 |
Le 22/01/2007 à 16h38 (81.243.***.*) |
-
|
|
Gauche...Droite, course au pouvoir, à la couronne....etc...Abbé Pierre s'est envolé aujourd 'hui!!!!Je lui fais ma réverance, lui tire mon chapeau : Bravo et merci pour tes actes, tes engagements.
|
 |
 |
Le 22/01/2007 à 15h02 (82.123.**.***) |
Ber - @ Lionel
|
|
hello le gars deja bonne année et tout nos voeux de notre part ! sorry pour le boeuf du samedi mais c est pour le retour de Laetitia qui passe nous voir que ce soir la :-(.
Maintenant tu peux toujours venir nous faire un coucou en studio le vendredi soir je serais vraiment content de te présenter le groupe .
dans l attentent de ce jour jespere que mon message te trouvera en forme et a tres bientôt jespere ber2paris
http://les.desperados.free.fr">ICI
|
 |
 |
Le 22/01/2007 à 13h16 (88.198.***.**) |
politic'man -
|
|
c'est que du blabla vos discours
|
 |
 |
Le 22/01/2007 à 12h43 (213.44.**.**) |
michèle -
|
|
Bové candidat des antilibéraux C'est bon, c'est parti!putain, je suis crevée,mais cette fois, on y va.Bové, j'ai eu du mal à y croire,j'étais encore prise par ce système médiatiquement incorrect,je me disais ,mais que vont penser les gens si tu leur parles de Bové président.Aujourd'hui,on a une chance inespérée de s'ouvrir sur le monde, je la prend.Il faut signer la pétition,il faut que tous le monde la signe.Je ne croyais plus en la politique depuis très longtemps.Je commençais à me dire, pourquoi mettre mes enfants à l'école,pour quel avenir?Aujourd'hui ,il y a plein d'espoir devant moi.J'entend enfin ce que j'ai envie d'entendre,ça fais vachement de bien.
Tu veux que je te dise,ils ont encore du mal à lâcher le morceau,mais là c'est bon,j'allais pas me refaire un Saint Ouin bis,alors j'ai pris la décision de les aider,les emmener vers la bonne direction.Putain ,ils m'ont fais chier,surtout le premier jour.Tu sais comment je fais pour y arriver,je zappe ce qui m'emmerde
|
 |
 |
Le 22/01/2007 à 11h51 (90.2.***.***) |
Ed -
|
|
Vraiment passionants ces échanges ici meme que je découvre ce matin, cependant je pense qu'avant d'aller gratouiller les motivations de chacun il ne faut pas oublier ceci :
"La lutte pour le pouvoir est au cœur de la vie politique"
La réflexion sur le pouvoir est au centre de la philosophie politique.
Ce pouvoir se rapporte au processus et au rôle de la prise de décision (et d’exécution) qui engage et oblige tout un groupe, éventuellement par la contrainte.
|
 |
 |
Le 22/01/2007 à 10h30 (87.231.***.***) |
Lionel -
|
|
@ Nyto : C'est vrai, ce serait mieux d'en discuter de vive voix et on va essayer. Les super-boeufs de l'ami Ber, dont une édition est sous presse, c'est toujours le samedi, malgré mes appels à quelques vendredis, mais j'essayerai de faire un tour.
oOo
@ Yamero : Merci de ton effort pour repartir en vraie discussion. D'ailleurs, ça me permet de mieux comprendre ce que tu voulais dire. Je suis plutôt d'accord avec toi pour dire que vouloir faire de la politique, c'est être motivé par le service à la communauté. Toutefois, tu l'as toi-même noté, on peut dire la même chose de l'artiste. Et est-il bien utile de tracer une frontière entre eux et les motivations du plombier ? On en revient à ce sur quoi tu m'as indiqué ton accord : à partir du moment on on vit en société, il y a un aspect politique dans nos vies, qui dépend de nous.
Mais notons aussi en passant, que celui qui fait plombier parce que ça lui plaît ou ne lui déplaît pas et aussi parce qu'il s'est renseigné et qu'il s'avère que la société a besoin de plombiers (je dis ça au hasard), eh bien il joue mieux son rôle "politique" que celui qui veut faire musicien ou sociologue juste parce qu'il en a envie, alors qu'il y a déjà 4 fois trop de musiciens et 6 fois trop de sociologues.
Pour revenir au personnel politique, il est donc au moins partiellement mais probablement majoritairement motivé par le bien public. Mais attention, la façon dont tu en parles est un peu "fleur bleue", tout de même. A te lire, on pense à Harry Potter ou quelqu'un d'autre avec une baguette magique et toc, tout d'un coup, il y a du bonheur partout, et puis il n'y a aucune dissension entre personne sur la façon de procéder, tout le monde est d'accord, etc.
Je crois que c'est nettement plus rude que ça, qu'il y a diverses idées, options, pour un même but de bien commun et que si c'est un peu la foire d'empoigne dans bien des institutions démocratiques aujourd'hui (y compris dans des assoces gauchistes comme ATTAC ou les "comités antilibéraux"), tu imagines bien qu'il en est un peu de même dans toutes ces institutions, y compris les partis politiques de gouvernement et le gouvernement.
Mon deuxième point, c'est qu'il y a toujours aujourd'hui, même en dépit de ce que l'on entend clamer, de la noblesse dans l'engagement politique, et que le personnel politique n'a pas à rougir tant que ça, loin de là. Le travail est plus difficile qu'avant, plus exposé à l'oeil quotidien des médias et la charge subie est rude : une opinion de plus en plus répandue, cautionnée, médiatisée, c'est "qu'ils ne servent plus à rien", "on n'y croit plus", et on a peu l'impression, espérons-le fausse, que pour que ces déçus "y croient", il faudrait que nos politiciens se transforment en Père Noël, résolvent tout pour nous, nous dotent de tous les crédits nécessaires, d'un logement garanti ("ils ont intérêt à m'en donner un avec un jardin pour mon chien, sinon, je reste", disait récemment un des occupants d'une tente Saint-Martin !), etc. Au passage, note qu'en ayant cette opinion atypique sur l'action politique, j'essaye bien entendu de remplir une fonction politique, celle d'appeler à croire encore à ce système de démocratie libérale représentative en cours de mutation.
oOo
Pour passer à ta seconde contrib de la soirée : ce n'est pas parce qu'on a la vocation politique qu'on a obligatoirement toutes les qualités requises pour être un politicien exceptionnel. Pareil en musique, hein, par exemple. Apparemment, le politicien lambda a tendance à penser que si on parle d'efforts à faire, on a peu de chances d'être élu. Alors, apparemment, on met de l'eau dans son vin, on fait des promesses pas nécessairement tenables. Le peuple fait semblant d'y croire et ça crée en effet des désillusions. Et les rares qui ont trouvé le bon ton, il leur a manqué autre chose pour devenir président -- Rocard, Delors, Balladur pour rester dans les 20 dernières années.
Un bon exemple de promesse à l'esbrouffe, c'est le coup de la "fracture sociale", une annonce surtout tactique de Chirac pour rattraper l'énorme écart qui le séparait de Balladur en 1995. Mais l'automne 1995 est aussi un bon exemple de ce qu'on doit se coltiner lorsqu'on est aux affaires du pays, dont parlait Sarkofan et que tu n'as pas correctement compris. Le 15 novembre 1995, Alain Juppé, premier ministre, présente son plan de réforme des retraites et de la sécurité sociale. Un grand journal de gauche, "Libération", peu suspect de sympathie particulière pour Juppé, titre le lendemain un seul mot (c'est rare) en gros sur sa une : "COURAGEUX".
Moi-même, suivant à la TV cette séance de l'Assemblée parce que c'était important, je l'avais trouvé remarquable. Clairement, c'était pensé exactement selon les canons que tu appelles de tes voeux, ceux du bien public de la nation. Un des points proposés consistait bien sûr à réformer les "régimes spéciaux" de retraite. Les bénéficiaires de ce régime, à commencer par les cheminots, sont tout de suite montés au créneau et ont remarquablement réussi à mobiliser quasiment tous les syndicats, travailleurs, etc. pour un happening social inédit pendant 3 semaines dans tout le pays, transformé en un grand combat valeureux des résistants au néolibéralisme. Non seulement ça, mais cela reste un grand souvenir, une grande date de combat populaire, qui réchauffe le coeur du militant SUDiste les jours de déprime !
Moi, je pense qu'on peut faire mieux, à la direction politique de ce pays, c'est vrai. Je pense que Juppé est valeureux mais n'a pas de charisme. Mais je ne peux pas m'étonner qu'après des épisodes comme celui-ci et quelques autres, même le plus honnête et le plus convaincu des politiques mouille un peu dans son froc quand il envisage de proposer telle réforme parce qu'il la juge utile.
Allez, zou, A+ !
|
 |
 |
Le 21/01/2007 à 22h32 (88.166.***.***) |
Yamero - @ Lionel
|
|
sinon pour ton ""Ne pas 'provoquer' le peuple ou telle catégorie pour durer un peu, c'est aussi se donner le temps de trouver des solutions, non ?", là aussi je coince...regardons les choses comme elles sont aujourd'hui, la gauche attend le pouvoir depuis 2002,bon. elle a eu le temps de voir ce qui n'allait pas depuis, bon. Donc demain elle arrive au pouvoir, sur la base d'un programme qui propose aux français des solutions pour essayer de régler ce qui n'allait pas, normalement c'est comme çà que çà doit se passer non? Bon. Alors maintenant pourquoi ne pas provoquer pour durer, pourquoi avoir besoin de temps pour trouver des solutions puis que normalement le programme les proposait ces solutions? Ou alors c'est que le programme était pas le bon, et que le diagnostic était pas bon non plus...mais alors on fait quoi? A ce moment, on se dit , mais alors le programme c'est un programme pour se faire élire pas pour régler les problèmes...oui, j'avoue je suis un peu péssimiste quant aux prestattions des Sarko et Ségo si çà ce passe comme çà.....
|
 |
 |
Le 21/01/2007 à 22h02 (88.166.***.***) |
Yamero - @ Lionel, Louis, et Sarkofan
|
|
voilà pourquoi je prèfère le dialogue en direct plus que le post, ce que j'écris peut être interprété de différentes façons et çà prend plus de temps après à expliquer, faut vraiment qu'on se la fasse cette bière....
...quand j'écris qu'on ne fait pas de la politique comme on change une durite, et qu'il n'y a pas de diplôme pour ce métier, je pense à la notion de motivation....je pense que dans la plupart des jobs, il y a plus de motivation intrinsèque, j'essai de faire un truc qui me plaît pour me réaliser, en tout cas j'essai de prendre la voie de l'instruction et de la formation qui y conduit (certes c'est pas toujours comme çà pour tout le monde, et beaucoup ne font pas ce qu'ils auraient aimer faire, mais comme la seule motivation qui reste alors c'est de gagner sa vie çà reste une motivation intrinsèque je pense)
...pour la politique (mais peut-être suis-je un idéaliste qui s'ignore)je pense qu'il doit s'agir de motivation extrinsèque, guidée par l'extérieur l'envie de faire le bien autour, de changer la vie des gens, de créer du bonheur de manière durable, de faire pour les autres avant de faire pour soi....c'est vrai que dans ce sens cher Sarkofan je te rejoins sur l'artiste en général, le créateur, Louis sur scène qui veut faire du bien autour de lui avant de penser à la recette du soir (sinon il se casserait pas à jouer devant parfois peu de spectateurs ou pendant près de trois heures, mais çà n'exclut pas de gagner sa vie aussi)
je persiste, à mon sens la politique n'est pas un métier, d'abord parce que, je te rejoins Lionel, nous faisons tous de la politique dans nos petits actes quotidiens, ensuite parce pour en cotoyer pas mal, ceux qui en vivent n'ont qu'une idée très éloignée des 35 heures et que leur vie de famille s'inscrit en pointillé...après ya le pouvoir, et la c'est autre chose...ce qu'on en fait...mais bon peut-être ai-je mal compris le propos de Sarkofan, j'ai pourtant cru qu'il considérait que l'homme politique exerçait un métier au même titre que le plombier, si vous pensez la même chose alors, nous ne serons donc pas d'accord sur ce point et inutile de polluer plus encore le bleu, au moins nous aurons échangé sans nous faire de croche-pieds ou autre grimace mais avec des points de vue
|
 |
 |
Le 21/01/2007 à 17h45 (87.231.***.***) |
Lionel @ Yamero, Sarkofan, et al. -
|
|
J'avais commencé une contrib hier en fin d'après-midi où je disais que je trouvais aussi que tu exagérais, Yamero. Mais ça ne concernait encore que le premier épisode de votre algarade, et j'écrivais : "Ne pas 'provoquer' le peuple ou telle catégorie pour durer un peu, c'est aussi se donner le temps de trouver des solutions, non ?".
Depuis, à mes yeux principalement "grâce" à toi, Yamero, c'est monté dans les tours de la confrontation plutôt que du dialogue. [PS: Et je découvre au moment de me relire que Louis a le même sentiment] Je note que quand c'est moi qui dit des trucs pas éloignés des principaux arguments de Sarkofan, on te trouverait presque sur la même longueur d'onde. Sans doute qu'à partir du moment où quelqu'un prend plus nettement parti (en s'appelant "Sarkofan", par exemple), il y a une tendance "naturelle", notamment en France, à passer à la confrontation. 
En tout cas, s'il s'agissait de voter pour l'un de vous deux, je vote Sarkofan sans hésitation, qui exprime clairement des notions fondamentales, dont une cardinale, en gros : "Que chacun s'attache à faire ce qu'il fait du mieux qu'il peut, en faisant preuve de retenue dans la critique de ce que fait l'autre". De ton côté, Yamero, ça dégage tout de même plus de déprime, de colère contenue, de pessimiste sur la nature humaine -- bon, je tiens compte que tu dois forcer ce trait pour les besoins de la confrontation, mais ton interlocuteur est aussi est en confrontation avec toi et il dit des trucs plus justes, plus motivants. 
En gros, les points de vue qui s'opposent aujourd'hui, c'est entre ceux qui croient encore à la politique et ceux qui n'y croient pratiquement plus ou qui se forcent un peu pour ne plus y croire parce que c'est plus simple, ça va dans le sens du vent, etc. Ceux qui ne savent pas pour qui voter n'y croient pas, ou peut-être n'y ont jamais cru ou peut-être même n'ont jamais su ce que c'était que la politique.
Ils ont cru que la politique, c'était quelque chose qu'ils ne pratiquaient pas (faux, évidemment), quelque chose de réservé à des spécialistes, et que ces spécialistes étaient chargés de leur faire des promesses et de les tenir, point. Ce faisant, ils ont failli à leur tâche politique tout autant qu'ils peuvent reprocher à ceux qui n'ont pas tenu leurs promesses d'avoir failli. on retrouve, en gros, ce que disait Sarkofan : tous responsables, tous tenus de faire notre propre boulot avant d'aller attirer l'attention en criant sur la faute du voisin.
Bon, à part ça, j'ai peut-être été un peu sévère avant-hier avec l'ami Nyto, qui ne se voyait probablement pas en train de "faire la leçon à Louis". Mais de manière tout à fait frappante, sa dernière contrib est un concentré de cynisme noir (et d'un peu de mégalo ? ) à faire peur. Yamero, à côté, c'est encore un idéaliste. 
A mes yeux, puisque je connais Nyto et que je sais que c'est un mec bon dans le fond, ça donne bien la mesure du bourrage de crâne incroyable auquel est arrivé la critique du système. Tout est pourri (sauf moi, se dit en général le sujet dans ces cas-là), personne n'a plus de valeurs (sauf moi), etc.
Je vous propose la lecture d'un entretien de Libé Week-End avec un journaliste espagnol, Vicente Verdu, qui fait contrepoint à nos ornières franco-françaises en nous ouvrant la tête à un point de vue qui n'est pas grevé par tous nos clichés sombres dont nous ne semblons plus sortir [PS :et qui va dans le sens de Louis en recommandant de "ne pas s'inquiéter"] :
http://lionel.lumbroso.free.fr/divers/Bleu2007/070106_Libe_Verdu-SObjets.htm">Le consommateur est devenu critique et conscient de ses droits
Extraits pour goûter :
Vous décrivez le pouvoir considérable de la culture de la consommation. Sommes-nous de moins en moins citoyens et de plus en plus consommateurs ?
Je crois surtout qu'il faut changer notre perception de la consommation, longtemps vue comme une aliénation, comme une façon d'être assujettis aux biens matériels aux dépens du spirituel, une tendance convulsive au plaisir... Aujourd'hui, je vois un consommateur critique, exigeant, pleinement conscient de ses droits individuels. Cette attitude s'applique au champ politique, avec l'exigence croissante de la qualité démocratique, de la qualité du leader.
[...]
Selon vous, les élites se méprennent en regardant de haut cette culture de l'audiovisuel, des tchats et des jeux vidéo...
Le problème, c'est que nous partons d'un a priori mystificateur du livre. D'un enfant lisant un bouquin, on dit qu'il est bien parti dans la vie ; de celui qui regarde la télévision, qu'il perd son temps ou qu'il se nuit à lui-même. On n'est pas encore sorti de la diabolisation du petit écran, comme par le passé des chemins de fer, du cinéma ou de la valse. C'est vrai que la télévision est généralement de mauvaise qualité, mais il y a aussi de la bonne télévision.
[...]
Selon vous, cette culture de la consommation a créé une nouvelle figure, à la fois sujet et objet, le «sobjet». Expliquez-nous.
Nous sommes dans un espace général où croît la subjectivité de l'objet, tout comme l'objectivité du sujet. D'où cette créature hybride du «sobjet». On peut donner l'exemple de la relation homme-femme. Fini l'équation l'homme-sujet et la femme-objet. La femme est devenue protagoniste, et l'homme jouit de la satisfaction masculine d'être objet de désir.
Ces extraits ne font pas entièrement justice à un propos globalement très stimulant, allez-y voir !
[Roh la la, ça y est, j'y repasse des après-midis ! Que fait la police ?! ]
|
 |
 |
Le 21/01/2007 à 16h24 (*.*.*.*) |
louis - @ Yamero
|
|
je veux pas te rentrer dans l'lard, parce que t'es mon pote, un mec bien, et pas con... mais là je pense que tu t'enfonces un peu tout seul...
tu dis avant : mais faire de la politique, comme on vendrait des chaussures, soignerait des animaux, changerait une durite ou un évier, non je ne suis pas d'accord et puis tu parles de diplômes... beaucoup de jobs normaux se passent de diplômes, le mien en premier... on a affaire à des hommes d'aujourd'hui, qui ont été élevés dans le concept de "réussite sociale", pas à des prophêtes comme Jésus... et y'a rien d'inquiétant à ça... au contraire...
|
 |
 |
Le 21/01/2007 à 10h00 (88.166.***.***) |
Yamero - @ Sarkofan
|
|
je ne fais que reprendre tes propos à chaque fois, c'est bizarre comme ils deviennent caricaturaux sous ma plume, et pas la tienne....rien que pour l'exemple, il y a des diplômes pour plombier, carriste, vétérinaire, vendeur, et j'en passe....donnes moi s'ilte plaît la référence des diplômes pour Maire, Député, Ministre et Président de la République, après tout on a peyt-être loupé quelque chose....et ne parles pas de l'ENA, elle forme des techno, pas des politiques même si bon nombre sont passés par là, quoique...parce que la différence qui fait que ce n'est pas un métier comme les autres, c'est le devoir de résultat! les métiers que je citent au départ, on te vend un savoir faire sur la base d'une formation et d'une expérience, et vu que tu paies il y a une devoir de résultat....le politique ne te propose que des bonnes intentions et te demande ta confiance, mais il n'y a pas de devoir de résultat, sinon il y a longtemps qu'on aurait eu de nouvelles têtes au pouvoir....donc j'attends les noms des diplômes, cher Sarkofan....et peut-être que je changerai d'avis et penserai que c'est un métier comme les autres, parce que ce qu'ils "vendent" eux ce sont des idées....il me semble que çà fait une différence....
|
 |
 |
Le 20/01/2007 à 23h20 (81.249.***.***) |
Philippe Muray... @ propos de Ségo... - 2 ans avant !
|
|
"Le sourire à visage humain
Notre époque ne produit pas que des terreurs innommables, prises d’otages à la chaîne, réchauffement de la planète, massacres de masse, enlèvements, épidémies inconnues, attentats géants, femmes battues, opérations suicide. Elle a aussi inventé le sourire de Ségolène Royal. C’est un spectacle de science-fiction que de le voir flotter en triomphe, les soirs électoraux, chaque fois que la gauche, par la grâce des bien-votants, se trouve rétablie dans sa légitimité transcendantale. On en reste longtemps halluciné, comme Alice devant le sourire en lévitation du Chat de Chester quand le Chat lui-même s’est volatilisé et que seul son sourire demeure suspendu entre les branches d’un arbre.
On tourne autour, on cherche derrière, il n’y a plus personne, il n’y a jamais eu personne. Il n’y a que ce sourire qui boit du petit-lait, très au-dessus des affaires du temps, indivisé en lui-même, auto-suffisant, auto satisfait, imprononçable comme Dieu, mais vers qui tous se pressent et se presseront de plus en plus comme vers la fin suprême.
C’est un sourire qui descend du socialisme à la façon dont l’homme descend du cœlacanthe, mais qui monte aussi dans une spirale de mystère vers un état inconnu de l’avenir où il nous attend pour nous consoler de ne plus ressembler à rien.
C’est un sourire tutélaire et symbiotique. Un sourire en forme de giron. C’est le sourire de toutes les mères et la Mère de tous les sourires.
Quiconque y a été sensible une seule fois ne sera plus jamais pareil à lui-même.
Comment dresser le portrait d’un sourire ? Comment tirer le portrait d’un sourire, surtout quand il vous flanque une peur bleue ? Comment faire le portrait d’un sourire qui vous fait mal partout chaque fois que vous l’entrevoyez, mal aux gencives, mal aux cheveux, aux dents et aux doigts de pieds, en tout cas aux miens ?
Comment parler d’un sourire de bois que je n’aimerais pas rencontrer au coin d’un bois par une nuit sans lune ?
Comment chanter ce sourire seul, sans les maxillaires qui devraient aller avec, ni les yeux qui plissent, ni les joues ni rien, ce sourire à part et souverain, aussi sourd qu’aveugle mais à haut potentiel présidentiel et qui dispose d’un socle électoral particulièrement solide comme cela n’a pas échappé aux commentateurs qui ne laissent jamais rien échapper de ce qu’ils croient être capables de commenter ?
C’est un sourire qui a déjà écrasé bien des ennemis du genre humain sous son talon de fer (le talon de fer d’un sourire ? la métaphore est éprouvante, j’en conviens, mais la chose ne l’est pas moins) : le bizutage par exemple, et le racket à l’école. Ainsi que l’utilisation marchande et dégradante du corps féminin dans la publicité.
Il a libéré le Poitou-Charentes en l’arrachant aux mains des Barbares. Il a lutté contre la pornographie à la télé ou contre le string au lycée. Et pour la cause des femmes. En reprenant cette question par le petit bout du biberon, ce qui était d’ailleurs la seule manière rationnelle de le reprendre ; et de la conclure par son commencement qui est aussi sa fin.
On lui doit également la défense de l’appellation d’origine du chabichou et du label des vaches partenaires. Ainsi que la loi sur l’autorité parentale, le livret de paternité et le congé du même nom. Sans oublier la réforme de l’accouchement sous X, la défense des services publics de proximité et des écoles rurales, la mise en place d’un numéro SOS Violences et la promotion de strustures-passerelles entre crèche et maternelle.
C’est un sourire près de chez vous, un sourire qui n’hésite pas à descendre dans la rue et à se mêler aux gens. Vous pouvez aussi bien le retrouver, un jour ou l’autre, dans la cour de votre immeuble, en train de traquer de son rayon bleu des encoignures suspectes de vie quotidienne et de balayer des résidus de stéréotypes sexistes, de poncifs machistes ou de clichés anti-féministes. C’est un sourire qui parle tout seul. En tendant l’oreille, vous percevez la rumeur sourde qui en émane et répète sans se lasser : « Formation, éducation, culture, aménagement du territoire, émancipation, protection, développement durable, agriculture, forums participatifs, maternité, imaginer Poitou-Charentes autrement, imaginer la France autrement, imaginer autrement autrement. »
Apprenez cela par cœur, je vous en prie, vous gagnerez du temps.
Je souris partout est le slogan caché de ce sourire et aussi son programme de gouvernement. C’est un sourire de nettoyage et d’épuration. Il se dévoue pour en terminer avec le Jugement terminal. Il prend tout sur lui, christiquement ou plutôt ségolènement. C’est le Dalaï Mama du IIIe millénaire. L’Axe du Bien lui passe par le travers des commissures. Le bien ordinaire comme le Souverain Bien. C’est un sourire de lessivage et de rinçage. Et de rédemption. Ce n’est pas le sourire du Bien, c’est le sourire de l’abolition de la dualité tuante et humaine entre Bien et Mal, de laquelle sont issus tous nos malheurs, tous nos bonheurs, tous nos évènements, toutes nos vicissitudes et toutes nos inventions, c’est-à-dire toute l’Histoire. C’est le sourire que l’époque attendait, et qui dépasse haut la dent l’opposition de la droite et de la gauche, aussi bien que les hauts et les bas de l’ancienne politique.
Un sourire a-t-il d’ailleurs un haut et un bas ? Ce ne serait pas démocratique. Pas davantage que la hiérarchie du paradis et de l’enfer. C’est un sourire qui en finit avec ces vieilles divisions et qui vous aidera à en finir aussi. De futiles observateurs lui prédisent les ors de l’Élysée ou au moins les dorures de Matignon alors que l’affaire se situe bien au-delà encore, dans un avenir où le problème du chaos du monde sera réglé par la mise en crèche de tout le monde, et les anciens déchirements de la société emballés dans des kilomètres de layette inusable.
Quant à la part maudite, elle aura le droit de s’exprimer, bien sûr, mais seulement aux heures de récréation. Car c’est un sourire qui sait, même s’il ne le sait pas, que l’humanité est parvenue à un stade si grave, si terrible de son évolution qu’on ne peut plus rien faire pour elle sinon la renvoyer globalement et définitivement à la maternelle.
C’est un sourire de salut public, comme il y a des gouvernements du même nom.
C’est évidemment le contraire d’un rire. Ce sourire-là n’a jamais ri et ne rira jamais, il n’est pas là pour ça. Ce n’est pas le sourire de la joie, c’est celui qui se lève après la fin du deuil de tout.
Les thanatopracteurs l’imitent très bien quand ils font la toilette d’un cher disparu."
Philippe Muray – septembre 2004
(Moderne contre moderne. Exorcismes spirituels IV) Philippe Muray... Rest in Peace !
|
 |
 |
Le 20/01/2007 à 22h49 (82.124.**.***) |
nyto - @ Yam
|
|
Merci camarade de ta vista...j'me sens moins seul 
D'ailleurs, pour illustrer et amener de l'eau à ton moulin, j'suis archi-sur qu'avec un budget confortable, les dir-com de la mort pour les discours, une agence de pub qui assure pour slogan, site internet et affiche avec tofs à mon avantage je me retrouve au second tour, voir meme élu président en grillant sur le fil tous les historiques  
C'est un peu comme en zic, si t'as un disque moyen mais le reseau promotionnel qui faut, t'es sur de vendre et remplir les salles...A contrario, si t'as l'alboum qui tue mais personne pour le promouvoir, t'es zéro
L'idéal, c'est l'album qui tue avec le reseau qui tue, et là BANCO !!! 
Ou alors, la bonne vieille recette de la caisse a savon pour arenguer les foules que tu trimballe de ville en ville pour vendre ta camelote
Evidement, tout ça est à prendre au 43 degré, dans la vraie vie, les candidats sont sincères et ont foi en leur combat
|
 |
 |
Le 20/01/2007 à 21h33 (81.49.***.***) |
Sarkofan à Yamero -
|
|
Ne t'inquiète pas, j'assume entièrement mes propos. Je maintiens, tu caricatures et tu viens d'en remettre une couche de plus. Tu t'enfonces dans un faux débat. Celui de la motivation intrinsèque de l'homme politique ou celui d'une concurrence supposée entre "ses idéaux/ses visions politiques" et le "salaire/la rémunération" - comme si la poursuite d'un idéal tout en percevant du pognon était un crime. [cf. ma comparaison avec Louis ou avec l'artiste en général - donc, si l'art et son exercice lui permet de gagner du pognon, c'est que son idéal/art n'est plus "pur", comme si le salaire ou l'argent obtenu en contrepartie de la production artistique salissait, dégradait et dénaturait cette dernière !!]. Moi, c'est une vision qui ne me branche pas. Un débat à se mordre la queue... Tu dis : "mais faire de la politique, comme on vendrait des chaussures, soignerait des animaux, changerait une durite ou un évier, non je ne suis pas d'accord...." Moi, si, oh que si, et comment ! Dans la mesure où le "pro" fait au mieux, donne ce qu'il a de mieux, avec passion, fougue, avec ses tripes, je ne vois pas où est le problème. Le mec qui vend bien ses pompes, le véto admirable, le bon plombier, j'en redemande. Autant que le maire, le député ou le président dont je juge l'action politique bonne. Je (re)vote pour lui. Et si d'aventure il devient vraiment mauvais, s'il ne représente plus personne, il ne se fait plus élire. Tant qu'il se fait élire, il fait partie de ces hommes ou femmes rassembleurs qui dégagent du consensus ou, au moins, qui sont représentatifs de l'état d'esprit des votants (logique, puisqu'il se sont fait élire). Les critères de réussite généraux sont les mêmes qu'on soit laveur de carreau, n'importe quoi d'autre, ou homme politique : passion, conviction, envie d'aller de l'avant, envie d'être le meilleur, envie d'être apprécié, l'acquisition d'un savoir-faire reconnu, LE SOUCI DE BIEN FAIRE SON TAF. Et ce, quel que soit le domaine où on l'exerce, que l'on travaille à l'enlèvement des ordures ménagères ou que l'on soit Président de la République.
|
 |
 |
Le 20/01/2007 à 20h07 (88.166.***.***) |
Yamero - @ Sarkofan
|
|
....ah non non non, je suis pas d'accord, tu ne peux pas parler de caricature quand il s'agit d'être confronté à tes propres arguments, ou alors c'est que toi même tu caricaturais au départ...assumes....quant à ton dernier post, désolé mais nous n'avons pas la même conception de la politique....il est un métier bien différent des autres, faire de la politique c'est proposer une vision, proposer un mieux dans la vie des gens, un système économique propre à maintenir le pays dans de bonnes conditions, voire de préférence à le sortir de la merde...faire de la politique çà doit être pour les autres avant toute chose....certes je conçois qu'ils aient un salaire conséquent car celà demande beaucoup de sacrifice et beaucoup de disponibilité, mais de là à parler de carrière comme tu le décris, désolé je ne te suis décidément pas....en gros çà revient à dire, je vous bourre le mou, je serre des mains, j'envoie des calendriers à tout le monde, c'est bon j'ai fait mon taf, votez pour moi, je dois payer ma maison et l'école privée des enfants...justement parce qu'ils sont pour la plupart carriéristes, il n'y a pas de courage politique, et c'est pour çà que je suis pour la limitation des mandats à deux, bilan du premier t'as été bon on te donne un second, t'as pas été bon du dégages...çà permettrait à la classe politique de se renouveler, je pense que çà pousserait à plus de courage car rien à perdre...mais faire de la politique, comme on vendrait des chaussures, soignerait des animaux, changerait une durite ou un évier, non je ne suis pas d'accord....
|
 |
 |
Le 20/01/2007 à 17h25 (81.49.***.***) |
Sarkofan à Yamero -
|
|
Tu caricatures. Et pourtant : oui, si un homme politique veut durer, il ne doit pas mettre le pays en crise.Ceux qui réussiront le mieux ce sont des hommes et des femmes de consensus, les rassembleurs. Mais sans tomber pour autant dans la concession facile et molle du bide. C'est la main d'acier dans un gant de velours. Je suis mal placé pour savoir si le carriérisme de Sarko est plus grand que ses idéaux. Lui seul le sait. Dans le fond, je m'en fous. C'est un peu comme si quelqu'un venait lancer un débat sur le vert pour savoir si Louis fait son métier pour jouer de la gratte ou pour bouffer (et assurer ses finances). Question sans grand intérêt à mes yeux. Une question de lecteurs de choc. Les deux éléments se tiennent. Je ne vois pas pourquoi l'homme politique, lui, devrait uniquement vivre d'idéaux et d'eau fraîche là où n'importe quel Français moyen logiquement constitué tient à son poste de travail comme à la prunelle de ses yeux !
|
 |
|