http://www.01net.com/editorial/338988/chirac.com-rallie-sarko.fr/">Chirac.com rallie Sarko.fr

Bon, je pourrais encore en faire des kilos sur le thème, hein, ça va, non ? Donc premier point, tu avais raison de mettre l'optimisme en exergue et à chacun de travailler sur son optimisme, quel que soit le président élu, sinon, on ne s'en sortira pas.

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Ensuite, je ne sens pas trop qu'on puisse faire de la politique, avoir des responsabilités politiques sans être un peu à l'aise financièrement, premier point, et deuxièmement, c'est malhonnête de faire passer une SCI pour un subterfuge fiscal -- je ne dis pas ça principalement pour toi mais pour ceux qui ont lancé l'affaire, gauchistes et UMP confondus. (Cela dit, tu ne devrais pas non plus reprendre ce point sans commentaire pédagogique, comme je suis en train de le faire).

Bon, moi, je ne suis pas de bois, je peux être envieux comme tout le monde par moments ; par exemple, ça m'irrite que François Hollande fasse du simplisme fumeux en matière de revenus taxables et de richesse alors qu'il a apparemment moins de difficultés que moi dans sa vie quotidienne, pour partir en vacances, etc. D'un autre côté, le patrimoine de Hollande et Royal ne me paraît pas démesuré. Ce qui peut choquer, c'est surtout qu'ils se payent tellement de mots creux, inutiles à la nation, de vieux mots gauchisants du genre "j'aime pas les riches" alors qu'ils n'ont apparemment jamais manqué de rien et ne sont pas près de connaître de difficultés financières.

Mais une SCI (Société civile immobilière), ce n'est rien d'autre qu'une structure de propriété immobilière plus souple que l'indivision, c'est-à-dire la propriété à plusieurs individus. J'en ai moi-même créé une pour acheter ma maison, parce que mon père a dû m'aider. Ce qui est plus souple, ce n'est pas le régime fiscal, c'est le régime de cession. Dans une indivision, il faut que tout le monde soit d'accord pour vendre ; dans une SCI, c'est une décision prise à la majorité (ou la majorité des 2/3, je ne sais plus) des parts sociales. Du point de vue des impôts, c'est ce qu'on appelle fiscalement transparent, ça ne change strictement rien aux impôts payés.

oOo

Les réalités désagréables que tu rappelles dans ton dernier paragraphe, ce sont les réalités du moment, qui sont notamment désagréables parce que les Français ont préféré différer encore plus longtemps que les autres peuples le moment de faire face courageusement auxdites réalités. Et en effet, si on tient sèchement à cet état des lieux, on a aucune chance de faire passer un message de "retroussage de manches".

Il y a donc, comme je le disais, une fonction symbolique (générateur de symboles de rassemblement) et imaginaire (générateur d'images) à l'homme politique, au premier chef au président, comme te le fait également remarquer Sarkofan. Il faut marier "parler vrai", comme tu le dis et "donnage d'envie", "c'est pas si dur que ça si on s'y met tous", etc.

[Bon, désolé, j'en ai ras l'bol de souligner, grasseyer, colorer, etc., je sais que c'est long, mais faut que je prépare mon aprème, tout de même ! ]

Ségolène a bien raison d'essayer d'enrôler tout le monde là-dedans de façon "participative", mais elle s'appuie exagérément là-dessus, le peuple a encore besoin d'être un peu mieux éclairé et surtout de trouver un état d'esprit moins critique et plus constructif avant de pouvoir contribuer de façon éventuellement utile dans des conditions non bordéliques à déterminer. Et sa substance a elle, sa contribution propre est intéressante et talentueuse dans le symbolique mais pour l'instant pauvre en substance. On attend de voir, pour l'instant il ne semble pas qu'elle en suffisamment en magasin pour vraiment faire l'affaire, mais bon, cette campagne est fort intéressante, on ne saurait jurer de rien.

Nicolas S., lui, semble avoir porté en "gestation" une ambition pour la France et pour lui depuis quasiment toujours, et malgré la diabolisation dont il a été l'objet et dans laquelle il a évidemment une part de responsabilité, on a l'impression depuis 2002 que cette gestation débouche sur un personnage politique mature, au moins pour ce qu'il est. Lui, c'est son trop plein de substance, d'ambition, de désir, de volonté de séduire qui a menacé et menace de lui péter à la tête.

Bref, pour peu qu'on ne soit pas trop déprimé dans sa vie ou juste dans sa tête, comem le dit Yvan, c'est un moment historique qu'il faut prendre positivement, savourer, auquel il faut être présent.

"Est-ce un vrai choix", demandes-tu en conclusion ? Ben à peu près dans la même mesure que tous les choix que tu rencontres depuis que t'es né, mon coco. Tu as demandé à naître ? Pas vraiment... mais peut-être un peu quand même. Quand on t'as peut-être laissé le choix entre école publique et école privée, foot ou rugby, ce cadeau ou celui-là (tu les voulais tous les deux, en fait), c'était un "vrai choix" ?

Ton point de départ ("Conservateur ?") est évidemment intéressant et en effet exemplaire d'une tension très présente dans notre société à l'heure actuelle. J'aurais préféré te le voir traiter de façon plus pédagogique et moins "moi contre les autres. Moi ci, les autres ça". En fait, c'est le coeur de ma critique, hein, c'est clair. Est-ce qu'on réfléchit, écrit, réponds, etc. plus pour soi, ou aussi pour les autres. Ou pour soi et contre les autres ? Pour soi, contre les autres, avec un petit groupe de "mieux que les autres" ? Voilà, en termes moins conceptuels que "élitisme", ce que je te fais remarquer depuis un moment.

Ou on peut parler en termes de lien avec l'autre, du modèle de lien familial avec l'autre que recommande la tradition judéo-chrétienne puis républicaine. Quel lien de ce type ressens-tu avec ton prochain ? La devise républicaine parle de fraternité. A mes yeux, le modèle pour aujourd'hui est plutôt la familiarité. C'est plus large, moins réducteur, plus susceptible de couvrir une petite palette de liens possibles selon les qualités des uns et des autres. On y réintègre une mesure de paternalisme en cas de besoin, par exemple (et en ces temps de déliquescence de la valeur "autorité", y'a bien besoin !). Quelqu'un comme toi ou moi, avec des valeurs et des convictions bien assises et tout l'appareil nécessaire pour les expliquer, a par moments un rôle de père à jouer dans la relation ou dans le discours. Et pour bien faire, le père doit aimer tous ses enfants, right?

Sur le fond, si c'est ça que tu préfères, on peut dire que "j'ai mal interprété ton post" (cela peut en effet très bien m'arriver, bien qu'il ne me semble pas trop que ce soit le cas ici) et en rester là. Je trouve ça un peu léger, comme débriefing, de ta part, mais je ne veux pas trop insister non plus ; à chacun de faire face à ce à quoi il peut faire face au moment M.

Bien sûr que je suis attaché à la simplicité, c'est un objectif permanent et rarement pleinement atteint. Mais elle n'a de prix que lorsqu'elle provient d'un épurement progressif. D'une gestation, je suis d'accord avec toi.

Seulement, la gestation, au niveau collectif et (donc) individuel, je te prie de noter que ça fait près de 40 ans qu'elle est à l'oeuvre, depuis l'éjaculation culturelle fécondatrice de 1967-1968. Pour poursuivre sur la métaphore génétrice, on peut penser que le terme est sinon dépassé, du moins proche. Tout à fait d'accord pour "trancher", donc, ou plutôt crever la poche des eaux et accoucher !

Et précisément, ma réflexion personnelle est riche de ce travail de gestation d'une synthèse politique, de la même durée voire un peu plus. Face à une question comme l'élection présidentielle qui s'annonce, mon premier mouvement n'est pas de choisir une personne. Mon premier mouvement est d'examiner le constat politique auquel je suis arrivé par cette gestation.

Je ne vais pas me répéter une fois de plus, j'ai déjà livré suffisamment souvent et avec suffisamment de précisions, je crois, ce constat, qui n'est pas fermé à d'autres apports mais qui est déjà assorti d'une conviction en rapport avec le temps passé à cela. De ce constat, je tire quelques orientations souhaitables et étayées.

Ensuite j'examine les candidats en présence et je compare ce qu'ils disent et ce qu'ils projettent pour voir quel est celui ou celle qui correspond le mieux ou le moins mal à ce qui me semble devoir être le projet d'aujourd'hui pour le pays. Pour une part, mon choix va donc être ancré dans une réflexion de fond.

Mais il ne faut pas oublier que la direction politique ne se fonde pas seulement sur du rationnel mais aussi sur du symbolique. Je l'ai rappelé, je crois, l'élection présidentielle est le moment majeur de la politique française, et la politique consiste à forger un projet, une vision qui régénère la cohésion de la nation.

La critique, c'est-à-dire la "contestation du système", des valeurs classiques, le retournement du regard et du discours, tout cela est à l'honneur de l'Occident (on en attend encore l'équivalent dans le monde Oriental, par exemple) et a porté ses fruits. Aujourd'hui, la critique tourne à vide, elle se nourrit d'elle-même et détruit toutes les valeurs sans distinction.

Une des urgences, particulièrement dans notre société française, est d'opérer un nouveau mini-retournement, de redonner envie, de redessiner un projet en faisant des propositions positives et non plus tant en s'inscrivant "contre". C'est Sarko et Ségo qui s'y collent le mieux ou le moins mal, l'un et l'autre pouvant donner l'impression, dans différentes séquences de la campagne, qu'il le fait mieux que l'autre. A ce jour, Sarko a marqué les esprits par son beau discours politique. Bayrou est aussi dans le vrai quand il appelle à ce qu'on ne s'oppose plus les uns aux autres pour des questions d'étiquettes politiques identitaires désuètes. Mais il se sent ou se voit obligé de s'agiter beaucoup "contre", tactiquement, pour exister. Et ses propositions ne sont ni nombreuses ni clairement énoncées.

Ceux qui pestent contre Sarko et Ségo me donnent le sentiment d'avoir envie de rester dans la situation actuelle, genre "on sait ce qu'on quitte, même si c'est nul, on ne sait pas ce qu'on trouve, ça pourrait être pire". Comme quand est môme, qu'on a eu un gros chagrin et que c'est plus agréable de bouder en suçant son pouce et en se sentant malheureux que de choisir de changer d'état d'esprit.

Et ça se voit pas mal, en effet. les arguments sur lesquels tu appuies ton commentaire -- "il vaut pas tripette", "les faux seins", "la gourdasse du Poitou" -- épatent surtout par leur manque de profondeur. Finalement, comme c'est souvent le cas de ceux qui l'ouvrent sur un sujet sans avoir consenti le boulot préalable nécessaire, tu te retrouves victime de ta propre accusation : ta contribution relève essentiellement du paraître, elle est bien pauvre en substance.

Si tu t'en tenais là, disons que ce ne serait pas exagérément gênant.

Mais quand tu pousses la fatuité jusqu'à faire la leçon à Louis en lui conseillant "d'écouter son coeur", je trouve que tu aggraves ton cas d'un bon cran. Pourtant, tu es un peu mieux placé que d'autres pour connaître le bonhomme. En plus d'aimer sa musique, de fréquenter assidument ce site, tu l'as un peu cotoyé.

Tu devrais donc bien savoir que Louis fonctionne justement principalement au coeur et à l'intuition. D'ailleurs, il le dit très bien dans sa contrib, mais tu ne sais pas, ou tu ne veux pas lire. Normalement, que le coeur et l'intuition d'un artiste que tu apprécies lui souffle un sentiment qui peut paraître étonnant à certains, et qu'il le partage ici devrait inciter quelqu'un comme toi à se poser au moins quelques questions. Voire, si ce n'est pas trop demander dans un forum politique, t'inciter à pousser un peu le dialogue avec lui sur ce sujet.

Te contenter de penser qu'il a eu un moment d'égarement que ton bon conseil pourrait rectifier, te contenter pour cela d'aligner des clichés pauvres en valeur ajoutée, qui t'ont été "soufflés" (pour reprendre un de tes termes) par le téléphone arabe des peu-pensants et que tu "recraches" (idem) sans filtrage n'est pas très glorieux.

Tu en doutes probablement parce que ta réflexion politique, justement, est fondée principalement sur l'intuition et l'émotion plus que sur la documentation et la patiente construction d'un point de vue de sujet politique. Encore que... il me semblait que tu y étais venu ces dernières années, non ?

Bravo pour ton commentaire inspiré et sonnant fort juste sur "ce que l'Occident a accouché de plus beau ces 50 dernières années", le Rock'n'Roll/Jazz et sur le résultat artistique exemplaire de fusion noire/blanche qu'il constitue.

Je m'empresse de mettre ce beau morceau d'éloquence en exergue, car le reste est de la veine du Nébo imprécateur pas vraiment utile aux autres et contradictoire, comme le sont beaucoup de commentateurs aujourd'hui, dont tu ne devrais pas trop t'étonner que je le brocarde un peu ci-après.

Ainsi, "nombriliste" est un qualificatif critique que tu lances à ceux qui méritent ton courroux et pourtant, on lit ailleurs que tu essayes de te mettre à la place de ceux qui "se demandent sur quel pied ils se doivent de danser pour aborder d’une façon ou d’une autre le phénomène paradoxal que je suis". Nebo, phénomène d'étude évoqué par Nebo, ne serait-ce tout de même pas un tout petit peu "nombriliste" ?

Cliquez sur http://patsurpat.free.fr/0-R'n'R-FoxMix-00.mp3">R'n'R Fox Mix pour lancer la musique d'accompagnement.

[Edité par Lionel ainsi qu'une précédente contrib de Fox le 19/1/2007 à 17h30]

C'est un manque de respect assez notoire pour le reste des lecteurs que de déclencher une musique automatiquement à chaque rechargement de cette page sans laisser le choix du moindre "opt-out".

"Cette part d'humanité [ce qui impliquerait qu'il y a une part d'autre chose en lui, peut être plusieurs (animalité, robotisation etc) ?], je l'ai enfouie en moi parce que j'ai longtemps pensé que pour être fort il ne fallait pas montrer ses faiblesses."

Pour être fort il ne s'agit pas de les montrer, mais d'en tirer des leçons.
Ainsi donc cette humanité intrinsèque, que l'on pourrait manipuler de l'extérieur (de la même façon que l'homme pourrait encore "domestiquer la Nature", comme s'il n'en faisait pas parti intégrante ...) serait synonyme de faiblesse ... Elle qui a domestiqué le feu, qui a bâti des cathédrales ("et des encyclopédies" comme il ajoute) , celle-là même qui a conçu l'ampoule électrique, le rasoir jetable, et la planche à voile ! Allons donc ...

"Aujourd'hui j'ai compris que ce sont les faiblesses, les peines, les échecs qui rendent plus fort."

Cette idée, ici énoncée de façon parfaitement inutile (dans un discours de candidat unique), sauf pour faire référence aux pages des magazines people des derniers mois, est grosso modo la même chose que cette phrase attribuée à Mitterand, par Segolène au cours de sa primaire. Autrement formulée : "Ce qui ne la brise pas la conforte" (précédemment constaté par mezigue, à son intention sur le Gnac-Forum-Bleu).

"Qu'ils sont les compagnons de celui qui veut aller loin."

La Cour des Miracles est une notion si romantique ... Tellement photogènique.
Mais mes compagnons, en cas d'infortune, ne seraient sûrement pas des loosers (faiblesse), des ringards (peine), ou des "gueules cassées" (échec) ... Même en soi. Même si on ne choisit pas ses amis, en de telles circonstances, mais qu'on ne fait que les reconnaître ... (Parce que le sentiment d'amitié qui peut unir les compagnons de voyage, est la seule chose sur laquelle le pèlerin n'a aucune prise ...) Les bandits de grand chemin que l'on redoute au coin du bois, lorsqu'on est riche de quelque chose ; ou l'enfant, que l'on aime furtivement, presque comme si on kid-nappait un peu d'innocence ... Aussi ambitieux que l'on soit, il n'en demeure pas moins que les sentiments sont libres, gratuits, et même inexplicables ... Ils ne sont pas de la politique. Ils sont d'ailleurs ...
Bref, si je veux "aller loin", j'aimerais le faire avec mes compagnons, et non pas à cause d'eux !

"Le mot "morale" ne me fait pas peur". Découverte de l'éthique (on y reviendra : à propos du sport cette fois - car c'est sûrement du sport que d'avoir l'air honnête) ... et de l'empathie ... (ça me rappelle aussi qqchose)

Et puis, badaboum, dès la page 4 on plonge dans le fait-divers le plus sensationnel possible ... C'est Détective en kiosque. De Gaule a écrit toutes ses mémoires on évitant l'anecdotique glauque ... Quelle audace ! (et sans dir'com ...)

"J'ai changé parce qu'on change forcément quand on est confronté à l'angoisse de l'ouvrier qui a peur que son usine ferme"

On n'a pas visité les mêmes lieux : comment lire le regard de celui dont l'usine a fermé, et celui de sa femme également licenciée, et de ses enfants destinés à travailler à la même usine, eux qui habitent dans la seule rue du lieu-dit, qui jouxte l'usine, "citée ouvrière" de maisonnettes bien alignées en dessous de la demeure du patron (qui est devenue un stock[-option] de pièces détachées pour voitures de collection) ?

En suite, un long exercice de name-dropping (avec les âges en face, déformation professionnelle commune aux médecins et aux flics ...)

"MA France c'est celle des Français qui votent pour les extrêmes non parce qu'ils croient à leurs idées mais parce qu'ils se désespèrent de se faire entendre. Je veux leur tendre la main."
MA France c'est celle des travailleurs qui ont cru à la gauche de Jaurès et de BLum et qui ne se reconnaissent pas dans la gauche immobile qui ne respecte plus le travail. Je veux leur tendre la main."

"Et bien fais-le : tends la ta main !" a-t-on envie de dire. Généralement ça n'engage à rien. Là c'est grave (médiocratie non centriste, démagogie ?).
Autrement on ne saurait être plus explicite : l'extrême droite a des idées (!), et l'extrême gauche des croyances (?) ... selon le candidat (et ses fans venus par bus entiers, à grands frais).

Vient ensuite le "je n'accepte pas" très sarkozien ... qui a fait son succès. Et puis ce sujet si fondamental pour tous les français : la polygamie ! On n'en dort plus la nuit, de la polygamie !!!
"La France a peur" comme disait Gickel. La vie de couple est menacée.
"Les polygames n'ont rien à faire en France" : pourtant, il leur en faut, faire des choses (subvenir au foyer, "honorer" ses femmes, y compris se mettre en cavale ...)

(L'excision, au passage, histoire de rajouter un peu d'hémoglobine. Indispensable pour définir l'Avenir de la Nation ...)

"Les tribus" : c'est plus parlant que "communautarisme" et tellement plus folklorique.

"La République Réelle c'est celle qui fait plus pour celui qui veut s'en sortir" (de quoi ? de la République ? - Tjrs ces clichés ! Et ceux qui veulent s'en entrer, on n'en parle jamais ?) "et qui fait moins pour celui qui ne veut rien faire et dont la société ne peut accepter qu'il vive à son crochet"

A ses crochets, dit-on ? Des profiteurs donc, qui tableraient sur une société du profit, si j'ai bien compris ? Mais un programme qui affiche d'entré un barème plancher dans son efficacité, c'est nouveau ça non ?

"Je propose qu'aucun minimum social ne soit accordé sans la contre-partie d'une activité d'intérêt général."

Y-a-t-il une activité rémunérée qui ne soit d'intérêt général ? A l'opposé, accorde-t-on des aides (pardon, des allocations) en contre-partie d'intérêts particuliers ? Ne serait-ce pas un peu scandaleux ? (genre société avec actionnaires, subventionnée pour son installation en "zone sensible" qui déménage l'année d'après)

L'esprit mutualiste impose systématiquement une contre-partie, sinon ce serait la faillite. C'est la faillite, d'ailleurs ... ou presque pour l' Etat qui vit sur les revenus de ses héritiers ... Les arrière-petits-enfants bientôt, seront mis à contribution. Pour nettoyer la planète aussi.

On le voit, la "République virtuelle" n'a aucune vertu à ses yeux. Le virtuel est synonyme de foireux pour les enfoirés ... La cyber-culture : un simple investissement (le coût des annonces pub sur net que l'on a tous vues + promo avec petit avion au dessus des plages + manips spam + amandes diverses - ex: http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,2135211,00.htm">3600€ pour blocage/hacking politique)

Vient ensuite l'habituel taclage du syndicalisme (déjà exsangue : c'est tirer sur l'ambulance, quand on est à moins de 10% de syndiqués contre des 80% dans les pays nordiques ...) Fin du vote spontané de la grève ? Le Service Minimum imposé ? Racoleurs à souhait ! (Comment "récupérer" la grogne ; faire l'autruche. Même si je préférerais des grèves du zèle, que les grèves des seuls qui ne risquent pas vraiment d'être mis à la porte ...)

page 17 : j'abandonne la lecture ... (pour le moment - mais y'a Georges le Gloupier à la radio. Noblesse oblige ...)

Rapide coup d'oeil p 20 : ça parle d'euros, d'emprunts. Le fric : on y arrive enfin.
"Vous deviendrez responsable de votre vie". Et en attendant on est donc esclaves ? Et de quoi ? La dignité ne s'offre pas : elle est acquise dès la naissance. (même pour les animaux).

Appel d'offre : J'ai mis ma voix à disposition d'un candidat qui voudrait aller dans le même sens que mon idée du progrès ... Là on en est loin. Très loin ...