Et puis, "snobisme", à l'origine cela signifie "s-ans nob-less(e)" (c'était péjo dans la bouche des aristocrates en voie de déchéance ... voyant venir avec ironie une nouvelle bourgeoisie hissée sous les spotlights, à défaut de se montrer toujours éclairée) Alors je préfèrerais "dandysme" (un peu comme Brian Eno, ex-Roxy Music, ex-Bowie, ex U2 etc. et prof de chaotisme et de bidouillage).

"Il faudrait arrêter de prendre les gens pour ce qu'ils ne sont plus." Tout a fait d'accord.
Sauf que les gens, c'est-à-dire NOUS. NOUS sommes effectivement de + en + informés, et malheureusement de – en - innocents.
Le cynisme et l'égoïsme ont pris le dessus. Et surtout l'hypocrisie.
On fait semblant, on se donne bonne conscience. 1 téléthon par ci, 1 "restau du pleur" par là, histoire de se laver de ses "pêchés", mais pas de sa vanité mal placée.

Alors je reviens aux 2 formules paradoxales de Fox:
"Power 2 the people". BOF, depuis le temps que le "people" n'avance pas. Fox, vous dîtes, "power 2 the people, mais pas n'importe comment". Là j'attends du concret. Sinon, ça c'est 1 pirouette.

La 2e par contre est beaucoup + profonde. "Ce qui plait à tout le monde, c'est ce qui ne dit rien à personne". Là ça mérite développement. Ca me semble correspondre exactement à la dérive sociétale actuelle.
Pour moi, les mots vulgaires et obscènes ne sont plus "pornographie" ou "censure", mais plutôt "football", "communication", "journalisme" et autres "avocat".

La vraie transgression ne serait-elle pas dans les mots "snobisme", "provocation", "humour" et autre "dérision"?. Même si les définitions divergent (et plus si affinités, joke...), l'idée c'est de bousculer voire même "charkler" dans la masse.

Alors un exemple pour être plus explicite (pour dissiper un tel écran, de fumée, qui découragerait la hotline psy proposée par Wolfie) :

Toutes les "campagnes institutionnelles" sont non seulement la plupart du temps foireuses, mais aussi parfois choquantes (qui autrement seraient intolérables sans le pretexte d'une bonne cause à défendre, voire interdites). Affiches, prospectrus, télé, tant de moyens gaspillés. (Que ce soit la protection routière, les anti-P2P, le tourisme sexuel, le tabac etc Y'a que celle du sida, toute simple, avec le texte qui s'écrase "j'ai flirté... avec le sida" que je trouve présentable ces temps-ci).
Pourquoi ? Parce que c'est réalisé avec l'avis omniprésent de non-pros, des décideurs intitutionnels auto-imposés, après un appel d'offre souvent truqué (piston) et que le but est 1/ de satisfaire tous les desideratas des financeurs devenus réalisateurs improvisés 2/ de choquer pour être sûr d'affadir l'éventuelle concurrence ...
Bref, ça ne fonctionne pas ("ce qui plait à tout le monde, c'est ce qui ne dit rien à personne") La démocratie ce n'est pas faire n'importe quoi, c'est confié la responsabilité à la compétence sans cuisine d'arrière-salle. Ne plus agir sans la moindre psychologie (ou alors de prisunic). Moralité : Mieux vaut se taire que de profiter de son pouvoir pour communiquer à tort et à travers. I think so.

(pas plus que le personnage Wolfie il me semble )

Je n'ai jamais eu la vocation de mercenaire (sauf "Mercenaire de la Paix") Cette devise signifiait donc -en subliminal - "Foutez moi la Paix") (Autrement dit : si je prends "l'Art", gardez "la manière" ... Et si je prends la manière, fermez-là ...)

* Quand on embauche quelqu'un pour une mission (si si ça arrive ! malgré le coût probable ... ), n'est-ce pas parce qu'on ne peut faire soi-même ce qu'on va lui demander (pour une raison ou une autre) ? Sans quoi, dans la pratique, par contre je crois que c'est mieux d'avoir des compétences spécifiques analogues, pour s'autoriser à donner des ordres à un "chercheur", pour imposer un plan d'action ... (pour oser jouer les "maîtres d'oeuvres")
En contre-partie le créatif doit adapter les techniques à la demande (le sculpteur Michel-Ange a du apprendre la peinture pour relever le défi de la fresque en la Chapelle Sixtine)

Le danger dans la démocratie, c'est l'échouage en médiocratie, communicante (à court terme) plutôt que synthétisante (passé/present/avenir).
Bref, je pars du principe que le client ne sait pas ce qu'il veut (le peuple non plus ... et les dirigeants font parti du peuple, ne l'oublions pas.)
Un peu comme Björk quand elle dit "la Nature fait partie de moi" !)
C'est pourquoi le "client" doit laisser concevoir ceux qui ont des antennes, qui ouvrent des axes de recherche transversaux, qui croisent les cercles de pouvoir, qui percent les lourdeurs sédentaires des cloisonnements hâtifs, et qui osent ainsi apporter un plus, concret, à cette chose informe que désire le client (c-à-d tout-un-chacun parmi les citoyens). Ainsi je pense comme Lionel que la population est en passe de reprendre les rênes ... "Power to the People !" (mais pas n'importe comment !)

Framboise, c'est gentil ce que tu dis ... (alors je reviendrais qd la technique le permettra)

Bon aller je retourne vous voir jouer depuis le banc de touche, c' est trop cool.

à Wolfie : la boulette ! encore une illustration de ma précipitation (entre les torpilles, sur le front) : à force de craindre une maladresse on finit invariablement par la commettre (Dali n'a pas besoin de prénom anyway) J'aurais voulu parler d'Arrabal, de Topor et de Jodorovsky (mouvement Panique, et la paranoïa critique), mais mes notions ont pris la poussière ('faut que je retrouve un backup) :/

@ Yamero : c'est vrai que les psys sont un peu la mauvaise conscience de notre société (et que cela peut conduire à chercher à oublier dans la bouteille - comme un petit bateau miraculeusement déployé à l'intérieur d'une bouteille à la mer - la charge grandeur reelle qui est sur leurs épaules). Comme toi je pense qu'il convient de décloisonner, et de fusionner les approches, de superposer les angles d'implication (judo inclu )

Pas facile à suivre mais foisonnant le Fox. C'est pour ça que c'est intéressant de lire et relire.
Pour ce qui est de la psychologie, à mon avis, ça devrait être en self-service informatique, style SNCF matiné de France Télécom. Questions-réponse, je tape sur la touche correspondante.
Les quelques psychologues que j'ai rencontrés n'avaient plus leur maîtrise depuis longtemps. Ils étaient en Master class éthylique avancée, et promenaient leur mal-être de façon un peu pitoyable. Mauvaise expérience, me direz-vous, mais plusieurs fois renouvelées quand même.
La psychologie ne semble intéressante que si elle s'applique à soi-même d'abord, après, l'appliquer aux autres, ça peut relever du domaine de l'escroquerie.
Euh, Fox, je le dis quand même, je doute que l'hypothétique homonyme italien de Salvador (Salvatore) Dali , soit aussi intéressant que l'espagnol. Juste pour rigoler.

Vive le forum bleu!!!

Ensuite je me suis mal fait comprendre : la sinistrose menace toute la population et la pseudo-élite médiatique ne fait, à mes yeux, que répercuter la simili-logique qui était la marotte des economistes patentés jusqu'alors. Un axe de reflexion comme un autre (comme la socio, la philo, la psycho si on tient aux cloisonnements - ce qui n'est pas mon cas) qui peut être pointu mais sûrement pas exclusif. Parallele tout au plus .
Marseille Jacques tire sa force des chiffres, mais il glisse facilement vers la "paranoïa critique", or cette dernière fut conçue par Dali Salvatore comme un ressort surréaliste, pas comme une profession de foi universelle ... ni comme un instantané du type radar sur autoroute. (Les propos du sus-dit contemporain surprennent souvent, font des correlations, mais n'apporte ni poésie, ni perspective viable. Feuille de route arrachée du carnet, à un moment donné) (t) ou aquarelle tirée d'un carnet de voyage ? J'opte pour le 2, question de preference dans l'absolu ...