Toi non plus ne raconte pas n'importe quoi sinon on ne va pas s'en sortir...

Depuis un paquet d'années maintenant, l'État dépense plus que ses recettes et aucun gouvernement, celui de Juppé, celui de Jospin, celui de Raffarin ou celui de Villepin n'est parvenu à retrouver un équilibre digne de ce nom.

Selon les critères de Maastricht, cher Yamero, Masstricht qui n'existait pas en 1981, si on ajoute au trou budgétaire de l'état le trou de la Sécurité sociale et des collectivités locales, le malaise n'apparaît alors qu'à partir de... 1981 !!!

Sous Giscard les comptes publics n'ont jamais été déficitaires deux années consécutives... c'est que Barre en particulier, en économiste hors pair, savait serrer les cordons de la bourse... ses réformes de l'époque, après, c'est une autre histoire, je ne m'engagerai pas sur ce terrain, on peut être d'accord ou pas avec Barre et Giscard, qui ont mené une politique qualifiée de Droite par toute la Gauche de l'époque (Marchais et Mitterrand en tête) et qui sont, tout de même, les ancêtres de Bayrou, puisqu'ils étaient UDF, faut-il le rapeller ?

Je ne suis pas allé sur le Web trifouiller dans les chiffres pour sortir ma science en copier/coller arrangé, mais je peux vous balancer quelques unes de mes aigreurs concernant cette situation qui est parfaitement dure pour nous et nos enfants, même si aux dires de certains spécialistes en économie la situation française est loin d'être désespérée... bien que le signal d'alarme ait sonné depuis longtemps !

Parce que cher Yamero, lorsque la dette dépasse largement les 1000 milliards d'€uros (!!!!!!!!!!!!!!), autrement dit plus de 60% de notre Produit intérieur Brut, il nous faut rajouter à ce chiffre astronomique qui se creuse à chaque seconde les dizaines et dizaines de milliards de dettes des entreprises publiques, RATP, SNCF, EDF/GDF, Aeroports et... quoi d'autres (???)... au sein desquelles règnent les valeureux merdeux de la CGT et de FO nous interdisant la moindre réforme digne de ce nom dans ces secteurs... et que nos enfants (donc les tiens Yamero) vont payer pour la plus grande joie de ces pitoyables syndicalistes qui de syndicalistes n'ont que le nom. Maurice Druon, qu'on a traité de fasciste réactionnaire alors qu'il fut résistant et co-auteur du "Chant des Partisans" à cause de son livre ("La France aux ordres d'un Cadavre") au sein duquel il analyse parfaitement cette situation l'a très bien démontré, dans un style clair et limpide.

Cette situation digne de la faillite oblige la France d'emprunter pour rembourser juste les intérêts de la dette.

Lorsque l'on sait que sous de Gaulle la France n'avait aucune dette extérieure et possédait même la deuxième réserve d'or mondiale derrière celle des USA d'Amérique, il y a de quoi se poser des questions. Certes, le premier choc pétrolier a provoqué les premiers dérapages, mais en cela ne dépassait guère que les 1% du PIB pendant des années. Inutile de sortir les chiffres en millions ou milliards (toujours très impressionant, même pour de tout petits déficits), mais entre 1% du PIB et plus de 60% il y a, comme qui dirait, une sacrée marge !

Lorsque Tonton, ou Dieu, comme vous voulez, est arrivé au pouvoir en mai 1981, le collectivisme et le socialisme dans ce qu'ils ont de plus endettant se sont propagés avec la démagogie idéologique que je ne mettrai plus en avant. Et je ne parle pas de la 5ème semaine de congés payés, ou de la semaine de 39h (à l'époque), mais par exemple de la nationalisation à tout va, puis de l'assistanat organisé, proliférations de divers "acquis sociaux" auxquels on ne peut même pas oser toucher. Ainsi en Allemagne, lorsque la situation sociétale l'exige, les syndicats se mettent autour d'une table avec les dirigeants et reviennent sans rechigner sur des "acquis" précédents, pour le bien de tous. En France ??? Impossible ! Ainsi on double, on triple, on quadruple un déficit et on ose même avoir le culot de faire des propositions dans ce sens sans aucun état d'âme ! Je songe à Ségolène et Hollande qui n'aiment pas les riches ! Mais je pense encore plus à Besançenot, Arlette, & co qui rêvent probablement de pendre le dernier Capitaliste avec les tripe du dernier curé ! Lamentable !

En diabolisant non seulement les idées du Front National (ça je peux le comprendre) , mais même les questions que cette formation politique pouvait poser, en même temps que l'Argent des Riches, la Gôche s'est donné les moyens moraux et matériels d'acheter l'expression des urnes et de s'assurer le pouvoir pour longtemps. Lamentable ! Mais leur oeuvre a tellement réussie que même les électeurs de Drouâte ont été contaminés. Du coup, après tant d'années à pratiquer l'assitanat, il va falloir des couilles et de la poigne pour sortir de la-dedans ! Pour preuve : ni Juppé, ni Balladur, ni Villepin , ni Raffarin n'ont été en mesure de réformer ce qu'il y avait lieu de l'être, car ils avaient à chaque fois en face d'eux une levée de boucliers, la plus part du temps orchestrée par une sombre minorité de gauchistes économiquement suicidaires ! Ainsi, en 1981 à l'élection de Tonton, Jack Lang avait le culot de proclamer que les français venaient de rentrer dans la lumière. Et en 2007, selon les rapports, nous avons entre 3 et 5 millions de pauvres en France ! Pauvres qui n'existaient pas en 1981 !

Tout cela est aussi la conséquence de la pseudo-supériorité intellectuelle, par la posture morale et médiatique que la gauche s’est octroyée avec empressement dés le lendemain de la seconde guerre mondiale, histoire de se laver du fait que ce sont les hommes du front populaire (à quelques petites exceptions prêt) qui avaient voté les pleins pouvoirs à Pétain, que Sartre jouait ses pièces (car la censure les acceptait) en pleine occupation dans Paris sans aucune difficulté, que le PC et "l'Huma" ne furent pas interdits en France avant l'entrée de la Wermacht en URSS en 1941 (quelques articles très anti-sémites parurent d'ailleurs dans "l'humanité" durant cette période), alors que parmi les premiers résistants se trouvaient des Nationalistes, des Royalistes et des Patriotes du type de De Gaulle, justement, qui se refusaient à déposer les armes envers et contre tout ! Résultat ? N'importe quel type de Droite est un Fasciste possible pour le Gôchô moyen qui se fit plutôt aux opinions pour se faire son idée, qu'à une analyse sensée du terrorisme intellectuel régnant.

Pendant les 5 années de cohabitation "Chirac-Jospin" la "gauche socialo-verts-communiste" a multiplié les faux emplois de zone "Z" juste histoire de faire baisser le chômage (d'où mon esprit dubitatif, Lee-O, par rapport à Jospin) et tout ça à la charge du contribuable.
Que la Gauche ait instauré les 35 heures, perso ça n'a pas changé grand chose pour moi. Je travaillais déjà 35h45. Du coup, grâce aux 35h, je suis passé à 36h00 avec 9 jours de RTT. Perso, ça me va. Mais alors de l'art et la manière dont les 35h00 ont été appliquées, c'est l'horreur. Dans les hôpitaux par exemple, c'est n'importe quoi et, surtout, impossible à appliquer.

Depuis le choc du 21 Avril 2002 la droite fait au mieux pour réparer les dommages créés à la fois par les socialos pendant leurs gouvernance (1981-1986/1988-1993/1997-2002... eh... c'est pas rien) et par la situation de la mondialisation... Délinquance, régime d’assurance chômage aberrant pour des intermittents en surnombre, chômage camouflé, sécurité, immigration, les 35 heures mal adaptées, les délocalisations, la fiscalité alourdie, budget, sureffectifs des fonctionnaires, j'en oubli... Parfois la droite, y parvient... mais souvent elle se résigne... souvenez-vous du CPE.  Je bosse depuis mes 18 piges et je n'ai trouvé mon premier boulot stable en CDD qu'à 22 ans. Le CPE, perso, j'aurai pas craché dessus quand j'avais 18 berges. Mais je dois être un cas. Enfin, j'en suis pas si sûr. Mais le problème de la droite, une participation aux débats en ces lieux me le montre souvent de par l'esprit obtus de certains (Pas forcément toi Yamero), c'est qu'elle ne parvient pas à faire oublier malgré tous ses efforts les gestions socialistes de toutes ces années... et on en vient à lui faire endosser la responsabilité de la situation actuelle ce qui est minable ! Et je suis tout à fait Calme Lee-o.

La Droite a peut-être les pouvoirs essentiels en mains, la présidence, l'assemblée nationale, Matignon, le conseil constitutionnel, mais ceux qui finissent toujours par mener la danse sont les syndicats, les médias et les magistrats (en majorité à gauche). Cette situation ne pourra pas durer éternellement !

Il n'y a pas une manifestation du type "7 d'Or", "César", "Victoire de la musique", "Molière" et autres sans que les intermittents du spectacle ne viennent faire leur speech qui, perso, me laisse de plus en plus indifférent tellement c'est sujet à la Société du Spectacle. Et ça ne mène absolument nulle part parce que ce sont toujours les mêmes bla-bla que l'on entend.
Perso j'ai joué dans le même groupe Rock pendant 15 ans, on a abbatu des centaines de concerts, sans compter les répétitions, les enregistrements, etc... et j'ai jamais touché le moindre rouble ou Kopeck de l'État en guise de fiche de paye. J'ai pris sur moi d'être magasinier à la FNAC et de bosser la musique en même temps. L'assistanat je l'ai laissé à d'autres, et j'en ai croisé un sacré paquet de techniciens, d'ingénieurs du sons, d'éclairagistes et autres qui magouillaient sévèrement, en tirant bien comme il faut sur la corde pour leurs petites affaires personnelles... ce sont les mêmes qui allaient manifester pour dire leur mécontentement au ministre de la culture, comme quoi ils allaient crever de faim. Et j'en ai connu quelques uns qui étaient honnêtes et dégoûtés du comportement (tellement de gauche !!!!) de leurs collègues ! Si vous voyez ce que je veux dire.

Lorsque les médias en viennent à ce point à propager n'importe quelle conneries sous pretexte d'être libres, j'en vient presque à regretter De Gaulle quand il les tenait tous par les couilles, car on est en droit de se demander si ce fameux et fumeux bien nommé "quatrième pouvoir" n'est pas devenu le "premier pouvoir" en lieu et en place de la présidence elle-même.

Tu sais de combien estle budget pour la campagne ? Y'a bien des gens de l'autre côté qui le touche ... forcément. Mais t'inquiètes, c'est pas ça le problème N°1 ... Le seul ennui c'est qui si la politique est trop discréditée (discréditable), c'est la démocratie qui batterait de l'aile ... (pas que les accrédités) ...

Moi, perso, j'ai réussi à ne me sentir ni pour ni contre ... (après quelques efforts ) je ne me soucie plus que du factuel ...

Un Ministre est sensé être cultivé. "Tirer vers le haut" (et pas à la mitrailleuse ... gag facile mais irresistible ) Il est, qu'il le veuille ou non, un exemple, un modèle. Il a du vocabulaire, lui, (et il n'est pas obligé de faire le déplacement pour écouter Mme Michu à son balcon, qui a un contentieux avec le voisin du 9.)
C'est pour ça qu'il y a des cameras : parce que c'est une personne publique, mandatée et sponsorisée par le peuple ... Normalement, l'exemplarité est de rigueur. Propre, organisée. Le comportement net et concis. Et surtout agir avec des biscuits pour alimenter le message qu'on veut faire passer (au lieu de jouer intentionellement sur la confusion [ex:immigré=delinquant]). A ce niveau tout (acte et discours) est pesé en amont (par plusieurs personnes). Ou alors ce n'est pas pro.

D'ailleurs quelle solution a été avancée pour réduire l'économie parallèle. Si ancrée localement, et vaguement tolérée ("oubliée") plus haut ?

Et Lionel est vraiment très naïf quand il croit que c'est la personnalité du show-man (I mean le gouvernant sortant) qui les attire : à 8h du mat les preneurs de son et d'images ne viennent que sur R.V. Et le commisariat d'Argenteuil ferme vers 6 h, je crois, sauf quand Sarko y faisait (encore alors) une visite. Avec les habituels gardes du corps en civil et le staff de journalistes acrédités ... Bref, ce sont les journalistes eux même qui racontent comment ils ont la pression ("j'ai diné avec ton patron" que leur balance l'élu etc etc...)
Il faut quand même parcourir less indépendants comme Marianne, le Canard Enchaîné, Charlie Hebdo, et une partie du Service Publique (radio/télé) pour échapper au scénario prédigéré que nous servent les groupes de presse (4 ou 5 qui (dé)tiennent 100% des journaux, et sont proches du candidat pour diverses raisons).

Je suis sensible comme toi à l'importance du symbolique, mais là, je trouve qu'il s'agissait d'une proclamation démagogique plus que d'un symbole fort. Le message du temps n'est d'ailleurs pas "Tout le monde doit se serrer la ceinture" même si on se la serre tous plus ou moins, mais plutôt "Tout le monde doit se retrousser les manches"; Comment, concrètement, être plus efficaces au niveau local, intermédiaire, national, etc. Si les chantiers à lancer réclament 20 ministres plutôt que 15, s'il est important de ne pas exclure tel homme ou femme capable dans l'équipe, où est le problème ? Donc, je trouve que Sarko (comme Ségo) ont agité à ce sujet un symbole plutôt démagogique.

oOo

Sur ton deuxième point, non, si tu est intéressé par une cohabitation, je ne crois pas que ce soit une chance si "on pourra vite voir". Parce que j'ai oublié de le mentionner, mais la réforme du quinquennat joue un rôle important là-dedans, en plaçant les législatives dans la foulée immédiate de la présidentielle. En cas de législatives à mi-mandat, en effet, la versatilité du peuple ces 20 dernières années favorisaient l'élection d'un parlement contre le président. En revanche, placer les unes juste après l'autre, c'est nettement inviter le peuple à faire preuve de cohérence et le placer dans les conditions pour. Je ne te dis pas que c'est exclu, mais je ne le sens franchement pas. Je crois qu'il y a vraiment une bonne partie du pays qui veut voir Sarko à l'oeuvre sans complications inutiles.

@ Nebo : Quant tu te calmes et que tu fais un effort pédagogique, je trouve que tes propos, comme ces derniers, là, portent mieux. Bien joué.

@ Yvan : Beau et digne témoignage, my dear, et je crois franchement qu'un moment politique qui libère des crédos authentiques et porteurs comme le tien ne peut pas être de mauvais augure.

@ l'anonyme : Franchement, si pas grand monde ne prend la peine de répondre à cette question, c'est qu'elle ne se pose pas vraiment et que ceux qui la posent recherchent un argument artificiel. Tout le monde a bien perçu que Sarkozy n'avait pas les coudées entièrement franches, et c'est normal, il n'était ni président ni premier ministre. Bon, ça a été un peu spécial, parce qu'on a rarement vu un ministre, fut-il d'Etat, empiéter sur 36 autres domaines. Il aurait bien voulu être président tout de suite, ha ha, quel impatient ! Bon, ben maintenant, il va peut-être l'être, en tout cas, il faut le tester pour voir si c'est du lard ou du cochon.

@ Yamero : Franchement, je ne crois pas. Nous avons tenté plusieurs fois la cohabitation, ça a apporté des éléments nouveaux mais le bilan n'a finalement pas été satisfaisant. Le peuple français semble vouloir maintenant être plus cohérent. S'il se dit qu'il est intéressant de choisir Sarko, ça m'étonnerait fort qu'il ne lui donne pas une majorité, comme il l'a fait déjà en 2002 pour Chirac. Ce n'est pas un match aller-retour avec 2 équipes. Il y a un peuple indivisible, en dépit des proclamations antagonistes et limite forfaituresques du "peuple de gauche" (à noter d'ailleurs qu'à ce compte-là, quantité de familles de conditions modestes alterneraient selon les occasions entre appartenir au "peuple de gauche" et "peuple de droite" -- c'est absurde, il y un peuple).

Il se fait en ce moment agonir de très basses insultes sur les commentaires de Libé et ailleurs, mais je trouve que ce sont ses collègues qui l'ont trahi, pas le contraire. Déjà, évoquer ses problème de couple pour justifier son retrait alors qu'il s'agissait d'un différend politique n'était vraiment pas élégant, mais le méprisant "Qui connaît M. Besson ?" de Ségolène dépassait encore ça de 100 coudées et justifie ton "TRÈS mal comportée".

À la limite, on peut dire que le mec a réussi sa vengeance au-delà de toute espérance. Et puis le 2e enseignement, c'est que pour passer d'un camp à l'autre comme ça, c'est bien que les programmes ne sont pas si éloignés que ça.

Quant à Tapie, bon, on ne va pas s'écharper là-dessus. Mais je continue à te faire remarquer que ce n'est pas parce qu'apparemment, il n'était pas question pour toi de voter pour Ségolène que ce n'est pas un vote qui se défend, même pour des gens qui voteraient finalement Sarko. Les qualités des uns et des autres sont diverses, elle en a que les deux autres n'ont pas.

Enfin, franchement, c'est toute notre culture politique qui est assise sur des promesses intenables et ça ne date pas d'aujourd'hui. Heureusement, ça commence à changer, mais jusqu'ici, le peuple français a largement marché dans la combine en accordant un bonus aux grosses promesses intenables plutôt que le langage de la vérité et de la lucidité. (Cf. Mendès-France, Rocard, Juppé, Jospin, etc. )

Moi, je m'en branle du train de vie de l'Etat, de Matignon, de l'Elysée, s'il y a 15 ministres ou 25 ; c'est peanuts en termes financiers. L'important, c'est de faire les ministères qu'il faut. Mais, bien entendu, il faut aussi ne pas trop décevoir ses soutiens. On ne peut rien faire seul. Tu as l'expérience de la difficulté de faire un groupe de rock qui se tienne, non ? Bon, c'est le même genre en mille fois plus compliqué.

Les balles que tu m'as envoyé à moi perso me font tomber de haut. Je croyais t'avoir fait une réponse sérieuse, allant au fond du sens de ce que tu contestais et on dirait que tu n'as rien compris, pour me renvoyer une allusion à la "Star Ac" dont je ne vois pas du tout en quoi ça fait écho à ce que je disais. Finalement, tu es assez antipathique, hargneux et sans peut-être t'en rendre compte, tu participes toi-même à cette désinformation que tu regrettes, comme le faisait remarquer Louis.

Moi aussi, je trouve que ça suffit, je vais reproduire la dernière ou avant-dernière contrib de David et on va analyser un peu plus finement pour ne pas s'exposer à ta mauvaise foi ou ton blocage idéologique :

David : "Je n'ai pas dit que je disais que sarkozy voulait virer tous les noirs et les arabes et qu'il traitait tous les noirs et les arabes de racaille. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a beaucoup de noirs et de musulmans dans les cités. Et quand j'ai entendu sarko dire qu'il allait debarasser la racaille au karcher, j'ai compris qu'il voulait ejecter tous les noirs et les arabes en situation irrégulière et voire un peu plus..."

C'est utile et honnête, de la part de David, après avoir cédé à des propos un peu primaires, d'essayer de bien analyser comment cet épisode a eu immensément plus de retentissement qu'il aurait dû en avoir et de nous l'expliquer.

Ce que cette explication nous dit, c'est peut-être à peu près ceci : 1) On comprenait bien que tout le monde n'était pas concerné ; 2) Mais nous-même, quand on parle de racaille, c'est aux noirs et aux arabes des cités en général qu'on pense ; ou bien 2bis) Nous-mêmes, on est nombreux à se traiter de "racailles" ; et/ou 3) On avait envie de se faire croire qu'il parlait de tous les arabes et les noirs, ça faisait un beau prétexte à la baston.

Cela dit, ça ne rend pas ces 2 sorties de Sarko plus malignes. Le côté "matamore" est justement l'attitude à faire disparaître de ces quartiers ("De quoi ? Comment tu m'as regardé ? Qu'est-ce tu dis ?") et ce n'est pas en la singeant plsu ou moins qu'on va y arriver, il me semble.