait très fort pour amener tout le pays à se lever en leur faveur en faisant un gros pathos injustifié.
D'un autre côté, on l'aime bien notre Hassan Céheffe (cf. Les Nuls), elle a souvent bien fait son boulot, elle est nationale, elle a de beaux trains, personne en France ne comprend que l'UE veuille ouvrir le train à la concurrence, mais...
...vu qu'en 1995, on n'a pas réformé les "régimes spéciaux de retraite", le problème ne s'est certainement pas amélioré 10 ans plus tard. En gros, à la SNCF, on fait semblant de croire qu'on peut verser de très bonnes retraites à tous ses agents alors qu'on a pas les sous pour.
Ça ne se voyait pas trop jusqu'ici, mais j'ai entendu ce matin à France-Info que l'OCDE ou un autre organisme international vient de contester que la dette de la France soit de 1100 milliards d'euros, arguant qu'il fallait y ajouter 800 ou 900 milliards d'euros de provisions pour payer les retraites des "régimes spéciaux" que les organismes publics ne peuvent prendre en charge et qui devront être réglées par l'Etat.
Gageons qu'à force de transparence croissante, les abus manifestes seront de moins en moins acceptables et pourront être de moins en moins justifiés, aussi bien au niveau des dirigeants d'entreprise qu'au niveau des "employés d'état". Le Français est roublard et s'accroche à ses avantages, même indus, tant qu'il est "pas vu, pas prix" et même plus longtemps que ça. En même temps, il n'est pas nécessairement moins civique qu'un autre, mais il faut l'aider un peu. C'est dommage qu'il n'y ait pas plus de voix politiquement incorrectes mais intelligentes et sagaces pour dire des choses que la grande majorité des gens veulent entendre mais ne peuvent se résoudre à se dire tous seuls !
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Le 29/11/2005 à 16h11 (81.251.***.***) |
Froleur -
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oui mais les vaches aiment regarder passer les trains
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Le 29/11/2005 à 15h36 (82.249.***.**) |
kazou info -
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> > >
> > > Restez calmes en lisant ce qui suit : SNCF
> > >
> > > Recettes annuelles : 9 milliards d'euros
> > >
> > > Budget annuel : 18 milliards d'euros
> > >
> > > Subvention annuelle de l'état : 12 milliards d'euros soit un Crédit Lyonnais
> > > tous les deux ans avec nos impôts !
> > >
> > > Financement des retraites : 14 milliards toujours avec nos impôts
> > >
> > > Dette à financer : 2 milliards (SNCF +RFF, l'équivalent du CDR au Lyonnais)
> > >
> > > Situation d'un conducteur de TGV :
> > > => Salaire : de 2 200 euros net en début de carrière (2 smics) a 3 200 EUR
> > > (4 880 EUR net conducteur TGV) en fin de carrière. => Plus :
> > > - prime de fin d'année,
> > > - prime de travail (restons calme),
> > > - prime de parcours,
> > > - prime de TGV,
> > > - prime de charbon (vous lisez bien),
> > > - gratification de vacances (restons calme),
> > > - gratification annuelle d'exploitation,
> > > - indemnités pour heures supplémentaires,
> > > - allocation de déplacements (non imposable) etc.
> > >
> > > Horaire de travail : 25 heures par semaine (vive les 35 heures)
> > >
> > > Pour un conducteur TGV de 40 ans le salaire net Annuel toutes primes et
> > > avantages confondus s'élève a 75 000 EUR (source vie du rail 2002) (là vous
> > > pleurez !!!)
> > >
> > > Retraite à 50 ans (quand la France entière doit travailler jusqu'a 60 ans)
> > >
> > > Soins : gratuits (sur leur temps de travail) auprès d'un des 15.900
> > > établissements de soins agrées ou ils sont couverts à.. 100 %
> > >
> > > Attendez ... ce n'est pas fini !!!
> > >
> > >
> > > Autres privilèges : gratuité des transports pour les agents et leur famille,
> > > C.E. très généreux, ET L'EMPLOI A VIE... ET ILS OSENT SE METTRE EN GREVE ET
> > > PRENDRE LES USAGERS (le mot client n'existe pas a la SNCF) EN OTAGE ...
> > > ET ON LAISSE FAIRE...
> > >
> > > Encore quelques petites dernières pour vous achever !
> > >
> > >
> > > Pour les sédentaires qui n'avaient droit à aucune prime, la SNCF leur a créé
> > > la "prime d'absence de prime" !!! (texto !)
> > >
> > > La SNCF représente 1% des emplois en France mais ses salariés cumulent 20%
> > > des jours de grève effectués en France
> > >
> > > Faites suivre ce message à un maximum de gens autour de vous qui empruntent
> > > la SNCF régulièrement pour ne plus jamais entendre à chaque grève un "
> > > usager " à la radio dire : "Ils ont sûrement raison de faire grève... "
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Le 29/11/2005 à 12h21 (213.245.***.***) |
Lionel @ Yamero -
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C'est vrai qu'un des avantages du Bleu, c'est que ça cause moins que sur le Vert donc qu'on y distingue mieux quand on s'adresse à toi ! Oui, c'est bien moi qui ai demandé à écouter un ou deux des meilleurs morceaux de SRV pour voir si ça me ferait changer d'avis à son sujet.
Par ailleurs, ton expérience apparente des petites machines à faire du son m'intéresse. Moi, inspiré par Louis, c'est Gibson SG (ou Fender Telecaster selon les périodes) au cul d'un petit Fender Princeton et c'est tout, mais, sans vouloir partir dans des sons trop artificiels, je ne cracherais pas sur une pédale (ou éventuellement un pédalier) qui me permette d'avoir à l'extérieur le confort que m'apporte à la maison mon multi-effets BOSS SE70. Donc, il faudrait que je vienne te visiter, un de ces jours, quand tu n'auras plus le poignet/bras HS (courage !). Peut-être à grouper avec un boeuf avec le camarade Guitouche, d'ailleurs, vous êtes voisins physiquement, et à la guitare, nous trois, mon impression, à l'oreille, c'est que c'est hyper-compatible. 
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Le 29/11/2005 à 10h45 (213.245.***.***) |
Lionel @ Denis -
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Bravo ! Non seulement la leçon 1 du saut de ligne est assimilée, mais tu utilises aussi du gras et de l'italique pour plus de lisibilité !
Toutefois, cette clarté formelle ne me permet malheureusement pas d'adhérer plus à tes propos qu'auparavant. Quand je dis que le "discours sur-dramatisateur de la gauche de la gauche sur la précarité est dominé par la peur", tu me réponds que "ça, c'est que les tenants du libéralisme veulent faire croire", c'est-à-dire que tu me ressors de l'idéologie alors que mon observation est fondée, comme ton histoire triste, sur de la vie quotidienne bien pragmatique : ma situation de traducteur indépendant est largement plus précaire qu'un statut de salarié en CDD, ou même de chômeur.
Si je me laissais dominer par l'inquiétude du lendemain, par la peur, je me mettrais en grand risque. Mais si j'ai choisi d'être indépendant, c'est parce que je chéris la liberté, c'est vrai, c'est à mon sens la condition nécessaire de la dignité, mais c'est aussi parce que j'ai eu le sentiment qu'à notre époque de bouleversements, il fallait se pousser au cul, se jeter à l'eau. J'ajoute que le fait que je n'aie pas le filet de protection du chômage et des ASSEDIC contribue à m'obliger à ne pas me relâcher. C'est une question de survie, comme tu dis.
Il semble que de plus en plus de Français se rendent compte que le discours victimiste de gauche-gauche fait plus de mal que de bien, et loin de nous rapprocher d'une solution à nos problèmes, nous en éloigne de plus en plus. Par exemple avec des propositions qui paraissent de façon évidente de plus en plus aberrantes, comme celle de "déboulonner le libéralisme sans douleur".
Dans les temps difficiles actuels, il faut bien évidemment secourir et aider "les plus démunis", à condition qu'il s'agisse vraiment de ceux qui sont le plus dans la merde, sinon ça devient infaisable. De plus, nos attitudes ne sont pas neutres, elles influent directement sur nos situations : dans les temps difficiles, il faut d'autant plus de vigueur morale, de détermination. Ces discours victimistes n'y encouragent vraiment pas.
On peut donc raisonnablement penser que ces discours seront de moins en moins jugés constructifs par la population. A ce sujet, un papier bien tourné dans Libé d'hier, sous-titré http://www.liberation.fr/page.php?Article=340860">Contre les jeunes immatures qui brûlent des voitures, les idéologies victimistes sont vaines.
A part ça, Finkielkraut ne s'est pas trop mal dépatouillé de son problème, comme on a pu le lire dans Libé (http://www.liberation.fr/page.php?Article=340788">Banlieues: Finkielkraut s'explique... et insiste) et dans Le Monde (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-714528,0.html - Alain Finkielkraut : J'assume).
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Le 27/11/2005 à 23h41 (82.125.***.**) |
Denis -
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@ Lionel : c' est bon pour la leçon 1
@ Poupoune : Bien le bonsoir
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Le 27/11/2005 à 23h39 (82.125.***.**) |
Denis @ Lionel -
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Exemple concrêt de précarité : Une maman (d' une petite fille de 4 ans et demi). Rmiste, entre petits boulots pendant plusieurs années, titulaire d' un bac + 3, elle a retrouvée un emploi à mi-temps dans une boite à une dizaine de kms du lieu d' habitation, il y a de celà environ 1 an.
Son quotidien, c' est "bouffer des couleuvres" pour ne pas perdre son emploi, chercher un deuxième mi-temps pour survivre malgré les aides sociales. Il y a quelques jours on lui a coupé l' eau (chèque refusé par la banque, un mois de rmiste de retard sur le compte). Ben oui il faut payer le loyer, l' électricité, le téléphone, et tout ce que le péquin moyen doit payer. Alors j' ai été lui faire quelques courses pour qu' elle puisse bouffer avec sa gamine en attendant que son père ne régularise la situation financière (tu t' imagines à 35 balais passés être dépendant de tes parents). Survivre. A l' heure actuelle on compte par centaines de milliers dans toute la france des personnes dans la "merde". Les hlms ont des listes d' attente longues comme des listings sans fin. Les sdfs quittent les grandes villes (par manque de structures) pour se réfugier dans le désert des villes limitrophes (où là il n' y a carrément pas de structures). La réalité du terrain s' oppose de plus en plus au(x) discours. De plus lorsque je m' exprime en matière de "politique", il faut avoir à l' esprit un point de vue "provincial" (en plus je te le concède de sa part de subjectivité). Et, il n' empêche, la précarité ratisse de plus en plus large. Et le front national ratisse aussi large que la précarité. Mais il serait un mauvais calcul et surtout une mauvaise analyse que d' y voir "classe moyenne voire populaire un peu beauf". Parce que le front national (pas le parti, son idéologie) s' est plus que jamais démocratisé et n' a jamais été aussi présent dans la vie politique aujourd' hui. "Or, en réalité, tout le discours sur-dramatisateur sur "la précarité", qui émane principalement de la gauche de la gauche, est un discours et un état d'esprit dominé par la peur également." Ca c' est ce que les tenants du libéralisme veulent bien faire croire. De plus à la différence de la droite de la droite, la gauche de la gauche est trés diversifiée dans ses opinions et surtout sur la façon de déboulonner le libéralisme sans douleur, et quel systême mettre en place. Le vote de gauche est pluriel (idéaliste ?) là où le vote de droite est idéologique. "La peur est bien mauvaise conseillère et elle nuit au moral et à l'économie du pays. Mais pour avoir quelque chance de la faire reculer, Denis, il faut commencer par la détecter honnêtement partout où elle est et ne pas céder, une fois encore, à des diagnostics biaisés d'emblée." Ca c' est la part de vérité. Mais la peur, c' est pas le (la) citoyen(ne) qui la crée, lui il (elle) ne peut que la subir. De plus connais-tu beaucoup de personnes capable de te dire "j' ai peur, demain, de ne plus pouvoir payer mais factures".
Tout ne va pas mal, mais pas grand chose va bien
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Le 27/11/2005 à 22h13 (83.201.***.**) |
poupoune -
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bonsoir a tous
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Le 26/11/2005 à 14h17 (213.228.*.**) |
Feinte-Ô-Masses -
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Mais où est Nicolas? http://x12.putfile.com/11/32612100454.jpg">
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Le 26/11/2005 à 00h30 (213.245.***.***) |
Lionel @ Denis -
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Merci pour la "part de vérité" et je reste à l'écoute de ton témoignage pour la suite.
Pour la mise en page des contributions, leçon 1 :
À chaque fois que tu veux sauter une ligne pour aérer, pour marquer une étape dans le raisonnement, etc. tapes "< P >" (avec le "P" collé aux chevrons, sans espaces et sans les guillemets).
Travaux pratiques : tu es autorisé à faire des contribs de test pour t'entraîner sans pression. 
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