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Le 17/05/2006 à 14h49 (86.218.**.***) |
Nebo -
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Être sélectif : seule revient l’affirmation, la joie. La négation est expulsée par le mouvement même de l’éternel Retour, comme une force centrifuge qui chasse le négatif”.
Cette interprétation est celle de Deleuze. ...et cette interprétation est excellente...
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Le 17/05/2006 à 05h57 (82.253.***.**) |
Fox -
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Car c'est le propre de la vie que d'etre en mouvement, flux et reflux, et que c'est avec ça qu'il faut composer chaque chose. Ce qui m'amenait a dire que ce qui fondait une vie, dans sa valeur, c'est bien son intensité, non sa durée.” (jc)
C’est bien de se pencher sur les reflexions qui animent Keith Richards après sa journée en haut du cocotier (glop) puis en jet-ski (pas glop) Le reflux ! Oui, on a trop tendance à le déconsidérer, dans notre logique progressiste, traquant invariabllement la “relance”, de la croissance, vaguement organique... Le progrès scientifique sanctifié ... (Comme si on pouvait toujours se tenir sur la pointe des pieds - quitte à mentir) ... La “décroissance” bien que connotée négativement, semble être comme un sursaut de sagesse ... Tandis que, sans doute possible, le ressac est source d’énergie ! Le mouvement perpetuel est là.
“Si les instants de rêveries et de grâce oisive sont fondamentaux, jamais ils ne doivent devenir une fin en soi... l'Homme régresserait sur place... or, les étoiles l'appellent pour de futures conquêtes.” (Nebo)
C’est sûr que je préfère le terme de transcendance (déconstruction dynamique) que celui de oisiveté (inaction comme en jachère ...)
Comme on dit dans les îles, en dessous du Triangle des Bermudes, en guise de mode d’emploi individuel, ou politique :
“Meditation ou contemplation” (selon les circonstances) / “Concentration” ou écrémage (en dépit des circonstances) / “Action (motion !)” en plein dans la conjecture ...” (je ne me lasse pas de (me) le répéter quand le déplacement des priorités tend vers l’approximation, voire la confusion.) (Exemple: le périple du Clemenceau qui revient à la case départ, sans avoir jouer convenablement son rôle d’alerteur international exemplaire ...)
“L’éternel Retour est sélectif, et doublement :
(1) Pensée sélective : quoi que je veuille, je « dois » le vouloir de telle manière que j’en veuille aussi l’éternel Retour. Cela élimine les « demi-vouloirs » qu’on ne veut qu’une fois, et qui n’ont pas de caractère universel.
(2) Être sélectif : seule revient l’affirmation, la joie. La négation est expulsée par le mouvement même de l’éternel Retour, comme une force centrifuge qui chasse le négatif”. Cette interprétation est celle de Deleuze.
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Le 16/05/2006 à 20h02 (82.67.**.***) |
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algérie française sur m6 20H50
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Le 15/05/2006 à 23h50 (83.177.***.***) |
jc @ nebo -
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Salut poto, excuse moi de te repondre plutot tard, mais j'ai pas été souvent chez moi ces jours-ci, et j'ai du travail (Beckett m'attend), je vais essayer de faire vite. Deja, je suis bien content que tu m'ai repondu, merci. A vrai dire, je m'y attendais, parce que je sais tout a fait que ce texte de Rousseau n'a rien de Nietzscheen. Si bien que tu peux noter que ma reflexion concernant la "connexion" avec Nietzsche etait une parenthese, je me suis pas risqué a pire, meme si je l'ai peut etre commis selon toi. Mais arrete un peu tes gros mots : de la dire que que j'identifie les deux pensées est un peu exageré. Effectivement, j'y ai pas mis la forme et c'etait un peu hasardeux, je savais que tu te generais pas pour rectifier, ce qui est tres bien, puisque ça nous permet d'en parler.
Evidemment que chez Nietzsche, l'idée de bonheur au sens de permanence ou d'unité n'a aucun sens, puisque tout est multiple et soumis au changement et ne revoie jamais a UNE determination. Et, comme je l'ecrivais, que cet etat de retour a la nature, puisqu'on en est presque la dans ce texte, est pure illusion (c'est juste que Rousseau aura besoin de ce personnage pour ses futures reflexions). C'est par ici que je disais entre les lignes, que Rousseau delirait vaguement.
Mais ce qui m'interessait, c'etait ce rapport au temps qu'il a eu pendant ces mois sur son ïle. Comme tu le souligne, Rousseau sera bien sur nostalgique, ce qui chez Nietzsche est fatal. En meme temps, je disais expressement que le but est d'etre le plus possible dechargé de la temporalité, sans pour autant en rompre le fil. Et c'est aussi ce qu'ecrit Rousseau, meme si apres il part dans une autre direction en sacralisant son experience. Car c'est le propre de la vie que d'etre en mouvement, flux et reflux, et que c'est avec ça qu'il faut composer chaque chose. Ce qui m'amenait a dire que ce qui fondait une vie, dans sa valeur, c'est bien son intensité, non sa durée. Et le texte de Rousseau decrit, je trouve, une belle intensité : ici, il jouit simplement d'etre en vie. Rien de plus Apres il peut faire ce qu'il veut, je m'en fout. C'est ce que je toruve beau dans cet extrait. Bien sur, on n'evite pas les kilos de Rousseau (tu m'as compris), mais ça reste tres interessant, et a mediter. meme si, oui, ça ramene a une certaine transcendance...
Apres, tu as raison de me reprendre sur l'Eternel Retour... je suis allé trop vite, et j'ai mal compris. On te la fais pas a toi, hein vieux d'la vieille !
A+!
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Le 15/05/2006 à 22h39 (83.112.***.***) |
Nebo -
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http://www.venice-music.com/phpBB2/viewtopic.php?p=953#953">ICI, une intervention au sujet de l'IMPROVISATION en MUSIQUE, c'est un domaine où Louis excelle, et je la balance sur le BLEU parce que l'attitude qui en découle, je trouve, dépasse de loin la sphère uniquement musicale... Merci de me dire ce que vous en pensez...
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Le 15/05/2006 à 19h53 (213.228.*.**) |
Feinte-Ô-Masses -
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http://www.geocities.com/wallacejohnus/kerryforfrance-final-lower.jpg">
(You can reduce if you want! Reduce for the max!)
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Le 15/05/2006 à 13h02 (83.112.***.***) |
Nebo au Mötley Crüe Company Fan Club -
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Vous êtes vraiment fiers d'être profondément débiles... Remettez-en une p'tite couche encore... on pige pas.
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Le 15/05/2006 à 10h44 (213.103.***.***) |
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MOTLEY CRUE
Carnival of Sins
Live
[Modifiée par Lionel - 16h04]
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Le 14/05/2006 à 13h39 (86.218.***.**) |
Nebo à JC - ...Précision...
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"Je compte ces deux mois pour le temps le plus heureux de ma vie et tellement heureux qu'il m'eût suffi durant toute mon existence sans laisser naître un seul instant dans mon âme le désir d'un autre état." Tu ajoutes, JC, que l'on rejoint l'Éternel Retour de Nietzsche en précisant que c'est la même chose... ????? Mais ce n'est pas du tout le cas ! Nietzsche, au contraire, veut le changement constant et perpetuel, ce qu'il appelle (je ne sais plus où) "la pensée perspectiviste." Un état arrêté et paisible que l'on nommerait "Bonheur" n'a rien à voir avec l' "Eternel Retour"... Nietzsche lance une supposition, il dit en gros, suppose ô mon âme que cet instant devra se répêter indéfiniment, fut-il douloureux ou bien joyeux, et cet animal qui meurt, et ce corps de femme à étreindre, et cette oeuvre d'Art que j'accouche, et cette guerre, etc... À partir de là quelle attitude choisir si ce n'est celle de la sélection hiérarchique dans les choses que j'ai à accomplir afin de vivre une vie qualitative et changeante plutôt qu'un bonheur plat qui me donne une illusion d'épaisseur. Devenir sélectif dans les choses qu'on a à accomplir, entreprendre, réaliser, éprouver, recevoir, donner est soudain preuve de sagesse. Nietzsche, non seulement considérait Rousseau comme un décadent mais en auccun cas il n'aurait souhaité être mis en résonnance avec lui.
L'Oisiveté, pour Nietzsche, ne doit être qu'un moyen de préparer de futures guerres et douloureuses épreuves. Et non pas un état constant.
"Le bonheur que mon coeur regrette n'est point composé d'instants fugitifs mais un état simple et permanent, qui n'a rien de vif en lui-même, mais dont la durée accroît le charme au point d'y trouver enfin la suprême félicité."
C'est vraiment le contraire de la vision Nietzschéenne qui se formulerait absolument en son contraire : "Le bonheur que mon coeur regrette est admirablement composé d'instants fugitifs, compliqués et impermanents, vifs et éphémères. Et c'est là, en ces instants ici et maintenant que j'entrevois l'Éternité."
"Comment peut-on appeler bonheur un état fugitif qui nous laisse encore le coeur inquiet et vide, qui nous fait regretter quelque chose avant, ou désirer encore quelque chose après ?" C'est bien notre fardeau d'êtres humains et une pensée perspectiviste, c'est-à-dire : en constant devenir, ne peut se formuler qu'à partir d'une situation de cet ordre que Rousseau a l'intelligence de constater, mais que sa naïveté idéaliste rejette. Nietzsche, lui, accepte la réalité telle qu'elle se présente à lui et applique une philosophie du "Oui" ! Alors que Rousseau rêve un "oui" impossible et finalement, entre les lignes, passe son temps à dire "non" et a regretter ces deux mois derrière lui, qui ne reviendront jamais.
Si les instants de rêveries et de grâce oisive sont fondamentaux, jamais ils ne doivent devenir une fin en soi... l'Homme régresserait sur place... or, les étoiles l'appellent pour de futures conquêtes.
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Le 13/05/2006 à 17h24 (81.247.***.**) |
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Et tenez, tant qu'on y est, prenez connaissance de cette nouvelle gratuite.
Les internautes adorent ce qui est gratuit.
Et ils sont en train de mettre l'industrie du cinéma américaine par terre.
Ils ont raison: qu'est-ce qu'on nous sert: toujours la même recette: du sentiment, du mystique, on prend des mannequins tout juste bons à vendre de la patée pour chat, bêtes comme des autruches, on fait un film, on dépense la moitié du budget dans la promotion du film, et les consommateurs avalent la sauce comme des vers de fosses septiques.
Voilà une nouvelle qui va vous interpeller:
Le message est clair.
< a href="http://users.skynet.be/bk379122/une_curieuse_deposition.htm">http://users.skynet.be/bk379122/une_curieuse_deposition.htm
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Le 13/05/2006 à 17h07 (81.247.***.**) |
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A Framboise.
Un lien ?
Ma petite chérie...voyons. Je pense que tu devrai mettre ton lien avec le code suivant. S'il ne marche pas, il faudra raffiner la sauce.
Essayons: Donc il faut mettre CROCHETGAUCHEa href ="tonlien"CROCHETDROITUn texte ou ton lien une 2ème foisCROCHETGAUCHE/aCROCHETDROIT
http://www.lesamisdumahdi.com">http://www.lesamisdumahdi.com
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Le 13/05/2006 à 17h01 (81.247.***.**) |
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C'est une nouvelle dont je viens de prendre connaissance, mais qui ne me surprend aucunement étant donné mes connaissances antérieures.
Le réseau internet a été conçu pour résister à une guerre nucléaire.
Il n'a jamais été conçu pour faire face à gérer un tel flux d'informations.
Je batterai ma coulpe, vu le grand nombre de pages, que j'estime actuellement à plus de 15.000, qui me servent à faire monter mes clients ds les moteurs de recherche, dont moi-même.Et le dernier anneau de site mis en place,nom de coede: PHOENIX, est conçu pour cartonner...
Le spam par e-mail joue cependant un rôle prépondérant.
Il y a des solutions de remplacement: passer à un autre protocole que le http ou ftp pour communiquer. Je verrai. Aucunement à l'usage des internautes, qui parlent bcp mais agissent peu! Uniquement à l'usage de Jassasa, la bête. Elle parlera aux internautes. Comme ça c'est plus simple.
De toutes façons, un élément essentiel peut diminuer le trafic: une guerre nucléaire, ou une 3ème guerre mondiale.
Le dialogue de sourd entre le président iranien et Bush n'augure rien de bon.
A toutes choses malheur est bon.
Je m'étonne qu'il ne soie rien arrivé de fâcheux jusqu'à présent.
C'était un communiqué de http://www.lesamisdumahdi.com
Les phares sont là pour indiquer aux bateaux pour éviter le naufrage en cas de tempête.
Tenez-en compte.
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Le 13/05/2006 à 16h28 (86.211.***.**) |
une tentative....... -
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http://perso.wanadoo.fr">cite.chamson.levigan/doc_pedagogie/espace_eaf/textes/oeuvres_integrales/reveries_promeneur.htm
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