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Le 20/11/2006 à 21h13 (*.*.*.*) |
louis - @ Nebo
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la pollution et la démocratie sont des corollaires de l'avancée technologique et humaine... ça n'est pas spécialement la démocratie qui crée la pollution... enfin, c'est mon avis
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Le 20/11/2006 à 18h22 (*.*.*.*) |
louis - @ Alexis de Tocqueville
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chapeau bas, le visionnaire !
on est carrément en plein dedans... mais à quelques nuances près.
les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule
pas tout à fait d'accord... c'est pas de la tarte mais y'a toujours moyen !... suffit d'être complètement obsédé, possédé par une tâche à accomplir... oser s'y consacrer sans limites, au risque d'y perdre confort, santé physique et mentale... un peu aussi comme sauter d'un plongeoir de 10 m sans être sûr qu'il y a de l'eau à l'arrivée, sauf que c'est beaucoup plus long... après ça, on a peut-être une chance de sortir du lot...
on peut aussi passer à la starac, ou jouer au loto... mais le plaisir n'est pas le même.
Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort.
contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne s'agit pas des hommes politiques d'aujourd'hui, ni du président... il s'agit, comme je l'ai déjà évoqué, d'un système sans tête, basé sur le pognon... le systeme absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux n'est pas un choix politique, mais le résultat du travail des industriels, syndicats, publicitaires, médias, et j'en passe sans doute...
en tout cas, on ne peut que constater que c'est une très belle analyse des revers de la démocratie et de l'égalité...
l'égalité implique que les imbéciles devraient être autant écoutés et auraient autant de pouvoir que les génies : pas étonnant qu'on soit dans la merde, évidemment. 
ce Mr de Tocqueville est sans nul doute un grand penseur... loin de moi l'idée d'oser le blâmer, mais je n'aurais pas craché sur le fait qu'il profite de sa belle lumière pour imaginer et proposer un système qui fonctionne mieux...
je m'avance un peu, mais c'est peut-être le défaut majeur dans notre beau pays... depuis toujours on est capables de critiquer avec brio, élégance et intelligence... mais hélas on ne fait presque que ça, plutôt que chercher des nouvelles idées... du coup, on ne fait que copier les ricains avec une décénie de retard, puis critiquer...
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Le 19/11/2006 à 14h01 (86.198.***.***) |
A. de Tocqueville ( 1805-1859 ) -
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"Je pense donc que l'espèce d'oppression dont les peuples démocratiques sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l'a précédée dans le monde; nos contemporains ne sauraient en trouver l'image dans leurs souvenirs.
Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise, exactement l'idée que je m'en forme et la renferme , les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nouvelle, il faut donc tâcher de la définir, puisque je ne peux la nommer.
Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde: je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d'eux, mais il ne les voit pas; il les touche et ne les sent point , il n'existe qu'en lui-même et pour lui seul, et, s'il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu'il n'a plus de patrie.
Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril; mais il ne cherche au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur, mais il veut en être l'unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?
C'est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l'emploi du libre arbitre; qu'il renferme l'action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu à peu chaque citoyen jusqu'à l'usage de lui-même. L'égalité a préparé les hommes à toutes ces choses : elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait. Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l'avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière; il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige, il force rarement d'agir, mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.
J'ai toujours cru que cette sorte de servitude, réglée, douce et paisible, dont je viens de faire le tableau, pourrait se combiner mieux qu'on ne l'imagine avec quelques-unes des formes extérieures de la liberté, et qu'il ne lui serait pas impossible de s'établir à l'ombre même de la souveraineté du peuple. <"/I>
(De la Démocratie en Amérique)
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Le 19/11/2006 à 11h16 (81.251.**.***) |
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je vais à un entretien d'embauche demain matin...je reste anonyme pour ne pas être reconnu ! si je suis recruté je dirai qui je suis ! si je ne le suis pas je ne dirai rien je posterai comme avant sous le pseudo Yvan
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Le 19/11/2006 à 00h02 (87.231.***.***) |
Lionel -
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@ ptitgillou : Merci de ton appréciation qui fait toujours chaud au coeur, l'ami ! 
@ Denis : C'est toujours intéressant de te lire dans un long développement. Oui, nous développons des points de vue distincts et oui, nous poursuivons sans doute des buts proches. Mais moi, ce qui m'intéresse pour s'en rapprocher, ce sont des démarches pragmatiques, sous-tendues par une analyse/compréhension de mécanismes complexes. Tes développements m'apparaissent un peu trop émotionnels. Je ne te dis pas qu'ils ne sont pas sous-tendus par une préoccupation légitime, mais dans le discours, il y a un aspect un peu fantasmatique, avec la peinture d'un ou de plusieurs monstres, "l'hydre" libérale, assortie d'images fortes un peu gore, du "sauvage", un "bain de sang", etc. Ce n'est pas du tout comme ça que l'on se rapproche d'analyses politiques fines, d'une bonne compréhension de ce qui se passe, de solutions possibles.
En passant, l'ami Fox s'exprime aussi régulièrement sur un mode proche et j'ai noté récemment dans un de tes propos, Foxy, un manque de connaissance politique et un effet un peu paresseux sur les méchants actionnaires. Tu me disais au détour d'une conversation sur les délocalisations : "Regarde le coup des Airbus : ça se délite de vouloir vite faire du profit immédiat ... Au final personne ne sera gagnant."
Airbus n'est précisément pas une entreprise où l'on recherche d'abord le profit immédiat. Quand tu t'intéresses à la politique (c'est-à-dire l'art de gérer une société/nation), le cas des industries lourdes nationales comme l'industrie aéronautique est une "question de cours", un cas sur lequel tu peux réfléchir. Airbus est filiale à 100% d'EADS et cette dernière est la descendante d'entreprises historiques françaises et allemandes dans lesquelles l'état a souvent eu une part. Aujourd'hui, l'Etat français possède 15% d'EADS, et les questions majeures sont des questions d'implantations industrielles, de bassins d'emploi, de délais de fabrication, de carnets de commandes assurant des années de travail. Les dividendes versés aux actionnaires sont vraiment dans ce cadre d'une importance comparativement petite. (À part ça, de rien pour les corrections de balises !)
@ Sarkofan : Merci pour les compliments. En plus, il ne me semble pas avoir lu ici quelque chose de ce style bien clair auparavant, donc tu es peut-être un vrai nouveau participant actif, ce qui est réjouissant. Oui, j'avais accroché sur le libre-échange, désolé. Sur les candidats du vide, je trouve qu'il dit se plante aussi : "Je les ai qualifiés de 'candidats du vide', car ils se refusent, comme d'autres candidats, à parler des problèmes très simples et brutaux qui touchent les gens, à savoir une évolution économique perçue comme catastrophique, inacceptable." Sego et Sarko ont au contraire du succès parce qu'ils s'efforcent de parler à Monsieur Tout-le-monde. Et la politique efficace ou "pleine" ne se résume certainement pas à faire dans le catastrophisme, à promettre des protections qu'on ne peut plus offrir aujourd'hui, etc.
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Le 18/11/2006 à 23h27 (84.7.***.**) |
la voisine à Louis- CR discussion bretonne -
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Nous en sommes arrivés la conclusion suivante: le vote blanc doit être pris en compte.
Nous avons un programme
Faites passer le message
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Le 18/11/2006 à 22h10 (90.5.***.***) |
Denis @ Sarkofan -
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Ce qui est inquiétant dans le sud (ouest) de la france, c' est que nous sommes proches (avec un peu d'exagération quand même) d' un climat digne de la Nouvelle-Calédonie.Plutot que de s' alarmer, les médias préfèrent s' attarder sur la bonne opération (financière bien sur) qu' en tirent les agences de voyage ... pour le bonheur éphémère de leurs clients.
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Le 18/11/2006 à 15h14 (82.254.**.***) |
id. -
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Lionel, Larsen, Louis ? : un des trois L donc !
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Le 18/11/2006 à 02h45 (82.254.**.***) |
rebelote - (hop)
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décompressionN'y a-t-il pas une haine en stand-by dans tout mépris ? L'indifférence est un handicap dermatologique ... Peut -être schizophrènique (comme tous ces nouveaux boursicoteurs sur internet qui se défendent d'être des capitalistes ... Bientôt ils diront qu'ils ne sont pas des actionnaires. Des actionneurs ... Plumés comme des étournaux schizos ...) Darfour. (- j'avais juste envie de dire un gros mot- j'aurais pu dire Soudan !) Le mépris, structuré, est plus grave que le j'm'en foutisme assumé, voire festif (attitude que j'adopte par exemple, quand l'ordi ne veut rien se faire comprendre ... Précision :la haine : moi pas connaître. Mais la rage ... ça m'arrive. En dedans. Mal de dent ?)
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Le 18/11/2006 à 02h18 (82.254.**.***) |
foxin' a hole - (where the rain gets in)
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bis: remarque : l'action passe devant, la compréhension -expliquée par le discours à l'occasion- passe avant ... Tu rends compréhensible l'impensable ... (ceci pour tester le buggy postin' arrivé foireux juste en-dessous : one more time ...)
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Le 18/11/2006 à 02h07 (82.254.**.***) |
- Fox @ Lionel -
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Camarade Lee-O, tu as encore crever le plafond de l'opacité, et poser une
pierre de plus sur le chemin de gué dirigé vers l'efficience praticable.
Tu rends compréhensible l'impensable. Mais, sans doute par un lâcher
prise un peu hâtif, coutumier de l'esquisse, tu as glissé vers la
fin dans un excès de logique, doublé d'un zapping mental ...En
effet, lorsque Todd dit "La vérité, c'est que l'on
comprend beaucoup plus vite quand on souffre" il réaffirme
la nécessité de compréhension (ce qui nous rapproche d'ailleurs
de l'idée de *partage* soulevée par Denis). Il surligne l'urgence
assidue liée à la connaissance, qu'en d'autres circonstances on
a constatée, et défendue. C'est le coup, classique, de
la vérité palpable, immédiate : "on sait définitivement
que ça brûle, quand on a posé les doigts sur du brûlant"
... Et aussi : si "l'on comprend",
on est aux antipodes de la haine, non ? "plus vite "
: R'n'R ! Ça n'est pas Nebo qui me contredira ... (remarque : l'action
passe devant, la compréhension -expliquée
par le discours à l'occasion- passe avant ... entre les deux
il y a la meditation / la concentration ...) "quand on souffre"
:... ... Là, les mots me manquent ... (Alors j'irai peut-être
puiser dans l'empathie ... La Grande Empathie, pas celle, opportuniste et morcellée,
qui teinte les "coups d'oreilles" (il y a bien des "coups d'oeil"
...) en périodes électorales ... Et puis, il y a la Justice.
Pas celle du FMI, celle immanente ...
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Le 17/11/2006 à 23h25 (83.200.**.***) |
Nebo -
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« En politique, si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme. » Margaret Thatcher, interview en 1975.
...euh... Margaret Thatcher, c'est pas cette femme, premier ministre en Grande Bretagne de 1979 à 1990 (!!!!!!!), qui a sauvé son pays du désastre économique (avant elle... on appelait la Grande Bretagne "l'homme malade de l'Europe") ??? C'était juste pour savoir...
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Le 17/11/2006 à 22h34 (90.5.***.***) |
Denis @ Lionel -
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Nous connaissons tous les 2 nos positions sur un sujet "grave" et qui dont nous ne partageons pas les mêmes "orientations".  Réguler le libre échange (car contrairement à ce que tu affirme en deuxième partie, il ne l' est pas sur le plan moral) n' est pas une tache insurmontable. L' amérique du sud est en train de nous donner une lecon dans ce domaine. Nous souffrons, en Europe (et particulièrement en France) d' une véritable crise d' identité par rapport au libéralisme sauvage (à l' Américaine et depuis Tatcher à l' Anglaise). Redevables envers les EUA d' une dette morale, nos dirigeants d' entreprises sont prêts à accepter toutes les compromissions morales et économiques. Hors la transposition d' une culture économique, ou plutôt le greffage d' une idéologie économique s' apparente (à mon sens), au même travail de sape que celui d' imposer une religion dans un territoire fraichement conquis : Voué à l' échec avec en prime un bain de sang coté religion et la misère coté économique. Si tout un chacun vivait dans le partage multilatéral (qui nous est cher mais dont nous n' avons pas la même définition) et non pas unilatéral ("baiser" celui avec qui on échange, désolé pour la vulgarité). A ce titre et aprés avoir énormément souffert économiquement et donc de fait sociologiquement (je pense notamment à l' argentine) l' Amérique du sud est en train de donner une lecon à l' ultra libéralisme qui conduit l' occident à sa perte. Le plus grave étant finalement le mépris de la nature dont le libéralisme fait foi. Toujours avide de nouvelles conquêtes financières, il se comporte en doryphore. A titre d' exemple (parce que finalement la nourriture est l' élément essentiel pour pouvoir (sur)vivre, au nom du libre échange, nous trouvons dans nos grandes surfaces (endroit où s' alimentent les masses populaires urbaines)des fruits et légumes de merde (ben oui, il faut leur faire tenir le trajet avant qu' ils ne pourissent sous 3 jours). Et pourtant ce ne sont pas les producteurs qui manquent dans notre contrée. Pire, pour le citadin manger des légumes made in france devient un luxe (mais pas pour le rural qui va se "servir" chez le producteur, à des tarifs moindre que ceux en provenance du libre échange). Jusqu' au restaurant ou tu paies eu prix fort le frais "made in france". Concernant la définition du libre-échange que tu donnes, elle n' est que l' interprétation que l' on peut en faire dans une idéologie politico-économique donnée, dans un pays bien précis. Je doutes que que les Américains dans leur bataille avec la Chine (et vice-versa) leur donnent la même définition. Le libre échange est plus une idéologie (avec tous les travers qui accompagnent un tel "état d' esprit" qu' un état de fait. Mais celà ne m' empêche pas d' être d' accord avec toi sur l' incohérence du : "ca a marché, mais ca ne marche plus" et la justesse de ton commentaire. Tu l' auras compris, je préfère le partage au libre-échange. Je trouve qu' il y a d' ailleurs un formidable contre-sens à vouloir réguler le libre échange. Je t' échange librement mes patates contre tes carottes (je m' intègrevite à un nouvel environnement) mais uniquement sous l' autorité de organisme de régulation. Où est la liberté dans tout celà ? On fait donc de l' échange régulé qui est tout sauf Libre. En marge de ces commentaires, je voudrais aussi souligner que nous ne sommes plus assis sur une poudrière écologique, mais que nous entrons dedans. Les relevés de températures sont on ne peut plus explicites. Ca va souffrir, voire ca souffre (bien plus) dans nos grandes métropoles que dans nos campagnes. Avec tous les risque sanitaires qu' une telle évidence entrainent déjà.
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